Dépossédé jusqu'à l'aliénation
Suivant une route sinueuse de dérision
Incertain de chaque décision
Tombe sur mon chef mille et une anxiétés et dépressions

Passant de l'impassible a un songe éveillé
Rongé de doute on se prend a penser
Que le couvercle fumant embrassant l'horizon
Est l'incarnation pleine de notre peine dans une grande illusion

Cœur en accordéon, esprit en pièces détachés
Elle sait se faufiler aussi bien qu'empoisonner
Un symbole une prison, de la liberté voici la dépossession
Soyez juger dans votre propre illusion

Demi vérité dans un soupçon de mensonge
Je mange un fugu mal découpé
Buvant le poison dans le songe
L'alcool révélateur de nos démons cachés

Suintant depuis les bancs d'une arrogance déplacé
De la liberté des autres on leur donna la clé
Rassemblement d'ignare vous voici nommez : société
Merci de m'avoir donné parole pour vous battre dans la cour de vos mains créé

J'accuse depuis la cellule du septième étage
Soyons bref messieurs vos fautes défilent sur un étalage
De méfaits, non dits, omissions, complicité,
Jugements, parjures, trahisons et actions éhontés

Commis sans embarras cas d'émotion et avec duplicité
Vous avez réussi de mes dernières réserves a votre égard
A me porter sur le banc ou je vous accuserai
Sans dire mots, que mes yeux témoignent du regard

Émotions s'effritent, cynisme se renforce
Portant une couronne de mérite sur un fond de disgrâce
Arbre dont lentement on écorchera l'écorce
Il faut un bouc émissaire pour vous assurer votre place
Brisons donc la glace crevons l'absces de rancoeur
Vous êtes des bannis de la vérité
Des aveugle voyant le chemin du menteur
Et en même temps que moi de vos valeurs vous voici dépossédé