CHAPITRE I-4 : Beneath the mask

Au final, je suis restée en silence avec Fantôme un peu plus longtemps. Il a cette aura de calme assez agréable, j'espère juste que Génésis et Morgan ne se sont pas inquiétées pour moi... Je me sentirai coupable.

Je ressors vite de la trappe quand je vois que Fantôme somnole un peu. Je n'ai pas envie d'abuser de sa gentillesse et de l'empêcher de dormir. Quand je saute de la trappe, j'atterri sur mon sac et retiens un petit cri. Je crois que je me suis tapé les fesses sur un des trucs durs dedans... Heureusement, rien de cassé que se soit dans le sac ou moi !

Je suis surprise que personne ne soit sorti de sa chambre. Vu le bruit, je serai immédiatement allée voir ce qu'il se passe ! Ou alors je suis juste trop curieuse, ça se peut également... Oups.

Je récupère mon sac et vais en bas. Avec toute cette histoire, j'ai pas encore mangé. Fin, j'ai grignoté mais pas un bon repas qu'on aime, vous voyez ? Je crois que ce soir c'était Abel qui devait cuisiner... Il faudra pas que j'oublie mon tour, même si je suis pas une experte je suis sûre que mon curry peut plaire !

Je dévale les escaliers aux quels j'ai fini par m'habituer, comme quoi. Et j'ai à peine le temps d'ouvrir la porte de la cuisine que je suis agressée par une jambe artificielle sur le pied. Je prends mon pauvre peton dans mes mains et sautille un peu sans pouvoir empêcher Génésis de me hurler dessus.

« Ça t'apprendra à nous effrayer ! Non mais je rêve, tu disparais une journée complète et tu reviens comme une fleur, comme si on était pas dans une tuerie !

- ... Désolée de t'avoir inquiétée Génésis...

- Oh, y a pas que m- aaah ! » Sans un mot, Morgan soulève Génésis d'un bras comme un chaton en colère. Morgan qui a fini par enlever le bandage sur son œil encore un peu enflé. « Qu'est ce que tu fabriques ?! Morgan, repose moi, repose moiiiii !

- Du calme Génésis, iel est là et c'est le plus important. Et tu lui a écrasé le pied, on est quitte je pense.

- .... Si tu veux. » Eh, on dirait que le chaton qu'est Génésis s'est faite facilement calmée... Je ne suis qu'amoitié surprise, mais c'est dur de croire que Morgan est le plus jeune de nous trois comme ça. « On est quitte. Maintenant dis nous ce que tu as fais !

- Je suivais Fantôme !

- Je suis presque sûr que ça sonne pire à l'oral que dans ta tête, Sam...

- Oui, désolée, erm... Je voulais en savoir plus sur ses capacités de fantôme alors je l'ai suivi un peu, mais il a fini par aller dans un petit grenier et on a parlé là bas tout l'aprèm. Oh, et j'ai vu Isla et Monokuma, c'est grâce à elle qu'on peut aller dehors maintenant !

- Eh bien, ça en fait des choses. » Morgan rigole un peu en reposant Génésis-le-chaton, et je souris de toutes mes dents. Et mon estomac qui se manifeste fait chauffer mes joues et rire mes deux compères. « Et on dirait que tu n'as pas beaucoup mangé.

- Je suis venue pour manger à la base ouais... Mais et vous du coup, vous faites quoi ?

- On attendait que l'autre critique se barre pour manger un peu tranquille. Héloïse a fait des sandwichs aux œufs pour tout le monde aussi, vu que Abel a fait chier. Et Eleanor a forcé tout le monde sauf les allergiques à en prendre au moins un.

-C'est un peu exagéré mais à peu près. On voulait aussi voir si tu allais montrer ta tête ici avant de passer à ta chambre ou paniquer.

-Oooh je vois ouais, fait sens ! Du coup ils sont où ces sandwichs à l'œuf ? »

Génésis me passe simplement celui qu'elle avait dans sa main et je mange en écoutant les deux me raconter leur journée, avec les commentaires agacés de Génésis ou plus calmes de Morgan. A vrai dire, je ne sais pas vraiment si c'est la vérité vraie, mais bon, au moins ça me fait rire et je manque de m'étouffer une ou deux fois avec l'œuf. Faut que je demande à Héloïse de me dire avec quoi exactement elle a fait ça, car c'est vraiment bon.

Je fini mon sandwich alors qu'elles débattent de l'importance de la nouvelle règle de Monokuma et mon bâillement sonore leur fait se décider à monter pour aller dormir. On est presque à l'heure du couvre-feu en plus...

Je baille une fois de plus et suis rattrapée avant de m'écraser la face dans les escaliers à cause de mon sac par Morgan qui retient avec difficulté un souffle de surprise. On dirait que même quelqu'un d'aussi fort que lui ne peut pas porter quelqu'un et son sac aussi facilement ahah.

