Les aesthetics d'Anna' - Partie 2
La note d'Anna'
Un personnage comme on en fait peu, Edward. Empathique et calme, sa nature paternelle m'a conquise en quelques lignes. Il a été égal à lui-même toute la fanfic, mais rien ne l'aura fait autant briller que le soir où Victoria se désartibule et où on aperçoit la rage d'un père démuni à protéger sa fille.
La citation n'a même pas été source de débat, elle m'a semblé évidente. Les images, quant à elles, reflètent la nature profondément aimante de cet homme d'église et de ce père dont le sourire restera un souvenir fort de O&P.
La note de Perri
Je n'ai pas grand-chose à ajouter, si ce n'est que j'adore l'image de l'église dans l'aes - et la citation. C'était vraiment la plus belle pour décrire Edward : un homme de foi, bienveillant, mais avant tout un père. C'est parce qu'il est un père qu'il a su remettre tout en doute pour comprendre sa fille et son monde.
La note d'Anna'
Ah Octavia, ma relation compliquée de la fanfic ! Je lui dois mon second mea culpa après Miles. Comme avec lui, je n'étais pas attachée à Octavia. Je la trouvais froide et ça s'arrêtait là, je ne voyais pas ce qu'il y avait à développer avec elle. Mais vous connaissez Perri : elle n'aime rien de mieux que de nous faire aimer les personnages difficiles, surtout quand on en n'a même pas envie. Et bon dieu, par Merlin et par Morgane, tout ce que vous voulez... Octavia a été un personnage marquant. J'ai fini par adoré son humour si pince-sans-rire, son avis tranché, sa personnalité entière qui n'avait pas peur d'être elle-même. Profondément intelligente, Octavia est le genre de femme qui ne s'excuse pas de ce qu'elle est et surtout pas de son ambition. Elle combine les envies de famille et de travail, les revendications sociales et le statut de grande dame.
J'ai longtemps hésité pour la citation. Il y en avait une autre où Victoria évoquait son courage et le fait qu'elle avait marché sur le fil ce jour-là en la sauvant. Finalement, j'ai choisi celle-ci parce qu'elle venait de sa bouche et avait un peu plus d'impact. Octavia est un joli visage, une femme à marier, mais elle a surtout une voix et une plume. C'est ce qu'on retiendra d'elle. Je voulais son aes à son image : élégant mais percutant.
La note de Perri
J'ai remarqué qu'Anna' avait du mal avec les personnages comme ça. Honnêtement elle a le même problème avec Bérénice dans La dernière page - et c'est vrai que c'est deux personnages qui présentent des similitudes claires.
Un personnage qui, typiquement, a éclos chapitre après chapitre. Sans ce travail commun dans la Partie II, et par la suite la place que le thème de l'Histoire a pris dans la fic, elle serait sans doute rester aux oubliettes de la partie I ... ça aurait été dommage, pas vrai?
La note d'Anna'
Quand on parle d'évolution, comment ne pas parler d'Alexandre ? Le turbulant, l'inarrêtable, le « on ne sait pas quoi faire de toi ». Pourtant, il a gagné notre cœur immédiatement par son humour, son amour pour sa sœur, sa franchise et sa joie de vivre. Si Vic est un petit soleil, Alexandre en est un grand. Son chemin jusqu'à la paternité a été beau à suivre, tout autant que de le voir trouver sa place dans le monde adulte et dans le monde sorcier en tant que simple moldu.
Son aes incarne sa personnalité qui croque la vie à pleine dent : la mécanique, l'alcool, les amis, la musique, l'amour. Il montre aussi sa personnalité passionnée et sensible à l'âme humaine. La musique, Melania, sa sœur... Comme sa citation le rappelle, Alexandre est celui qui répare et qui est là pour unifier, une vraie force de la nature attachante qui ne cesse de faire sourire.
La note de Perri
*se mouche bruyamment* Excusez-moi, les analyses d'Anna' me mettent la larme à l'œil. Oui Alexandre est un grand soleil, et ce depuis le début de l'histoire. Notamment dans l'existence de Vic'. C'est quand même le premier - et longtemps le seul - membre de sa famille qui l'accepte en tant que sorcière.
