Conclusion
Je suis de retour.... Pour vous jouer un mauvais tour ! Bon comme j'ai la flemme de faire le point, je vais juste dire que les personnages appartiennent à Shinobu Ohtaka-sensei ! Judal à toi ! *sors*
JUDAL: Quoi?! Reviens ici sale petite... Bon alors résumé de ma situation : Al-Thamen m'a envoyé détruire un village, j'avais la flemme du coup j'ai pris du bon temps et je suis aller voir une vieille sorcière encore plus flippante que Gyokuen et je me suis cassé de sa maison.
AUTEURE : voilà !! Bonne lecture!!
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Haine, orgueil, colère... C'était les principaux sentiments qui régnaient en maître dans le corps de Judal. La tristesse et la jalousie commençaient à apparaître. Des émotions qu'il pensait diminué en arrivant dans ce village. La jalousie revint d'abord, mais fut balayée par l'innocence qui caractérise ce lieu. Innocence et parfois naïveté. Peut-être une forme d'affection envers les citoyens à la vie tranquille apparut. Confusion et une forme moins forte de la peur arrivèrent après avoir rencontré la doyenne.
Retour de la colère et de la soumission quand une illusion d'un magicien d'Al-Thamen le retrouva. Peur aussi ; avait-il trop tenu tête à l'organisation en restant ici plus longtemps qu'il ne le fallait ? Mais non, il l'avait juste rappelé à l'ordre en lui faisant comprendre que son statut de Magi ne lui permettait pas de rester ici pour s'amuser avec de pauvres insectes. Finalement ils n'étaient pas de la poussière mais des insectes, intéressant. Cela voulait dire qu'ils pouvaient être potentiellement une menace envers l'organisation. Très intéressant.
Pour se donner contenance face au mage noir, il lui adressa un sourire diabolique et protesta en lui affirmant qu'il s'amusait en trompant les villageois. Le mage n'avait rien répondu et sa projection disparut.
Il souffla de soulagement et retourna à la place du village. Des enfants et quelques vieillards l'attendait pour qu'il continue son histoire. Histoire qu'il avait brusquement arrêté en voyant l'image du prêtre dans l'eau de la fontaine.
Il se rassit et les observa le temps qu'il retrouve le fil du conte. Toutes ces personnes le croyait sur parole. Son faux nom, son statut, son enfance. Mensonges ! Avait-il envie de crier
Mensonges et tromperies étaient les maîtres mots de sa vie. La moquerie se rajoutait quand il jouait son rôle de méchant à l'extérieur et à l'intérieur du palais de Kou. Les seules vraies choses se trouvaient dans ses histoires ; les massacres qu'il avait commis, les ennemis qu'il s'était fait, mais aussi sa traversé du monde et des donjons, les rencontres étranges et fabuleuses à la fois.
Plusieurs fois on lui avait demandé qui était Sinbad pour lui. Il avait tenté de répondre franchement mais lui même n'en était pas réellement sûr : un ennemi ou un ami ? Si c'était un ennemi, alors il s'amusait vraiment bien avec lui ; si c'était un ami, alors ils se frittaient beaucoup trop pour que la relation reste 'stable'. Mais il n'en avait cure, il connaissait le roi des sept mers depuis qu'il était un tout petit enfant et c'était la seule chose qui comptait à ses yeux. La seule 'véritable' relation qu'il ait eut avec quelqu'un.
Le soleil se coucha, tout le monde rentra chez soi. (NDA : Ouah la rime ! OK je sors.) Il suivit Alwen et ensemble, il rentrèrent dans la cahute. Éléana les attendait déjà et préparait le repas. Ils mangèrent dans une ambiance apaisante. Enfin, apaisant était un grand mot pour le plus petit qui répétait mot pour mot les aventures de Judal à sa sœur. Sœur qui, malgré son air impassible, s'intéressait beaucoup au voyageur et à ses prouesses.
Au bout de quelques heures, la jeune femme houspilla son frère pour qu'il aille se coucher. La scène, habituelle maintenant, lui tirait toujours un sourire attendrissant. Dans ses souvenirs (revenus de force), il avait des frères et sœurs, est-ce que sa vie aurait été ainsi si Al-Thamen n'était pas venu le chercher ? Il maudit une énième fois l'organisation silencieusement. Sa vie aurait définitivement été meilleure si cette vieille sorcière et ses sbires ne c'étaient pas immiscés dans son destin.
C'est dans un silence quasi oppressant que Judal se coucha. C'est quand il fut sûr que ses hôtes soient complètement endormi qu'il se leva. Il passa la porte sans bruit et la referma sans qu'elle ne grince.
Il se balada dans les rues vides du village. La nuit était fraîche mais un sort de chaleur lui permit de se promener sans craindre la température ambiante. Il n'était pas spécialement fort avec les sort de feu, préférant ceux d'eau, de glace et de foudre, mais il se débrouillait ; il n'était pas un magi pour rien après tout.
