Chapitre 6. Et moi ?...
Vous allez faire, aujourd'hui plus ample connaissance avec la louve de Ruby.
Quelques confessions faites parfois à demi mots. Ruby est encore en plein déni.
Chapitre 6: Et moi? Je suis là, m'entend tu?
"Je ne veux pas une fin heureuse. Ce que je veux, c'est une histoire sans fin."
Je sorti de la douche trempé et transi, j'attrapais ,la main tremblante, une serviette suspendu au radiateur. Je m'en couvri. Elle était bien chaude, je frissonais. La serviette noué, autour de ma poitrine, je sentais mes cheveux dégouliner le long de ma nuque et de mes omoplates, pour finir par imbiber doucement le tissu éponge. Je sorti de la salle d'eau. Mes pieds nus laissant des traces humides sur mon chemin. Je recroquevillais mes orteils,debout devant la penderie, remplit, mais rien n'était à moi. Ça paraît d'ailleurs plutôt évident. J'abaissais mes épaules. Mes repères sont d'autant plus perturbés, que je me sens étrangère à ce lieu, à ce qui m'entoure, alors si même quelque chose d'aussi futile que de simple vêtements ne m'appartenais même pas. Alors, m'appartenais-je moi même?
J'attrapais finalement un simple tee-shirt et un Jean, y associant un pull-over bien chaud. Pourquoi se compliquer la vie franchement? Allié le confortable et l'agréable. De toute manière, je ne comptais pas défiler dans l'immédiat!
Je m'asseyais à même le lit. Que faire maintenant? Je me relevais, récupérais la serviette ou je l'avais laissé, frottais vigoureusement mes cheveux avec. Je ressorti de ma chambre fraîchement lavé. Et l'esprit assez clair. Cette fois ci, je ne me perdis pas en prenant la direction de la bibliothèque. Je me dirigeais, sans hésitation vers un des fauteuils cette fois, sans prêter attention à mon environnement. Grave erreur. Car je sentis presque immédiatement après avoir fermé les paupières, une empreinte bien connu, je respirais avec plus d'insistance sans pour autant avoir l'air(enfin je l'espère) d'un chien fureteur. C'était bien lui aucun doute... De plus il choisit cet instant, pour s'adresser à moi. Et Je l'ignorais simplement. N'ayant même pas entendu ses paroles. Qui de toute manière me désintéressaient totalement.
Mais il posa doucement sa main sur ma jambe. Je vous vois déjà crier au scandale ( ;) ) mais non rien de cela. Rien d'agressif dans sa position. Sa main reposait simplement sur mon genou, immobile. Mais elle restait ou elle était. Je me décidais à prêter enfin attention à ses paroles. Mais apparemment il s'était tus. Je rouvris les paupières, sentant inconsciemment que lui, et sa main, ne bougeraient pas dans l'immédiat. Mais mon léger grognement, semblait exprimer à lui seul l'étendu de ma mauvaise volonté. De plus, mes pupilles avaient prises une couleur bleu marine anormale. Kylian siffla en croisant mon regard, ou plutôt dans le cas présent celui de ma louve.
Voyant mon manque d'agressivité, il souffla, faisant jouer doucement ses doigts sur ma jambe, mais sa main resta en place. Il chantonna. Comme si il se devait calmer ma louve pour me faire revenir. Mais rien de tel n'était nécessaire.
Ma voix légèrement roque énonça.
"Tu ne connais pas grand chose sur les oméga, je me trompe?" ma question était évidement plus rhétorique, que réellement ouverte.
Pourtant, il choisit d'y répondre.
"Tu sais ma mère n'était pas une oméga..."
"Mmhm, était-elle la destiné de ton père?"
"Non...sinon lui non plus ne serais plus."
"Pourquoi alors se sont-ils..."
"Il lui fallait un déscendant, pour poursuivre la lignée"
"Ha... Mariage de convenance, c'était une louve?"
"Oui, Aléna, ma mère était une gamma, très douce. Elle aimait mon père... D'une amitié sincère, ils se connaissaient depuis toujours."
"Une mère émante je suppose?"
Il haussa les épaules.
"Elle est morte en couche."
"Pourtant c'est devenu rare."
"Elle était de constitution fragile. Pourtant elle a tenu à m'avoir."
"Je sens du regret dans ta voix, pourtant ton père te reproche t'il la mort de sa femme?"
Kylian fronça les sourcil.
"Non, non! Je crois même qu'il se le reproche à lui. Pourtant c'est à ma naissance qu'elle est morte. Je suis celui qui la tuer."
