8
AVERY
Après mon dernier cours du matin, je me dirige vers mon casier en scrutant autour de moi, prête à anticiper le moindre coup bas. Les trois quarts de l'année se sont déjà écoulés et je peux affirmer sans hésitation que c'était l'une des pires de ma vie. Brenda n'a cessé de me harceler jour après jour, comme si j'étais responsable de tous les malheurs du monde. Bien sûr, elle ne jouait jamais seule. Elle s'arrangeait toujours pour que ses copines les vipères s'occupent du sale travail à sa place. Cela incluait les coups bas dans les vestiaires, les surprises désagréables dans mon casier, les remarques humiliantes sur mon poids qui me poussaient régulièrement aux toilettes pour évacuer mes repas. Mes crises de vomissements sont devenues plus fréquentes, mais je m'arrangeais toujours pour rester loin des regards.
Je traverse cette épreuve chaque jour en gardant tout pour moi. J'ai peur du regard des autres, de leur jugement, de les décevoir en montrant ma vulnérabilité. Kyle a tenté de me raisonner à propos de mes troubles alimentaires, préoccupé pour ma santé, persuadé que sauter des repas pourrait m'entraîner dans une spirale dangereuse. Ce qu'il ignore, c'est que plus rien ne va depuis longtemps.
— Alors Avery, pas eu le temps de te laver les cheveux ? ricane Vanessa en arrivant avec Lucy.
Pas la reine des abeilles, aujourd'hui ?
— Trouvez-vous une autre victime, les clones. J'ai passé une semaine difficile et je n'ai aucune envie de jouer à vos jeux stupides. Allez faire votre numéro ailleurs et laissez-moi tranquille.
Elles s'esclaffent à nouveau d'un rire aigu, presque insupportable. Ces pauvres filles me font de la peine. Elles se croient importantes, pensant qu'en suivant les ordres de Brenda, elles gagneront en popularité. En réalité, elles ne font que se rendre ridicules.
— Brenda est plutôt occupée en ce moment, réplique Lucy en détournant son regard vers la gauche, loin devant elle.
Je suis son regard et ce que je vois serre mon estomac. Brenda et Kyle sont près de la cafétéria. Comme à chaque fois qu'elle lui parle, elle se penche en avant en riant d'une manière exagérée. Lui, il ne partage pas son enthousiasme, mais essaie tout de même de sourire et de maintenir la conversation. Habituellement, dès que j'arrive, il me rejoint sans même la regarder.
Il ne sait pas que chacune de leurs conversations vise à me blesser. Il ignore que Brenda est à l'origine de tous mes tourments et de mes changements d'humeur. Il ne se doute pas que cette fille manipule tout le monde. Il reste simplement ce garçon incroyablement gentil qui s'entend avec tout le monde.
— Je ne suis pas jalouse. Kyle s'en fout de cette garce. Il ne s'abaisserait jamais à un tel niveau. Brenda finira bien par le comprendre.
— Ou bien, ce sera toi qui réaliseras que Kyle est un garçon et que finalement, ils cèdent tous. Quand il se rendra compte que tu es juste une fille ordinaire qui ne lui apporte rien, il te laissera tomber.
Je serre les poings, me retenant de lui dire ses quatre vérités. Mais la Kennedy Academy a une politique de tolérance zéro pour la violence et je ne veux vraiment pas risquer une exclusion temporaire à cause de filles qui ne méritent même pas mon attention.
Alors que je m'apprête à les quitter pour rejoindre mon meilleur ami, une nouvelle personne vient se mettre en travers de mon chemin.
— Hey, Cooper, lance Brayden avec un sourire charmeur.
Brayden Davis, un petit riche qui croit pouvoir avoir toutes les filles grâce à son argent et son physique, mais tout ce qu'une fille risque d'obtenir en tombant dans ses filets, c'est la syphilis.
— Je n'ai pas le temps, Brayden...
J'essaie de passer, mais il me plaque doucement contre un casier, rapprochant son corps du mien.
— Arrête de jouer, j'ai bien reçu ton mot et je suis complètement partant.
Mon mot ? De quoi parle-t-il ?
— Je... je ne comprends pas du tout. Ne me dis pas que tu as bu avant de venir en cours ?
