Chapitre 42 : Départ

Le lendemain était censé apporter son lot de sagesse à la jeune femme. On disait bien que la nuit portait conseil ! Cependant, force fut à Sanhild de constater que ses sentiments pour Aodan étaient toujours aussi vifs et, son cœur, toujours aussi lourd. Il valait mieux pour eux deux qu'elle abrège leurs adieux.

Elle refusa l'aide de la domestique pour boucler sa malle, rangea méticuleusement le double fond et s'arrêta un instant : le traité de tir à l'arc offert par Aodan. Il valait mieux le lui rendre, sans aucun doute.

Sanhild s'assit pourtant dans l'un des fauteuils pour feuilleter l'ouvrage. Ce livre était une petite merveille et elle ne se lassait pas d'observer les enluminures qui le décoraient. Elle passa un doigt sur la couverture de cuir : pouvait-elle emporter un souvenir ? Qui irait faire le rapprochement ? Les Officieuses pouvaient bien posséder ce qu'elles souhaitaient tant que cela ne nuisait pas à la reine ou à leurs missions.

Après un instant d'hésitation, elle glissa le volume dans ses affaires, à l'abri des regards. Puis elle laissa un domestique emporter la lourde malle. Un dernier regard sur la petite chambre creusée dans la roche, avec son lit encastré dans la niche, qui lui rappelaient tant son enfance... Puis elle referma la porte derrière elle et, de nouveau, étouffa sa mémoire.

Thoran, d'abord, puis Larinda, accueillirent ses adieux avec une triste indifférence. Sans doute pleuraient-ils encore Cierhan qu'ils avaient dû idéaliser. Le seigneur avait tout de même mis à la disposition de son invitée une escorte pour la ramener dans son prétendu domaine. Bregan était toujours alité et Sanhild ne chercha pas à le voir. L'un et l'autre se passeraient très bien de leurs adieux.

Ayant salué le maitre des lieux, la jeune femme envisagea un instant de partir sans revoir Aodan. C'était sans doute plus sage et, de toute façon, parfaitement inutile. Elle n'avait qu'à descendre dans la cour et monter dans le carrosse. Sa malle l'y attendait déjà. Sa cape de voyage sur les épaules, elle s'apprêtait à mettre sa résolution à exécution, quand elle passa devant la bibliothèque et ralentit le pas.

Et si...

Comme mue par une force indépendante de sa volonté, elle poussa la lourde porte et pénétra dans la salle. Les rayons de soleil ricochaient sur les rangées de livres, les parant de lumières dansantes. Au centre de la pièce, devant la cheminée éteinte, Aodan lisait. Il leva des yeux fatigués, en entendant Sanhild entrer. Si son regard s'illumina en la reconnaissant, sa joie fut remplacée aussitôt par une résignation qui serra le cœur de la jeune femme.

- Je craignais que vous ne partiez sans me faire vos adieux, avoua-t-il d'une voix sourde en se levant.

Il avait retrouvé son air froid qu'elle lui connaissait si bien. Il avait toujours été doué pour cacher ses émotions. Cette fois ne ferait sans doute pas exception.

Sanhild ne sut que répondre. Elle n'avait jamais été habile pour trouver les mots dans les situations gênantes. Elle préférait l'action. Avec un arc, ou un poignard à la main, on n'avait pas le temps de tergiverser. Il fallait agir, vite. Les sentiments dégoulinants, ce n'était pas pour elle. Les jolies phrases d'adieu non plus.

Aodan se taisait ; elle aussi. C'était le bon moment pour lâcher quelques banalités sur l'hospitalité de son hôte et tourner les talons.

Au lieu de cela, Sanhild restait, comme ancrée dans le sol.

- Vous... souhaitez-vous vous asseoir un instant ? demanda finalement Aodan dont la froide indifférence menaçait, semblait-il, d'éclater à tout instant.

Sanhild hocha la tête lentement avant de s'approcher d'un fauteuil. Aodan fit un pas vers elle et s'arrêta.