"Tout comme lui pense l'être. En t'ayant engendré. Mais vous avez tout deux tort. C'était son choix. L'enfantement est un choix difficile. La louve souvent souffre de ne pouvoir sortir. Malgré les progré que nous faisons, bien souvent le nourrisson ne survi pas. Ta mère est pourtant en ce point une exeption. Les loups adultes sont plus résistant. Depuis quelques années, plus aucune mort maternelle n'a été recensé"
"Les grossesses sont pourtant encore rare"
"Et pour cause, les gens ont encore peur, les louves supportent mal la mort de leurs progéniture"
"Et les mâles survivent peu souvent à la mort de leur compagne"
"Ton père fait parti des chanceux"
"Ho! Loin de là, Son loup est amère, il souffre, ce pourquoi il m'a passé si vite le pouvoir, il s'affaiblit. Si il ne trouve pas sa destiné bientôt, je crains le pire"
"Quel âge a ton père ?"
"Il soufflera ses 153 bougies dans 2 mois."
" Ta mère était jeune non?"
"Plus que lui, 26 ans "
"Tu n'a donc pas connu d'Oméga, mais ta tante en est une n'est-ce-pas?"
"Oui,oui! Mais au moment de leurs rencontre mon oncle s'était déjà émancipé. et parti créer et gouverner sa propre meute."
"Mmhm, je ne sais pas si je dois être vexé, du fait que tu fus incapable de faire de simples recherches sur les oméga, alors que tu venais de trouver ton âme-sœur. Ma louve est de cette avis. Mais moi, je me questionne. Toi qui veux tant me convaincre tu t'y prend bien mal.Mais qui suis-je pour m'en plaindre?"
'"Mais mon âme-sœur !" fit-il interloqué. Je faillis, je dis bien failli rire.
"Bref, pourquoi souligner ainsi mes lacunes vis à vis des oméga?"
"Pourquoi?"
"Oui, c'est ce que je te demande"
"Il était nullement nécessaire, de calmer ma louve, car est n'était pas énervé"
"Ha..."
"Les louves des oméga sont à fleur de peau mais très rarement violente..."
"Mais elle peut l'être tout fois?"
"Bien sûr, pour défendre ses petits, ou son compagnon, si il est blessé. Les omégas sont très protectrices "
"Mmhm..."
Ses doigts se mouvaient doucement sur mon genou, me chatouillant même.
"Ma louve est calme, mais elle aime être présente par moment.."
"Et pourquoi maintenant ? "
"Pourquoi me poses tu des questions maintenant ? "
"Ta louve semble indolente, et plus conciliante, que tu ne l'es."
En effet, ma pose était assez détendu sur le large fauteuil.
Ma louve était du genre plutôt lascive.
"Pour répondre à ta question, ma louve. Cherche ta présence. Et moi te fuyant, elle préfère palier à une quelconque fuite de ma part."
Il ne rebondi pas cette fois ci, sur ma réponse. Mais posa une question qui semblait lui trotter dans la tête.
"C'est étrange la manière dont tu t'adresses à moi. Comme si elle répondais de sa voix propre mais que c'était tes réponses qui sortent de sa gorge. Vous n'êtes pas une seule et même personne?"
Je le fixais surprise qu'il ait eus juste.
" C'est exactement cela, elle ne me contrôle pas mais elle a prit posséssion de mon corps. Et non, nous ne faisons pas un seul être. elle ne prend pas le contrôle, elle en est incapable, je ne lui en donne pas le pouvoir."
"Tu ne lui fais pas confiance"
Il voyais juste. Son air triste m'attrista à mon tour. Jusque là immobile, je fis un mouvement vif, et kylian sursauta.
Mais je levais simplement la main, jusqu'à son visage. Touchant du bout des doigts. Sa joue un peu râpeuse. Je frôlais au passage la commissure de ses lèvres. Il frissonna mais se pencha vers moi. Ma louve lui attrapa le bout du nez, et pinça doucement. En riant.
"Tss!ne te laisses pas emporter!"
Il prit une moue choqué.
"Ta louve est bien étrange " mes yeux noircir davantage, et une de mes pupilles devint améthyste.
Ma louve prenait le pouvoir. Non pas par la force. Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais pas laisser se libérer.
" Me crois tu un monstre?" demanda t'elle.
Kylian écarquilla les yeux. Prenant un air choqué.
"Non,non absolument pas! Surprenante, amusante, mais un monstre non!"
"Pourtant..."
Il la coupa.
"Me crois tu un monstre?"
"Bien sur que non!"
" alors pourquoi le serais tu?"
"Mon âme est détruite! Elle n'est plus, depuis longtemps."
"Le crois-tu réellement, ma belle? Le destin nous aurait t'il fait âmes soeur, si l'un de nous n'en avait plus ? "
"Non, mais..."
"As-tu commis le pêché du meurtre?
"J'ai tué mes parents!"
Il fronça les sourcils, mais ma louve ne dit rien de plus, et resta figé.
Il s'approcha. Murmurant contre son oreille.
