Chapitre 16: le courage et l'amour.

Ce chapitre (vite publié), est consacré à Caitlin ( si vous vous souvenez bien, c'est la jeune sorcière, prisonnière de la bête qui avait autrefois tué toute la meute de Ruby. Jeune sorcière, qui a provoqué le souvenir du massacre chez Ruby.) et à Isaac (Jeune frère de Tobias(père de Kylian), que j'avais jusqu'à présent seulement évoqué, lors du monologue de Tobias devant la tombe de sa femme, Isaac c'est isolé, il y a de cela une vingtaine d'années juste après la mort de la femme de son frère, s'en voulant de ne pas l'avoir convaincu de ne point l'épouser, et donc de n'avoir pus évité sa mort)

Dans la partie de chapitre destiné à Isaac, il s'agira d'une discussion téléphonique, qui fini d'une façon que je trouve assez amusante.

Bonne lecture.

"Tu es de ma famille, de mon ordre et de mon rang ; celle que j'ai choisie, celle que je ressens."
J. J. Goldman.

Caitlin

« Approche mon enfant... ! »

Je me levais, les jambes faibles, les yeux humides et les lèvres sèches. Le monstre qui me gardait près de lui, s'enlaidissait de jour en jour. Sa vue me donnait envie de vomir. L'assassinat de ma sœur m'avait donné envie de mourir à mon tour. Mais je ne pouvais pas, je sentais au fond de moi que ce n'était pas la chose à faire. Une flamme brûlait encore au fond de mon cœur, je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus, mais je continuais à chercher. En vain. Et pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquais de rejoindre ma sœur...

Il avait finit par retiré son corps de ma vue, l'avait-il mangé ? Où l'avait t-il simplement mit au dehors ? Je n'en savais rien, mais ce que je savais c'était que l'image de son corps livide, en train de pourrir, les yeux froids, s'imprimait encore et toujours sur ma rétine.

Je secouais la tête, pour me remettre les idées en place. J'accordais enfin toute mon attention au monstre, qui me fixait de ses yeux rouges, inhumains.

Il m'agrippa par la gorge et me retourna contre le mur. Sa poigne était tangible et douloureuse, mais je parvins à passer outre tout autre chose accapara mon attention entière, autre que le manque flagrant d'oxygène, dans mes poumons.

En effet, il m'expliqua de sa voix roque.

« Tu va bien m'écouter, gamine, tu va faire tout ce que je vais te dire à présent, ne crois pas que je n'ai pas décelé ton stratagème ! Tu ne me vaincra pas, tout comme l'oméga ne m'échappera pas encore une fois ! N'essaye plus jamais de me trahir ou il t'en coûtera... » Sa prise s'allégea assez pour que je puisse respirer. Il attendait certainement ma plaine soumission à ces sombre projets.

Il se leurrait.

« Et comment compte tu, te venger ? En tuant ma sœur ? »Je ris, la voix rauque de sa prise d'étranglement.

« Oups ! C'est déjà fait... » ironisai-je. Je fis semblant de réfléchir.

« Ma famille ? Morte. Mon covent ? Décimé. Me tuer ? Je ne demande que cela. Me torturer peut-être ? Je t'en pris, ma magie me guéri automatiquement, sans ou avec tes bracelets... »

Je secouais les mains. Auxquelles il n'avait pas remis de liens.

« Et puis que crois-tu ? Que je vais tuer des gens pour toi, les torturer que sais-je... Ma magie est blanche triple idiot ! » Lui crachais-je au comble de la colère.

Ma magie crépitais au bout de mes doigts. Mais elle était inutile, je venais de le lui affirmer. Mais dans une rage furieuse, ma magie ne pourrait me conduire aux même extrémité que cette chère Médée. Ma magie est bonne, elle ne peut œuvrer que pour le bien.

Parfois, je pourrais la maudire de me rendre faible. Mais se serais se battre contre l'inébranlable. Autant dire, inutile, une perte de temps.

Mais visiblement, le monstre ne le prit pas, a proprement parler, bien. Car après s'être reculé, il m'envoya un coup à la tête qui me mis au carreau. C'est pas maintenant, que je vais pouvoir m'échapper apparemment.

Isaac.

Les yeux fermés, les pensées apaisées, les jambes croisées, je méditais calmement. Quand, la sonnerie de mon portable, interrompit tout le processus de méditation. Je jurais.

La sonnerie persista, quand je voulus me reconcentrer.

Pourquoi avais- je un portable, non de Dieu !

Ha, oui. Mon frère m'y avait obligé. Pour pouvoir te joindre à tout moment m'avait-il dit. Pourquoi avais-je, alors accepté, sans rechigner. Je me pose encore la question.

Pourquoi ne pouvait-on pas me laisser simplement tranquille ?

S'éloigner, s'isoler... à quoi cela sert-il, si tout le monde m'embête ?

Tout le monde... certes j'exagère, mais Seigneur, pourquoi Tobias s'obstine-il à me téléphoner sans arrêt. J'ai beau lui arracher la promesse, à chaque fois, de me joindre UNIQUEMENT en cas de nécessité, il m'appelle, avec la régularité d'un métronome. Avec toujours une BONNE excuse.

