Chapitre 15 : Quand il faut être discret...

PDV Izuku :

- Il y a quelqu'un ? demande soudain la voix de Tenya.

Mon cœur se fige. On a dû faire du bruit en tombant ! Il ne faut pas qu'il nous remarque, notre position est beaucoup trop ambiguë et puis on aura du mal à justifier le fait que nous soyons seuls dans les buissons !

Ouais c'est extrêmement chelou. Et puis qu'est-ce qu'on faisait exactement ? On discutait. Mais on aurait pu le faire à l'internat alors pourquoi a-t-on tous deux rechigné à rejoindre les autres ? De mon côté, j'avais envie de passer du temps avec elle et uniquement elle mais qu'en est-il de son avis ?

Ochaco a le regard plongé dans le mien. Sa respiration est haletante et ses yeux sont écarquillés. Nous restons là, immobile, l'un sur l'autre, sans savoir quoi faire tandis que notre délégué tend l'oreille à quelques pas de là.

- C'est étrange, j'aurais juré entendre les buissons frémir ! marmonne Iida. Ça devait être un écureuil... Quoiqu'il en soit grâce à toi cher arbre j'ai mis au point mon discours d'excuse ! Je te remercie !

Je me redresse légèrement et vois la silhouette de mon camarade s'éloigner sur le chemin, sûrement pour rejoindre nos camarades.

Avec un soupir de soulagement, je me lève et époussette mon pantalon avant de tendre ma main à Ochaco pour l'aider à se relever tout en évitant soigneusement son regard, le cœur battant.

- Merci...

- Wow c'était euh...

- Un accident bien sûr !

- Oui évidemment !

Nous nous dévisageons sans savoir quoi dire jusqu'à ce qu'elle brise le silence :

- Et les autres ? On leur dira quoi quand ils sauront qu'on n'est allé ni voir Tenya ni chez les secondes B ?

- Euh... effectivement ça va être dur de trouver une excuse... à moins que...

- Oui ?

- Écoute, c'est assez gênant mais... tu vois le soir où je revenais de l'infirmerie et où tu étais en train de chanter la reine des neiges sur le balcon ?

- O-ouais je vois, malheureusement...

- Eh bien après ça, pour éviter de t'humilier, j'ai dû raconter à Tenya que j'avais la phobie... des ratons-laveurs...

Elle me fixe avec des grands yeux.

- Des ratons-laveurs ? rit-elle. T'aurais pu faire un effort !

- J'ai paniqué ok ? Bref, on pourrait lui dire de nous couvrir en usant comme excuse le fait que j'ai vu un raton-laveur et que je me suis réfugié dans un arbre le temps qu'il parte ou un truc du genre...

Elle prend un air pensif.

- Ouais ça pourrait marcher...

- Dans ce cas dépêchons nous de le rattraper !

🕰

PDV Kyoka :

J'observe distraitement le groupe souhaitant se rendre en avance chez les secondes B s'éloigner. Il ne reste donc plus que moi, Momo, Shoto, Kaminaze, le pervers inutile, Bakugo, Hanta, ainsi que Rikido, qui vient de descendre les escaliers. Tokoyami et Tsuyu, eux, restent introuvables  et je suis prête à parier qu'ils sont ensemble.

Je suis à deux doigts de me replonger dans mon téléphone quand cet imbécile de Kaminze se jette sur le canapé à mes côtés.

- Qu'est-ce que tu veux ? sifflé-je, déjà agacée bien qu'il n'aie rien dit.

- J'ai pas le droit de venir te voir ? se plaint-il.

- Je suis franchement en train de considérer l'option de dire non là.

- Maaaiiis t'es trop méchante Jiro.

- Toi t'es vraiment bizarre, tu passes tout le temps de Jiro à Kyoka, décide toi non ??

- Tu veux dire que j'ai le droit de t'appeler Kyoka ? demande-t-il avec espoir.

Non Kyoka, tu n'es pas en train de trouver ça adorable ok ? Tu oublies les sentiments princesse débile qui t'ont traversé dans le bus !

- Bah je m'en fous, fait ce qui te chante, réponds-je finalement.

Un immense sourire rayonnant-soleil-waouh-la-vie-est-belle-j'adore-les-papillons se peint sur son visage. Je grimace :

- Pas besoin d'avoir l'air si heureux espèce de débile. Tu me fatigues.

