Chapitre 8. Enterrement.

Le malheur de l'avoir perdu ne doit pas te faire oublier le bonheur de l'avoir connu.

Chapitre 8: enterrement.

Pov omniscient.

"Pourquoi faire cela?"
"Doit il, y avoir une raison?"
La jeune femme remua.
"C'est un lieu... Familiale"
Il sourit gentiment.
"Justement, pourquoi, ne pourraient t'ils pas y résider?"
"Je ne sais pas...si...c'est...correct?"
Il la coupa sans méchanceté, aucune.
"Tu dois faire ton deuil, vivre dans ton présent. Le passé ne n'apportera que le malheur. Veux tu vivre ton éternité dans la douleur et le malheur? Tu dois faire face à ton passé, pour enfin vivre dans ton présent. Et envisager un meilleur avenir.
Si mes mots te paraissent durs, ils n'en sont pas moins réels, si je t'apparaît comme insensible, si tu m'en veux, je l'accepte mais tu dois les entendre, je suis navré, que cela doivent être de ma bouche qu'ils sortent. Tes parents sont mort, ils ne reviendront pas! Pourquoi rester coincé dans un passé auquel tu n'appartient plus? Je comprendrai, si tu étais seule, mais à présent, tu ne l'es plus! Tu ne peux faire comme si! Ils ne reviendront plus! Pourquoi, ne pas te dire, que leur mort étaient écrite, comme notre rencontre... De plus ils ont tuer un monstre, leur mort n'a pas été vaine.
Tu dois recommencer à vivre. Tu ne peux décemment rester coincée dans l'etat dans lequel tu es présentement. Un jour, peut être me remerciera tu de t'avoir dit cela franchement...repense à ma proposition, le cimetière familiale, n'attend à présent plus qu'eux, peut être tiendront t'ils compagnie à ma défunte mère."

Il la regarda, dans les yeux, avec une douceur et une tendresse infini. Puis se détournant, il frôla son épaule du dos de la sienne en la détournant. Les larmes s'accumulant au fond des yeux de la jeune femme, l'avait plus sûrement touchées, que n'importe quelle paroles empreintes de colère, qu'elle aurait put lui répliquer.

Mais, c'était tout de même, la preuve que ses mots n'étaient pas tombés dans l'oreille d'une sourdre. Peut être que ces larmes honnêtes, étaient déjà un pas, vers la rémission? Il l'espérait vraiment.
Il s'était tout de même durement retenue de la prendre entre ses bras pour la consoler, mais il savait que présentement ce n'était pas de consolation, dont elle avait besoin, mais d'un réveil mentale. Comme un jet d'eau froide au réveil. Il fallait donner un bon coup de jus à son cerveau. Il fallait la secouer, quitte à la faire souffrir. Pour qu'enfin, elle aille mieux, seul la réalité, aussi dur soit elle permettrait, de lui faire prendre conscience, qu'elle pédale dans le vide. Qu'elle n'avance pas, il faut la pousser dans ses retranchements pour qu'elle observe les yeux à nouveau clair, ce qui l'entour. Qu'en faite tout n'est pas mauvais.

Mais la rémission sera longue. D'abord elle devait laisser ses souvenirs venir à elle. Puis les surmonter quoi qu'ils signifient. Ensuite se relever, et commencer à vivre, ne plus sursauter au moindre contact. Ne plus faire de crises de panique à répétition. Accepter sa louve, quoi qu'ait révélé sa mémoire.Se rappeler avant tout de ses bons souvenirs, au lieu de volontairement les occulter au profit de conclusions plus durs.

Pov Ruby.

Je me dirigeais vers le bureau de l'alpha. Je venais d'essuyer les larmes ayant dévalés par dizaine mes joues. Mon coeur battait durement dans ma poitrine, je me retins de preçer ma main contre celle-ci. Comme pour vainement chercher à apaiser la douleur. Un étaux coinçait ma gorge, je déglutissais difficilement. Je retenais des hocquets, rappel étouffant de ma crise de larme.