Je décrochais, en soupirant. Quand une nouvelle fois, la sonnerie agressa mes oreilles.

« Quoi ? » me contentais-je de demander, avec la plus belle impolitesse que je pouvais me permettre.

« Isaac... » souffla t-il.

« Qu'y a-t-il, Tobias ? » demandai-je, avec un peu plus d'obligeance.

« Ne puis-je pas appeler, mon frère, sans qu'il n'y ait une menace planétaire immédiate. » s'agaça-il gentiment.

« Tu sais bien, que non Tobias... Je ne veux parler à personne. » lui rappelais-je.

« Mais pourquoi t'obstines tu ainsi, encore maintenant, cela fait déjà deux décennies que tu es parti... ?»

Il me posait cette question aussi souvent qu'il m'appelais. Et je faillis comme à chaque fois, ignorer sa question, mais quelque chose me fis changer d'avis.

« Me pardonnera tu d'être amère, Toby ? » m'amusais-je.

« Toby... » il sembla goûter ce surnom, que je lui adressais si souvent étant enfant, mais cela faisait des années que je n'en usais plus. En fait depuis le moment où je suis parti.

« Je sais, que tu m'avais dis de ne pas procéder à cette union... Et que tu regrette encore de ne pas m'avoir convaincu de ne pas l'épouser. Mais je l'ai fais, et j'en ai subi les conséquences, tu n'es pas responsable de sa mort... »

Je m'insurgeais.

« Comment peux tu dire cela ! J'aurais dus te forcer à m'écouter, on aurait évité pareille tragédie. »

« Comment aurais-tu bien pus m'y forcer, voyons j'étais aussi têtu qu'un âne. Tu aurais eux beau tempêter, ma décision était déjà prise, et rien n'aurait pu m'en détourner. »

« Parce que tu te crois devenu raisonnable entre temps? si tu l'étais devenu, tu m'aurais laissé en paix. Paix que je t'ai si souvent demander, pour ne pas dire prier de m'accorder. »

« Certes, mais tu ne peux pas t'enterrer ainsi, seul et aigrie... »

« Aigrie ! Toby ! Je n'ai que cent Quarante deux ans ! »

« Autrement dis tu es un bébé... mais tu as toujours été le plus grand mentalement de nous trois, Cassis. »

Je m'amusais à mon tour de ce stupide surnom, dans mon jeune âge, je n'arrêtais pas de lui faire remarquer, que cassis prenait trois S et que Isaac seulement un. Mais il s'obstinait, et je tempêtais en vain. ( ndt : I S A A C → C A A S I)

Il rit dans le téléphone, se rappelant sûrement également ces moments mémorables. Mais il reprit son sérieux et dit sombre.

« Sa mort montre l'étendu de ma méprise, mais peux-tu dire qu'à l'instar de mon mariage mes enfants sont des erreurs ? »

Je m'offusquais à cette idée. Jamais elle ne m'avait traverser l'esprit, j'avais chéri avec désespoirs ces enfants innocents. Et j'avais tenu dans mes bras, le nourrisson qu'avait été autrefois Kylian, juste avant de m'en aller.

« Jamais, je ne penserais cela, et tu le sais , Tobias. » Il grogna quand je repris l'usage de son nom de baptême.

« Je sais. Mais alors tu n'as pas à t'en vouloir. Nous avons pris le risque elle et moi. Nous savions qu'elle pouvait y rester. Nous ne pensions certes pas que ces risques ce confirmeraient, mais nous le savions. »

« Et pour preuve, je te l'avais dit, je t'avais donné les chiffres. Les alphas qui prennent des compagnes, qui ne leurs sont pas destinés, risque de les perdre en couche, elles et leurs enfants à naître. Et pourtant après la naissance des jumelles, vous avez continués cette folie. Tu savais que l'ADN alpha était invasif. La première grossesse avait déjà été difficile. »

« Nous avions mis cela, sur le compte de jéméléité. Mais nous avions tort, pourtant jamais je ne regretterais d'avoir eux mes trois beaux enfants. La mort de ma compagne pèsera toujours sur ma conscience. Mais elle n'a rien à alourdir chez toi, tu es exempt de reproche. »

Je ne répondis rien. Et au bout d'un moment il dit.

« Il est l'heure de renter chez toi, Isaac. Ton filleul, va prendre compagne. Et la meute est menacé. »

« Kylian à rencontrer sa compagne ? Quel est le danger ? » Je demandais à présent alerte, mais également heureux pour l'enfant devenu adulte dont j'étais également le parrain.

« Une ravissante et insoumise Oméga. Tu l'adorerais. »

« As t-elle passé l'épreuve Silis ? » Il rit.

« Bien sur, sur ses pieds et l'esprit toujours aussi alerte et obstiné. Il l'adore. »

« Il n'y a pas plus protecteur que Vasilis. S'il l'approuve tout le monde le ferra. »

Je ne dis pas pour autant, que je reviendrais.

