Chapitre 5. Reflexion.

Chapitre un peu plus court de l'ordre de 2000 mots, à l'avenir il seront tous dans cette ordre d'idée. ( c'est la représentation que je me fait de Kylian et oui, je lui ai couper les cheveux, mais il est toujours aussi à croquer...).

Chapitre 5 :Réflexion

« Passe ma chance tournent les vents reste l'absence obstinément. »

Jean-Jacques Goldman.

(J'espère que vous connaissez ces paroles, espèces d'incultes ! Lol pour ma part je trouve que c'est un classique.)

Je fixais le plafond, aux prises avec mes pensées. La douleur de la perte que j'avais subi, était de retour, comme si elle n'avait jamais disparut. Au final, je n'avais fais que l'enfermer, comme je le fais pour ma louve. De ma vie, après leurs mort, je n'avais rien fais de bien, et quand il m'arrive quelque chose de positif, je fais tout ce qui en mon pouvoir pour le repousser. Je me sens tellement mal, j'ai tellement froid.

Pourquoi personne ne peut me réchauffer. Pourquoi mon cœur souffre t-il autant ?

Je n'ai vu jusque là, la vie qu'en nuances de bien trop foncés. Mais pourquoi pour une fois ne pas vivrai-je pas ma vie dans des nuances plus clair. J'ai bon espoir, d'y parvenir un jour. Mais pour le moment, j'ai encore si mal.

Je n'ai jamais eus l'occasion de faire mon deuil. Je crois que je vais devoir, m'y mettre afin de vivre enfin ma vie. Malgré la conscience que j'ai, que plus jamais je ne les retrouverais, c'est ainsi qu'à un moment j'avais pensé à me donner la mort. Mais ma souffrance à ce moment était telle, que même cela, avait été hors de mes forces, je m'étais contenté pendant un moment de souffrir en silence. Puis il avait été trop tard. Ma louve ne m'aurait plus laissé mourir. Elle s'en était remise, alors moi je me voyais indubitablement dans l'obligation de la suivre. Mais au lieu de cela, j'ai seulement réussi à survivre. En la reniant elle, ainsi que mes souvenirs heureux. Mais tout cela pour quoi ? Pour me torturer encore davantage. Je ne dois plus faire, que survivre, je dois vivre !

Mais le moment n'est pas encore venu. Le chagrin a encore trop de prises sur moi.

Mon esprit refuse encore la dur réalité, que ma louve a pourtant accepté depuis un bon moment déjà. Pas qu'elle n'en n'ait, elle même point souffert. C'est la raison pour laquelle, si j'avais réagis plus vite, que j'aurais pus me laisser mourir. La perte de sa meute l'avait grandement affaiblit alors. Mais les animaux sont connus pour retomber plus facilement que nous sur leurs pattes. J'avais laissé passer ma chance. Maintenant elle ne me laisserait plus jamais faire. Je n'avais plus qu'à me remettre. Aussi difficile cela soit-il.

Le regard vitreux, je quittais la quiétude rassurante du lit, et m'approchais, le pas lourd de la fenêtre. Il faisait encore jour. Selon la position du soleil, je devinais que je n'avais malheureusement dormi que le temps de quelques heures.

Même pas le temps de manquer le repas du midi. J'abaissais abattu les épaules. Je me dirigeais vers la salle de bain, observant mon reflet dans le miroir. Mes boucles vermeils, formaient un paquet de nœud sur le sommet de mon crâne. Mes yeux si particuliers,eux semblaient dénué de la joie de vivre qui les caractérisaient naguère, l'un vert clair, anis et l'autre d'un marron clair. Ils me rappelaient tout deux, chacun de feu mes parents. Ma mère avec ses tendres yeux verts clair et mon père avec ses doux yeux marrons. De légères tâches de sons, parsemaient mes joues comme d'ailleurs sur le reste de ma peau ivoirienne.

On m'avait un jour qualifié de beauté atypique, mon physique avait tendance à interpeller faute de véritablement attirer les gens. Mais quand ils me connaissaient assez pour appréhender mon caractère, les gens avaient tendance à partir en courant, et je ne faisais rien pour leur être agréable. J'ai toujours haïs que l'on m'approche seulement pour une question de physique.

