Haine perpétuelle
Tu ne peux imaginer la haine,
Mon immense colère à ton égard,
Me causant une terrible peine,
Pouvant être lue dans mon regard.
Je suis tombée bas, cette nuit-là,
Tranchée par tes blessantes paroles,
Telles que cela, "C'est l'asile, là !".
Comment m'as-tu traitée de folle ?
Toi, qui m'a un jour donné la vie.
Des mots poignardant mon cœur,
Admets la différence de nos avis !
Ô si tu savais, j'ai fait des erreurs,
Beaucoup, mais je les enterre,
Cesse de m'en envoyer dans la face,
Ces remarques semant la guerre.
Cette perpétuelle haine m'agace,
Je me lasse, je m'efface, pour fuir.
Peut-être te fuir, que sais-je ?
J'aimerais enfouir et reconstruire,
Seulement, en surface je me protège,
Tu ne dois savoir que tout m'atteint,
Que j'ai versé des rivières de larmes.
Vois-tu, je ne suis un pantin,
J'encaisse et ensuite je m'arme.
Quel est l'utilité de lever la main,
Sur ta fille en position de faiblesse ?
Je commençais, à trouver le chemin,
Puis-je y parvenir si on me rabaisse ?
"Arrête ton jeu à la con" non mais !
Comment peux-tu me dire cela ?
C'est réel, comprendras-tu jamais ?
Je voudrais oublier ce moment-là.
Ces conversations me hantent,
J'ai réfléchi, voire très peu dormi.
Il devait être quatre heures trente,
Quand enfin, je me suis endormie.
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