Il rit seul tandis que je cherche toujours à comprendre la plaisanterie.
Voyant ma confusion, il sort un morceau de papier et me le tend
— Peut-être que ça te rafraîchira la mémoire.
J'attrape la feuille et entame ma lecture.
Je ne peux plus cacher le fait que ton corps m'excite. J'ai passé l'année à t'admirer et je suis désormais incapable de le garder pour moi. Il y a tellement de choses que j'aimerais faire avec toi, dans la plus grande des intimités. Alors, si c'est réciproque, trouve-moi et réalisons ces fantasmes inavoués.
Xoxo
A.Cooper
Le rouge me monte aux joues en lisant ces quelques phrases. J'ai beau être une lycéenne et entendre parler de sexe constamment, je n'ai jamais pensé à passer le cap. Et surtout pas avec un type comme Brayden. Je sais comment ça fonctionne, je sais que beaucoup de mes camarades ont déjà perdu leur virginité, j'ai même déjà entendu une fille raconter tous les détails à la cafétéria, chose qui m'a coupé l'appétit très rapidement. Je ne suis pas une prude, mais ce n'est pas non plus un sujet que j'aborde tous les quatre matins. De plus, savoir que Brayden a pu penser que j'étais ce type de fille me met plus que mal à l'aise.
— Au début, j'étais un peu surpris, je dois l'avouer. Je pensais que tu n'avais d'yeux que pour Jennings, mais...
— Écoute Brayden, il y a un quiproquo. Je n'ai jamais écrit ça. Je n'aurais été incapable de faire une chose pareille, le coupé-je d'une voix tremblante.
Son sourire s'efface, ses sourcils se froncent tandis que l'incompréhension se lit sur son visage.
— Quoi ? Tu veux dire que je ne suis pas assez bien pour la fille parfaite que tu es ?
De la confusion, nous sommes passés à la colère. Dire non à un garçon peut directement toucher son ego. Comme si j'avais besoin de gérer ça aujourd'hui.
— Je n'ai jamais dit ça, je suis sûre que tu as plein de qualités, mais je ne suis pas intéressée. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, je dois...
Je tente de lui échapper, mais il en décide autrement et me plaque de nouveau contre les casiers, cette fois-ci un peu plus fermement. Il m'enserre par la taille tout en rapprochant son visage du mien.
— Oh non, tu n'as pas le droit de m'allumer comme ça et de prendre la fuite ensuite. Tu m'as promis quelque chose et tu vas tenir parole.
Il commence à balader ses mains près de mes fesses en souriant comme un pervers. Autour de moi, personne ne bouge tandis que Lucy et Vanessa sourient fièrement. Je tente de me débattre, mais la poigne de cet enfoiré est trop forte. La panique monte de plus en plus tandis qu'il approche ses lèvres dégoutantes des miennes, mais avant qu'il ne puisse arriver à ses fins, il se fait propulser contre le sol.
Tout se passe très vite, je suis dégagée sur le côté et une silhouette vient se placer entre Brayden et moi. Cet imbécile se fait attraper par le col et plaquer furieusement contre les casiers tandis que son assaillant le roue de coups. Je relève la tête pour identifier l'inconnu et le visage de mon meilleur ami apparaît clairement.
Il est fou de rage et décharge sa colère contre ce connard de Brayden. D'abord choquée de voir mon meilleur ami dans une telle situation, je reste figée. Puis, je reprends mes esprits et tente d'arrêter Kyle avant que la situation ne dégénère.
— Pose une seule fois de plus tes sales pattes sur elle et tu vas le regretter, Davis, crache-t-il.
Brayden rit comme s'il ne venait pas de se faire sévèrement amocher.
— Dis à ta copine d'arrêter de me chauffer avec ses messages, ajoute-t-il, en tendant un bout de papier à Kyle qui le lit rapidement, son visage se tordant de dégoût.
Non, Kyle, je t'en prie, ne le crois pas.
— Oh Jennings, tu apprends enfin que ta chérie n'est qu'une putain d'allumeuse.
