Mercredi 21 Juin
Les cours d'aujourd'hui étaient intéressants, physique chimie et SVT. Mes deux matières préférées. Personne ne m'a parlé aujourd'hui. Sauf Nathan bien sûr. Cela ne me dérange pas. Le silence est bien plus agréable que la violence.
Le brevet est dans une semaine, j'hésite à réviser. Ma conscience me promet que ces révisons sont inutiles. Elle a raison, comme toujours. Je regarde des vidéos plus inutiles les unes que les autres sur Youtube.
Des chats qui parlent, des conseils pour bien se doucher et un tuto pour faire un bon banana split regardés avec attention, je monte les escaliers pour rejoindre mon ami.
Il révise. Je rentre et le salue joyeusement. Il me pose une question habituelle.
"- Ça va mieux ?
- Jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Tu savais que l'eau froide était meilleure pour la peau ?
- T'as pas révisé toi, ça se voit.
- Exact."
Pendant que mon ami termine ses exercices sur les sinus, je fixe le plafond de ma chambre.
Je me plonge dans une longue réflexion sur l'utilité de la vie humaine sur terre. J'en arrive à la même conclusion : on n'en saura jamais rien et c'est mieux ainsi.
"- Nat ?
- oui ?
- Tu pars pendant les vacances ?
- Sûrement chez ma tante une ou deux semaine. Et toi ?
- Chez ma grand mère en Août. Le moi de Juillet, je sais pas vraiment."
Les vacances j'adore et je déteste ça à la fois. Alors que j'allais me plonger dans une réflexion à ce sujet, Nathan pousse un bruyant soupir de soulagement.
"- Bon qu'est ce qu'on fait ?
- On va au café ?"
On passe la fenêtre.
Arrivés au café, on se dirige vers la cuisine. Un jeune homme nous salue avec enthousiasme.
"- 'lut les mioches ! J'vous attendais. Je me fais chier tout seul à préparer des tartes."
Cet homme est comme un grand frère pour nous deux.
Il porte le doux nom de Romain qui lui va comme un gant. Mes parents l'on engagé il y a deux ans environ alors qu'il n'avait que 18 ans.
Un jour en rentrant de l'école , l'ennui et la déprime m'avait poussées dans le placard à gâteaux du café pour y pleurer tranquillement. Romain était entré à ce moment là, il m'avait consolé.
Il fait parti des rares personnes à qui je fais confiance.
Je suis sortie de mon flash back par une question inutile que j'entendais depuis quelques jours sans arrêt.
"- C'est dur le brevet ?
- Pff... Une grosse blague ! Même moi je l'ai eu !
- Il a raison. Arrête de stresser pour rien."
Je suis très mal placée pour le dire. Je suis de nature anxieuse. Le stresse fait parti de moi et surgit quand bon lui semble. Après une bonne heure de discussion, mon père apparaît dans la cuisine.
"- Olivia, monte dans le salon s'il te plaît.
- Pourquoi ?
- On doit t'anoncer quelque chose.
- Faites le ici.
- Non, j'ai très peur de ta réaction."
***
Je suis pas trop fan de ce chapitre mais c'est plus un chapitre de "transition" on va dire.
L'action arrive dans quelques chapitres, vous inquiétez pas.
À plus,
M∆C
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