On se dit au revoir et je rentre dans ma chambre, prête à m'écraser sur le lit, si ce n'était pas pour... Kozma Demopoulos, l'air d'un chaton prit en plein acte de déchiquetage de canapé alors qu'il tient mon armoire bien ouverte.

Mon corps réagit avant que mon esprit ne comprenne et j'envoie mon sac de toutes mes forces sur lui, un hurlement s'échappant de mes lèvres. Et les regrets me prennent tout de suite au ventre alors que je l'entends geindre de douleur, oh merde merde merde !

Je peux entendre des portes s'ouvrir dans le couloir alors que je retire mon sac de Kozma et sort de quoi soigner tout ce que j'aurai bien pu lui faire. Mais quelle idiote, certes il n'a rien a faire ici mais de la à risquer de le tuer ?? Bravo Samuel, très beau travail !

« Wow, j'ai droit à une infirmière ? Ou un infirmier ? Je suis flatté ! » Il ricane avant de souffler et je lui lance mon meilleur regard noir paniqué. « C'était obligé le sac ?

-C'était obligé de rentrer dans ma chambre et regarder dans mon armoire ?

-En temps qu'organisateur, je suis bien obligé de-

-Arrête ce cirque si tu veux que je te soignes. »Oh ? On dirait que ça l'a surpris. « Merci.

- Quel cirque ?

- Oooh, je suis le méchant instigateur agrougrou ! » Bon, okay, mes skills en imitations sont clairement pas ce qui m'a valu mon talent, c'est le job d'Emile ça, oh. « J'y crois pas une seconde. Tu as pas de quoi être un organisateur.

- ... »il reste un instant sans rien dire avant de purement et simplement exploser de rire. Je serai presque blessée. « Tu es quelque chose, Sam ! Tu dis ça comme si tu étais une participante d'une ancienne tuerie !

- Non. Mais j'ai étudié les Monokuma et les désespérés qui travaillent pour eux. Et tu n'as rien de quelqu'un qui marcherait avec un Monokuma.

- Oh ? Je suis curieux maintenant. Au fait, je crois que je me suis tapé le bras droit, si tu tiens à me soigner.

- Quand on étudie les mystères et animaux encore jamais trouvés, il faut aussi étudier les mystères bien réels, d'après moi. Et les Monokuma en sont un. Je ne dis pas que tu n'es pas un désespéré, j'en sais rien et même si c'était le cas, j'en aurai rien à foutre. Mais je dis que tu n'es pas un désespéré qui travaille avec les Monokuma.

- ... »il me regarde d'un air indéchiffrable alors que je désinfecte une légère coupure sur son bras. « Tu es quelqu'un de véritablement intéressant, Samuel Carter. Mais tu n'as pas peur que de te reposer sur ta bonté de cœur te mènera à ta fin ?

- Tant pis. » Je me force à planter mes yeux dans les siens, vairons.« Je préfère mourir avec un grand cœur que survivre sans croire aux gens. Que je les apprécient ou non.

- Oh, donc tu ne m'apprécie pas ?

- Je n'ai jamais prétendu le contraire.

- Tu me vexe.

- Ça va là dedans ? » Je tourne la tête et doit rattraper une bouteille avant qu'elle ne s'écrase au sol à cause de Kozma qui se relève comme si ne rien était.

« Affirmatif, Ife ! J'étais juste allé demandé de l'aide à notre mule miniature pour une coupure, rien de grave!~ Je m'en vais pour dormir ! » Ife n'a pas l'air convaincue, mais quelque chose me dit que je devrais aller avec l'idée de Kozma pour l'instant et je hoche la tête, rangeant mes affaires. « Tu vois ? Aller, tu devrais faire de même !

- Si...Vous le dites. » elle fait une légère grimace et remonte ses lunettes, mais n'a pas le temps de rajouter quoique se soit avant que Kozma ne s'enfuie de la pièce. « ... Tout va bien, Sam ?

- Oui, comme il a dit, il... M'avait juste surprise. Ne t'en fais pas. »

Elle hoche la tête et ferme la porte. Je soupire, allant dans ma salle de bain. Je prends un bonnet et mon pyjama, et me jette un dernier regard dans la glace.

Kozma Demopoulos... Qui est ce gars, vraiment ? Il n'est pas innocent de tous péchés mais... Je sais qu'il n'est pas derrière cette Tuerie. Je peux le sentir.

Mais est-ce que ma confiance en lui est ce qui me mènera vraiment à ma perte ? Je veux croire en ce que j'ai dis, mais est-ce que je n'essayais pas surtout de me convaincre.

Je soupire en me laissant tomber sur le lit. Il est un mystère. Et je ne sais pas si je peux vraiment le percer à jour même si j'essayais.

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