Et c'est tout ce qu'il faut pour que Kyle se jette à nouveau sur lui. Comme s'il était possédé par la rage, il frappe Brayden encore et encore tel un punching-ball. L'horreur se lit sur les visages alors que je tremble de peur. Pas à cause de ce que Kyle fait — Dieu sait que Brayden le mérite — mais de ce qui pourrait arriver à Kyle à cause de cela.
Situation qui arrive plus vite que prévu lorsque deux surveillants interviennent pour séparer Kyle et Brayden.
— Jennings, dans le bureau du proviseur immédiatement ! hurle l'un d'eux, tandis que l'autre conduit Brayden à l'infirmerie.
Putain, il n'aurait jamais dû faire ça. Kyle n'est pas quelqu'un de violent. Il ne s'énerve jamais, même quand on lui manque de respect. Il ignore les idiots et ne leur accorde aucune importance. Sauf quand il s'agit de moi...
— Que c'est triste. Pauvre Kyle va se faire exclure à cause de toi. J'espère que tu en es fière, Cooper, glousse Brenda dans mon dos.
— Recule, pétasse, parce que tu ne vas pas tarder à rejoindre Brayden.
Elle s'esclaffe comme si ma menace n'était que du vent.
— Le lionceau veut devenir lionne. Il y a encore du chemin, ma puce. Cours en parler à Kyle, peut-être qu'il me fera taire, mais il en subira encore les conséquences. C'est ça que tu cherches, Avery. Qu'il soit dans la merde à cause de toi. Un jour un fardeau, toujours un fardeau.
Elle tourne les talons, suivie de près par ses acolytes, me laissant plantée au milieu du couloir, bouillonnant de rage.
Je déteste l'admettre, mais cette garce a raison sur une chose : aujourd'hui, j'ai causé du tort à Kyle...
***
Voilà une heure que je suis rentrée, sans Kyle. Je sais qu'il a été exclu et que Lexie est venue le chercher en début d'après-midi, mais je n'ai pas eu de nouvelles depuis. J'ai tenté de lui envoyer des messages qui sont restés sans réponse. Je suppose qu'il a été privé de téléphone. Ce qui est injuste parce que ce n'est pas lui l'agresseur, bordel. C'est cette pourriture de Brayden qui mériterait d'être exclue, définitivement.
Kyle n'est pas ce genre de garçon. Il est gentil, respectueux, il travaille dur et il fait tout pour aider les autres. Il ne cherche jamais les ennuis et s'efforce d'être la meilleure personne possible. Son seul problème, c'est moi. Si Brayden ne s'était pas attaqué à moi, Kyle n'aurait jamais levé la main sur lui. Je sais que je ne suis pas entièrement responsable, je n'ai pas envoyé ce mot à cet enfoiré. Mais peut-être que mon comportement a pu lui donner l'impression que j'aurais pu en être l'auteur.
Et me voilà en train de justifier l'injustifiable. Brenda a bien réussi son coup, encore une fois.
Je souffle longuement en m'effondrant au sol. J'ai l'impression que pleurer est devenu une habitude cette année. Adieu la fille joyeuse qui avait hâte de commencer sa première année de lycée. Bonjour la version « plus bas que terre » d'Avery Cooper.
Mon regard se pose sur le cadre photo posé sur ma commode. Le portrait de la femme que j'aurais dû devenir.
Avery Rose Adams.
La fille dont je porte le nom. Cette fille téméraire, gentille, qui n'avait peur de rien. Celle que ma mère admirait, celle qu'elle aurait voulu que je devienne.
Mais à la place, elle a hérité d'une fille qui se fait victimiser jour après jour, qui n'a jamais su se défendre et qui n'a pas hérité du quart de sa popularité.
Ma mère était une adolescente adulée par ses camarades. Elle était belle, intelligente, talentueuse, elle avait tout le monde à ses pieds. Et cela n'a pas changé en grandissant. Elle méritait d'avoir une fille qui lui ressemble autant physiquement que mentalement. Et malheureusement, elle n'a pas pioché le bon bébé.
Tu parles d'une chance.
Je sursaute lorsque des pas résonnent dans le couloir. Je me précipite pour sécher mes larmes afin que ma mère ne me voie pas dans cet état, mais il sera difficile de cacher mes yeux gonflés.
— Toc, toc, s'exclame-t-elle en entrant dans ma chambre.