Mais quand je vis la porte s'ouvrir j'inspirais lentement. Une goullé d'air traversa ma gorge contracté, détendant peu à peu mes membres crispés. J'ouvris la bouche.
"J'accepte."
Un léger sourire contracta ses lèvres. Mais il resta immobile. Bien que ses yeux s'éclairaient. Sa joie était palpable. Bien que maîtrisé.
"Bien. As tu pris ce qu'il fallait?"
Je hochais simplement la tête, n'ayant d'un coup, le courage, même simplement d'ouvrir la bouche pour dire "oui".
Je serrais mes doigts sur l'enveloppe que je tenais en mains.
Je le suivit alors qu'il sortait du batîment.
L'air frais, me dis frissonner. Il souffla dans mes cheveux ramenant mes boucles devant mon visage. Je les rengeais derrière mes oreilles de ma main libre. J'aperçus à côté d'une sépulture assez ancienne, deux trou ouvert à côté desquels était déjà gravés les noms de feu mes parents.
Je m'avançais, et ouvris l'enveloppe, attrapais le mouchoir en soie, aux initials de ma mère, la boussole ayant appartenu à mon père. C'était des affaires que j'avais sur moi au moment du combat. Je n'avais rien d'autre, un incendie ayant brûléetout le reste mais qu'importe les objets, comparé à ceux que j'avais perdu ce jour là. On n'avait pas retrouvé son corps, mon père avait sûrement brûlé dans l'incendie ou pire, été manger par la bête sanguinaire qui l'avait tué. Qui sait. Je jetais les objets dans l'endroit prévu à cet effet, sans interchanger les deux. Kylian saisit une pelle, et seul, recouvrit lentement les objets, jusqu'à remplir les trous. À chaque coup de pelle, mon coeur s'allégeait d'un poids. Je laissais une part de ma douleur au fond de ces trous. Mais la parti n'étais pas gagner, ce serait un long combat. Je saisi la main de Kylian, et nous nous dirigeâmes vers la maison. Je savais que mon geste, était le premier réel envers lui. Un geste qui prouvait que malgrès, toutes mes réactions précédentes, je l'acceptais.

Pov Caitlin.

Ma respiration se fit de plus en plus saccadé, rien de bien étonnant, sachant qu'une main griffu et épaisse enserrait ma gorge, mon cou si fragile, un contractement supplémentaire de ses doigts et j'étouffe.

"JE T'AI DIS, TROUVE LA!"

Je murmurais sachant pertinemment qu'il m'entendrait tout de même.
"Et j'ai dis, non... Je ne condamnerais pas une innocente."
Il pencha sa tête monstrueuse, et c'est peu dire, ses dents ressortaient de ses lèvres décharnés et sanglantes, ses yeux n'étaient pas fixes, comme hanté. Des poils de bête, parsemaient sa peau translucide, d'où s'échappaient des gouttes de transpiration . Il sourit en appliquant une plus forte pression sur ma gorge.
"Tu préfère te laisser mourir?"
Il se décala lentement désignant de sa tête hideuse, le rappelle flagrant de sa monstruosité.
J'observais les larmes aux yeux, le corps sanglant étendu à seulement quelques mètres de nous. Le corps d'une jeune fille, le corps d'une jeunesse à jamais morte. La souffrance prit ma gorge en étaux davantage que sa main ne pourra jamais le faire physiquement. La douleur me rend plus prisonnière que les bracelets qu'il a liés à mes poignées pour bloquer ma magie. Quelle inutilité, dans mon état jamais je ne pourrais rien que tenter une fuite.
Jamais devant le corps mort de ma soeur, de ma petite soeur... Je ne pourrais même avoir la force de libérer ma magie pour m'enfuir. Alors bracelets ou pas, il a trouvé un moyen bien plus efficace de me rendre prisonnière. En annihilant toute envie de révolte de ma part. Mais vais-je aller jusqu'à condamner quelqu'un d'autre?
Non!
Je vais trouver un moyen de la sauver ou au moins de la prévenir, et après je rejoindrai ma soeur. Ma petite Lucie, tu ne resteras pas bien longtemps seule. Je viendrais te tenir compagnie, bientôt... Bientôt.
"Alors! Cherches là!" mon relâchement l'avait apparemment convaincu de ma "bonne volonté, puisque qu'il avait détaché les canalyseurs d'énergie à mes poignés.
Je m'apprétais à obéir, à chercher cette pauvre innocente, à qui il en voulait tant. Mais je résistais encore, je devais garder ma morale, mais conscience pur, pour qu'elle n'allourdisse pas le poids de mon âmes lors du jugement dernier. Et, en effet, ma magie ne peut être utilisé à des fins si néfaste, c'est une magie blanche, car je suis une sorcière blanche, il n'existe rien de mauvais en moi.
Pour la faire fonctionner, il faudrait une volonté positive, un but fondamentalement bon. Alors, en pensant à la sauver, j'actionnais mon pouvoir, il bouillonna dans ma tête, je me senti propulser vers un lieu inconnu, tout de neige revêtu, une maison immense toute faite de bois.