J'adore l'image du tourne-disque dans l'aesthetic ! Il a les couleurs de Poufsouffle en plus - et même si dans l'âme c'est un Gryffondor, Alex est un peu Poufsouffle au fond de son coeur.
La note d'Anna'
Je repleure là donc ? A nouveau, c'était une mort qui faisait déjà mal, mais Perri a donné une nouvelle attache à Fred, celle de Victoria... Et mon dieu ce que notre peine résonne avec la sienne. Je donne toute mon admiration à Perri pour avoir réussi ce que peu de personnes ont même tenté de faire : donner une individualité à Fred et George. Ça n'a fait que renforcer leur côté fusionnel et en pensant à lui on pensera éternellement à un certain coup de poêle en cuisine de Poudlard...
Aes classique pour lui donc, on retrouve son esprit espiègle et flamboyant, mais aussi son engagement en radio et dans l'Ordre. La citation – encore – démontre tout le talent de Perri pour les formules sublimes...
La note de Perri
Je passe mon temps à rougir et à pleurer en lisant les mot d'Anna', sachez-le. Surtout qu'elle s'y connait, en formule percutante ! (Le petit roi avait retrouvé sa couronne ... je n'ai pas lu mieux pour l'instant)
Funfact : je voulais que Victoria ait une attache avec George, pour ne pas trop la faire souffrir le moment venu. C'est pour ça que dans la partie III, c'est avec George qu'elle travaille. Mais bon, peine perdue, n'est-ce pas?
La note de Marion
Personnage de la partie I presque exclusivement, Kamila aura pourtant marqué les esprits comme peu de personnages. Radicale, vengeresse, tragique : elle est compréhensible et répréhensible en même temps. Encore une réussite de Perri pour construire des personnages forts tout en nuance.
Au vu de la colère qui habite Kamila, le rouge s'est imposé sans difficulté. J'étais très contente de comment les images se sont agencées entre elles et la citation est glaçante à l'image du personnage !
La note de Perri
MON AES PREFERE DE LA SERIE
Vraiment number one, la teinte rouge qui ressort bien, tous les éléments qui sonnent et s'accordent parfaitement. Vraiment saisissant.
Un personnage sombre, empêtrée dans de vieilles rancœurs familiales avec lesquelles elle a fait corps car elles ont bercées son enfance et forgées son identité. C'est un personnage qui cherche sa voix et sa façon de faire le bien. Quelqu'un qui aurait pu dévier. Et qui a fini par se trouver ... une fois les choses rentrées dans l'ordre.
La note d'Anna'
PREPAREZ-VOUS C'EST MON MOMENT ! Vous savez combien de vocaux Perri s'est tapée sur ma défense de Rose ? Au moins 10 ! Alors à votre tour. Au fil du récit, les retours sur Rose ont été fluctuants. Mère dévouée, femme impressionnante, grande sorcière, mais personnage humain avant tout. Sa relation avec Simon, notamment, a été l'objet de toutes les critiques. Je ne chercherai pas à nier : la faute est là, évidente. Mais toute histoire a des nuances et tout acte a des motivations. Regardons un peu celle de Rose. Certes, Simon était un enfant, un enfant traumatisé ; mais n'oublions pas le traumatisme de Rose. Ce que je vois, c'est une femme qui subi la peur et la pression de la première guerre des sorciers dans toute son horreur à cause de son métier mais aussi de sa famille. L'implication d'Edgar – et en moindre mesure Cassie – dans l'Ordre était une épée de Damoclès dont elle ne connaissait peut-être pas tous les détails, mais tout de même. Dans ce contexte, elle vit une nuit d'horreur lors de la mort des Bones et sera une des premières sur place. Elle verra les corps d'Edgar, cet homme qui semblait inébranlable ; de Cassie à peine retenue par un souffle de vie et qui n'a que les prénoms de ses enfants aux lèvres ; de Matthew, tête la première dans un escalier à l'aube de sa vie ; de Spencer, cet enfant innocent arraché de sous son lit... Et alors que tout semble être une horrible descente aux enfers sans fin, un enfant sort du placard. Cet enfant, elle le sortira elle-même, dans ses bras. Elle se fera la promesse – ou du moins elle la fera à une Cassie qui n'est plus là pour le faire – de protéger Simon de tout, même de lui-même. Dans les années qui suivent, le lien qui se tisse avec Simon devient alors un lien forgé par cette nuit-là et le traumatisme ne sera adressé ni pour l'un ni pour l'autre. Jusqu'à la seconde guerre, Simon restera pour Rose cet enfant de trois ans qu'elle a tenu dans ses bras quand il n'avait personne d'autre. Ce n'est pas une excuse, ni une raison pour la dédouaner de ses torts, mais pour rappeler que Simon n'est pas le seul à être marqué par son trauma. Je pense sincèrement que Rose l'était aussi, elle dont les mains étaient couvertes du sang de Cassie quand elle a tenu Simon contre elle.
