Douce frénésie d'ébène amour infini

Cachée, belle rose éclose, fanée, moisie
Sous les torrents de pluie, suivant la frénésie,
Délaissés et oubliés, pétales de pierre
Et frêle bourgeonnant, ne devint que poussière

Et de joie prisonnière, Cupidon m'enivre,
Délicat parfum sans égal, l'amour j'inhale
De fraîcheur et de pureté, tendre rafale,
Fruit du destin et traître maître d'un sourire

Du trouble à l'allégresse l'ardeur ensorcelle
Ton si doux visage ancré au sein de mon cœur,
Tant d'honneur qui t'assimile en humble vainqueur,
Et d'émotions l'âme éprise d'amour éternel

Ô mon Roméo, la prunelle de mes yeux !
Désespérés, mes iris se noient dans les tiens,
Enfin je t'implore d'un regard brisé : viens
Tant de prouesses, mon Amour, toi mon précieux...

Les battements précipités de mon cœur en larmes,
Ton absence remplit le vivace néant,
Dès lors, nulle once d'espoir dans l'ombre naissant
D'où exaltent les armes, brillent sous le charme,

Plus qu'un rêve : irréel des étoiles, mon Ange,
Abrupte apparition, si soudaine destruction
Sous l'air de douleur, délicieuse séduction
Clandestine et sauvage ; suave mirage.

Inéluctable périple au vent tourbillonne
D'éclairs transpercé, marbre vital enivré
Poignardé, tranchante épée pour me délivrer,
Et si nos marbres fusionnent, ainsi j'abandonne

En ces ténèbres suffocants noyée d'effroi,
Voguent maux de mon âme et vague désarroi,
Éperdument passionnée, d'un amour ébène
Je brûle, je me consume ; flamme en peine.

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