Fardeau importun

Sous les sombres rayons de soleil
Une rafale ; mes espoirs se balayent
Quelques étoiles éteintes par le temps
De là où règne la mort, univers tentant

Noirceur, ô prisonnière de mon cœur
Eh bien, en voilà un mot bien moqueur
Et le chagrin, chaque jour m'en apporte un
Ô quel turpide fardeau importun

Seule, étouffée par la solitude
Agitées, les pensées déferlent, rudes
La raison envolée, cœur dévasté
Des larmes, des lame ; sans résister

L'épée me transperce profondément,
Et pourtant, qui comprendrait vraiment ?
Traînées de sang mêlées au flot de larmes
Ainsi va le désespoir fuit par cette arme...

Rouges, les sanglants sillons se tracent
Alors, les cicatrices trouvent leur place
Au rythme de la mort qui se dessine
Dans l'inexistant qui me fascine...

Un jour, je soignerai tous mes pleurs
Dans la nuit et l'inquiétante noirceur
Une simple corde, ou bien qu'importe
Puisque voici mon âme déjà morte.

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