Entre ciel et terre, au large de la mer
Infâme douleur m'enrobant,
Ignoble cœur receptif,
Je vais ; le cœur battant,
J'erre seule l'air naïf.
À la recherche du calme
D'un retour de l'Enfer,
Un billet de retour d'âme
Bien qu'étant marquée au fer.
Entre ciel et terre,
Figée entre la vie et la mort,
Noyée au large de la mer
Construite de remords,
Je succombe à la noirceur
Du monde et son amertume
En oubliant une quelconque douceur,
Pour goûter la nuit et son écume.
Un tourbillon de pensées,
On m'assaille d'obscurité
Que même l'univers ne peut panser :
Mon esprit ne connaît la liberté.
Douce peinture d'incendie
Ravageant les tréfonds de l'être,
Un cœur se consumant par les non-dits,
Peu à peu, on ne différencie plus les lettres.
Je note les nœuds de l'âme,
Une spirale sans fin,
Que je veux briser à ma lame ;
La vie me laisse sur ma faim.
Alors prise dans cette tornade,
Les statistiques de l'importance,
Alors nulles, entraînent la cascade,
Une chute sans fin, telle est ma sentence.
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