ce matin au pied de ton lit, il y avait un nouveau compagnon. ça m'a un brin pincé le cœur, mais ça m'a rassuré grandement. tu n'étais plus seul.e lorsqu'elle n'était pas là. comme je m'en veux de t'avoir laissé un après-midi de mi-mars, fauché par un conducteur un peu trop pressé. elle savait à quel point ça t'avais impacté.e, et elle s'était mise à travailler au café du coin, dans le plus grand des secrets.
et puis, tu sais, tous ces instants où elle disparaissait sans que tu n'en saches rien, elle les passait à farfouiller chaque petite annonce dans l'espoir de te trouver un successeur à mon rôle de gardien d'une part de ton bonheur.
et ça y est, elle y était arrivée, elle t'avait une fois de plus, par l'arrivée inattendue pour toi de cette petite boule de douceur, sauvé.e d'un trop gros orage à surmonter en ce milieu du mois de mars.