- Tu devrais envisager un mariage avec Katsuki, marmonne-t-il. Vous avez tous les deux un caractère de cochon...

- PARDON ?!

- Bah oui, vous n'arrêtez pas de me traiter d'idiot tous les deux... Au bout d'un moment j'en ai marre...

- Parce que tu ES un idiot...

- Et bien justement si je suis trop idiot pour toi tu devrais te rapprocher de quelqu'un d'assez intelligent pour ta personne, non ?!

Je recule, surprise. Ses yeux lancent des éclairs et ses mains sont crispées. Son attitude a changé du tout au tout en l'espace d'à peine quelques secondes.

- Mais qu'est-ce que tu racontes ? soufflé-je, abasourdie par sa colère soudaine.

Il se passe une main sur le visage avant de brusquement se rapprocher de moi, me transperçant de son regard doré.

- Kyoka, lâche-t-il d'une voix si sérieuse qu'elle me fait frissonner.

- Oui ? réponds-je, déconcentrée par le sang qui pulse à mes oreilles.

- Est-ce que tu me trouves stupide à ce point ? Tellement débile que je n'ai pas le droit de t'approcher comme tous les autres ? Est-ce que tu me détestes Kyoka ?

Mon regard se perd dans l'or de ses yeux. Il est on ne peut plus sérieux. Ma respiration et les battements de mon cœur s'accélèrent. Je n'arrive pas à croire qu'il puisse penser cela. Certes, je le tiens à distance, mais ce n'est pas à cause de sa stupidité. En réalité, je n'ai rien contre ça (la preuve, je suis amie avec Mina). J'avais juste peur.

Comme, perdue dans mes pensées, je reste sans répondre, son regard se fait plus dur et il s'éloigne, les yeux voilés de tristesse.

Non, non, non ! Comment tout à pu déraper aussi vite ? Je suis tellement bête. Il va me détester.

- Kaminari, attends !

Il m'ignore et sort par la baie vitrée, sous le regard médusé d'Hanta.

- Kaminari !

Je le poursuit jusqu'à dehors.

- Denki !

Il se fige et se retourne vers moi, l'air sombre. Je reste à distance, de peur qu'il s'en aille si je m'approche.

Ma poitrine se soulève rapidement et la tension monte d'un cran. Rajoutez de l'orage, du vent, et des litres d'eaux qui tombent du ciel et vous obtiendrez l'ambiance d'une tragédie romantique Hollywoodienne. Malheureusement nous ne sommes pas dans une tragédie Hollywoodienne mais dans un lycée super-héroïque et les seuls nuages présents dans le ciel font à peine la taille d'une baignoire.

- Denki, soufflé-je.

- Quoi ? répond-il sèchement.

Son ton claque comme un fouet à mes oreilles.

- J'ai bien compris que tu ne supportais pas ma présence, je dois juste m'y habituer.

- Non !

- Hein ?

Je m'approche de lui, le cœur en vrac et les mains tremblantes.

PDV Denki :

Kyoka se plante devant moi et plante son regard dans le mien, le menton tremblant. Je n'y comprends plus rien ; si elle me déteste, pourquoi a-t-elle l'air aussi triste, pourquoi a-t-elle l'air à deux doigts de pleurer ?

- Kaminari Denki, siffle-t-elle en enfonçant son doigt sur mon torse. Comment peux-tu être assez stupide pour croire que je te déteste ?

- Ben, je sais pas, tu n'arrête pas de m'insulter, tu détestes quand je m'approche de toi, tu n'as pas l'air d'apprécier ma présence... Explique moi Kyoka ! Avec toi, j'ai l'impression que dès que je fais un pas en avant, tu en fais trois en arrière !

Ses yeux brillent. Si je ne la connaissais pas, je dirais qu'elle va bientôt pleurer. Mais ce n'est pas le cas hein ? Kyoka ne pleurerait pas pour un abruti comme moi.

Et pourtant, elle se met à me frapper le torse. Des petits coups qui n'ont rien à voir avec ceux qu'elle m'inflige lorsque je l'embête.

- Si je suis distante avec toi, si je te parle comme ça, c'est parce que j'ai peur, d'accord ? Peur de ce que je ressens quand tu t'approches de moi, peur que tu ne me remarque pas. Si je n'arrête pas de me moquer de toi, c'est par peur que tu m'oublies, que tu préfères te tourner vers d'autres filles plus intéressantes... Je sais que je ne suis pas très belle, ni très intelligente, ni même drôle ou digne d'attention alors je pensais que...

