Le meilleur des mondes

Ca fait littéralement 1h30 que je trépigne sur ma chaise. Putain les cours de fin de journée sont vraiment trop long c'est un putain de calvaire et c'est encore pire quand on est vendredi. Au moins ça me fera quitter ce bahut de merde. Enfin non c'est pas un bahut de merde c'est ceux qui y sont qui sont vraiment merdiques. Bref j'ai passé la semaine à rattraper les cours que j'ai loupé jeudi et vendredi derniers, à insulter Ochako et Deku pour pas changer mes habitudes et aussi à me faire défoncer au téléphone par ma mère quand elle a appris que j'avais manqué de tuer des élèves et que je me suis fait virer. Bon après tout elle gueule tout le temps c'est pas comme si j'avais pas l'habitude quoi.

Allez putain plus que quelques minutes avant que Eiji me rejoigne chez moi et qu'on passe notre première nuit ensemble après... Ca fait combien de temps que je lui ai sauté dessus la première fois? Je dirais 3 mois à peu près nan? Enfin un truc dans ces eaux là c'est pas comme si une date pouvait être importante.

Putain c'est enfin la fin. Le prof donne les devoirs mais j'en ai rien à foutre. Je me tire. Evidemment tous ces ahuris peuvent pas s'empêcher de me regarder. Sans trop de surprise Eiji me suis. A croire que pour lui aussi c'était dur de rester assis.

On ne s'adresse même pas un mot juste on se grouille pour aller aux dortoirs. Je crois que j'ai jamais fait ce trajet aussi rapidement que maintenant.

On arrive dans le couloir et on s'arrête devant nos chambre respectives pour ouvrir la porte.

-Oublie pas ton gel crétin.

-Promis!

Et sans plus attendre on fait nos valises.

Je l'avais déjà préparé en partie donc j'en aurait pas pour trop longtemps. Je branche mes écouteurs sur mon téléphone et les vissent dans mes oreilles. The Doors: Strange Days. Un truc un peu classique ça fait du mal à personne.

J'embarque ma valise et attend Eijiro dans le couloir.

2 minutes plus tard il sort, valise en main.

-T'as rien oublié cette fois?

-Non promis j'ai tout dans ma valise. A vrai dire j'ai tout préparé dès ce matin et j'ai encore vérifié j'ai rien oublié c'est sûr.

Je lui frotte la tête et on se met en route pour rejoindre l'arrêt de bus. Ca fait bizarre de l'emmener chez moi quand même.

On marche bien plus calmement qu'avant, en discutant. Après tout le bus arrivera pas plus vite si on se dépêche.

-Attendez moi j'arrive!

Evidemment Mina arrive comme à chaque fois pour prendre le même bus que moi.

On s'arrête jusqu'à ce qu'elle arrive à notre hauteur. Pour une fois elle est à l'heure.

Bref ils se mettent à discuter. J'augmente le son.

On arrive à l'arrêt de bus. Il devrait pas trop trop tarder en toute logique.

Je flippe de la réaction de mes parents putain ils croient juste que c'est un pote. Mais je dois leur dire nan? C'est mieux si je leur dit en toute logique...

Bref faut que je fasse taire ma putain de tête.

Le bus arrive enfin et on se met tout les trois au fond du bus. Eijiro et Mina sont à côté bien sur et moi en face d'eux.

C'est dingue comme dès qu'ils sont ensemble c'est impossible de les faire taire.

-Alors Eiji pas trop stressé de rencontrer les parents de ton chéri?

-Tu imagines même pas à quel point je te jure! J'en ai pas dormi de la nuit...

-Arrête de paniquer ils bouffent personne mes darons.

Première intervention de ma part de tout le trajet.

-Oui bah si ils sont comme toi j'ai de quoi avoir peur!

-Ha. Ha. T'es trop drôle dis donc.

-Roh ça va je rigole!

-ramène ton cul tête d'orties on descend.

Le bus s'arrête et on récupère nos affaires avant de descendre. Evidemment Eijiro fait de grands signes à Mina pour lui dire au revoir.

Il tremble comme une feuille c'est terrible.

Le chemin se fait pas dans le silence certes mais tout de même de manière très très gênante. On est tout les deux coincés du cul.

On arrive très vite chez moi. J'ouvre la porte avec ma douceur habituelle pour pas changer.

Comme je m'en doutais ma mère et mon père attendent de pieds fermes devant la porte. A peine pas flippant ils vont le faire fuir putain c'est sûr.

-Tu dois être Eijiro c'est ça?

-Hum oui bonjour madame et monsieur Bakugo.

-Oh je t'en pris appelle nous Masaru et Mitsuki si déjà!

-haha d'accord!

Comme je m'y attendais Eijiro s'est plutôt vite adapté.

Je le tire vers ma chambre. Pas question que ces crétins l'accaparent toute la soirée ils auront déjà le dîner pour faire ça.

