À voix haute m'appelle ta cambrure
Désormais jubilant au tréfonds de ton corps
Quelques sensations me susurrent
Ta joue serait aussi incarnate qu'une aurore

Je t'aurais aperçu mordant ta lèvre
Dès lors qu'un mort-vivant morde à ton cou
Grimper le rideau ou l'arbre à fièvre
En vue de lécher ce flux érogène de ton trou

Ton corps alors offert à la brimade
Désir rabougri, que voici tu ne réprimandes
Pareil cœur qui battra la chamade
À tes amours ! Encore tu m'en redemandes

Est-il vrai que la femme viendrait de Vénus
Pourtant, jettant au loin tes talons
Quand pénétrant dedans du mont de Vénus
Je t'ai entendu crier : ô mon étalon

Ton accent m'aura laissé éternisé
Bien qu'hurler de désir me renverrait à l'Éden
Si bien que tu désires, affolement mon fouet
Je m'élance un peu, ensuite Amen

Et vers moi tu reviens, à quatre pattes dressée
Sur moi tes yeux rivés, évite de m'offenser
Pour tel dehanché, appréhende ma fessée
Te rouer de coup de reins ne m'est pas insensé

Parce qu'il s'est avéré, ton étalon je serais
Sur ton visage je cracherai, afin de le pixeliser
À moi tu seras livrée, assise sur le fessier
Sur ta langue je déverserai, ce qui est à avaler

Surtout que tu désires, affolement mon fouet
Sur ton stéatopyge, ma canne est gravée
De Vénus je confirme, que la femme viendrait
Que soit écrit j'exige, sur toute la contrée

‹ Je suis et resterai, l'étalon d'Orphée ›

by Keven©Kevlar