Sous mes yeux s'étendaient des cernes bleutés, qui contrastaient tellement sur ma peau si blanche. Des larmes avaient tracés un chemin de sel sur mes pommettes. Je me rinçais le visage avec l'eau froide qui s'échappait de l'évier de la salle de bain. Je frissonnais devant cette fraîcheur en parfaite contradiction avec la chaleur du lit d'où je venais à peine d'immerger du sommeil. Pour les cheveux, il n'y avait pas grand chose à faire, je les démêlais avec mes doigts. J'étais dans l'impossibilité de les coiffer à l'aide d'une brosse, sous peine de me retrouver avec la même coupe qu'un mouton. Et je n'y tenais pas particulièrement, je sortais de la salle de bain, sans plus d'égard pour la jeune rousse, au regard triste qui me fixait dans le miroir. Le regard comme hanté par des souvenirs trop lourds à porter. Je respirais un grand coup et sorti de la chambre. J'avançais à travers les couloirs vitrés, observant au passage le paysage blanc, comme immobilisé. Seul les quelques flocons qui s'écrasaient au sol brisaient cette inertie majestueuse.

J'arrachais mon regard de cette œuvre d'art, pour éviter d'encore percuter par malheur quelqu'un. Avec la chance que j'ai...

J'essayais de me rappeler, où Kylian m'avait indiqué que se trouvait la bibliothèque.

Je fini par la trouver après quelques égarements tout de même.

Il n'y avait qu'une personne dans la pièce, installé sur un siège de cuir, une BD entre les mains, le jeune garçon ne sembla même pas remarquer ma présence. C'était bien ma veine. Je marchais entres les rayons, une fois un livre trouvé. J'allais m'asseoir à une des tables d'études misent à la disposition de tout un chacun.

La quiétude le la pièce n'était interrompu que par le bruit des pages qui se tournaient, le bruit que faisait mon stylo sur la feuille. Mais je ne trouvais rien de bien intéressant, alors au fil des pages, je m'agaçais davantage et fini par refermer presque violemment le bouquin. Je chiffonnais la feuille et me relevais pour ranger le livre de malheur. Ce n'est pas comme si je m'attendais à une réponse immédiate. Non, loin de là. Même si je ne trouvais rien au final, j'aurais la conviction personnelle d'avoir tout fait pour remédier à ma condition actuelle, même si le résultat n'y était pas.

Les livres sont cruels dans leurs honnêtetés. Je n'avais que deux choix qui s'exposaient à moi. La mort ou ... Kylian. Quoi que je fasse j'étais perdante.

Soit j'étais enfermé dans une relation soit je m'éteignais lentement non sans souffrance, et encore je n'étais absolument pas certaine que cela puisse même arriver, qui sait avec ma louve ? Cette forme de mort, en m'éloignant serait une sorte de suicide indirect. Donc, est-ce que la louve en moi, me sera d'une quelconque aide, j'en doute fort. La preuve, quand elle a aperçut une échappatoire elle a sut en profiter et prendre le contrôle afin de me sauver de moi même. Pourquoi ne recommencerait-elle pas ? De plus, il y a encore un problème a prendre en compte. Comment m'échapperais-je ? Non décidément, je n'ai même pas le choix. Évidemment j'avais plusieurs options, mais si toutes mènent à la même chose. Est-ce encore un choix ?

Un choix à une seule issu ? Je me frottais l'arrête du nez. J'ai tellement envie d'abandonner... comment continuer alors que je souffre encore tant.

Cette obstination me semble pourtant né doit -elle, tout obscurcir autour de moi, mais parents seraient-ils satisfait de mes choix ? Rien de moins sûr. Ils voudraient pour sûr que je sois heureuse. Mais si mon bonheur dépendait de leurs présences à mes côtés ?...

(Voyez un peu l'étendu et le trouble qui a envahi ses pensées,je vais éviter de m'étaler d'avantage, pour rester saine d'esprit, et pour éviter je l'espère de vous perdre en cour de route.)

