Quand la parole est creuse et la patience aigri
L'âme se jette sous la lame du bourreau
Et mille cercles d'enfer font le tour de l'ennui
L'intérêt commence a se montrer a la vue du couteau

Voûté par un carnage intérieur sans fin
Y a t il vraiment des réponses au bout de la route
A la croisée des voies choix ou destin ?
Le futur est sourd pas moyen qu'il écoute

Plier ou rompre voici le choix du chêne
Dur et solide on se fait arracher le cœur
J'aimerais qu'il existe un moyen de dire qu'on aime
Quand l'on est vide de sentiment et rempli de fureur

L'heure s'écoule les grains de sables n'inversent pas leur course
Ils ont continué a compter même quand j'ai tourné le dos
Si j'étais représenté comme une bourse
Je serais vide et blindé de crédit a un énorme taux

Laisses moi tirer sur ce bout de cancer
J'ai une toux sèche un peu comme mon humeur
Pourquoi cette irrépressible colère
Il n'y a rien de si énervant en ces heures

Alcool me sauve et épargne la fin de journée
Comme un long saignement dans le gosier
Ce que le cœur défend ... J'ai oublié en fait
A-t-il jamais défendu quelque chose ce morceau malhonnête

J'ai oublié pourquoi j'étais en colère
Je ne me rappelle plus de pourquoi je joue le personnage
Je me demande quel est ce goût amer
Je n'arrive toujours pas a tourner la page

Gribouillis comme sur un brouillon d'enfant
Complexe comme les plans d'une machine
Technologie avancée certes mais l'efficacité diminuant
L'ingénieur a du oublier de finir la conception faute de crayon ou de mine

En définitive on est sur le départ
Le premier virage est en vue mais la vitesse est nulle
Je vais sans doute très vite nul part
Paraît que je m'en fous je suis dans ma bulle

Ramènes pas ton bulbe dans mes oignons
J'ai envoyé ma clémence en vacance
Je bois pour trouver les réponses à mes questions
Le génie est deux crans au dessus de la folie donc un pas après la démence

J'ai trié mes idées dans le désordre
Tempérament de forgeron le destin je veux tordre
Jeté le sort ou le sort est il jeté
File moi la bouteille je dois patienté