Omission

Ça pue le manque de confiance
Y'a une douce odeur de cigarette
Ça pue l'hypocrisie ou la méfiance ?
Faudrait que les questions s'arrêtent

L'esprit ne prend pas de pause
Pourtant faudrait qu'il arrête de bosser
J'écope les conséquences sans traiter les causes
Pas étonnant que la barque soit trouée

Demi vérité ou demi mensonges
Je vais éviter de m'en mêler ça vaut mieux
Ils aiment les secrets mais les déterent en songes
Faut consulter ça crève les yeux

Je n'aime pas les psychologues
Je n'aime pas les humains non plus
Nous sommes des paradoxes
Je sais que je ne sais plus

Une vérité mouvante
Une montagne sans cesse creusé par l'érosion
Une île naissante
Ou une pile de déchet agglomerés au dessus des poissons

Un peu de calomnie s'il vous plaît
Je ne me lasse pas de ces enfantillages à l'excès
Ça sonne comme des compliment en fait
Il ne faut pas vous arrêter

C'est devenu une fierté que j'ai omis d'admettre
C'est devenu une raison que j'ai omis de questionner
C'est devenu une certitude qui me monte à la tête
C'est devenu mon inaction, mon amour propre caché

Le remettre en question est un grand chamboulement
Il n'y a en ce monde ni vérité ni certitude
J'en recherche une énorme... Folie que j'entreprends
Un peu paradoxale cette attitude

Ce que l'alcool me donne la gueule de bois le reprend
Ce que l'alcool me laisse je ne l'ai pas repris
Ce que la beuh me fait j'en deviens dépendant
Ce que l'avenir me propose je le maudit

Forgeron sans feu ni acier ni forge
La douleur dévale la gorge
Mais invitons plus d'insulte et de coups
Plus ça déchire plus je recous

Souffrir c'est vivre, respirer nous condamne
Mourir c'est fuir, l'accepter nous accable
Lutter c'est construire, le faire nous damne
Étudier nous ennuie, on préfère manger sur une table

Les erreurs se multiplient les chemins rétrécissent
Les options s'épuisent, les mensonges nous rattrape
J'ai appris à désaprendre je gomme les esquisses
Je mêle le vrai le faux je suis à la cave sous la trappe

J'observe l'allegorie
Je tente d'oublier l'humain
J'observe avec ennui
Que ça ne sert à rien

Il faut se détruire pour se construire
Mais jusqu'au faut-il aller
J'ai à tous omit de leur dire
Que j'avais un amour propre caché

Est il donc le coupable
Celui qui me prend la vue
J'ai beau être tout ouïe je n'entend que le diable
Et si je l'emprisonne me rendra-t-il le gout

Je me souviens de manger car il me faut fumer
Je me souviens d'etudier car je n'ai pas le choix
Je me souviens de vivre car il me faut lutter
Je me souviens de mentir sur mon amour propre à moi

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