Chapitre 11. Un dangereux avoeu
Il était temps de changer les choses. Lindsay ne voulait plus se cachait derrière ce masque d'hypocrisie. Elle inspira un grand coup, elle devait le faire. Elle ouvrit la porte du manoir de la famille Cruzz.
Elle traversait les couloirs, tremblante. Elle redoutait la réaction des membres de la famille. Mais c'était le seul moyen pour qu'elle puisse être « libre ». Elle observa la pièce, et constata la présence de Dana, Nathan et ainsi qu'Ellen Cruzz.
- Lindsay ma chérie ! Tu as enfin pensé à venir nous voir, ça me fait plaisir.
Aux dires de leurs mère, Dana et Nathan se retournèrent en cœur, et se jetèrent sur leurs sœur adoptive avec affection. Lindsay ne dit rien, elle se sentait terriblement mal.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as une tête d'enterrement ! En dirait Dana sans maquillage.
- Nathan espèce de pourriture !
- Ça suffit ! J'ai des choses à vous dire...
L'attention des Cruzz se portèrent sur Lindsay. Elle tremblait légèrement.
- Il y a beaucoup de chose que vous ne savez pas... Je commence par le début. Quand vous m'avez adopté, c'était pour une raison spéciale.
- Comment ça Lindsay ? On t'a adopté car on t'aime ma chérie...
- Laissez-moi moi finir Madame Cruzz...
Lindsay n'osait même pas croisait leurs regards incompris.
- Mon petit frère est mort quand j'étais enfant par ma faute...j'avais lancé un jeu stupide et mon frère en a payé les conséquences. Il a bu un produit chimique. Ma famille s'est retrouvée brisée. Ma mère est morte l'année suivante, morte de chagrin et de maladie...
Lindsay retenait ses larmes. Elle ne l'avait jamais dit à personne, à l'exception de Logan.
- Puis mon père... a été embauché dans l'armée, il m'a envoyé dans cette orphelinat. Je lui en ai toujours voulu de m'avoir abandonné, mais je me rends compte que je n'aurais pas du. En orphelinat, j'ai vraiment maltourné. J'étais violente, je traînais en boîtes de nuit alors que je n'avais que quatorze ans. J'allais jamais au collège...et je...et je... je me suis tournée vers le meurtre. Je draguais des hommes en boîtes quand j'avais seize ans pour les drogués puis les tué. Cela ne rapportait de l'argent et je pouvais entretenir l'orphelinat qui était très pauvre...
Le silence règna, elle sentait leurs regards lourds sur elle. Elle reprit son récit avant qu'elle n'en ai plus le courage.
- MR. Cruzz m'a adopté pour...pour tuer une cible. Le fils de son plus grands ennemie. Il m'a promit un avenir radieux quand j'aurais mis fin à sa vie. Je pensais y arriver...mais je ne suis plus cette ancienne Lindsay. J'ai revue une personne que j'aime énormément, et grâce à lui j'ai ouvert les yeux. Mais Mr. Cruzz est contre le fait que je veux briser ce contrat. Il disait à l'intérieur que si le jour de mes vingts ans je n'aurais pas tué Kelvin Moore, alors c'est moi qu'il tuerait. Et récemment...il a menacé bien pire que ma misérable vie, celle de l'homme que j'aime, Logan Walker... Je suis sincèrement désolée de vous avoir menti...
Elle révéla timidement les yeux. Ils avaient un visage fermaient, ne décelant aucune émotion. Lindsay s'approcha de Dana et Nathan, qui reculèrent.
- Nathan...Dana...
Il ne répondirent rien, et continuèrent de s'éloigner d'elle.
- Est-ce vraiment vrai Lindsay, ou alors ce n'est même pas ton vrai prénom...
Cela blessa son cœur. Elle lui reprochait tout ses mensonges, ce qu'elle comprenait.
- Je m'appelle vraiment Lindsay...
Tous la regardaient de regards haineux et blessants. Elle aurait du s'en doutait, c'est le prix à payer pour avoir menti à cette famille.
- Tu ne t'es jamais considérée comme une Cruzz, n'est ce pas ?
Ellen Cruzz avait un ton glacial, pire que son époux. C'était une version d'elle que Lindsay ne connaissait pas.
- Madame Cruzz...
- Ça suffit Lindsay, Edward et toi avaient comploté dans notre dos. Il a menti à sa famille, tout comme toi. Tu n'as jamais été une membre de cette famille...tu n'as rien à faire ici Lindsay.
- J'en suis consciente...j'espère que vous me pardonnerez un jour.
Lindsay se retourna, se dirigeant vers la porte d'entrée, et désormais celle de sortie. Elle les regarda une dernière fois, les joues baignaient de larmes de profonds regrets.
- Va-t'en...ne reviens jamais.
Elle se retourna encore, en obéissant à son ordre. Elle marcha une dernière fois dans ces couloirs.
Et c'est quand le claquement de la porte d'entrée raisonnait, qu'elle eu compris que tout était fini.
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