J'ai si mal de mes constatations, mon cœur brûle, ma tête explose, alors que mon âme s'égare.
Je n'ai plus ma place, je ne suis plus rien, j'ai perdu toute utilité à tes côtés. Maintenant il est là, il est si important que je suis ridiculise en comparaison, où est donc passé ma raison ? Je sens s'éveiller en moi ce tourbillon, impossible de le contrôler, mes pensées sont bien présentes.
Tu parais bien avec lui, j'en suis contente pour toi, mais j'ai pourtant l'impression de n'être plus rien, même plus l'ombre d'une personne aimée.
On dirait qu'il est devenu la voix de la raison, peut-être as-tu été influencée, mais moi j'ai peur. Je me rends bien compte que je ne fais plus partie de ton monde, alors j'ai mal. Mais je suis bien plus effrayée encore à l'idée que tu entres dans son monde, j'ai peur que tu plonges, j'ai terriblement peur de te perdre. Tu sais, pour moi, de toi tout est important. Même si c'est juste que tu t'es levée deux minutes en retard, tout est important. Alors que tu aies repris cette lame, cette ennemie, j'ai besoin de savoir... Peut-être t'a-t-il blâmée pour cela, il tient à toi, certes je l'espère.
Mais j'ai aussi besoin de savoir, ce ne sera pas plus important pour lui que ça l'est pour moi. Il suffit que tu me dises que tu as tracé un trait, un seul, pour que mes yeux s'emplissent de larmes. J'ai eu mal... Mal de savoir que je n'avais rien su, de savoir que tu avais repris cet objet en mains.
Il est si important que je me sens oubliée, d'une inutilité absolue. Je pensais qu'à moi tu te confierais, je m'aperçois que je me suis trompée.
J'étais ce vase brisé, en vu, dont tu cherchais à réparer les morceaux. Puis, il est arrivé, le vase n'avait plus sa place et toi, plus le temps pour le réparer. C'est pourquoi il a vulgairement fini abandonné dans le grenier, cela pour s'en débarrasser.
Alors j'ai mal. Lorsque parfois j'étais au plus bas, j'aurais aimé que tu me parles toute la nuit aussi, je ne te l'ai jamais fait savoir par peur d'être égoïste. Mais pour lui c'est différent, tu dors à peine.
C'est beau que vous teniez autant l'un à l'autre, pourtant ça pu l'amour.
J'ai besoin toi, cependant je vois que de ton côté tu n'as plus besoin de moi. Je ne suis plus rien, d'après moi tu es moins présente, bien trop occupée.
Personne n'a jamais su que ces derniers jours j'ai besoin de plus d'affection, en cherchant du réconfort.
À present,
Je veux tout quitter,
Enfin abandonner,
Je vais me suicider,
Laissant la paix,
Je suis brisée,
Je ne peux plus respirer,
Sans doute ces pensées,
Me déchirant.
Je crois que j'ai mal, est-ce donc normal ?
Quoi qu'il arrive tu seras toujours aussi importante, quoi qu'il advienne tu garderas ta place.
Ce texte prend fin, les mots se sont enchaînés sans réfléchir, ma colère s'est quelque peu dissipée, malgré mon visage maintenant inondé.