Sa voix se brise et des larmes sortent de ses yeux. Elle arrête ses petits coups de poing pour s'accrocher à mon t-shirt.

- Je pensais qu'en te parlant comme ça je- je serais intéressante, que tu n'oublierais pas ma présence. Et puis ça fait partie de mon caractère... Je pensais que- que c'était notre truc, qu'on aurait que tous les deux. Je voulais être spéciale pour toi Denki, j'avais peur, parce que je...

Elle ne finit pas sa phrase qui se perd dans des sanglots incontrôlables. Elle s'agrippe à mon t-shirt comme pour m'empêcher de partir et déverse sa tristesse et sa peur sur moi. Et je comprends. Je comprends que j'ai été débile de penser qu'elle me détestait car c'est l'inverse, et elle ne le montrais pas car... c'est Kyoka après tout. Je comprends qu'elle a réellement peur que moi, je me mette à la détester.

Alors je la serre dans mes bras. Je la laisse pleurer de tout son soûl en lui disant que je suis désolé. Que je ne la déteste pas. Qu'elle peut continuer de pleurer sur moi et qu'elle pourra le faire autant de fois qu'elle le veut. Qu'elle est extraordinaire. Qu'elle doit arrêter de se sous-estimer. Que je l- non ce n'est pas encore le moment.

- Je suis désolée Denki, murmure-t-elle, le visage ruisselant de larmes.

- Tu n'as pas à être désolée, soufflé-je en me penchant vers son visage.

Je ne veux pas l'embrasser. Enfin si, j'en meurs d'envie mais je veux que ça vienne d'elle, qu'elle ne se sente pas forcée.

Nos visages sont à quelques millimètres l'un de l'autre. Nos regards ne se quittent pas. Nos cœurs battent à l'unisson et nos souffles courts se synchronisent.

Et elle décide enfin d'effacer la courte distance qui séparaient nos lèvres afin de les sceller. Alors je l'embrasse, elle m'embrasse, nous nous embrassons. À en perdre haleine, comme si c'était la fin et non le début.

Une de mes mains se place derrière sa nuque tandis que l'autre descend dans son dos. Les siennes quittent mon t-shirt pour enrouler ses bras derrière ma nuque.

Mon cœur explose et mon ventre s'affole et, quand le souffle vient à manquer et que nous nous séparons pour respirer, je la serre contre moi et parsème son visage de légers baiser avant d'appuyer mon front contre le sien. À ma plus grande joie ses mains restent derrière ma nuque.

- Je te jure que c'était pas ce que j'avais prévu en venant te voir, murmuré-je.

Un magnifique sourire illumine son visage avant qu'elle ne réponde :

- Évidemment ! Tu n'es pas capable de mettre au point un plan aussi intelligent !

Je sais qu'elle plaisante et prends un air faussement offusqué avant de lui pincer les côtes pour la faire rire. À ce moment là, un des rayons du soleil couchant frappe son visage et sa beauté en cet instant me coupe le souffle.

- Je t'en supplie Kyoka, dis-moi que c'est réellement arrivé, murmuré-je en reposant mon front sur le sien.

- J'ai du mal à y croire aussi, répond-elle sans me quitter des yeux, comme si je pouvais disparaître d'un instant à l'autre.

Nous restons un moment à nous observer avant qu'elle ne prenne la parole, gênée :

- Est-ce qu'on... pourrait garder ça secret quelque temps ? Pour qu'on puisse... s'habituer ?

- Bien sûr, réponds-je en riant de son air étonné. On va à ton rythme ok ? Ça ne me dérange pas d'attendre, mais...

- Mais ?

- Je veux pouvoir faire ça !

Et je lui dépose une pluie de bisous sur le visage, ce qui ne manque pas de la faire rire. Finalement, mes lèvres se posent sur les siennes et nous nous embrassons de nouveau, mais moins longtemps que la première fois.

- On devrait rentrer, souffle-t-elle, Yaomomo va s'inquiéter.

J'acquiesce en me séparant à regret d'elle, et la suis vers l'internat en restant légèrement à distance.

Mon regard est attiré par un oiseau qui prend son envol et je me sens si léger en cet instant que j'ai l'impression que je pourrais l'imiter.

