Il est trois heures dans le soir
L'heure opposée à la miséricorde
Je devine mes cernes se dessiner dans le noir
À trop ignorer mes draps, je raidis la corde

Mon cœur bat à des rythmes dont je ne connais pas les secrets
L'harmonie n'est plus l'apanage de ses pensées
Une batterie de silences tambourine mes nerfs
Faisant de moi de l'angoisse un serf

Il est neuf heures du matin
L'heure de la sieste de l'ange gardien
Je me lève le moteur à sec
L'essence épuisée en intrinsèque

Je scrute mon visage dans le miroir
Je n'y vois que l'ombre de mon âme
Cette inconnue me plonge dans le brouillard
Des nuées sans fin font ainsi mon drame

22/06/22 6:16
@Wafa Babin

Je suis contente de vous annoncer que ce petit poème a été classé premier sur le défi CleliaEtDede
Très émue...
Merci à tous les votants.