Au dehors non loin de l'habitation, se trouvais trois tombes, je m'approchais, pour distinguer les noms, l'une plus ancienne appartenait à une certaine Alena Vonderbert.qui reposait ici depuis déjà 22ans, les deux autres toutes résentes accueillaient à présent les noms de Rose et Stephan Smith.
Smith,Smith... Smith! Comme Ruby Smith!

Il faut que je me dépêche, je dois trouver quelqu'un afin de les prévenir ! Je voyageais rapidement entre les pièces, et trouvais bientôt le corps endormis de la jeune Ruby. Je soufflais à son oreille, lui apprenant les menaces dirigés contre elles... Mon rôle était achevé, je ne peux rien faire de plus, c'est maintenant à elle d'agir. J'ai fais tout ce qui était décement en mon pouvoir...
Je m'apprêtais à prévenir la bête , malfaisante, à contre coeur, quand quelqu'un arriva dans la pièce en claquant violemment la porte. Un bêta grand et puissant, mais fou, comme son chef, le regard fou, les yeux roulant dans leurs orbites.

"Alpha! Nous l'avons trouvé!"
Il tourna son regard vers son bêta.
"Où?"
Il répondit le souffle court.
"En l'Alaska, dans la meute des Rivières Arctiques."
Il sourit en dévoilant ses dents pointu.
" Elle je l'aurais!"

Pov Tobias.

À la fenêtre, je vis Kylian une pelle à la main, soulever des tas de terre, pour recouvrir les tombes, qu'il m'avait demander d'édifier. Et je l'avais fait, versant quelques larmes,en passant à ma chère et tendre amie.

Le travail, même bref m'avais fait du bien, tout comme le grand bolle d'air que cela m'avais donné. Sur le principe, je n'étais pas partisant de l'apitoiement de sois, j'étais donc pour, le projet de Kylian. Peut être que la jeune Ruby, se releverait. Je l'espérais, pour elle mais aussi pour mon fils. Seule peut être n'y serait t'elle pas parvenu. Mais son soutient, inégalable, lui serait certainement d'une grande aide.

Malgré son état dépressive, je perçevais en elle une grande force. Une grande détermination. Elle avait peut être seulement besoin d'élan avant de pouvoir faire le grand saut. Et c'est ce que semblait avoir compris Kylian. Il représentait la main secourable qui l'aiderait à se relever. Mais cette main, devais être celle de mon fils.

Quelque part, la demoiselle semblait en avoir conscience. Car elle l'avait attendu, s'enterrant de sa souffrance, jusqu'à ce que quelqu'un vienne la secourir. Quelqu'un dont elle devait être certaine, qu'il ne lâcherait pas sa main, en cour de route, la faisant retomber d'encore plus haut.

Ses longues boucles rousses, se mouvaient dans la douce brise, au dehors. Elle était tourné vers son compagnon, qui oeuvrait pour elle dans le silence. Une fois la tâche achevée. Il lâcha simplement la pelle sur le sol froid. Et se plaça près de sa compagne, assez près pour, certainement, sentir sa chaleur corporelle, mais pas assez pour la toucher, ou même ne serait ce que la frôler. Il était là, pour la soutenir sans pour autant envahir son espace personnel. Le savait elle? Peut être pas, mais ce sont des choses qui se ressentent bien davantage que ne se voit.

Ses épaules jusque là basses, se redressèrent légèrement comme si un poids venait de les quitter. Elle se tourna vers mon fils, et saisi sa main, dans une poigne de douce, mais franche. Le tirant vers l'intérieur.

Elle venait par ce geste, d'à la fois l'accepter. Mais accepter aussi son aide, son indéfectible soutient. Bien qu'en soit ces deux choses n'en fasses qu'une.
Ce geste me laissait, également présager un avenir meilleur. Les choses avançaient certes lentement, mais un pas, même petit ne peut être négligé. Il est nécessaire pour le suivant, et celui qui viendra encore après, et tout les autres ensuite. Au lieu de rester sur place, quasi inanimé. Elle commençait à avancer et un début laisse deviner systématiquement une fin.

Voili, voiloù. C'est donc la suite, j'espère que cela vous a plut, en tout cas, moi comme à chaque fois, je me suis bien amusé.
À bientôt pour la suite. Je lançe le pari. Qui a deviné, qui se cache derrière, la bête qui semble rechercher Ruby? Moi je le sais! (vous allez me dire normal, c'est toi qui l'écris!) enfin bref, si vous n'avez pas devinez, attendez la suite.

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