Ses pas le menèrent à la fontaine, il s'assit au bord de celle-ci et observa la lune. Un léger clapotis le tira de ses pensées. L'eau se mit à produire des bulles qui crevaient la surface avec une odeur qui aurait du être insupportable pour les personnes normales, mais supportable pour lui. Une odeur de mort.
Il se leva d'un bond et pointa de sa baguette les formes qui commençaient à apparaître à la surface. Les rukhs étaient étrangement nerveux et cela le déplaisait. Des formes humaines qu'il reconnut sans grande peine. La vieille sorcière, Ithnan et le mage noir qui l'avait sermonné. Il se tendit et recula de quelques pas tout en baissant sa baguette. L'eau précisa leurs contours et sa supposition se transforma en certitude ; il était mal. La cheffe de l'organisation avait un sourire à faire frissonner les morts et les deux hommes avait un regard sadique. Il porta instinctivement ses mains à ses bijoux de bras pour les croiser, donnant de lui une attitude insolente. Il déglutit, et son collier lui serrait tout à coup un peu trop le cou.
Il attendit bien sagement qu'ils se mettent à parler, ne voulant pas provoquer d'explosion. Ils restèrent ainsi pendant quelques minutes, se jaugeant et s'analysant. Judal ne pouvait pas fuir, il le savait et ses opposant aussi puisque leurs yeux se mirent à briller d'une lueur mauvaise.
Gyokuen sourit encore plus et commença à lui parler :
« Pourquoi pointes-tu ta baguette sur nous mon petit Judal~ ? »
Touché, coulé. Sa baguette était resté orienté sur l'image malgré ses bras croisés. Il ne pensait pas que son image était retransmise, et il ne pensais pas que même si elle l'était, elle l'aurait remarqué. Il ramena la baguette dans le creux de ses bras, le rubis pointé vers lui-même.
« Un réflexe. Je doute que vous vouliez me voir parce que je vous manquait. Alors je vous écoute.
- Tu es méchant de croire ça, Judal. Elle fit mine d'avoir mal au cœur. Je t'aime tellement et t'ai élevé avec tant d'amour.~ Je voulais voir comment mon favori se portait~ ! »
Judal eut un frisson qui le traversa le corps avec force. Il bougea, se sentant inconfortable. Il détestait quand elle utilisait ce mot. Cela le rendait bizarre et il avait comme une envie de vomir qui apparaissait brusquement. La première fois qu'elle avait utilisé ce qualificatif, c'était après le massacre de Parthévia. En plus d'être devenu accro aux pèches, il a été malade pendant une semaine. Elle l'avait dit avec une intonation qu'il ne pouvait définir et continuait encore aujourd'hui, s'amusant à observer ses réactions quand elle utilisait ce mot.
Les deux subordonnés à ses côtés ricanèrent ; il était rare de voir le Magi perdre contrôle sur ce genre de parole. C'était plutôt lui qui était spécialisé dans ce type d'attaque orale. Al-Thamen savait parfaitement comment il les qualifiait. Cela lui renvoyait la monnaie de sa pièce quand il était ainsi.
Judal ravala sa salive, un peu plus difficilement cette fois, et se mit un masque accompagné sourire amusé.
Il jouerait le jeu, il savait quoi dire et connaissait la limite de leurs patience. Il avait assez expérimenté des conversations pour savoir quand s'arrêter. Mais si il se loupait et qu'il allait trop loin, il se prendra une belle rouste et garderait quelques séquelles pour les jours, voir les semaines à venir.
C'était un pari qu'il accepta. Il rangea sa baguette et commença le jeu :
« Pardonnez-moi Mère, yeurk, il détestait ce nom qu'elle l'obligeait à dire face aux autres, cependant comprenez-moi, je ne vous ai pas vu pendant un certain temps et je m'étais décidé à vous bouder. Mais vos mots, il plaça comme elle ses mains au niveau du cœur, m'ont profondément touché et je me sens mal de vous avoir fait cette offense. »
Gyokuen sourit tout en hochant doucement de la tête, satisfaite de sa performance. Le deuxième homme, qu'il décida d'appeler Jean-Luc, jeta un regard d'incompréhension à Ithnan qui le rassura d'un geste de la main. C'était une scène maintenant normale entre le Grand Prêtre et leurs Cheffe. Les deux prêtres suivirent alors la conversation avec intérêt, tel un match de tennis ; quand l'un envoyait quelques piques, l'autre répondait avec entrain et en laissait tomber aussi. Ils continuèrent ainsi en parlant de tout et de rien pendant dix bonnes minutes. Gyokuen et Judal semblaient ne pas vouloir s'arrêter et c'est Ithnan qui les rappela à l'ordre avec un raclement de gorge. Raclement de gorge qui c'était transformer en petite toux puis à de grosse toux pour finir sur un étranglement involontaire. J.L. l'aida à se reprendre en lui tapotant le dos. Les deux compères s'échangèrent un regard complice ; ils aimaient tout les deux martyriser les personnes qui leurs tape sur le système.