« Pour ce qu'il en ai de la meute, cette oméga traîne un lourd passif, dont on est loin de tout savoir, mais elle a un dangereux psychopathe à ses trousses, qui est capable d'amasser d'importante forces de combat. »

« Psychopathe à quel point ? » demandais-je.

« Métamorphe. » se contenta t-il de dire. Et pourtant cette simple affirmation me donna des frissons dans le dos.

« Une jeune femme bien compliqué, qu'il s'est trouvé, mais elle est d'une pureté et d'une innocence... Elle voulait partir pour sauver tout le monde. »

m'apprit-il.

« C'est idiot, la famille c'est la famille, cela ne sert à rien de s'échapper la famille rattrapera n'importe quel chiot aussi égaré et volontaire à s'échapper, soit-il. »

« Justement, il est l'heure pour toi, de retrouver ta famille, tu as assez erré. Il est temps pour toi de rejoindre le bercail, louveteau. »

Pris au piège de ma propre réflexion, je ne pus qu'être d'accord. Mon isolément s'arrête, là. Et il ne m'a rien apporté.

Sauf le malheur, et l'errance dans mon passé révolu.

Je me fais à présent l'apparence d'un enfant ingrat, qui as fuit lâchement une famille aimante. Et quelque part c'est ce que je suis. Mais même des regrets que je n'éprouve pas, ne pourrais changer mon passé, donc il ne le reste plus qu'à assumer mes choix bons ou mauvais.

« D'accord, je rentre. » J'allais raccrocher quand, le téléphone dans un bruit sourd, tomba puis enfin une voix grave s'adressa à moi.

« Nous t'attendons impatiemment, petit frère. » Cela me fis plaisir d'entendre sa voix après si longtemps. Vasilis était de loin le plus tendre de mes deux frères, il était aussi le plus proche de moi en âge. Tobias devait bien avoir onze ans de différence avec moi.

« Vasilis, soupirais-je, encore à écouter aux portes, je paris. » fis-je mi-amusé.

« Aux portes, je ne dirais pas, mais... disons que Tobias ne sais pas comment enlever l'option haut parleur de son téléphone et que j'ai obstinément refusé de sortir de la la pièce, alors si tu emboîte deux et deux. Je suis une victime comme une autre de la technologie qui nous envahi, sans que l'on sache s'en servir. »

« Dis moi, si je me trompe Vas', mais toi tu sais régler l'option haut parleur n'est-ce pas ? »

« Bien sur fréro, tout ceci est la faute de Tobias, qui ne sais pas se servir, de toutes ces choses, que pourtant il nous force à avoir tout le temps sur nous. »

« Tu ne retournera pas la faute sur moi, Silis, un téléphone est fait pour téléphoner pourquoi rajouter des choses si compliqués... de plus tu aurais très bien pus le faire toi même si tu savais le faire » entendis-je dire Tobias.

"Et tu aurais pus sortir toi même de la pièce pour que personne n'écoute ta conversation."

J'interrompis ce début de dispute, qui me rappelais des souvenirs.

« Je serais là d'ici trois jours. » les informais-je.

« Tu met deux jours pour faire ta valise toi, tu es pire qu'une femme ! Et dieu sais à quel point c'est difficile» se moqua Silis'.

« Je ne suis pas certaine d'avoir bien compris ce que tu viens de dire, Amour... » fis une voix féminine, mais tout de fois d'une intonation volontairement dure.

« Mais ma parole, c'est une réunion de famille, ou quoi, combien êtes-vous à avoir écouté cette discussion personnelle ? » m'exclamais-je. Soudain un peu fâché.

« Ce n'est pas ce que tu crois, ma chérie. » dit Silis' d'une voix suppliante.

« Moi ce que je crois c'est que tu va dormir sur le canapé, louveteau ! » s'agaça Lia.

Tobias répondit enfin à ma question.

« Et bien, il y a Vasilis, Amalia, Kylian, la compagne de Kylian... »

« Hé, je ne suis pas sa compagne ! » s'exclama, une autre voix.

« Pas encore » affirma quelqu'un que je devinais être Kylian.

« Il y a aussi Sofia... en fait il ne manque que toi. »

« Mais où se trouve Katya, alors ? » demandai-je curieux de cet oubli.

« Elle a été enlevé par un vampire. » m'informa celle que je pensais être Ruby.

« Mais, que faites vous à discuter, il faut aller la chercher. » m'insurgeai-je.

« Ce n'est rien de grave. Au revoir, mon oncle. » me dit Sofia, qui jusque là n'avait pas parlé.

« Pas grave, pas grave, comment peux-tu dire... » mais elle m'interrompit avant de raccrocher.

« A bientôt. »

Et effet, je me précipitais, une fois l'appareil posé, afin préparer ma valise. Je m'occuperais du baille, de l'électricité, du gaz... une fois arrivé.

Qu'est-il arrivé à Katya?

J'ai une famille de fous. De fous vous dis-je.

Alors, vous avez aimé?

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