Ombre


Les légendes et les contes regorgent d'êtres mystérieux: des spectres, des vampires, des loup-garou. Pourquoi ? Car l'homme, quand il ne comprend pas certains évènements, crée des monstres ou des dieux pour ce l'expliquer. Mais certaines créatures de légendes sont si monstrueuses et si précisément décrites par plusieurs personnes, que l'ont peut ce demander si elles ont vraiment  existé. N'importe qu'elle homme ayant un minimum d'instruction niera les faits et accusera ces incultes d'avoir un peu trop bu le soir où elles ont cru voir cette créature. Tous cela ne serait donc que le fruit de leur imagination ? Ces monstres de légendes n'existerais pas ? Pourtant à la base de toutes histoires il y a forcément une part de vérité...

L'après-midi touchait à sa fin. La journée avait été magnifique et le climat ce prêtait à merveille pour les moissons. "Cette année tous nos selliers seront plein" m'avait dis Gabrël, mon époux, avant de partir au champ. J'avais ri doucement. Il disait cela chaque année. Je contemplais le ciel bleu. Mais il semblerait qu'il avait raison cette fois, j'avais moi même constatée que la récolte était prodigieuse. C'était un véritable soulagement. Nous allions pouvoir rembourser notre dette et acheter une  jument pour tirer le vieux chariot. Plus besoin de demander de l'aide à la ferme près de la forêt. Je poussais un soupir de plaisir anticipée a l'idée que nous allions enfin être indépendant. Plus de dettes a qui que ce soit.  Les cris affamés de Galen me sortir de ma rêverie. Je l'enlevais délicatement de son berceau et m'asseyait sur une chaise. Ses cris ce faisaient de plus en plus fort et insistant tandis que je délassais mon corsage d'une main et que de  l'autre je le tenais fermement mais avec douceur. A peine avais je libéré mon sein qu'il le saisi et ce mis à tété. Quelques heures plus tard, Gabrël revint a la maison crotté et épuisé mais heureux du travail accomplis. Il s'assit sur une chaise prêt de l'âtre, ce déchaussa et détendis ses muscles endoloris par la récolte. Je terminais de mettre la table avant de l'appeler pour diner. Le repas du soir était très important pour nous car c'est là que nous nous racontons nos journées, nos problèmes, nos joies, nos peurs et tous ce qui fait de nous un couple solide.  La nuit tombé je déposais Galen dans son berceau et le recouvrais d'une couverture avant d'aller me coucher près de mon époux. Au milieu de la nuit, je fus réveillé par d'étranges bruits venu de dehors. Je n'avais pas peur des loups car je me savais en sécurité dans notre chaumière. Je tendis l'oreille quelques instants. Cela ressemblait  à des grognements de porcs, l'un d'eux ce seraient ils échappé de la porcherie ? Je me levais sans réveiller Gabrël, vérifiais que Galen dormais bien et regardait par l'un des interstices des volets. C'était une nuit de pleine lune, si un animal rôdait  autour de chez nous je le verrais sûrement. Toutefois les grognement commencèrent à m'inquiéter quand je me rendis compte qu'il ne pouvaient pas provenir d'un cochon, mais d'un animal bien plus gros.  J'allais réveiller Gabrël quand apparut sur la colline en face de la notre un animal d'une stature gigantesque. Il ressemblait à un sanglier mais faisait au moins quatre fois la taille de ceux si. Il humait l'air à la manière d'un limier traquant sa proie et tourna soudain la tête dans ma direction.  Je priais le seigneur pour qu'elle ne charge pas car elle aurait tôt fait de démolir notre logis. Toutefois elle resta là à attendre et moi derrière les minces volets de bois j'étais pétrifiée. Alors s'élevèrent dans les ténèbres les sinistres hurlements des loups, et la bête entendant cette clameur meurtrière fila vers la forêt d'un pas lourd en poussant un terrible cris.  Alors n'en pouvant plus je retournais me réfugier dans les bras protecteurs de Gabrël, inconscient de la menace qui pouvait surgir à tous instant. 

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top

Tags: