J'ai eu si mal de vous voir ainsi souffrir,

Au point où tu as fini par t'évanouir,

Je remarquais tes larmes, tes sanglots,

Parce que c'est fini, elle est là-haut,

Si triste fut cette sombre cérémonie,

Signifiant le passage de sa fin de vie,

Quelques larmes se sont de mes yeux,

Échappées, elle a rejoint les cieux,

Comment réaliser qu'elle ne reviendra,

Qu'en vie, plus jamais on ne la reverra,

Mais, son image me hante, je l'ai vue,

Son corps inanimé, ce qu'elle est devenue,

Allongée au centre de cette petite pièce,

Vous la touchiez avec une immense délicatesse,

Ce souvenir reste gravé dans ma mémoire,

Il me hante, je n'y trouve aucun exutoire,

J'ai eu du mal à imaginer que dans ce cercueil,

Elle se trouvait, pour que le ciel l'accueille,

Elle était placée au centre de cette église,

Nous la suivions d'une démarche peu précise,

Chargés de l'accompagner jusqu'au cimetière,

Pour rejoindre le tombeau, puis la terre,

Mais d'abord, un triste dernier au revoir,

Où se ressentait l'immense désespoir,

Parmi les sanglots tu as articulé tes derniers paroles

Lui étant destinées, avant qu'elle soit sous le sol,

Tes tristes paroles chargées d'un pur amour,

À présent physiquement sans retour,

"Au revoir, je t'aime ma petite maman",

Furent tes mots prononcés en sanglotant,

À cet instant mes yeux se sont emplis de larmes,

J'ai alors refusé de les laisser, se sont mes armes,

L'heure des remerciements arrivée,

Je devais me montrer forte, même tête baissée,

Cette journée était si larmoyante de désespoir,

Nous t'avons laissée dans ce cercueil, ce trou noir.