🪆

PDV Momo :

- Kaminari !

- Kyoka ? Que se passe...

J'interromps ma phrase, elle ne m'entends déjà plus. Je la regarde avec perplexité s'éloigner à la poursuite de notre camarade.

- Tch. Ils sont trop cons.

- Bakugo ?!

En effet celui-ci se trouve à côté de moi et à l'air presque... détendu ? Je cherche du regard Todoroki mais ne le vois pas.

- Double-face est dans la cuisine.

- Mais ?! Qui te dis que je le cherchais ?

- Bah je suis pas débile, comparé aux deux autres...

- Mais pourquoi tu dis ça ?

- Je te pensais intelligente quand même, en tant que... hum...pr-prem-premiè...

- Ne te force pas à le dire.

- Ouais bon, en tant que vice-déléguée quoi...

- Mais de quoi tu parles ?

- Ça crève les yeux qu'ils s'aiment ! Même le nerd l'aurait remarqué s'il n'était pas obnubilé par tête d'œuf !

- Je...

- Puis vous êtes tous cons dans cette classe. Y'a que le singe et l'invisible qui ont compris qu'ils s'aimaient, et éventuellement la grenouille et le piaf, vu qu'ils disparaissent tout le temps ensemble...

- De qui d'autre tu parles ?

- ME DONNE PAS D'ORDRE !

- Mais c'était pas un ordre...

- Bah déjà y'a les deux débiles qui viennent de partir là, et aussi le nerd et tête d'œuf, toi et Double-face et-

- QUOI !? Moi et Todoroki ? Tu le penses vraiment ?

Il est vrai que j'ai essayé ce que les gens appellent « le flirt » avec Todoroki lorsque nous étions enfermés ensemble mais ma timidité avec lui m'a empêché d'aller au-delà du « Je te ferais changer d'avis ». Bon, je n'ai pas du tout flirté en réalité...

Mais en même temps quelle idée de tomber amoureuse du beau gosse insensible ? Impossible de savoir ce qu'il pense ni comment il va réagir !

- Bah ouais, et je vais en profiter pour grave le faire chier.

- Parfois je me demande si tu es réellement fait pour être un héros, marmonné-je pour moi-même.

Heureusement pour ma vie, il ne m'entend pas et poursuis :

- Et bien sûr, je te parle pas des plus cons d'entre tous : tête d'ortie et l'aliène !

- Ah merci, on est d'accord.

- Franchement je sais pas qui m'a foutu des gens aussi cons.

- Sois gentil quand même...

- MAIS ARRÊTE DE ME DONNER DES ORDRES ! T'ES PAS MA DARONNE PUTAIN !

- Mais je-

Au même moment, Todoroki sort de la cuisine, un bol de soba et des baguettes dans les mains, et nous regarde d'un air vaguement étonné qui est vraiment... adorable.

- Oï, prend une tête moins débile et comporte toi normalement... me souffle Katsuki dans l'oreille.

Puis il s'éloigne pour aller engueuler Hanta pour une raison obscure.

- Qu'est-ce qu'il t'a dit ? demande Todoroki d'un ton dont la froideur me fait frissonner.

- Rien du tout, réponds-je de façon neutre.

- Ah...

Il part s'asseoir sur un des canapés et je l'accompagne. Il a l'air crispé. Je me creuse la cervelle afin de trouver un sujet de conversation qui le détende lorsqu'il lance soudainement :

- Dis Yaoyorozu...

- Momo.

- Ah euh... Dis, Momo.

Je ferme un instant les yeux pour savourer le son de mon prénom dans sa bouche.

- Oui ?

- Bakugo et toi...

- Il n'y a rien entre nous !

- Ah... d'accord.

Ses épaules se décrispent et ses sourcils légèrement froncés se relâchent. Il entreprend alors de manger ses sobas.

- Encore des sobas, hein ? dis-je.

- Oui.

- Froides ?

- Évidemment.

- Est-ce que je peux... goûter ?

- Bien sûr.

Alors que je m'apprête à me lever afin d'aller chercher des baguettes dans la cuisine, mon camarade prend des nouilles de sarrasin entre les siennes et les tends vers ma bouche.

Mais c'est quoi ÇA ?!

