Au Diable
Je veux être seule, pourtant je veux être accompagnée,
Douce ou triste solitude d'un être perdu,
En surface, je me convainc être bien, enfin avoir gagné,
Mais tout n'est que mensonge; je ne l'aurais voulu.
Réconfort introuvable comblé de répétitives absences,
Frayeur de retomber dans le vouloir et la recherche de la mort,
Incontournables pensées de mon corps
Empourpre, dépourvu de toute innocence.
Je ne veux penser de nouveaux à ces envies inconscientes,
Encore me familiariser avec ces lames qui me hantent.
Le temps passe dangereusement,
Reviendra bientôt l'inévitable cercle vicieux.
Tout recommence, pleurs jusqu'à l'endormissement,
Pleurs cachés, incontrôlés et emplis de maux silencieux.
Encore des pleurs
Pleins de douleurs,
Comblés de peurs.
Au Diable l'attachement, jamais plus je souhaiterai apprécier, me confier,
En sommes, de nouvelles cicatrices ancrées
En mon âme meurtrie au plus profond,
Marqué au fer rouge dans mon cœur et ses tréfonds.
Alors le soir
Dans le nuit noire
Ou au clair de Lune, à la faible lueur des étoiles,
S'offre à moi le sec parterre d'herbe,
Habitude étrange, qui pourtant rend libre avant l'aube.
Je m'en veux, j'en veux à la vie, l'humanité
Qui elle, prouve à quel point nous sommes des animaux
Ne sachant adapter l'emploi de nos gestes et mots.
Au Diable l'amitié, je vais très bien alors que cette phrase semble ironique,
Je crois que je me sens seule avec mes yeux qui piquent.
En surface, j'affiche une belle expression,
Finalement, je ne cherche plus la compréhension.
Lorsque le Mal remonte plus faible que jamais je suis,
Je l'attire, il m'attire, je le suis, il me suit.
J'ai accumulé les erreurs,
Sans doute accepté les leurs,
Oublie la douleur
Ayant volé mon cœur.
Le monde s'effondre à nouveau,
Je m'en fiche ou je ne réalise,
Je sais que les larmes coulent à flot ;
Au diable, si seulement le malheur pouvait faire sa valise !
Je ne vois le Soleil ou ses rayons dans cet interminable tunnel
Qui de là semble encore plus qu'éternel,
J'avance, non je recule, je perds la raison, c'est fou
Dans le noir ou travers les larmes, le monde paraît si flou.
Au Diable la vie,
Je n'en ai plus aucune envie.
Plus que tout elle m'écœure
N'apportant aucune douceur,
J'ai peur ou je pleure : j'ai mal au cœur.
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