Face à face, ils s'observèrent sans savoir que dire. Sanhild avait l'impression étrange que ses pensées ne lui appartenaient plus. La proximité d'Aodan la troublait plus que jamais. Elle se surprit à espérer qu'il lui prenne à nouveau les mains. Ce contact lui manquait déjà.

C'était la dernière fois qu'elle le voyait. Cette pensée lui était tout simplement insupportable. L'impression qu'on lui broyait le cœur. Comment, par les Six, avait-elle pu en arriver là en si peu de temps ? Elle qui s'était toujours moquée de ceux qui succombaient à de stupides sentiments amoureux ! Elle aurait dû rester concentrée sur sa mission. La reine avait besoin d'elle. Pas d'une naïve écervelée. Une Officieuse n'avait pas le droit de faillir à ses responsabilités.

Je serais curieux de savoir ce qu'une petite traînée comme toi serait prête à faire pour sa tant aimée souveraine !

Les mots de Cierhan déchirèrent sa mémoire tels de douloureux coups de poignard. Pourquoi fallait-il qu'ils se rappellent à elle en cet instant ?

Ebranlée, Sanhild tenta de chasser les doutes qui s'immisçaient en elle. En effet, jusqu'où était-elle prête à aller pour se soumettre aux désirs de la reine ? Surtout, à quoi était-elle capable de renoncer ? Et dans quel intérêt ? Que restait-il d'elle, de sa volonté propre, noyée sous les exigences de l'Ordre ?

Certes, ses missions servaient le royaume et, pour cet idéal, elle était prête à donner sa vie. Mais, ensuite ? Devait-elle pour autant renier tous ses principes ? Que se serait-il passé si Cierhan avait réellement compris qui elle était et en avait profité pour l'attirer dans sa couche ? Aurait-elle été capable de s'arrêter à temps ? Qu'en aurait dit la mère supérieure ? L'aurait-elle blâmée d'en avoir trop fait ou, au contraire de ne pas avoir su tirer parti de ses charmes ?

Sanhild prit conscience qu'elle avait toujours esquivé ce genre de question. Jamais une mission ne l'avait mise dans une position si délicate. Jamais elle n'avait eu à s'interroger sur la façon dont elle devait agir. 

Mais jamais, non plus, elle n'était tombée amoureuse. Aodan paraissait éclairer certains aspects de sa vie auxquels elle avait renoncé depuis longtemps. Le bonheur simple de se sentir à sa place. Loin des complots, des trahisons, des meurtres et du sang. Le plaisir de se sentir aimée pour ce qu'elle était et pas seulement pour ses capacités à tuer n'importe qui avec efficacité.

Elle trouvait à Aodan une gentillesse désarmante, en plus du sens de la justice qu'ils partageaient. Sa retenue ne rendait que plus adorables les moments où il osait enfin se montrer spontané. Pour elle, il avait fait cet effort et, même après avoir appris la vérité, il avait continué à lui accorder sa confiance. Elle se sentait bien à ses côtés. Elle ne pouvait pas envisager de renoncer à sa présence. Pas après ce qu'ils avaient vécu ensemble.

Même au nom de la reine. Cette dernière méritait certes une absolue obéissance mais, Sanhild avait beau chercher, elle ne comprenait pas en quoi aimer Aodan pourrait faire obstacle à son travail. Peut-être perdait-elle la tête en la présence du jeune homme, mais l'Officieuse ne pouvait croire qu'il la trahirait. Bien entendu, on pourrait faire pression sur elle dès lors que l'on apprendrait qu'elle tenait à quelqu'un. Mais, s'ils étaient discrets, que jamais cela ne se savait... Pourquoi se priver de l'aimer ?

Le regard de désespoir qu'Aodan lui renvoyait faisait écho à ses propres pensées. Lorsqu'il lui prit les mains après une longue hésitation, Sanhild sentit de nouveau son cœur s'emballer. Elle avait lu et écouté des contes, enfant. C'était l'instant où le prince charmant embrassait la princesse. Ils étaient si proches...

