Chapitre 21 : C'est la décadence !
PDV Externe :
- MOI C'EST CHAT NOIR ! TOUJOURS PRÉSENT ! J'AI DES POUVOIRS SU-PERS PUISSANTS ! chante Yuga.
- HA-HA-HA ! AMOUR CHASSÉ CROISÉ ! poursuit Denki.
- T'es sûr que c'est ça la suite ?
- Non...
- Tant pis...
- MIRACULOUS !! hurlent-ils en chœur.
- Bakugo...
- Kesta la bouddhiste ?
- Passe moi cette guitare s'il te plaît je vais me pendre avec une des cordes...
- Haaaaan ! Le suicide c'est péché ma très chère Kyoka !
- Tais-toi, je t'ai rien demandé. Et puis m'appelle pas comme ça, on n'est pas amies.
Kyoka termine sa phrase avec un regard méprisant tandis qu'Ibara laisse un sourire satisfait fleurir sur son visage.
Pendant ce temps, Denki et Yuga poursuivent leur chorégraphie absolument merdique sous les yeux admiratifs d'une fillette de cinq ans.
- HAHA ! JE PARIE QUE TU N'ES MÊME PAS CAPABLE D'ACHETER CE PIANO BAKUGO ! le provoque Monoma.
- MAIS T'ES COMPLÈTEMENT CON ! rugit l'interpellé.
Éclaircissons la situation : ce groupe, composé de garçons exclusivement blonds et de deux filles, est chargé d'acheter les instruments de musiques manquant pour une des animations. Donc des baguettes de batterie (Katsuki ayant explosé les précédentes), des médiators, des maracas, des petits instruments ...
ET PAS UN PIANO.
Cependant Neito ne semble pas avoir saisi le concept, préférant provoquer le blond cendré - à croire qu'il est amoureux de lui. Après tout comme on dit : qui aime bien châtie bien et nous savons tous combien le jeune homme aime charrier Bakugo...
Et le reste du monde.
Ce qui voudrait dire que Neito est amoureux du mond- BREF nous ne sommes pas dans une fanfiction Monoma x Le reste du monde donc poursuivons :
Ibara, souhaitant continuer à faire avancer le plan de la Cheffe des Cupidons, commence à s'approcher de Denki, dans l'intention de, une nouvelle fois, faire du « frotti-frotta ». Mais cette fois, Kyoka, la voyant venir, lui lance un regard noir et attrape le blond par la manche en l'entraînant vers le rayon dédié aux différentes cires à guitares.
- On va par là, cherchez les baguettes et les percussions !
- Oui-oui baguette ma chérie !
- ME DONNE PAS D'ORDRE !
- Puisque je suis meilleur que les autres je le ferais sans aucun problème !
- Je ferais cela avec toute la piété que je possède.
La violette lève les yeux au ciel avant de lâcher la manche de l'électrique une fois à l'abris des regards de leurs camarades.
- Tu l'aimes ? demande-t-elle de but en blanc, les bras croisés.
- Yuga ?! s'étouffe son camarade. Bah non !
- T'es débile ou quoi ?!
- ...
- Tu m'énerves.
- Kyoka je ne comprends pas, répond le blond en fronçant les sourcils tout en se rapprochant d'elle.
- Tu comprends jamais rien, bougonne-t-elle tandis qu'il l'enveloppe de ses bras par derrière, son souffle heurtant ses oreilles.
- Alors explique moi, murmure-t-il, la faisant frissonner.
Elle ferme les yeux pour garder contenance, mais ce n'est pas facile lorsque la personne qu'on aime nous tient serrée contre elle dans cette position.
- Laisse tomber... lâche-t-elle en fermant les yeux pour savourer la proximité du blond (ce qu'elle n'avouera jamais).
- Ça avait l'air important...
- Ça ne l'est pas...
Enfin si mais j'imagine qu'au final ce n'est pas si grave...
Denki commence à rapprocher de plus en plus ses lèvres de celles de Kyoka mais celle-ci s'éloigne avec un sourire moqueur.
- Maieeuh, proteste mollement le taser.
- Tiens, c'est tout ce que tu auras, déclare la rockeuse en lui déposant un délicat baiser sur le bout du nez.
Elle se détourne aussitôt pour cacher ses rougeurs, ne voyant par conséquent pas celles du blond, qui a l'air d'avoir court-circuité.
