Clair de lune, lourd soleil
Joli nuit et bonne bouteille
Somnifère et pas de réveil
Vivre ses rêves dans le sommeil

Ou sont les démons
J'ai ouvert la cage
Ou sont passer les questions
Je bois je bois et je m'enrage

Plus de souvenir c'est le trou noir
Pourtant la lumière aveugle l'oeil
La rétine se rétracte pour mieux voir
Le pathétique reflet faisant son deuil

Retourne petit démon droit dans ta prison
Car la journée a commencé
Le circuit bien huilé est en action
A demain matin gueule de bois adoré

Essayes de l'enterrer plus loin
Que derrière le placard de la cuisine
Entre vice et victime le cercle se dessine
La crise de foie fait son chemin

Entre caprice et fête je bois la bière
J'amène joie et bonne humeur avec moi
On m'amène la civière
Et sur le chemin de l'hôpital je vois

Les lumières défilées le coma est éthylique
Mais la scène est idyllique
Je rêve des jours au beau milieu de la nuit
Voici voici le souvenir qui ressurgit

Au milieu du désert ou brule les été
Gisent les grands tombeau emergeante merveille
Plongeant les morts dans l'oubli du soleil
Dans la sobriété froide de l'éternité

Il ne reste plus rien du chaleureux accueil
Des réceptions bercé de vin et de cor
Il ne reste plus rien que de sombre cercueil
Renfermant le passé et abritant la mort

Cet ici que je gis brulant du feu sacré
Que l'Afghanistan entière n'a pu étouffé
Et les rois et les guerres pliant devant le caractère
Du visage du jugement qu'on lit dans mes œillères

C'est ici je les ceuille a l'instant du repos
Qu'il soit paysans ou tyrant leur souffle se dérobe
Je condamne ces gens a ne plus dire un mots
Enseveli sous le sable vois le temps qui s'érode

Et pousse un cris funèbre a faire pleurer le ciel
Et pourtant nulle goutte que l'implacable soleil
Tappe sur ce désert ou règne un long sommeil
Tant les mort sourdement crient leur douleur éternelle

Éprouvé par le feu, je meurs a chaque instant
Il n'est nul d'adieu que vous ne pourrez me dire
Généré par la muette folie de votre inconscient
Je suis de vous tous l'improbable délire