Comme une écervelée

Comme une écervelée j'eus cherché l'impossible,
Quelques imprévus objectifs inaccessibles.
Tels les étoiles, je ne puis les atteindre,
Alors inéluctablement, le pire est à craindre.

Que d'intenses douleurs ;
Ô traîtresse douceur !

Un sombre combat ainsi mené par le doute,
Et amèrement, la fatalité m'envoûte.
Et pertes défilent, et larmes tout autant,
Indéfiniment fut passé le temps ; sans temps.

Que saignent mes erreurs ;
Ô traîtresses les heures !

Ainsi, chaque nuit je contemplais les étoiles,
S'échappait un rire hystérique, ou des perles.
Courir dans l'obscurité pour fuir la colère,
Seules belles pensées, m'envoler dans les airs.

Que de courtes esquives ;
Ô traîtresse dérive !

Boucle sans fin, démunie de toute ouverture,
Interminables sont les étapes : je sature.
Alors j'ignore, je fuis, je m'arme, est-ce la vie ?
La vie doit-elle donc être vécue sans envie ?

Que d'agréables rêves ;
Ô traîtresses épreuves !

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