C'est pour toutes ces raisons que j'ai choisi cette citation. En quelques mots, Perri résume mon pavé du dessus. Le talent, que voulez-vous. Mais voilà, c'est un aes qui me tenait à cœur et que je voulais plus doux que mon analyse car Rose est à mes yeux une femme élégante, juste, et droite.
La note de Perri
Ah je dois rajouter quelque chose là? Je pense que c'est plutôt clair.
La note d'Anna
Entre rire et larmes celui-ci, encore une fois... George, c'est tous les bons moments, mais c'est aussi le cœur brisé de la fin dès qu'on l'aperçoit tel une ombre à qui il manque sa moitié. Je n'ai rien de particulier à dire, à part que Perri a parfaitement écrit le personnage, tout comme Fred. Elle lui a donné une personnalité et une identité, elle a fait de lui la partie d'un tout !
A nouveau, aes classique mais je tenais à rester dans les mêmes gammes de couleur que Fred tout en lui donnant un aes à part.
La note de Perri
La citation est presque méchante. Et en même temps un peu humaine.
C'était un défi de différencier les jumeaux, parce qu'il y avait de risques d'en faire des OCC (Out of characters, à savoir donner au personnage une personnalité qu'il n'a pas dans les livres). C'était d'autant plus délicat que, malgré le fait que beaucoup réclamaient de les voir comme individualité ... après tout, ce n'est pas ce qu'on aime, chez les jumeaux Weasley? Leur côté fusionnel, si proche qu'ils en sont indossociables?
La note d'Anna'
Biaisée, vous avez dit biaisée ? OUI ! Parce que Noah est mon coup de cœur de cette fanfic (après Simon) alors que c'est mon personnage. La fille auto-centrée, bonjour. Mais comme souvent avec Perri, elle transcende tout ce qu'elle touche... Et bordel, passez-moi le vocabulaire, mais qu'est-ce qu'elle a transcendé Noah. D'un adolescent en pleine quête d'identité et déchiré par ses émotions, elle l'a fait devenir un adulte qui n'a pas peur de ses convictions et qui a enfin trouvé une certaine forme d'apaisement (à l'échelle de Noah of course). Son duo avec Victoria était ce que je n'attendais pas mais ce dont j'avais besoin. Hors Simoria, ils sont devenus le duo que j'ai préféré : l'alchimie était aussi sublime qu'inattendue. Vraiment, je pourrais lire encore quatre tomes sur des bouts de vie de Noah et Vic (Tous avec moi : des bonus, Perri, des bonus !).
Là encore, l'aes s'est construit sansdifficulté. Capturer l'intensité de Noah, même adulte, a été un plaisir et jesouris comme une débile devant la citation. Rien ne me fait plus chaud au cœurque de me dire que l'envie de paternité de Noah a débuté avec Victoria
La note de Perri
Ce n'est plus du rose qui pare mes joues, c'est de l'écarlate là !
(Elle exagère, j'ai juste pris Noah à un âge plus cool que le sien)
Les ballons de peinture, c'est vraiment la petite touche + de cet aes. C'est vraiment la cristallisation de son lien avec Victoria. Dans d'autres circonstances, c'est avec Julian qu'elle se serait liée. Mais là ... elle avait besoin de Noah. D'un gars qui sait que parfois, on a besoin d'extérioriser sa rage. Et qui a toujours eu l'art pour le faire.
