6. Mauvaises nouvelles.

Des yeux. Je les voyais partout. Ils nageaient dans le cosmos. Les paupières se soulevaient. Les pupilles me contemplaient. Je n'étais plus jamais seule.

Un arc-en-ciel de couleur.

Des iris de toutes les nuances m'accompagnaient au quotidien. Ma vie était colorée. Abominablement colorée.

Des yeux tombaient de partout. Les orbites vides laissaient échapper du sang nauséabond. Les yeux, ronds, roulaient comme des billes jusqu'à mes pieds. Mes jambes étaient désormais incapables de me porter et je chutais. Je chutais dans un mont de yeux colorés. Toutes les races avaient été arrachées. Et j'étais ensevelie. Je ne pouvais même plus me débattre, mon énergie se vidait, je me sentais incapable du moindre mouvement.

Deux yeux me firent face. Des yeux rouges. Des yeux de Rôdeur. Mon cœur battit la chamade. Le visage de l'Obscuras à qui appartenait ces yeux se dessina lentement dans l'obscurité.

Kalidas.

Tremblante, ma main se leva d'elle-même pour toucher l'être qui me manquait tant. Mais lorsque mes doigts rencontrèrent ses cheveux de néant, ces derniers se mirent à tomber un à un. Puis, ce fut une cascade de cheveux qui chutèrent sur le sol. Et la peau bronzée du Rôdeur commença à se fissurer. J'étais pétrifiée sur place. Je contemplai sa chair se fendre et se détacher de son corps, tombant en lambeaux. Ne laissant qu'une peau à vif. Une peau qui fondit sur mes bras. La nausée prit possession de mon être alors qu'un corps était en train de se décomposer sur moi. J'étais incapable de bouger.

Les yeux rouges de Kalidas tombèrent de ses orbites. Le Rôdeur s'écroula et ses vaisseaux sanguins explosèrent dans des jets de sang. Je repris possession de mes mouvements, de mon propre corps, et je me mis à hurler.

Je me réveillai d'un bond, poussant un cri de terreur. Je rencontrai le regard d'Arachné, qui me détaillait, imperturbable.

— Je t'avais pourtant dit que c'était une mauvaise idée d'aller voir Minos, tous ceux qui l'ont vu en ont fait des cauchemars pendant des semaines.

— Qu'est-ce que tu fais dans ma chambre en pleine nuit ?

— Je te regarde dormir.

— T'es flippante Choléra ! Dégage d'ici !

— Petite idiote ! Je n'étais pas sérieuse ! Tire tes rideaux, grosse paresseuse, la nuit est finie ! J'étais venue te réveiller. Je te signale qu'en tant que reine, tu ne peux pas t'offrir le loisir de faire des grâces matinées.

Je me redressai, agacée. Les images de mon cauchemar tournaient encore en boucle dans ma tête, me mettant les nerfs à vif. Je détestais dormir.

— Va t'habiller, qu'on évite de perdre du temps, clama Arachné en tirant les couvertures du lit.

Le froid me fit frissonner. Cette araignée pouvait vraiment être détestable de bon matin. Avec le temps, j'apprenais à la connaître, et j'avais été effarée de découvrir qu'elle était toujours debout. Elle dormait très peu. De quoi concurrencer Ronan. Arachné avait toujours besoin d'être en mouvement, d'avoir quelque chose à faire. Elle aimait gérer son environnement et détestait par-dessus tout ne pas avoir le contrôle sur ce qui se passait autour d'elle.

J'obtempérai, sachant éperdument que ne pas me préparer déclencherait une nouvelle dispute. Et je n'avais pas la force de me battre ce matin. Car aucun doute que cette araignée m'aurait tirée de force hors du lit en m'agrippant les cheveux. Elle adorait s'en prendre aux cheveux.

— Tu m'as dit que les Darknils étaient allés chercher Minos alors qu'il était encore jeune, comment ça s'est passé exactement ? demandai-je tout en m'habillant.

Mon cauchemar tournait encore dans ma tête. J'avais besoin de m'occuper l'esprit.

— Il devait avoir trois ou quatre ans, les Darknils ont entendu parler de lui et sont allés le récupérer.

— Tu ne peux pas faire plus explicite ? m'agaçai-je.

Arachné fit claquer sa langue et, avec mauvaise grâce, consentit à développer.

— Des rumeurs d'un village sont parvenues aux oreilles des Darknils, là-bas, on racontait qu'un enfant aux pouvoirs des dieux maudissait tous ceux qu'il rencontrait, volant les pouvoirs d'un simple regard. Son pouvoir concordait avec les plans des Darknils, ils ne pouvaient pas laisser filer l'opportunité de l'avoir sous la main.

— Mais les parents de ce Minos ont accepté de le livrer ?

Arachné éclata de rire.

— Parfois t'es vraiment naïve ma peste ! C'en serait presque mignon. On n'a pas tous eu la chance d'avoir des parents exemplaires. Les siens étaient des montres.

