BURN

Ce soir mettons cette merde dans le bonne ordre
Ma colère est calme et mes pensées violentes
Mes mots sont des abcès qui finissent par me mordre
Car mon inconscient s'est mis d'accord sur notre mésentente

Allumes la bougie, quelqu'un
Doit bien en avoir quelque chose à cirer
L'homme tiède se sépare de mon chemin
Quand je commence à m'affirmer

Je doute un peut trop c'est certain
Ou du moins c'était le cas
Je ne suis ni casanier ni hautain
Dire non est devenu mon plus beau droit

Peut être voulaient ils tous que je casse
Mais je suis entier avec mes plaies
J'ai un merci sincère pour toutes vos crasses
Je l'admet je n'oublies pas et je suis rancunier

Une rancune étrange car je loue la blessure
Elle m'en apprend toujours un peu plus
J'ai jeté les clés qui mènent aux cassures
Qui ont fais de moi un homme cru

Je suis tartare et sans sauce
Faut aimer le goût de la viande
Le menteur peut partir aussi honnête que ma cyrhose
Cimmerien dans la ligne de mire avec la mort qui se recommande

Il fait être carnassier si tu viens me voir
Mais savoir penser en herbivore
N'entres pas dans cette pièce noire
Si tu n'aimes pas la sauvagerie et le hardcore

J'en ai marre de ramasser
Faut bien qu'on soit tous gagnant
Moi aussi je dois avancer
Le conflit est parfois gratifiant

Mais le votre est malsain rempli de convictions trouées
Réalité déformé sautes dans océan dechaine sans bouée
Continuez à vous noyer je ne viendrai pas vous aider
Celui qui coule jusqu'au fond veut t'entraîner

Vas donc tout seul moi je fais de la plongée
Cruel tu trouves, ce n'est plus le même moi
C'est normal, on est plusieurs dans ce cerveau étroit
Et en ce moment la parole est à la cruauté

Brûles donc et blesses toi, homme tiède apeuré
Tu dis connaître la peur et la peine
Moi qui croyait ne jamais être complet
Mais mon rire et ma pitié le sont, est ce que mes pensées sont saines ?

Je pousse la logique au suicide
Au moins ma logique va loin !
Voir sa mort et ses limites rend lucide
Du temps, je sens que je n'en ai pas

Ou va ton esprit car je sais bien
Que d'autres pense pour toi
Des idées qui te sont propres tu en as combien
Je t'écoute, pendu à tes lèvres, dis moi

Brûle brûle brûle ! Mes mots sont sans pillule
Du mal à avaler ou à recracher ?
Comme une chouette tu accumules
Brûles ! Brûle ! Enfin je peux te voir brûler

Enfin, je rend les coups comme vous
J'ai finalement atteint ce vice
Je crois que j'y prend gout
Mais je suis juste, je ne te brûles que dans la lice

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