La note d'Anna'
Victoria fait partie des personnages et des héroïnes qui m'auront construite et qui restera à jamais un peu en moi. J'ai tellement l'impression de l'avoir vu grandir que c'en est émouvant. Elle a tellement évolué tout en gardant ce qui faisait sa force : compassion, courage, ténacité, altruisme. Victoria est singulière et ne ressemble à aucun personnage féminin que j'ai pu croiser dans la littérature, elle est véritablement un accomplissement sublime de la plume de Perri et l'attachement que tout le monde ressent envers elle en est la preuve.
Pour le petit soleil de Poufsouffle, je voulais un aes à son image : solaire. Tout de bleu et de jaune, on retrouve ainsi ce qui fait Victoria dans toute sa splendeur, à savoir le chocolat chaud, le Quidditch, le bracelet soleil, l'écrivaine, l'amour du théâtre, l'identité entre deux mondes. A cet égard, la citation a été très dure à trouver... Ca a même été la dernière ! Comment résumer en une citation l'héroïne d'un récit si gigantesque autant par son volume que par son impact ? Et bien finalement, c'est sa mère qui aura trouver les mots que j'ai recroisé lors de ma relecture. Qui mieux qu'une mère pour décrire son enfant ? Elle est là, la force de Victoria, on nous le dit depuis le premier chapitre pourtant : elle est une sorcière. Et elle se sera battue pour le revendiquer.
La note de Perri
HIIIIII C'est mon bébéééé
Mon deuxième aes favori, sans contestes. Peut-être même ex-aequo avec Kamila. J'adore l'image des livres Shakespare comme ça, je l'avais aussi mais je n'ai jamais pu en faire quelque chose. Je suis heureuse qu'Anna l'ait utilisé là !
Et pour la citation, je suis entièrement d'accord avec elle ! C'était le plus difficile à trouver avec Simon (étrangement, oui !) et je pense qu'Anna attendait le chapitre de la conversation avec Harry et la conversation sur l'entrelacement de leur histoire. Mais au final, le grand enjeu de l'histoire pour Victoria, ce n'est pas ça? Se trouver comme sorcière, être fière de l'être, se faire accepter comme telle, pour les sorciers comme pour sa famille, se battre pour le revendiquer?
Vraiment, parfait. Simple, et parfait.
La note d'Anna'
Encore un paradoxe Cédric, tiens. A l'instar de Miles et Octavia, je ne peux pas dire que j'étais très attachée à Cédric ; sa mort m'a fait mal mais peut-être pas autant qu'elle aurait pu... Honte à moi, je sais. C'est juste que je m'y attendais trop, je pense. En revanche, j'ai adoré et été touchée au-delà des mots par le symbole que représentait Cédric tout au long de l'histoire. Il est ce qui enclenche l'entrée en guerre, mais aussi la révolte de Victoria : tant qu'elle sera là, le souvenir de Cédric la portera et il ne sera pas mort en vain. C'est ce lien que je décide de retenir, particulièrement pour ce qu'il apportera à Vic dans l'enfer du Ministère.
J'étais très contente de retrouver cette citation. C'est une des rares issues de la partie I je crois, mais elle est magnifique et correspond très bien à Cédric et ce qu'il représente. Son aes est à son image : entre souvenir teinté de regret et de joie.
La note de Perri
C'est vrai que c'est un paradoxe que je partage avec Anna'. J'ai la sensation de n'avoir que bien écrit, bien approfondi et bien exploité Cédric qu'une fois mort ... C'est là qu'il a eu ses plus beaux morceaux d'écriture, c'est là qu'il a été le plus utile, c'est là qu'il a été le plus pensé, réfléchi et même nuancé.
Le "I was good" (Dieu que je déteste les guillemets anglais, c'est bien parce que j'ai déjà tout fait la mise en page que j'écris sur Wattpad mais je les hais). ANYWAY le "I was good" brise le coeur et entre en résonnance avec ce qu'il dit à Victoria au coeur de la tourmente au Ministère. Il est mort pur. Avant que la guerre ne fasse de lui un être qui, peut-être, n'aurait pas été si bon que ça ...
