Parole
Au milieu de la nuit je sens la douce averse
Caresse de l'insomnie et de toute la détresse
Qu'on veut cacher au monde et qui pourtant se presse
De sortir au grand jour s'exhiber avec ivresse
Le tonnerre gronde et le ciel comme un oeil humide
Porte en son sein une spirale nuageuse
Qui s'immobilise un court instant avant que lumineuse
La lumière de l'éclair n'aveugle la rétine vide
L'esprit libre cherche la pensée qui s'échappe
Comme la montagne tente de piéger le ruisseau
Mais toujours la pensée se mue et s'évade
Et l'esprit libre l'est car il pense beaucoup trop
C'est dans ces moments d'absence
Que l'étranger s'exprime
Et me regardant avec condescendance
Il cherche a me soumettre et pour ça il m'opprime
Cherchant dans mon être les blessure purulentes
Et dans la lente insomnie de la vie
Il fait tomber sur ma tête toute la haine et l'ennuie
Ne me laissant qu'une rage impatiente
Et pour seul sentiment je marche avec la rage
Et pour seul châtiment j'ai le coeur en cage
Et pourtant je me jette avec un sourire dans le carnage
J'affronte le géant qu'on désigne comme l'âge
Et laconique car mes stigmates éloquentes
S'adressent a l'assemblée cherchant a exprimer
Ce qui de manière aberrante
Me rend si distant et si discret
La confiance m'échappe et lorsque je prend mon souffle
De ma bouche s'évade les tréfonds de mon esprit
Que pourtant d'ordinaire mon visage composé camoufle
Mais qui sort comme un flot sans fin comme une litanie
Et je voudrais les retenir mais mon esprit est vide
Tout perd son sens et l'envers et l'endroit
Car la réalité tordu reste un moment sinistre
Quand mon caractère se cache derrière mon effroi
Et d'un effort surhumain je cherche a composer
Une phrase ou une réponse qui semblerait avisé
Mais les syllabes dans ma gorge ne font que m'étouffer
Car les mots reste coincé avec mon absence d'idée
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