Une soudaine angoisse s'empare de mon être,
À cette pensée, je ne contrôle plus ma respiration.
La pensée, de dévoiler mes bras et d'admettre
Devant tous, les erreurs de ma libération.

Que répondrai-je si jamais ces petits cousins,
Me questionnent sur ce que sont les marques
Qui ont meurtries mon corps d'horribles dessins ?
Je ne peux dire que pour jouer, c'était un parc.

Que dire à ces deux enfants de moins de dix ans ?
Qu'en sera-t-il du redoutable regard des autres ?
Ce jour approche, le stress monte, c'est angoissant.
Et s'ils se moquaient, quitte à encore m'abattre ?

Mes cicatrices seront exposées au grand jour,
Pour la première, elles leur seront dévoilées.
Il est sûr que je regretterai ce geste pour toujours,
Tout cela, parce que je rêvais du ciel étoilé.

Je souhaite que ces enfants ne remarquent,
Pour ne pas mentir ainsi que les préserver.
Je suis effrayé, à l'idée de montrer ces marques,
Plus qu'à mon habitude, je me sentirai observée.