Perdu dans mes pensées, je remarquais à peine le temps qui filait en faite à vive allure. C'est seulement, quand le jeune homme referma son livre assez violemment, que ma vue s'éclaircit. Le garçon souffla et reposa la bande dessiné, dans l'espace qui lui était destiné. Et s'éloigna en traînant des pieds. Il était d'ailleurs l'heure d'aller nous restaurer. Et puisque les heures de repas étaient plutôt strict. Une innocente question m'avait causer une réflexion assez acerbe, je dois dire de la part du jeune homme précédemment désigné.Cela m'apprendra à adresser la parole est des étrangers qui se révélaient être des impertinent, qu'avais-je fait de mal, bref...

« On est pas dans un hôtel » m'avait-il dit.

Voilà pourtant quelque chose qui m'aurais bien arrangé. Pas que j'ai l'argent de me le payer. En fait j'aurais bien pt rester sous forme de louve. Mais voilà encore un problème qui m'astreignais à dépenser depuis des années l'héritage que mes parents m'avaient laissé, occultant assez souvent l'origine de ce dernier.

Mais je me devais à présent de retirer ce cache noir qui assombrissais tout et me faisait vivre dans une obscurité perpétuelle faite de souffrance spirituelle.

Je ne parvenais que très rarement à me transformer volontairement, problème de taille, si puis-je dire. La plupart pouvaient le faire à part, les latents* bien entendu. Ce que je n'étais pas. Ces derniers étaient bien souvent seulement à moitié loups, un seul de leurs parents portaient le gène. Moi j'avais la capacité de me transformer, mais je me fermais hermétiquement à ma louve. Voilà, pourquoi je ne me transformais qu'à de très rares occasions ( hormis systématiquement à la pleine lune) soit quand ma louve intérieur prenait le contrôle donc sous le coup de la colère, ou d'un sentiment homologue. Ce n'est certainement pas se que ma famille aurait souhaité pour moi.

Je me relevais donc pour retournais dans la cuisine, que j'avais pourtant l'impression de venir seulement de quitter. Problématique, sachant qu'elle n'était pas dans le top dix de mes pièces favorites. Mais je prenais mon courage à deux n'étais pas particulièrement courage, mais pourtant j'étais loin d'être lâche. (Oui, oui... vous pourriez en douter, mais je vous l'assure.) Non j'étais d'une obstination, qui dans certaines situation pourrait si apparenter. On pourrait se demander l'intérêt de l'obstination quand on est vaincu d'avance. C'est assez contradictoire, mais quand ai-je dis que j'étais logique ? C'est tout l'intérêt de l'obstination, elle est aveugle à ce qui l'entour. La ténacité est maladroite. Est-ce une qualité, ou un défaut ? Cette fois pourtant je n'hésitais pas à entrer dans la pièce mais une fois à l'intérieur, je regrettais ma confiance aveugle, cette fois.

Où m'asseoir ? Je sentais peu à peu la panique m'envahir. Mais yeux parcourraient frénétiquement la pièce.

Une main se posa doucement sur mon épaule. Je sursautais, n'ayant évidement entendu personne arriver derrière moi. La main resta pourtant calmement posé sur mon épaule. Je tournais donc la tête.

Vasilis se tenais près de moi, le regard doux me fixant à présent dans les yeux, souhaitant apparemment me faire passer un message. Son contact léger, m'avais pourtant un peu rasséréné. Mon regard n'était plus aussi fou, qu'il devait l'être, il y a seulement quelques me poussa doucement vers la table plus petite au centre. Il m'indiqua une place tout en rejoignant quant à lui, sa douce compagne. Je m'approchais donc faute d'autre choix. Kylian m'attrapa la main et me tira sur la chaise à côté de lui. Il joua quelques secondes, de son pouce sur l'intérieur de ma paume. Puis il me relâcha, j'attrapais mes couverts et commençais à manger, sans goût. Mon regard était vide, fixé sur rien. Mes couverts devaient être suspendu en l'air au dessus de mon repas immobiles, car mon voisin de table m'interrogea.