On monte les escaliers et on arrive dans ma chambre. Il pose ses affaires et se couchent immédiatement sur mon lit deux places.

-Pfiou on est trop bien chez toi elle est super ta chambre!

Sa chemise est débraillée. Putain faut toujours qu'il soit aussi excitant que ça.

Je m'allonge au dessus de lui.

-Arrête d'être sexy sans faire exprès.

-Mais Baku je peux pas!

-Tu devrais...

-Ok ok...

-DIT PAS CA CA EMPIRE LE TRUC.

-Bah pourquoi?

-Ca pue le cul quand tu dit ce mot.

Il ricane et se met à m'embrasser. De plus en plus longtemps et de plus en plus charnellement.

Je vais pas rester calme longtemps qi il continue comme ça.

Putain. Il passe ses mains sous ma chemise.

Et puis merde autant y aller pour une fois je vais pas rester coincé toute ma vie.

(citron)

Je me redresse et enlève le haut de mon uniforme. Il rougit comme une meuf. rien d'étonnant après tout c'est la première fois que je prends les devants.

Nos langues continuent leur chemin. La sienne arrive dans mon cou.

-Hmm...

PUTAIN IL M'A PRIS UN GEMISSEMENT CE CON LA HONTE.

Bref putain faut pas que je gâche tout comme d'habitude.

Je le tire contre moi pour le redresser et lui arracher son t-shirt. Je m'arrête. Putain il est sublime sérieux et encore plus avec son sourire plein de luxure putain.

J'embrasse son torse. C'est chaud. Bouillant même pour être honnête.

Okay on va dire que je peux le faire. Après tout j'en ai putain d'envie. 

Je respire un grand coup en restant le plus discret possible pour pas lui montrer que je panique par ce que j'ai littéralement JAMAIS fait ça.

Je déboutonne un peu de manière calamiteuse son pantalon avant de mettre ma main entre lui et son caleçon.

Ok on va avoir un problème. Il en a une grosse putain.

Il sourit. Il a du voir ma tête putain.

Bref je pense pas à ça et passe ma main sous son caleçon avant de commencer des mouvements de va et viens. C'est hyper perturbant de le faire à quelqu'un d'autre que soi-même mais je pensais pas que même pour moi ça pouvait être putain de pas si mal.

Il se redresse et se met lui-même littéralement à nu. Evidemment je peux pas m'empêcher de regarder son putain de corps. On voit clairement qu'il passe des plombes à s'entraîner.

Ca fait déjà quelques minutes et je le vois rougir de plus en plus.

Putain je perds le contrôle il se rebelle. Il est passé au dessus de moi j'ai rien vu venir j'ai clairement baissé ma garde. ET LUI IL BAISSE MON PUTAIN DE FROC.

Il commence à faire un peu la même chose que je lui faisais avant et même si ses doigts sont un peu sec il fait ça putain de bien.

Il mordit mon oreille en même temps le combo est... je peux même pas mettre de mot dessus. Il a du m'enlever bien plus qu'un seul gémissement maintenant mais à ce niveau là on doit être quitte.

Attendez.

IL COMMENCE A DESCENDRE SA MAIN OU LA?????

Putain putain putain de merde je panique comme un coincé.

-Kat... Tu me laisses y faire un tour?

Okay réfléchis. Tu veux vraiment lui offrir ça?

Putain je pourrais tout lui offrir à ce con.

Mais ma fierté c'est clairement beaucoup demander putain.

ET COMMENT JE PEUX Y REFLECHIR SI IL CONTINUE DE METTRE SES DOIGTS AUTOUR?

Je... je pense que pour ce genre de truc je dois pas trop me poser de questions. C'est "lui" après tout.

-commence doucement...

-Ok

Putain il a le don de m'exciter au point de lui donner mon cul.

Il lèche deux de ses doigts en me regardant et commence à en mettre un.

Je me tord putain ça fait mal.

-Ca va?

-Ta gueule.

Je me cache le visage. Hors de question qu'il me voit comme ça.

Il commence des petits va et viens avec son index. C'est vraiment une sensation bizarre mais qui est de moins en moins désagréable. enfin ça c'était avant qu'il mette le deuxième et qu'on retombe à la case départ. Mon cul est totalement vierge aussi.

Il embrasse mon cou. J'avoue que ça détend un peu. Beaucoup même.

-Tu veux que je tente avec autre chose?

Il a de la chance de faire ça bien putain.

-Arrête de parler et... aah...

-Tu en perds tes mots?

-Ta gueule... fait juste.

Putain il perd pas de temps. Il m'écarte les cuisses comme une pute. J'suis tout sauf viril merde.

il prend mes fesses pour les soulever avec ses mains et se met devant l'entrée avant d'y aller doucement.

Ok ça va vraiment me tuer.