C'était quoi... ça ?
Il ne comprend pas pourquoi ce léger bisou lui fait presque autant d'effet que le premier baiser qu'ils ont échangé deux jours plus tôt. Mais les papillons dans son ventre son bien là. Son estomac est bel et bien en train de faire des loopings de joie tandis que ses joues ne parviennent pas à reprendre leur couleur initiale.
- Euh... je- euh... tu voulais un nouveau médiator non ? bégaye la violette pour essayer de se sortir de cette situation à la fois gênante et agréable.
- Hum... O-Oui c'est ça !
- Allons-y alors !
Et elle sort du rayon de la cire pour guitare d'un pas mécanique.
Qu'est-ce qui m'a pris ? Ok on s'est déjà embrassés et il voulait recommencer mais- argh ! Pensons à autre chose !
Pendant ce temps, au lieu de faire ce que la violette leur a demandé, les trois blonds restants ainsi qu'Ibara sont restés dans l'allée principale de la boutique.
Évidemment, à force de chercher le caca du voisin on le trouve, et Neito a fini par trouver le gros caca de Katsuki.
{NDA : Veuillez m'excuser pour cette comparaison douteuse je- je ne sais pas ce qu'il m'a pris 😔}
Tout ça pour dire que celui aux cheveux hérissés a commencé à poursuivre à travers les guitares, par delà les pianos et malgré les flûtes le blond des secondes B.
Ibara les regarde faire, l'air horrifié et à deux doigts de la syncope.
- Trop de mauvaises ondes je- je défaille ! À l'aide ! Qu'un chevalier servant vienne me porter secours !
- Ah ! Je suis là Altesse ! s'exclame Yuga avec un clin d'œil.
Cependant c'était un piège, et il est tombé dedans...
- DONC TU ESTIMES QU'UNE FEMME NE PEUT SE DÉBROUILLER SEULE ?! Honte sur toi Aoyama ! Sa Diligence se cache les yeux ! Elle a honte de toi ! Les féministes ont honte de toi ! Tout le monde a honte de toi ! Repentis toi, misérable !
- Il ne fallait pas le prendre comme ça ma chère ! Évidemment que vous pouviez vous débrouiller seule, toutes les femmes le peuvent ! Je me disais simplement qu'il était bon d'aider une personne en détresse, que ce soit un homme ou une femme ! D'ailleurs, bien que votre compagnie soit fort plaisante, j'avoue que j'aurais préféré que vous soyez un homme... Pour des raisons... hihi !
Ibara a écouté sa réplique, la main sur le cœur et les yeux larmoyants.
- C'est tellement beau ce que tu dis Aoyama ! Viens avec moi, nous allons te trouver ton Cendrillon !
Et c'est ainsi que la fille aux cheveux de ronce et le faux français sortent du magasin, à la recherche de la perle rare pour ce dernier.
👜
- Enfin ! On a fini ! se réjouit Manga en sortant de la boutique d'accessoires.
- Je pense qu'on a été le groupe le plus rapide... ajoute Jurota.
- Le groupe du groupe le plus rapide tu veux dire, remarque Shihai.
- Hein ?
- Bah ouais, on était un groupe de sept qui était chargé d'acheter les accessoires, sauf qu'on s'est séparés en deux groupes, donc on est un des groupes du groupe, qui est d'ailleurs un groupe du groupe d'élèves que nous formons. Élèves qui représentent un groupe du groupe d'élèves total du lycée Yuei. Groupe qui-
- C'est bon tais toi on s'en fout... le coupe Jurota, l'esprit emmêlé.
- J'ai rien compris... se plaint Manga.
- Je recommence : reprend Shihai.
- On s'en passera ! Puisqu'on a fini ça vous dit d'aller à la salle d'arcade ?
Ses deux camarades approuvent et les trois adolescents, sacs en main, se dirigent vers l'endroit concerné.
Du côté de l'autre groupe du groupe du groupe d'élèves, composé de Pony, Momo, Yosetsu et Shoto, ils se trouvent toujours à l'intérieur de la boutique d'accessoires et n'ont pas l'air proches d'en sortir...