La vieille sorcière sembla redescendre bien vite sur terre, (NDA : Deuxième rime !! Ok ok je me casse!!) car elle observa Judal avec un regard étrange. On aurait dit de la... Jalousie ?
« Judal.... Te plais-tu ici ? »
Le magi noir tomba des nues. Cette question était piège ; si il répondait oui, c'est la mort assuré (pas une vraie mort mais disons qu'il va bien morfler), si il répondait non, c'est la mort aussi. Dans les deux cas, la faucheuse appelé Gyokuen l'attendait. Il réfléchit en vitesse une réponse qui lui permettrait de dormir sans grande douleur plus tard.
« Judal~ ?
- Hum... Hé bien je dois avouer que c'est assez... Il chercha ses mots. Reposant, avec le stress de la cour tout ça... Pourquoi cette question, Mère ?
- Pour tout te dire, nous avons infecté Sinbad avec du rukh noir et nous avons l'intention de détruire ce menu-fretin qui s'oppose à nos plans. C'est pour cela qu'il faudrait que tu expédies vite fait cette mission pour pouvoir gagner du temps en allant voir Sinbad et lui mettant la tête ailleurs.
- Dois-je lui parler de quelque chose en particulier ?
- Dis lui juste que la guerre est déclaré, tu sais comment faire pour gagner du temps tout en te donnant de grands airs. Tu n'es pas mon favori pour rien après tout. Bien je te laisse... Bonne chance, mon favori~ ! »
Les statuettes d'eau disparurent et l'eau retomba dans la fontaine dans un claquement assez sonore. Au moment où il était sûr que la magie de projection ne reviendrait pas, Judal tomba, les fesses à terre. Sa respiration était erratique et il peinait à reprendre son souffle. Un flot de bile remonta le long sa gorge et il supprima à grand peine cette envie de dégobiller qui continuait de grandir. Son estomac était retourné et ses intestins ne cessaient de se tordre. Il tremblait de la tête au pied et ne pouvait plus bouger.
Finalement si, Gyokuen fait vraiment plus peur que la doyenne, elle est dans une sorte d'élite à ce stade là...
Peur, dégoût, honte... Ces trois émotions n'arrêtait pas de se confronter. Il ferma les yeux et tenta de retrouver son calme. Il était peut-être temps de faire ce qu'il n'avait jamais oser faire auparavant ; faire un point sur sa vie. De sa naissance à aujourd'hui. Peut-être qu'il y verrait plus clair. Peut-être qu'il saura quoi faire.
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Éléana se réveilla en sursaut. Ayant un mauvais pressentiment. Un très mauvais pressentiment. Il le prenait aux tripes et ne semblait pas vouloir partir. Ce n'était pas un cauchemar, elle en était sûre. Elle regarda autour d'elle ; tout était en place comme elle l'avait laissé la veille, Alwen dormait tranquillement et Yunan... Yunan n'était pas là. Le lit était défait et quand elle toucha le matelas après s'être levée, elle le découvrit froid.
Un hurlement strident lui fit tourner la tête et l'obligea à sortir dehors voir ce qu'il se passait malgré la fraîcheur nocturne. Froid remplacé par la chaleur d'un feu. D'un incendie plus précisément. Ni une, ni deux, elle alla chercher Alwen pour qu'il les aides et qu'il évite d'être mit en danger si les flammes se propageaient. Quand ils furent en sécurité à l'extérieur, elle chercha des yeux le voyageur qui avait disparu. Son frère étant dans un état semi endormi, ne comprenait pas ce qu'il se passait. De nombreux cris rejoignirent le premier.
C'était la panique totale. Seuls quelques personnes tentèrent de calmer les plus jeunes et donnèrent les ordres pour sauver la maison et, au moins, éviter de laisser l'incendie se propager.
La doyenne les rejoignit et les quelques villageois qui paniquaient se calmèrent. La présence de la vieille femme leur permirent de se calmer et de reprendre leurs esprit. Une chaîne fut créé sous ses directives et le feu commençait à disparaître.
Un rire se fit entendre. Un rire froid, amer et étrangement triste. Éléana leva la tête, comme beaucoup d'autres, et elle découvrit avec horreur Yunan, riant à gorge déployée, sur leur sort.
« Yunan, aides nous ! Tu es un magicien tu devrait pouvoir nous aider sans problème ! »
Son rire s'arrêta et il les considéra avec un regard supérieur et emplit de dégoût. Un sourire s'étira sur tout le long de son visage et il fit frissonner beaucoup de personnes qui avaient remarqué la scène.