Son sourire s'efface lorsqu'elle voit mon visage. Je n'ai pas l'habitude de pleurer devant elle, mais avec tout ce qui est arrivé à Kyle aujourd'hui, je n'ai pas la force de me cacher, et au moins j'ai cette excuse.
— J'ai eu Lexie au téléphone, Kyle a été exclu pour une semaine. Il est privé de sortie et de téléphone, elle tenait à ce que tu le saches.
Je peste intérieurement. C'est tellement injuste, putain.
— Il n'a fait que me défendre, maman. Il ne devrait pas être puni pour ça.
— Te défendre ? dit-elle en arquant un sourcil. Je croyais que ce Brayden lui avait mal parlé.
Il ne leur a pas dit la vraie raison ? Il voulait peut-être me laisser le choix de leur en parler ou non. Foutu homme parfait.
— Non... Brayden a tenté de m'embrasser de force et Kyle l'en a empêché, avoué-je, gênée.
— Pardon ??! Oh mon Dieu, je n'en avais aucune idée. Crois-moi, ce petit enfoiré va m'entendre, et l'école en sera informée dès demain. Je ne supporte pas la violence, mais je suis fière de Kyle pour avoir réagi, s'exclame-t-elle, folle de rage.
Dans une autre situation, j'aurais ri, mais je n'en ai pas la force. Kyle a eu plus de crans que moi. Ça fait des mois que j'aurais dû recadrer Brenda, mais je n'en ai jamais eu le courage.
— Je vois bien que ça ne va pas, ma puce. Ça fait des mois que j'ai l'impression que ton éclat brille un peu moins fort. Je ne te forcerai jamais à m'en parler, mais je suis là si tu as besoin. Ne l'oublie jamais.
Elle me rejoint et m'attire contre elle.
— Parfois, j'ai l'impression de ne pas être parfaite, ni à la hauteur. Pas assez jolie, pas assez courageuse.
— Oh mon cœur, personne n'est parfait, et c'est tant mieux. Ce que tu es à l'extérieur, ce n'est pas ce qui compte. Le physique est éphémère, il ne définit pas qui tu es véritablement. Ce qui compte, c'est ce qui réside au plus profond de ton cœur. Tes actions, ta manière de penser, ton comportement, voilà ce qui fera toujours la différence dans ta vie. Tu es belle, Avery Cooper. Pas parce que tu portes une certaine taille de vêtement, que tu t'habilles avec des marques, que tes cheveux sont impeccables ou que ton visage est sans imperfections. Tout cela n'a rien à voir avec la vraie beauté. Tu es belle parce que ton cœur est pur. Tu es belle parce que tu sais apprécier les petites choses de la vie. Tu es belle parce que tu te soucies des animaux et des personnes âgées en les aidant à porter leurs courses dans la rue. Ton cœur est magnifique, mon trésor. Ne laisse personne te faire douter de cela.
Elle caresse ma joue, essuyant une première larme. Puis, elle prend le cadre photo de sa jumelle avant de continuer.
— Je n'ai pas été une adolescente exemplaire. Mon mauvais comportement m'a fait perdre la personne la plus importante à mes yeux : ma jumelle. C'est à ce moment-là que j'ai compris que c'était elle qui me rendait meilleure. Ce n'était pas ma popularité, mon apparence ou ma capacité à flirter qui me rendaient exceptionnelle. Non, c'était la joie que je ressentais avec une personne qui m'aimait inconditionnellement. Alors, tu n'as peut-être pas de jumelle biologique, mais tu as quelque chose d'encore plus proche : un meilleur ami. Lexie et moi avons fait en sorte que vous soyez amis dès votre naissance pour cette raison précise. Pour que vous puissiez affronter les défis de la vie main dans la main. Pour que chacun de vous ait une épaule sur laquelle s'appuyer. Quand tu te sens mal et que tu n'as pas la force d'en parler, tourne-toi vers lui. Il saura te donner la force d'avancer sans même que tu aies besoin de dire un mot.