Mais Aodan ne bougeait pas, sans doute découragé par les refus qu'elle lui avait déjà adressés. La jeune femme savait qu'il avait été élevé dans un milieu ou l'on ne se jetait pas ainsi sur celle que l'on aimait, surtout quand cette dernière s'était montrée aussi claire dans son rejet. Quand bien même, elle aurait acquiescé à sa demande avec enthousiasme, il n'aurait pas fait plus que ce qu'il osait à présent. Dans la noblesse, on attendait, on se mariait, et seulement après on se permettait un semblant de familiarité. Aodan, elle le devinait, la respectait trop pour se permettre de passer cette limite invisible. Il ne la voyait sans doute pas comme une quelconque femme de chambre que l'on troussait au détour d'un couloir. Quelques secondes encore et, comme avant, il allait la lâcher et se reculer, gêné de sa propre audace. 

Elle seule pouvait agir sur leur destin. Si, vraiment, ce regard qui la faisait fondre valait la peine de renier son serment envers l'Ordre...

- Je vous en prie, murmura-t-il. Ne partez pas...

Sanhild cessa de lutter. Si elle ne pouvait rester, il lui était cependant impossible de le quitter ainsi.

Alors, doucement, elle se mit sur la pointe des pieds et déposa un baiser léger sur ses lèvres.

Le jeune homme se pétrifia, saisi. Sanhild se recula en rougissant. Elle n'avait aucun regret, bien que l'expression stupéfaite d'Aodan lui fasse redouter de s'être laissée quelque peu emportée. N'aurait-elle pas mieux fait de partir, afin de réfléchir à tête reposée ?

Puis, au terme de longues secondes qui lui parurent interminables, un sourire se dessina sur le visage du jeune noble, dont le soulagement était palpable. Avec une maladresse quelque peu fébrile, il attira Sanhild contre lui et l'embrassa à son tour.

Ce fut comme si toutes les barrières qu'ils avaient dressées entre eux se rompaient. La jeune femme se surprit à rire, enivrée par l'odeur de celui qu'elle aimait. Ce dernier l'embrassa à nouveau avec plus de passion qu'elle n'aurait supposé.

Ils ne s'arrêtèrent que parce que le jeune noble suffoquait à demi. Sa respiration sifflante fit craindre le pire à Sanhild, qui reprit ses distances, les joues brûlantes. Il la rassura d'un sourire : il lui fallait juste un instant pour se remettre.

Tous deux avaient le visage resplendissant d'un bonheur trop longtemps contenu. Sanhild fit quelques pas en se mordant les lèvres pour se contenir et dénoua sa cape qu'elle abandonna sur un fauteuil. Elle avait bien trop chaud, à présent qu'elle baignait dans cette douce euphorie. Se trouver dans les bras Aodan était bien l'expérience la plus étrange et merveilleuse qu'elle avait vécue.

Puis, alors qu'elle reprenait ses esprits, la réalité lui tomba à nouveau sur les épaules, comme une chappe de plomb. Elle devait partir. Ne jamais le revoir. Qu'ils se soient embrassés n'y changeaient rien.

Le froid la saisit à nouveau, la fit frissonner. Il risquait sa vie en restant près d'elle. En avait-il seulement conscience ? Comment avait-elle pu...

Sanhild soupira. Elle avait certes succombé à la tentation une fois, mais elle pouvait encore limiter les dégâts liés à son inconséquence. Elle ferma les yeux pour ne plus voir Aodan. Tenta de repousser cette envie mordante de retourner dans ses bras.

Quand elle le regarda à nouveau, le jeune homme reprenait toujours son souffle, un sourire béat sur les lèvres. Sanhild ne put s'empêcher de se laisser distraire. Elle le trouvait si... beau ? Attirant ? Tout cela à la fois ? Devait-elle vraiment renoncer à ce bonheur alors même qu'elle le découvrait ?

Comme il s'était assis pour se remettre, elle alla s'installer à ses côtés, soucieuse. Il le lui avait dit : il n'envisageait aucun mariage car sa vie ne tenait qu'à un fil. Mais si...

- Aodan... je sais que vous ne souhaitez pas vous marier et... je sais aussi avoir dit que ma présence à vos côtés signifierait votre mort, mais...