Je lâche des putains de cris étouffer. Ca fait putain de mal. Forcément il s'arrête le temps que je m'habitue.

La douleurs passe un peu mais c'est pas toujours fou.

Il commence des petits coups de rein. J'arrive pas à déterminer si c'est agréable ou pas.

Merde.

-Eiji arrête. Il y a des.... capotes dans ma table... de chevet.

Ma voix est ridicule.

Bref il s'exécute et en met une avant de revenir.

Putain avec le lubrifiant de la capote c'est clairement mieux mon dieu. C'est même... bien?

Il accélère. Le mec est capable de me faire monter au 7e ciel en 2 min chrono.

Les minutes passent et les coups dans ce qui doit être ma prostate se multiplient et tout ça dans un concert de gémissements masculins dont ceux qu'il produit m'excite encore plus.

En même temps de ses coups de reins, il utilise sa main droite sur mon membre. Ok. J'en ai plus pour longtemps.

Ca y est. Il s'est effondré sur moi avec mon sperme dans sa main, charmant. On l'a "fait".

-Kat... T'es un putain de coup.

Bon ok j'ai peut-être rougis après qu'il ai dit ça mais faut pas trop trop le dire ma fierté partirait encore plus loin.

-T'es peut-être pas trop mal non plus...

-Ah ouais?

Il s'est redressé pour me regarder et souris, normalement cette fois. Toute la luxure est parti.

-Par contre sort de moi.

-Oups oui.

Il s'exécute avant de retirer la capote, de faire un noeud et de la jeter enroulée dans un mouchoirs.

Il revient se serrer contre moi après s'être essuyé les mains.

-Je sais que je t'ai pris une part de ta fierté alors merci de me l'avoir laissée...

Putain il me fait rougir j'aime pas ça du tout.

-Ah et aussi Kat, un dernier truc.

-Hmm?

-Je t'ai jamais répondu quand tu me la dit et même si je sais que dire ça après avoir baisé c'est cliché mais...

-Tu parles trop accouche.

-Je t'aime Katsuki.

Putain je ressemble à un putain de coquelicot.

-Tu sais bien que moi aussi crétin.

(fin citron)

-LES JEUNES A TABLE.

Putain c'est vraiment les pires circonstances pour entendre la voix de sa mère.

Dans la panique on se rhabille à la vitesse de l'éclair après s'être "nettoyé". On prendra une douche plus tard.

On est vraiment dans un sale état, tout décoiffé mais bon. Ca valait le coup.

On se met à marcher vers la cuisine.

Putain j'ai mal mais je peux pas avoir une démarche de cowboy. 

-Courage Kat ça va aller.

Il avait chuchoter ça en me faisant un clin d'oeil. Quel putain d'enfoiré.

On arrive dans la cuisine. je me force à marcher le plus normalement possible.

On s'installe devant les assiettes déjà servies, mon père et ma mère en face d'Eiji et moi.

Evidemment mes parents font la causette avec Eiji et parle de truc merdique inintéressant. Mon repas est clairement mieux.

-Et du coup Katsuki et toi êtes meilleurs amis c'est bien ça?

Je manque de m'étouffer avec un haricot.

-Hum alors... heu... on cherche pas vraiment de qualification pour notre relation...

-C'était mon meilleur ami. On sort ensemble maintenant.

Bon là c'est Eiji qui manque de s'étouffer mais avec un bout de steak.

Au moins c'est dit. Il vont jamais me virer de la maison j'ai pas de soucis à me faire. Enfin j'espère sinon je suis dans la merde putain.

Ma mère et mon père sont silencieux depuis 3 secondes. On dirait pas mais ça peut paraître hyper long trois secondes. J'ai eu le temps de manger une énorme bouchée de steak et Eiji de passer aussi rouge que sa tignasse.

-Bon ça m'étonne pas trop il est sûrement bien plus apte à te supporter qu'une fille.

-VA TE FAIRE LA SORCIERE.

-Je suppose qu'entre hommes on pourra se dire plus de choses avec Kirishima!

Bon ok. Cette réaction me satisfait on va dire, ma mère aurait pu être plus vache et mon père bien plus silencieux.

-Oh mais si déjà appelez moi Eijiro.

-Seulement si tu me tutoies!

-Marché conclue!

Ca y est. Il reparte sur des discussions futiles. C'était putain de rapide.

Je regarde Eijiro, peut-être un peu longtemps je l'avoue.

Vraiment.

Je l'aime.

Et le meilleur dans tout ça, c'est que allez savoir comment et pourquoi, lui aussi.

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Chapitre beaucoup plus long que d'habitude mais il y a une raison. Me frappez pas svp je vois déjà tous les commentaire arriver. Le prochain chapitre sera l'épilogue... Voilà je changerai pas d'avis j'ai adoré écrire cette fic mais j'ai un peu un bac aussi à préparer aussi donc voilà quoi.

Kisssss

Galou

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