Je plonge a nouveau dans cette enfer intense qui revient pour me prendre a nouveau. Le flux qu'il apporte a un débit immense le reflux est si froid qu'on ne dirait pas de l'eau.
Je plonge dans cette eau noire vicié dans chaque molécule. Je me dis ca y est je repars et je contemple cette horrible fécule.
Je descend a nouveau au plus profond de moi car après l'immersion revient la chute. Je retombe dans cette eau acre pleine de fioul et me noie a nouveau. Je redescend encore plus loin cette fosse semble infini. Plus je tente de monter plus je descends. L'effort me laisse dans la bouche une amère ironie. Les poumons encrassé par un noir plus sombre que les tenebres et la bouche pleine d'eau j'ettouffe mes regrets. Dans cette mer noire ou je ne fais que boire un immense océan qui ne se déverse jamais. La tête en explosion le corps en implosion je me noie dans les fantômes de mon passé. Et sous les coups des fonds marins je ploie et me recroville comme une bête blessée. Dans cette mer remplie de mes amères expérience il y a le savoir que j'ai acquis. Cette langue désespérée me laisse choir. Tandis que la mienne deperi brulée. Plus je monte et plus profond je descend j'arrête de me débattre et me laisse entrainer. La surface disparait et l'eau devient plus sombre. La lumière du jour n'arrive plus a percer. Et quand je sors de cette mer immense ce n'est que pour retrouver, le miroir de mon ciel brisé ou des milliards de débris et de bout de coeur montre a tous combien j'ai essayé. Il y a tant de débris qui flottent et disparaissent que de sang et de chair dans ce ciel ensanglanté. Comment veux tu voir la lumière la ou juste les ténèbres sont déversé. Prisonniers de cette pluie amère je regarde le ciel pleuré car c'est le miroir de mon âme qui ploie et qui continue de se briser...