Ses mots se bousculaient, confus. Elle ne savait plus ce qu'elle disait. Si elle en avait encore eu conscience, elle se serait tue, car elle était en train de renier l'une des règles fondamentales qui régissaient sa vie depuis plus de dix ans.

- Si je comprends bien, continua-t-elle sans prendre le temps de respirer, aucun de nous ne souhaite une union, mais cela ne nous a pas empêché de nous attacher l'un à l'autre. Je crois...

Elle devait avoir définitivement perdu la raison, et ce fut sans doute ce qu'Aodan pensa quand elle conclut vivement :

- Je crois que c'est mieux ainsi. Qui a dit qu'il était nécessaire de se marier pour s'aimer ?

Bouche bée, Aodan ne le resta pas longtemps, car il se releva, choqué :

- Que me proposez-vous là ? Une... une relation en dehors des liens du mariage ? Un concubinage ? Mais, jamais je ne m'abaisserais à vous déshonorer de la sorte !

Sanhild fit la moue. Il s'agissait bien là d'un raisonnement de noble. Pour sa part, elle n'était plus à une règle près. Elle n'envisageait de toute façon pas d'élever une ribambelle de marmots, qu'ils soient bâtards ou légitimes !

- Quelle importance ? s'exclama-t-elle en se levant à son tour. Je ne sais même pas si je pourrai vous revoir ! Cependant, si cela arrivait...

Elle parlait à toute vitesse avec plus de conviction dans la voix qu'elle n'en avait jamais mis dans aucun discours.

- L'idée de mettre votre vie en danger me répugne, mais vous prétendez que vous ne vivrez pas longtemps. Je risque moi-même de mourir en mission. Les O... enfin... nous ne vivons jamais très vieilles ! Notre vie à tous deux sera courte, alors pourquoi ne pas en profiter ? Vivre comme bon nous semble ?

Il la regardait comme si elle s'était transformée en une démone tentatrice. A la vérité, Sanhild se moquait bien des conventions et de la bienséance. Elle l'avait déjà prévenu : elle n'avait rien d'une gentille épouse. Mais, s'il acceptait qu'elle tue sans remords, il devait bien pouvoir s'accoutumer à l'idée de l'embrasser sans lui passer la bague au doigt !

- J'aimerais vous revoir, Aodan... Je ne dis pas que nous pourrions vivre comme un couple, mais... je souhaiterais juste pouvoir espérer vous revoir un jour. Même si ce n'est que pour nous dire ce que nous aurions aimé nous écrire. Je ne pourrai pas revenir ici, car cela éveillerait les soupçons. Vous ne pourrez pas non plus vous présenter au château en demandant à me voir, à moins de vouloir être certain de mourir. Nous ne devrons compter que sur la chance... Peut-être nos chemins ne se croiseront-ils plus jamais. Peut-être serait-ce mieux ainsi... Mais j'aimerais pouvoir espérer. Je ne vous demande rien d'autre...

Elle soupira devant le silence effaré d'Aodan et se rassit sur le canapé, résignée :

- Je ne vous impose rien. Je ne peux guère vous proposer de meilleur arrangement.

Il parut enfin se tirer de sa stupéfaction et s'installa à côté d'elle pour lui prendre à nouveau les mains, ce qui tira à la jeune femme un nouveau sourire beaucoup trop niais à son goût. Il fallait vraiment qu'elle se reprenne !

- J'aimerais aussi vous revoir, reconnu-t-il. Mais, ne risquez-vous pas d'ennuis, à agir de la sorte ?

Si. Plus que des ennuis, elle misait sa vie, à ce petit jeu. Cependant, si elle l'avouait, elle ne doutait pas une seconde qu'Aodan se rétracterait pour la protéger.

Alors, Sanhild se mordit les lèvres et fit appel à toutes ses capacités, afin de mentir avec assurance :

- Non, je n'aurai qu'une sévère remontrance. Nous sommes assez libres, si nous sommes discrètes, et je suis persuadée de ne pas être la seule dans cette situation. En ce qui vous concerne... Le risque est bien plus grand. Je ne vous ai rien caché sur le fait que vous encourriez la mort, si cela s'apprenait.