« Pourquoi devrais-je vous aider à éteindre un feu que j'ai allumé moi-même ? Hein ma petite Éléana~ ?
- Tu m'avais dit que tu était une vraie bille avec les sort de feu ! Tu m'as menti !
- Je n'ai pas menti... Enfin pas sur ça. Je suis vraiment, mais vraiment nul sur ce type de sort mais... Il est tellement simple de mettre le feu à quelque chose avec un sort de foudre~.
- Yunan ! Pourquoi faire ça ?! Pourquoi nous attaquez si soudainement ? Nous ne t'avons rien fait ! Alors pourquoi-... »
La doyenne l'arrêta dans son élan. Elle avait un visage grave et on aurait dit qu'elle cherchait à sonder l'âme du voyageur malgré sa cécité.
« Calme-toi jeune fille. Il est vrai que nous ne lui avons rien fait personnellement. Cependant nous nous sommes opposer à l'organisation et malheureusement, il est à leurs bottes. Elle leva la tête dans sa direction. N'ai-je pas raison, Judal ?
- Tu as raison, vieille peau. Vous ne m'avez rien fait mais vous êtes des insectes qui menaces Al-Thamen, et ça, elle ne le pardonne pas. Alors vous ne pouvez que vous en prendre à vous même pour être une nuisance ! Quoi ? Ne me regarde pas ainsi gamine, tu aurais dus te douter de quelque chose. Tu étais la première à hésiter sur mon arriver alors ne me fais pas croire que tu es choquée. »
Éléana n'en revenait pas. Judal comme LE Judal ? Le grand prêtre et magi de l'empire Kou ? Celui que tout le monde craint à cause de son comportement lunatique et parfois carrément bipolaire ? Celui qui donnait prospérité à Kou en leurs faisant gagner tout combats ? Celui qui avait fait traversé des donjons aux princes et princesses et qui étaient tous sortit avec un Djinn ? Ce Judal ?
Elle s'attendait à tout venant de cet homme mais pas à ÇA. Elle ne pouvait plus rien faire tellement le choc de cette annonce l'avait paralysé. Elle ne pouvait qu'observer et attendre ce qu'il se passerai.
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Judal n'en pouvait plus. Des émotions négatives le traversaient de part en part et il se sentit enfoncé dans la dépravation plus que jamais. Les rukhs noirs tourbillonnaient autour de lui en chantant et en riant. Des chants obscurs et des rires froid. Il se sentait mal et bien à la fois. Les rukhs blanc ne l'approchaient plus, le craignant, mais les noirs dansaient presque joyeusement en le voyant ainsi enfoncé dans le mal. Judal eut un haut le cœur, maudire son destin encore et encore est plus éprouvant qu'il ne le pensait.
Il leva sa baguette et un pentagramme aussi grand que le village et un autre entourant la maison de la doyenne apparurent. La discussion avec la doyenne lui donnait un affreux mal de tête et il voulait les faire disparaître vite. Le cercle magique brilla d'un éclat doré et dans un bruit sourd, le village et ses habitants disparurent.
Al-Thamen avait demandé à ce qu'il n'y ai plus de trace. En effet, il n'y avait plus rien, seule une grande plaine restait. Il se posa en douceur sur le sol et observa le soleil se lever. Il avait horriblement envie de pêche et de dormir. Cependant, il devait se dépêcher d'aller voir Sinbad et l'empêcher de contrecarrer les plans de l'organisation. C'est qu'ils étaient horriblement sérieux aux sujets des moucherons qui avaient trop de pouvoir pour leurs biens. Il devait gagner un maximum de temps, peut-être il lui parlera de son passé, ou alors il déclenchera un bagarre entre lui et les généraux. Il espère juste que Hakuryuu et Kougyokou sont restés en sécurité à Sindria.
Dans tout les cas, la guerre entre Kou et Sindria était déclarée. Lui, il continuerait de resté aux côtés d'Al-Thamen à jouer leur Magi noir et attendrait patiemment son heure pour se venger. Tant pis si il tombe encore plus dans la dépravation, il sera sûrement solitaire pour son combat contre la vieille sorcière et les vieux schnocks qui l'accompagne. A moins que quelqu'un ai autant envie de se venger d'elle que lui et qu'il tombe lui aussi dans la dépravation. Il en doute mais c'est le seul espoir qu'il peut se donner. Au diable les regrets, au diable l'amitié et toutes ces choses guimauves qui font vivre les autres. Il sera un soleil noir.
Il se lança un sort de gravité et partis en direction du royaume, laissant derrière lui des regrets, son tapis et les derniers fruits qui était resté sur le tissu volant.
Fin!!!
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