En effet, entre Pony qui s'extasie sur absolument tous les objets ressemblant de près ou de loin à un poney, Momo qui s'émerveille devant tous les articles tout en culpabilisant de dépenser autant d'argent bien qu'elle soit riche - disons les choses -, Yosetsu qui bave presque d'admiration devant Momo et Shoto qui a l'air à un cheveux de commettre un meurtre, vous comprendrez que la situation n'est pas disposée à évoluer dans le sens prévu.
- Viens voir ces serre-tête Yaomomo ! Je suis sûre qu'ils t'iraient à la perfection !
Curieuse, la brune s'approche de la jeune fille qui lui montre toute une batterie de serres-têtes plus extravagants les uns que les autres. Elle se perd dans la contemplation de ceux-ci et Pony en profite pour s'approcher de Shoto, qui s'est mis à l'écart, l'air glacial et renfrogné.
- Todoroki ?
- Mmm ?
- Tout va bien ?
- ...
- Super ! Tu pourrais faire un truc pour moi ?
- ...
- Génial ! Tiens !
Et elle lui fourre un bouquet de fleurs en plastique dans les mains.
- J'aimerais que tu les apportes à Yaomomo pour lui demander ce qu'elle en pense ! Moi je ne peux pas parce que je dois euh... demander un truc à Awase !
Sa demande pique l'intérêt du bicolore et celui-ci, voyant enfin une occasion de se débarrasser pour quelques instants du pénible personnage qu'est Yosetsu à ses yeux, accepte implicitement en s'éloignant vers sa vice-déléguée, les fausses plantes en main.
- Awase ! s'exclame Pony, faisant sursauter le jeune homme au bandana. Viens voir ! J'ai trouvé des bandanas rouges !
Évidemment elle a dit ça au hasard. Elle a juste compris que son camarade aimait Yaoyorozu et porter des bandana. Dans sa tête, l'addition est simple : Momo + bandana = rouge (par rapport à son costume) + bandana = bandana rouge.
Contre toute attente, sa supposition plus que bancale s'avère juste puisque Yosetsu, intéressé par cette perspective, la rejoint.
- Ils sont par là-bas, déclare la jeune nippo-américaine en désignant un coin vague du magasin.
- T'es sûre ?
- Au pire tu demandes à un vendeur !
- Euh... ok.
Comme ça je pourrais chercher un cadeau pour Yaoyorozu ! se réjouit-il en s'éloignant.
La « scène » étant enfin dénuée de « fanboy amoureux », Pony peut enfin se diriger discrètement vers Shoto et Momo pour admirer sa création.
L'adolescent arrive derrière la brune, toujours plongée dans la contemplation des serre-têtes, et l'interpelle de sa voix grave.
Momo frissonne et se retourne vers lui, le visage neutre malgré l'intérieur de son corps qui semble jouer une reconstitution du carnaval de Rio.
Le bicolore tend alors le bouquet de fausses fleurs vers elle. De loin elles ont l'air réelles et, même si de près la supercherie et bien visible, Yaomomo bug. Est-ce que Shoto, SHOTO TODOROKI, est réellement en train de lui tendre un bouquet de fausses fleurs ?
Click !
C'était le moment idéal, le moment idéal avant l'explication du bicolore qui aurait gâché la magie éphémère du moment, bien que ce moment se déroule dans un magasin d'accessoires, devant des serres-têtes roses, bleus, verts, à poils, à paillettes, à cornes, à oreilles, à plumes et ornés de bien d'autres décorations plus étranges les unes que les autres.
Oui, c'était un moment qui avait quelque chose de spécial, et ce moment, Pony l'a photographié. Pour Mina évidemment.
- Vous avez l'âme d'une artiste jeune fille.
- WAAAAAAAH !
La pauvre fille à cornes laisse échapper un cri de surprise qui attire l'attention des deux tourtereaux, qui se dirigent vers l'origine du bruit, leur instinct d'apprentis héros prenant le dessus.
- Excusez-moi, je ne voulais pas vous effrayer...
- Ne vous inquiétez pas...
Devant elle se trouve un homme de petite taille, rondouillard, vêtu d'un costard de velours côtelé marron. Ses cheveux noirs sont plaqués sur le côté de son crâne avec une tonne de gel et ses yeux verts pétillent d'intérêt.
- Ah ! C'était toi Pony ! souffle Momo en arrivant, soulagée.
- Euh... oui...
La concernée se triture les cheveux, légèrement gênée.