Elle baissa les yeux, mal à l'aise. Ce n'était pas tant le mensonge, qui la dérangeait, que la vérité. Comment pouvait-elle engager ainsi la vie de celui qui l'aimait, par pur égoïsme ? Comment pouvait-elle, elle, prétendre tenir à lui alors qu'elle l'entrainait vers un si grand danger ? Peut-être les gens avaient-ils raison. Peut-être, au fond, n'était-elle qu'un monstre ?

Elle faillit se lever et revenir sur ses mots, accablée par sa propre bêtise. Ce fut le moment que choisit Aodan pour lui sourire. Ce regard de tendresse suffit à faire fondre tous ses scrupules.

- Je vous l'ai déjà dit, affirma-t-il. Ma vie ne tient déjà qu'à un fil et je préfère de loin en profiter, plutôt qu'accumuler les regrets. Mais, je ne veux pas que vous me preniez pour un rustre, qui profite de la situation !

Sanhild se mit à rire, ce qui tira au jeune homme un regard vexé.

- Aodan ! Par les Six ! Oubliez un instant votre bonne éducation !

Elle le savait, aucun de ses frères n'aurait eu les mêmes réticences. Les nobles suivaient rarement leurs principes à la lettre. Aodan était un modèle de droiture et cela allait finir par causer leur perte !

Elle n'avait aucune envie de le voir s'échapper, pour des raisons lui paraissant tout à fait futiles. Alors, elle passa une main derrière son cou et l'attira contre elle pour un nouveau baiser.

- Jurez-moi que nous essaierons de nous revoir, murmura-t-elle en le relâchant enfin.

Les yeux plongés dans les siens, elle attendit qu'il acquiesce. Il finit par sourire à son tour.

- Je vous le jure.

Sanhild sentit un poids quitter son cœur.

Cette promesse ne tenait pourtant à rien. Comme elle l'en avait averti, elle savait déjà qu'il lui serait impossible de se rendre dans l'Ouest, à moins de vouloir attirer les soupçons de ses pairs. De même, Aodan ne pourrait descendre à la capitale et se présenter simplement aux portes du Jardin en demandant à la revoir. Aucun échange épistolaire, aucun moyen de prévoir de se retrouver sans risquer leur vie à tous deux... 

Cependant, le destin les avait déjà réunis par deux fois. Cette infime espérance était déjà bien plus qu'ils ne pouvaient espérer.

Sur un dernier baiser d'adieu, Sanhild rejoignit la cour et monta dans le carrosse. Il était temps de réfléchir à la version des faits dont elle rendrait compte.

FIN

*** Et voilà, un mini roman de terminé ! (pas si mini que ça, en fait, puisque je me suis laissée emporter et ai écrit plus de 90 000 mots ! XD)

Merci de m'avoir lue jusque là ! Merci pour les votes, les gentils commentaires qui m'ont portée tout au long de l'écriture ! Merci pour les fautes corrigées, les remarques et les conseils qui m'ont permis de m'améliorer ! Bref, merci de m'avoir accompagnée dans cette aventure au cœur des montagnes ! :)

Une dernière petite question sur ces derniers chapitres : le comportement et les choix de Sanhild vous ont-ils parus cohérents et crédibles ?

Si ce monde vous a plu, je vous suggère de me retrouver dans mon nouveau mini roman Guérisseur, qui se déroule une dizaine d'années plus tard. Nouveaux héros, même univers et, cette fois, nous allons explorer un peu l'aspect magique de ce monde. Je commencerai à le publier d'ici quelques jours, alors n'hésitez pas à vous abonner pour savoir quand il sortira.

Sinon, pour patienter, il y a aussi Traqueur, toujours dans le même univers, qui n'attend que de nouveaux lecteurs, et est déjà terminé. Si vous ne l'avez pas encore lu, je ne peux que vous y inviter ! :)

A bientôt j'espère, et encore merci de m'avoir suivie jusqu'ici ! :D ***

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