C'est à mon tour de poser les yeux sur une autre photo. Celle qui représente la personne que j'aime le plus sur cette Terre : Kyle Warren Jennings. Son sourire, sa générosité, sa gentillesse sont capturés dans cette image. Parfois, je doute de lui et de son amour pour moi, mais chaque jour, il efface ces doutes en me montrant qu'il me place toujours en priorité. Avant lui-même. Cela m'effraie profondément, car je ne veux pas qu'il change à cause de moi. Je ne veux pas qu'il se perde en cherchant à me protéger.
Ma mère a raison, Kyle est devenu mon ancre, ma bouée, cette bouffée d'oxygène qui me permet de respirer plus facilement.
Égoïstement, je souhaiterais qu'il reste toujours à mes côtés pour me soutenir. Mais qu'adviendrait-il s'il finissait par tomber à force de me relever ?
***
Je me réveille brusquement en sentant le matelas s'enfoncer. Avant que je puisse dire un mot, la voix que j'aime entendre le plus atteint mes oreilles.
— C'est moi, ne t'en fais pas, chuchote Kyle.
C'est tout ce dont j'ai besoin pour me redresser et voir son beau visage souriant. Comment peut-il encore sourire après cette journée cauchemardesque ?
— Kyle, ma mère m'a parlé de ta punition. Je suis désolée, je ne voulais pas...
— N'essaie même pas de t'excuser. Rien ne peut justifier le comportement de ce type. Mon seul regret, c'est de ne pas avoir pu lui en donner un peu plus.
Je ris nerveusement en l'entendant parler. Monsieur est exclu pour avoir été violent, et sa principale préoccupation est que Brayden n'ait pas souffert davantage ?
— Pourquoi n'as-tu pas dit la vérité à ta mère ?
— Je voulais te laisser le choix. Ce qu'il t'a fait est humiliant, et j'aurais compris que tu ne veuilles pas que tes parents soient au courant. Et entre nous, je savais que Liam aurait voulu mettre le feu à la ville en l'apprenant.
Je ris et hoche vivement la tête. Mon père était furieux quand il l'a découvert. Dean, Lexie et ma mère ont dû s'unir pour l'empêcher de partir finir le travail de Kyle.
— Kyle... Je n'ai pas écrit ce mot, je te le jure. J'ai vu la tête que tu as faite quand tu l'as lu, et j'ai peur que tu m'en veuilles ou que tu puisses penser que j'en étais capable. Les autres peuvent me juger, mais pas toi.
— Bien sûr que tu ne l'as pas écrit. Premièrement, je connais ton écriture, et deuxièmement, je sais que ce n'est pas ton genre. Jamais je ne douterai de toi, Cooper. Peu importe ce que les autres disent, c'est toi et moi contre le reste du monde. Toujours.
Enfin, pour la première fois de la journée, je respire et je souris sincèrement. Kyle en profite pour s'allonger à mes côtés et me tirer contre lui. Il a l'habitude de se glisser près de moi la nuit, et je ne passe jamais de meilleures nuits qu'entre ses bras.
— Je suis désolée de t'avoir attiré des ennuis, murmuré-je.
— Oh Avery Cooper, pour toi, je braverai même les foudres du président s'il le fallait. Tu es et seras toujours ma priorité. J'espère avoir clairement fait passer le message aujourd'hui et qu'on ne viendra plus te chercher des ennuis.
C'est ainsi, dans la pénombre de ma chambre, que mes lèvres trouvent le chemin de celles de Kyle. Nos moments de tendresse demeurent toujours intimes, ce qui les rend encore plus authentiques. Nos corps se comprennent, se complètent. Nous sommes encore trop jeunes pour aller plus loin, mais lorsque le moment sera venu, je sais qu'il sera mon premier.
Mon premier et mon dernier, quoi qu'il arrive.
🎞️🏄🌊🏒🩺
Kyle cet homme capable 🥹🥹
Encore une fois, Brenda a frappé et les conséquences ont été plus élevées.
Heureusement, dans deux chapitres, c'est ciao 🕺🕺🕺
J'insiste aussi sur le fait qu'Avery est très bien entourée, qu'elle est aimée et valoriser chaque jour, mais que pourtant, ça ne suffit pas à la rassurer. Tant que ça ne viendra pas d'elle, rien n'ira mieux.
Et le lycée n'est qu'une petite partie de ses problèmes de santé mentale.
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