- Dîtes moi vous trois... commence l'homme. Sans vouloir paraître indiscret... Êtes-vous occupés cette après-midi ?
- Pas vraiment... répond placidement Shoto.
- Dans ce cas accepteriez-vous de me rendre un petit service ? Voyez-vous je travaille pour une marque de vêtements et nous étions censés faire un shooting photo aujourd'hui... Cependant nous manquons de mannequins et un des couples qui devait poser a pris un congé pour accueillir leur bébé... Accepteriez-vous de nous aider ?
Les trois lycéens échangent un regard.
- Évidemment en contrepartie je vous offrirai ce que vous souhaitez... dans la limite du raisonnable.
- C'est légal au moins ? s'enquit Shoto.
- Évidemment ! s'offusque le drôle de bonhomme. Pour qui me prenez-vous ? Vous aurez la possibilité de signer des papiers de droit à l'image et si vous décidez de ne pas accepter, libre à vous !
- Ça ne répond pas à la question sur la légalité... marmonne le fils d'Endeavor.
- Et c'est quel genre de vêtements ? le questionne Momo.
Un sourire étrange se peint sur les lèvres de l'homme.
- Vous verrez bien...
🌀
- C'est pas possible ça... Ils sont passé où ?!
- Aucune idée...
- En même temps avec cette foule...
- C'est pas notre faute... Mina allait beaucoup trop vite !
Koji esquisse un timide hochement de tête. Rikido, Rei, Hiryu, Nirengeki et lui sont plantés en plein milieu du centre commercial bondé. Des dizaines de gens les frôlent à chaque seconde. Ils tendent le cou, lèvent les yeux, appellent, mais ne parviennent pas à retrouver la trace de Mina et Eijiro.
Ils ont disparu, avalés par la masse humaine qui les entoure.
Tous les cinq sont chargés de sacs, remplis d'articles qu'ils ont passé la matinée à choisir tandis que Mina les trainait de magasin en magasin. Lorsque midi a sonné, ils ont fait une légère pause dans un fast food avant de reprendre leur marathon du centre commercial. Seulement voilà : Mina reste Mina et à force d'aller trop vite, elle a perdu ses camarades. Seul Eijiro est parvenu à la suivre.
- Bon...On fait quoi ? demande Nirengeki en s'asseyant à même le sol.
- Dans tous les cas on les retrouvera pas comme ça... autant faire une pause, déclare Reiko.
- On n'a qu'à aller se poser près du carousel, propose Hiryu.
Koji hoche la tête.
- Allons-y, déclare Rikido en prenant la direction désignée, j'envoie un message à Eijiro.
À l'opposé de là où se dirige le groupe d'abandonnés, une vibration fait s'allumer l'écran fêlé d'un téléphone à la coque rouge et abîmée.
- Ah ! s'exclame Eijiro, attirant l'attention de Mina. C'est Rikido. Ils disent qu'ils vont faire une pause près du carousel...
Le jeune homme et sa camarade sont actuellement au niveau d'un stand de sucreries, et la fille rose bonbon déclare :
- C'est vrai que je suis allée un peu vite... Hum... T'es toujours en mesure de continuer ou tu veux qu'on les rejoigne ?
Presque offensé par la question qui remet en doute son endurance et sa persévérance, Eijiro bombe le torse.
- Je pourrais te suivre jusqu'au bout du monde ! J'en suis capable !
- Hum...
MINA CETTE PHRASE N'A AUCUN MESSAGE CACHÉ C'EST CLAIR ?! s'intime la rose. Et même si c'était le cas on s'en fiche puisqu'on entretient uniquement de l'amitié.
- En réalité il ne reste rien à acheter... je voulais juste m'acheter des boucles d'oreilles et des nouveaux écouteurs... j'ai dissolu les miens la dernière fois...
- Je m'en souviens ! rit le rouge. Ta tête !
Pour toute réponse, son amie lui assène un violent coup dans l'épaule, faussement renfrognée.
- MAIS AÏ- euh je veux dire : haha ! Même pas mal !
- T'es au courant qu'on dirait un gamin de huit ans quand tu dis ça ?
- Tch.
- Attention tu deviens comme Katsuki !
- Même pas vrai ! Toi-même !
- Ah ! Le retour du gosse de 8 ans !
Oh oh... pense alors Mina tandis que le regard de son camarade s'assombrit.
