Écoute-moi

Écoute-moi, ces hurlements de désespoir
Regarde, ta présence calme la tempête,
Regarde, comme ton humeur fait miroir
Et ton sourire, et ton regard ne sortent de ma tête !

Quand alors je ferme les yeux,
Qu'alors les rêves m'envahissent...
C'est encore toi et ta malice
Qui hante ces rêves douloureux.

Écoute-moi, même si tu m'oublies,
Tous ces rythmes de tristesse,
Une vie vouée à l'échec sur un air de détresse ;
Je ne veux plus jouer de la mélancolie !

Chaque nuit tu reviens
Encore et encore dans mon sommeil,
Je dors, et c'est toujours pareil
Au réveil, à nouveau la réalité survient.

Écoute-moi, dans le silence des mots,
De ta voix qui m'apaise,
Sur tes genoux où je suis à l'aise...
Accorde-moi un câlin qui calme les maux.

Oui, tu étais là, présent...
Charmant, à tenter de me faire sourire,
Attentionné, pour que je cesse de me détruire.
Plaisant ça l'était, mais maintenant ?

Écoute-moi, vas-y, explique-moi,
Dis-moi pourquoi m'avoir rendue mieux
Si je ne suis rien à tes yeux,
Dis-moi pourquoi avoir joué avec moi.

L'abandon, une histoire qui se répète,
J'ai cru en toi et tes belles paroles
Mais je ne suis rien sur cette farandole,
Tout juste l'ombre d'un sombre squelette.

Écoute-moi, pardon d'être ainsi,
Si gênée, distante et timide.
Pardon d'avoir une âme noircie
Et un goût des souvenirs, acide.

Écoute-moi, s'il te plaît,
Juste une fois, quelques mots,
Dis-moi que ce n'était pas pour de faux ;
Écoute-moi, il y a quelque chose d'incomplet...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top