Je me met à paniquer intérieurement : mais qu'entend-il par ce geste ? C'est habituellement les amoureux qui font cela ou alors les parents avec leur bébé... Il me considère comme son bébé ?! Je me suis fait babyzoner avant même de m'être déclarée ?

- Momo ?

Je sursaute à l'entente de mon prénom et mon cœur accélère.

- Ouvre la bouche.

- Hein ? Euh...

- Ce n'est pas comme ça que font les amis pour se faire goûter leur nourriture ? demande-t-il en fronçant les sourcils.

- Euh, j'en sais rien... Je n'ai jamais vraiment eu d'amis avant le lycée en réalité...

Je ne vais quand même pas lui dire que ce geste équivaut à me babyzoner ! Et puis qui sait, peut-être que les amis font ça... Vous faites ça vous ?

- Moi non plus, remarque-t-il.

- Sinon, passe moi tes baguettes, ce sera plus simple...

Il hausse les épaules et me les tends. Puis je prends des sobas et les engouffres dans ma bouche, sous son œil attentif, en priant pour ne pas m'étouffer.

Du calme Momo. Ce. N'est. Pas. Un. Baiser. Indirect. Compris ?! Bon, si, ça l'est un peu.

- Alors ? demande-t-il.

- C'est délicieux !

- C'est mon plat préféré...

Je lui rend ses baguettes et il se remet à manger.

Je pousse un soupir quand j'aperçois la silhouette de Kyoka qui revient, suivie par celle de Denki. Mon amie ouvre la baie vitrée et s'affale sur le canapé à côté de moi.

- Que s'est-il passé ? demandé-je.

- Oh rien, une petite dispute, répond-elle, évasive.

Kaminari entre à son tour et lui fait un clin-d'oeil avant de rejoindre Bakugo et Sero qui jouent aux jeux vidéos plus loin. À ma grande surprise, ce geste colore de rouge les joues de la rockeuse.

Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je jette un regard suspicieux à Kyoka mais elle se contente de détourner les yeux. Je n'insiste pas : elle finira bien par me dire ce qui se trame en temps voulu.

Je jette un coup d'œil à l'heure et constate qu'il est désormais 18h50, autrement dit l'heure d'y aller.

Je me lève mais au même moment, la silhouette d'Iida se dirige vers nous d'un pas décidé. Il est cependant stoppé par Midoriya et Ochaco. Les trois discutent quelques instants avant de reprendre leur marche vers nous.

- CAMARADES ! lance le délégué aussitôt arrivé, rameutant les derniers lycéens encore dans leur chambre, dont Tsuyu et Tokoyami, qui arrivent ensemble - la grenouille a d'ailleurs un brin d'herbe collé sur la joue, que Dark Shadow lui enlève gentiment.
Je souhaiterais m'adresser à vous, mais cela serait plus simple de le faire avec toute la classe réunie. Accepteriez-vous que nous nous rendions ensemble chez nos amis les secondes B, afin que je puisse m'excuser dans les règles ?

- Bien sûr, délégué ! répond Kaminari.

Au final, nous finissons tous par acquiescer hormis Bakugo, qui se contente de répondre par un levé de majeur et un ricanement inquiétant et Todo- je veux dire Shoto, qui continue la dégustation de ses sobas d'un air absent.

Nous suivons le délégué vers l'autre internat de secondes, éclairés par le soleil en train de descendre. Que nous réserve-t-il donc ?

À suivre...

•>•<•>•<•>•<•>•<•

Hello ! Comment ça va ? Pour commencer désolée de l'heure à laquelle je poste j'avais trop de trucs à faire >~< 😅!

Petit chapitre pas très drôle pour le coup mais on a fait un grand pas côté Kamijiro !

Après j'avoue que c'était pour me faire pardonner de faire autant mariner les autres ships, surtout le Kirimina hinhinhin 🤡...
(Il se pourrait que je sois très légèrement sadique :P)

Est-ce que c'était bien écrit ? J'avoue que j'ai un peu peur de vos réactions 😅😂.

En tous cas j'espère que ça vous plaît toujours autant ^^!

Je vous laisse, bisous sur vos fesses (pardon mais ça rime xD)

Bref encore merci pour les votes, les vues, les coms et les ajouts aux listes de lectures. Je sais que je me répète à chaque fois mais ça me fait toujours un choc quand je me rends compte qu'autant de personnes me lisent :o. ^^'

🫶🏼

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