« Pourquoi, ne manges tu pas ? »

Je grommelais, et me rattaquais à mon assiette. Mon regard, se reperdit pourtant bien trop rapidement. Kylian pressa doucement sa jambe tout contre la mienne sous la table. Ce qui eut pour effet immédiat de me faire lâcher ma fourchette qui tomba dans un bruit sourd sur le bord de mon assiette, fendillant légèrement l'émail blanc nacré. Le bruit se répercuta, dans mon esprit embrumé, je clignais des paupières et après un court instant, je déplaçais ma jambe, afin de rompre le contact que Kylian avait volontairement instauré. Il ricana doucement, mais lassa sa jambe ou elle était, c'est à dire non loin, de la mienne, mais aucun contact ne les rapprochaient plus pour le moment.. Je secouais la tête et fini rapidement mon repas. Pour pouvoir plus vite me replonger dans mes sombres pensées. Mes sombres tourments ne semblaient pas atteindre les verts pâturages qui peuplaient l'esprit du jeune homme. Je ne sus si se fut, la déception ou le soulagement qui prit le pas sur le déluge constant d'émotions qui m'assaillaient.

Son sourire avait certainement des vertus insoupçonnées, malicieux, il ne quittais que très rarement ses lèvres. Son regard doux pouvait pour sûr ensorceler quiconque le croisait. Se manières civilisés contrastaient bien souvent avec la bestialité de son loup. Je peux me prononcer ainsi, car lors du transfert du pouvoir de son paternel, j'avais brièvement croisé son regard d'un vif-argent (mercure) quasiment d'un blanc opaque.

Au delà de ce profil des plus effrayant cela dénotait d'une puissance largement hors normes, et certainement que très rarement égalé.

Pourtant, de sa personne ne transparaissait rien de cela, sa malice et sa joie de vivre seraient bien plus facilement associé, par contre, à celles qui caractérisent un enfant. Il était espiègle mais fidèle. Courageux mais patient (reste à prouver), Sage mais puissant. Respectueux mais taquin. Un caractère aussi antithétique, j'en ai rarement entendu parlé, alors vu...

Une fois mon repas achevé, je me levais sans prévenir, et sorti de la pièce, je sentais son regard fixé sur mon dos. Mais je ne me retournais pas, me contentant de simplement sortir de la salle. Je décidais d'aller prendre une douce, pour me affranchir, les idées. Mais d'abord ma vessie me démangeais, alors étape au pipi-room. De toute manière la douche était mérité, la vue de mes cheveux en pétard me démangeais, en passant devant le miroir. Malheur à mes cheveux atteint d'une folie incontrôlable. Hé, oui mes cheveux ont leurs propres caractère !Au risque de me répéter, ils m'agacent ! Avant d'obtenir, les belles boucles tant désiré, il faut bien du courage. Parfois, j'avais espéré, contrôler les éléments comme ces sorciers, histoire que cela aillent plus rapidement.

Ha ! Ces sorciers, la vie les avaient quelque part, bien plus gâté, que nous, nous autre les loups-garou, devons faire avec notre bestialité, avec nos instincts sauvages. Mais la vie n'était pas pour autant particulièrement simple pour eux, non plus car comme pour nous ils doivent sans arrêt garder le contrôle sur leurs énergies intérieurs. Les plus puissants dans le cas contraire peuvent provoquer des catastrophes planétaire, des destructions massives... là où nous, nous pouvons tuer sans merci, avec une bestialité féroce et sanguinaire des 10ènes de personnes, avant de reprendre le contrôle ou non... Donc qui veut les envier ? Je n'en suis tout à coup plus aussi certaine. Mais leurs magie peut être tellement belle, tellement pur et positive. Tellement miraculeuse, et réparatrice. Je n'arrive pas vraiment à les plaindre. Car nous, nous n'avons que très peu de pureté. Les bêtes le sont bien rarement.

...

Elle va en apprendre des choses, la belle, aussi bien sur ce qu'est la vie d'un sorciers, mais aussi sur ce qu'est réellement être une louve garou. Son point de vue est pour le moment bien trop tronqué, elle n'a qu'une vison partielle, ou trop en surface de ce qu'elle pourrais-être réellement.

La suite pour bientôt j'espère...

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