"Tu sais quoi? Je ne te crois pas!"
"Et bien tu devrais, j'ai fais souffrir Ruby, et j'ai provoqué la mort des alpha, ses parents."
Elle en racontais bien trop, elle devais arrêter, des flash de souvenirs enbrumaient ma vue. Le sang, la mort, les cris, la douleur... Je criais et reprenais le contrôle de mon corps qui s'éffondra sur le sol. Je restais un instant par terre à la limite de l'inconscience. Mais je resistais avec une force que j'avais rarement le pouvoir d'exercer. Je repoussais les visions du passé. Mes parents étaient mort c'était tout ce qu'il y avait à savoir. Pourquoi chercher plus, il n'y a rien de plus.
En rouvrant mes yeux, je me rendi compte que Kylian m'avait rallongé sur le fauteuil. Il était agenouillé devant moi, le regard inquiet. Je lui souris doucement. Il me le rendit.
Je voyais qu'il repensait à ce qu'avait dit ma louve, donc je pris la parole pour en finir dés à présent.
" il n'y a rien de plus à savoir, mes parents sont mort. "
"Mais, il doit y avoir une raison... Je ne peux pas croire que..."
"Crois moi ou pas, je m'en fiche"
C'était plutôt hypocrite de ma part. Mais je voulais qu'il abandonne. Il m'avait promis sa patience, je l'attendais au tournant.
Va t'il tenir sa promesse, dite à demi mots?
Il souffla mais abandonna. Quelque part j'étais fière de sa force de caractère, car il est souvent plus difficile de metriser un caractère difficile. Que de faire mal tourner un bon carractère. Il est plus aisé de passer du blanc au noir, que l'inverse.
Je hochais simplement la tête, et m'en fus.
Une fois sorti de la bibliothèque avec un minimum de dignité, je courru carrément, rattant pour le coup un des tournants, mais j'arrivais finalement à ma chambre. Bien décidé cette fois à ne plus la quitter. C'était quoi cette journée! La scène dans la salle à manger de ce matin, celle avec les jumelles, puis avec l'oncle, et maintenant la bibliothèque. Je crois que je vais devenir allergique à ce lieu.
J'aime la solitude, ma louve moins, mais depuis sa scène, alors, que je venais de lui offrir une si rare, marque de confiance.
Je me sentais quelque part à nouveau trahi. Comment apprendre à faire confiance quand rien ne nous y pousse.
Je ne sais trop comment agir. Je suis ici en terrain inconnu et tout semble se passer bien mal. Peut être dormir me ferait-il du bien? Mais n'aurais-je, pas de nouveau ces flashs de souvenirs, que je ne veux pas voir, que je ne me sens pas la capacité de voir. Non. Je ne peux pas.
Il n'y a rien à savoir de plus, comme je l'ai explicitement dit à Kylian. Mais je me repasse, les répliques de ma louve en boucle. Que veux t'elle dire par ,*j'ai PROVOQUÉ la mort des alpha"? NON, NON... Je NE dois PAS y penser.
Si quelque chose de tel était arrivé, je m'en serais souvenu n'est-ce pas?
Pourquoi, faire revenir, ces souvenirs à la surface, sachant, et elle l'a bien signifiée, qu'elle avait provoqué ma souffrance, je n'y comprend plus rien.
Mais pour sûr à cet instant, je souffre.
Mais je me trouve bien égoïste, le monde souffre, pourquoi me centrer sur mes problèmes. Mes parents sont morts et ne reviendront pas. Leurs assassins également. Alors, pourquoi ma douleur aurait plus de valeur que celles des autres? Que celle du père de Kylian. Que celles de ces mères qui ont perdu leurs enfants. De ces sorciers a qui les pouvoirs ont rongé jusqu'à leurs essences même, leurs vie. Rongeant tout de l'intérieur tel un virus. De leurs entourages assistant à leurs déchéance dans l'incapacité à faire quoi que ce soit, à soigner leur mal, voyant leurs vie s'échapper par leurs regards, s'étteindre. De ces compagnes humaine, de loups, ou d'être immortels. Qui meurent serrant de leurs mains flettris par la vieillesse, celles de leurs amours éternellement jeunes. Et bientôt éternellement seuls... Qui suis-je pour croire. Que ma peine est la plus forte la plus vive. Qui suis-je pour contester la douleur qui jonche impavide la planète entière, le monde dans toute sa grandeur. Comment puis-je me laisser aller, quand je sais, que je suis jeune, que j'ai une vie à vivre, plein d'amour encore à éprouver. La mort de devrais pas avoir, déjà, de prise sur moi. Alors pourquoi gacherais-je ma vie, alors que tant d'autres aurais rêver d'avoir le sursis que je possède?
...
Un peu triste ce chapitre je l'avoue. Mais j'espère qu'il vous aura tout de même plus.
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