La note d'Anna'
Alors... Y'aura pas de mea culpa sur ce coup-là. J'aimais pas Renata et je l'aime toujours pas aujourd'hui. A la limite, je lui reconnais une radicalité dans ses convictions impressionnante, mais c'est cette radicalité froide – contrairement à une Joséphine Abbott par exemple – qui a dressé un mur entre elle et moi. Ca ne m'a pas empêché de trouver sa mort d'une brutalité et d'une beauté paradoxale incroyable : le ralenti, le cri muet, la chute, le choc, le verre brisé... Tout était poignant.
Son aes s'est fait tout seul autour de teinte froide à l'image de ce que je me fais d'elle. C'est marrant car Perri lui a toujours donné des tons assez chauds par contraste. L'image des lunettes aux verres brisées était ma petite fierté, je l'admets.
La note de Perri
Et Anna' a oublié l'une de ses plus belles analyses sur le personnage de Renata. On trouve peu de défaut à la maison Poufsouffle qui semble porter de belles valeurs ... et pourtant elle, elle les a. Ce côté coupant, intransigeant sur les valeurs et les actions, sans demi-mesure sur l'idée de justice.
Et comme Anna', vraiment coup de coeur pour les lunettes brisées qui sont vraiment un élément structurant de la scène où elle est tuée. Honnêtement, les contempler provoquent un petit frisson.
La note d'Anna'
Ah ah, Perri s'y attendait pas à celle-là. Mais comment oublier l'antagoniste de toute une partie ? Celle sans qui le Do you hear the people sing n'aurait jamais résonné ? Rien de particulier à dire en vérité sur Ombrage, si ce n'est que Perri a très bien saisi le personnage. La citation choisie en atteste !
Quant à la couleur de l'aes... Y'avait-il vraiment débat ?
La note de Perri
Vraiment non je ne m'y attendais pas !
Mais ça fait infiniment sens, Anna' a tout dit ! C'est plus elle que Voldemort qui a été une ombre sur la vie de Victoria, si on veut. C'est celle pour laquelle j'ai appelé aussi le régime "l'administration Thinckess". Beaucoup m'ont dit "Euh et Voldemort?" mais si j'avais mis Voldemort, j'aurais répondu "Euh, tous les autres?". Je n'avais pas envie de minimiser, voir d'invisibiliser l'agissement de ces fonctionnaires qui ont édicter des lois et participer à la Rafles, l'enfermement, voire le meurtre de nés-moldus. Des gens comme Ombrage, qui ont pris un grand plaisir à le faire.
C'est une personne odieuse. Mais j'adore le camée rose avec le chat !
La note d'Anna
Personnage ô combien dur à cerner, Miro est l'homme aux milles vies, au passé sombre... On lui pardonne pourtant ; on lui pardonne comme Victoria le fait parce que derrière cette figure d'ours bourru, on retrouve un peu tous la figure de nos grands-pères, même s'ils sont très différents de sa personnalité. C'est le fort de l'écriture de Perri : donner un caractère singulier à ses personnages et un caractère universel en même temps.
Pour Miro, j'étais très heureuse de trouver l'image du « wasted years, wasted youth...ect ». Elle lui correspond à merveille. J'ai également voulu rappeler ses origines, son passé violent, sa capacité à lire dans les pensées (pas vrai, Simon) et surtout son amour pour sa femme et sa famille. Après tout, c'est ce qui aura conduit toute sa vie.
La note de Perri
Je continue de m'éventer parce que là on est passé sur une nouvelle teinte de rouge. Pourtant Miro n'a vraiment pas été facile à construire, et je pense que heureusement que j'avais plusieurs inspirations auxquelles me raccrocher pour le bâtir.
Un autre de mes aes préféré, également, parce qu'il capture parfaitement l'essence de cet homme complexe. Je suis d'accord avec Anna sur le "Wasted years, wasted youth ..." (= année gâchées, jeunesse gâchée, de beau mensonge, une terrible vérité) c'est vraiment très percutant et glaçant concernant le passé de Miro.
La note d'Anna'
Y-a-t-il personnage plus fort que Jadwiga Liszka ? J'en doute. Sa force et sa dignité sont un exemple et ses mots auront porté le combat de Victoria jusqu'à la fin : ne les laisse pas faire ce qu'ils nous ont fait.