- Eijiro ! Pas maintenant on est en public !
IGNORE LE SENS PERVERS DE CETTE PHRASE EIJIRO ! ON DIRAIT MINETA ! s'ordonne l'adolescent.
Par chance ou par malchance, à voir, les deux n'ont aucun sac, ayant tout laissé aux autres (oups...). Cette situation laisse donc tout le loisir pour que Mina se mette à courir.
Mais elle n'a pas le temps de faire cinq mètres qu'elles est attrapée par Eijiro et balancée sur son épaule musclée, se retrouvant ainsi, sans le savoir, dans la même position que Minoru quelques temps plus tôt.
- T'as de la chance d'avoir un alter aussi dangereux... Je veux pas avoir la mort de plusieurs civils sur la conscience juste parce que je t'ai chatouillée...
- Je vois pas de quoi tu parles...
- C'est pas comme si la dernière fois t'avais fait un trou dans le mur en balançant de l'acide partout.
- C'était un accident !
- Justement, on va éviter que ça se reproduise, ricane Eijiro.
Avec un grognement mais tout de même soulagée d'avoir échappé aux guilis de l'enfer, Mina donne de petites tapes dans le dos musclé du rouge pour qu'il la fasse descendre. Mais au lieu de s'exécuter, celui-ci reprend sa marche sous les cris offusqués de la rose et les regards amusés des gens autour d'eux.
- Alala, les amours de jeunesse, soupire une vieille dame accompagnée de sa petite fille, un sourire attendri aux lèvres.
Ces paroles font sursauter et rougir les deux compères, et Eijiro fait aussitôt descendre Mina, les joues écarlates.
Celle-ci reste bêtement plantée devant lui, avant de se diriger vers le magasin de bijoux le plus proche.
Eijiro la suit aussitôt, sans pour autant marcher à sa hauteur.
Les deux se posent la même question :
Qu'est-ce qu'il nous arrive ?
Puis Mina s'arrête si brusquement qu'Eijiro la percute, ce qui ne provoque pourtant pas de réaction.
- Qu'est-ce qu'il y a ? demande-t-il en fronçant légèrement les sourcils devant l'air soucieux de la danseuse.
- Cette homme... dit-elle en désignant un individu habillé en gris qui se trouve à quelques mètres d'eux et marche, le dos voûté, une jeune femme en pleurs le suivant de près.
- Pourquoi personne ne réagit ? demande Eijiro.
- C'est peut-être sa copine et ils viennent de se disputer... même si j'en doute...
- On doit en avoir le cœur net ! s'exclame l'adolescent en frappant des poings l'un contre l'autre, sans pour autant activer son alter.
- Oui... prenons-les en filature !
Le duo se mer donc à poursuivre le pseudo-couple, faisant mine de déambuler dans le centre commercial comme toute personne normale.
Les pleurs de la femme semblent s'être calmés, même si des sanglots incontrôlés viennent parfois secouer ses épaules. Elle a la possibilité de s'enfuir mais ne le fait pas, comme si l'homme exerçait une sorte de contrôle sur elle.
Les deux camarades les suivent depuis maintenant quelques minutes et commencent tout juste à se demander si ce qu'ils font en vaut vraiment la peine lorsque l'étrange homme s'arrête enfin en face de la devanture d'une espèce de restaurant.
La femme semble le reconnaître et un frisson la parcourt mais son compagnon lui attrape la main et l'entraîne de force à l'intérieur, échangeant un signe de tête avec le vigile.
Mina et Eijiro échangent un regard, partageant la même pensée : ils doivent rentrer eux aussi dans cet établissement.
—_—_—_—_—_—_—_—
Voilà ! Enfin tous les groupes y sont passé ! Il y a de l'action partout 😱 !
Bah ouais mais j'avais l'impression de tourner en rond, il fallait bien ajouter un peu de peps TwT...
Dites-moi : de quel groupe avez-vous le plus envie de connaître le futur ? Ça m'intéresse 🌝.
Les prochains chapitres seront certainement plus courts, mais riches en action, alors préparez-vous XD !
En espérant que la fanfic continue de vous plaire ❤️
Bisouus 🎸
PS : désolée pour ce retard, je dis que je publie un lundi sur deux mais eft c'est plutôt un mardi sur deux vu que je publie la nuit et parfois après minuit... TwT... désolée 😭
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top