La citation s'est imposée avec une clarté évidente, tout comme les images. Pour vous dire, lorsque j'ai lu le « et après », j'ai littéralement explosé en sanglot à l'annonce de sa mort. J'ai déjà eu des larmes sur O&P, surtout à la fin, mais là c'était autre chose. Si Miro est la figure du grand-père, Jaga incarne la grand-mère de Perri, mais dans mon cœur elle représente aussi la mienne. Pourtant, elles ne pourraient pas être plus différentes : ma mamie est une sainte, un modèle de patience et de dévotion pour les autres, elle n'a pas la « dureté » de Jaga, mais qu'importe. Ce qui compte, c'est le lien qu'elle incarne, celui de femmes que nous tenons pour modèle. Jaga est là pour rendre hommage à toutes les mamies Monique du monde.
La note de Perri
J'explique parce que vous ne comprenez sans doute pas : nos deux grands-mères maternelles, qui sont des modèles pour nous, s'appellent Monique. Vous avez dit coïncidence?
Elle a tout dit sur Jaga, sur sa force, sa résilience, mais aussi sur la façon dont ma grand-mère m'a inspiré la posture de cette femme digne qui semble capable de survivre à tout.
Sans doute l'aes le plus émouvant, le plus poignant, parce que l'histoire qui va avec l'est. Mais je crois que ce qui m'émeut le plus, c'est cette image de couple sur le banc, paisible et amoureux. J'ai un faible pour les vieux, je crois. Et Jaga mérite cette paix et cet amour.
La note d'Anna
Marion fait son original 2.0. Il fallait que j'arrive à 30, esprit psychorigide oblige comme je l'ai déjà mentionné. Et ça s'est imposé à moi : O&P, ce sont des personnages, mais c'est avant tout un récit porté par des thèmes et des idées fortes. C'est une esthétique à elle toute seule.
Alors voilà ce que donne ! On retrouve entremêlés la dramaturgie et le feel good de l'histoire car c'est ce qui fait son caractère si exceptionnel : la guerre, la résistance, l'Histoire qui se déroule, mais aussi l'amitié et les belles relations qui filent tout le récit. Perri, doute de tout, mais jamais de notre amour pour ta plume.
La note de Perri
Je crois que ... je n'ai plus les mots.
*s'effondre en sanglots quelque part*
***
Le mot de la fin d'Anna'
Un bilan sur O&P ? Comment résumer une aventure pareille ? J'ai eu l'honneur d'en faire partie à une place privilégiée et je n'arrive pas à appréhender qu'elle se termine. Et même si j'espère que nos aventures se poursuivront avec Perri, je tiens à dire que O&P fera à tout jamais partie de ces récits qui sont ancrés en moi, qui m'ont construit, et que je regarderai avec une tendresse infinie.
A Victoria, j'aimerais dire qu'elle a été l'héroïne qu'elle était destinée à être dès ce premier chapitre sur Booknode alors que Simon s'appelait encore Milo.
A Perri, j'aimerais dire qu'elle a un talent sans limite, plus grand qu'elle ne se l'imagine, et que ça sera la fierté de ma vie de dire « je suis sa première fan ». Que j'ai adoré participé ne serait-ce qu'un petit peu à l'élaboration de cette histoire et que nos brainstorming à coups de vocaux de 10min m'ont poussé comme jamais en tant qu'écrivaine. Et évidemment, au-delà de l'écriture, j'ai sans doute gagné une de mes meilleures amies, si ce n'est la meilleure. Tu m'as appris ce qu'était l'amitié sans concession, ni attente en retour, juste de la bienveillance et du soutien. Et pour ça, je te dois tellement.
Aux lecteurs et lectrices d'O&P, enfin, j'aimerais dire que ça a été une aventure de folie de se retrouver dans les commentaires, de vous voir aussi enthousiastes pour ce qui m'avait aussi enthousiasmée à l'avance, ça a été un plaisir immense de vous accepter Julian et Noah parmi les personnages d'O&P, et surtout merci d'avoir rêvé avec nous.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top