Je serrai les poings, ravalant une réplique sanglante. Je n'aimais pas qu'elle se moque de moi.

— Ils l'ont délibérément abandonné ? Ok fallait me le dire plus tôt, pas besoin d'être aussi désagréable.

— Oh la petite peste est vexée ? s'amusa-t-elle.

C'était moi qui provoquais les gens de cette manière. Je détestais quand elle m'imitait ainsi pour me faire sortir de mes gongs.

— Ses parents ne l'ont pas livré aux Darknils, reprit-elle, ils l'ont abandonné quand les rumeurs à son sujet ont commencé à circuler. Ils vivaient dans un village plutôt pauvre, mais faisaient partis des rares personnes à avoir assez de moyen pour quitter ce lieu vers un autre plus vivable.

— Ils ont laissé un gosse de trois ans, seul, livré à lui-même ? m'effarai-je.

— Si tu es encore choquée pour ce genre de barbarie, tu n'arriveras jamais à vivre dans ce monde abject. Des horreurs comme cela, on en voit tous les jours. Et lui, a eu de la chance, au moins ses parents lui ont foutu la paix. Ils ne l'aimaient pas, ils sont partis. Il n'en gardera aucune trace sur la peau.

Son ton acide me noua le ventre. Arachné faisait allusion à son vécu qu'elle n'avait jamais digéré. Le pouvait-on réellement ? J'avais eu une famille formidable, aimante, je ne pouvais imaginer ce que c'était que de souffrir des liens du sang. La moindre horreur d'un parent sur un enfant me révoltait. Parce que les liens entre des parents et leur progéniture était la seule douceur que j'avais eu pour acquis dans ce monde.

— En réalité, Minos et moi, nous nous ressemblons pas mal, réalisa Arachné. Rejetés par nos parents pour une malédiction, ou dans son cas, une pseudo-malédiction, tous les deux, nous avions été recueillis par les Darknils. Nous avons vu en notre tuteur notre sauver, nous nous sommes faits entourlouper. Nous goûtions enfin au respect et au calme, nous avions cru en ces chimères. Sauf que pour lui, tout a pris une tournure bien plus tragique. Bien plus malsaine.

L'Animalis tira une grimace, plongée dans ses souvenirs. Elle finit par hausser les épaules.

— Si tu veux tout savoir, Minos était haï par le village entier. Ils ont fini par le jeter dans un puits pour s'en débarrasser définitivement. Sauf que ces villageois étaient complètement stupides, pire que toi sale peste, car Minos avait déjà emmagasiné bon nombre de pouvoirs et cela lui a permis de survivre à cette chute mortelle.

J'eus un frisson d'horreur. Ce monde était vraiment abject. Personne n'était épargné par la cruauté. Personne n'avait pu goûter à une vie paisible. Il était facile de douter de la bonté des gens quand nous étions confrontés à pareilles horreurs. Les êtres vivants étaient-ils tous foncièrement mauvais ? Si je devais répondre en me basant sur moi-même, je pouvais davantage y voir de la noirceur qu'autre chose. J'étais quelqu'un d'horrible. J'avais commis des actes affreux. Que je ne pouvais effacer. Et je me détestais tout en continuant sur ma lancée. Alors étions-nous tous destinés à partir dans de mauvais travers ? C'est en pensant à Rox et Kalidas que je me disais que l'esprit de chacun n'était pas préalablement défini à devenir atroce. Il était possible d'être quelqu'un de bien. J'avais simplement échoué.

— Tu en tires une tête, releva Arachné.

Je repris contenance. Je ne devais pas commencer à penser à mes états d'âme. J'allais m'y perdre. Je fis comme à chaque fois ; je refoulai toute ma mauvaise conscience au fond de moi. Tout ce mal-être. Il fallait que je me concentre sur le présent. De toute façon, mon âme était déjà foutue. Elle l'était depuis que Samaël m'avait arrachée les miens. Et c'était irréversible.

— Qu'est-il arrivé à Minos, après qu'il fut tombé dans ce puits ? demandai-je.

— Il y est resté plusieurs jours, trop apeuré à l'idée de ce qu'il pouvait lui arriver s'il remontait à la surface. Une nuit, les Darknils sont venus le chercher. Ils l'ont sauvé. Ils l'ont élevé. Ils l'ont détraqué. Ils l'ont flingué. Ils l'ont rendu encore plus fou qu'il ne pouvait le devenir initialement. Ils lui ont fait perdre toute humanité.

— Plus fou ? Il l'était donc déjà.

— Quand tu as le pouvoir de t'approprier tous les pouvoirs individuels que tu aspires, tu n'as pas la capacité mentale pour tout accueillir. C'est impossible. Personne ne peut contenir autant de pouvoirs et rester saint d'esprit. Minos a très vite perdu les pédales, ses pouvoirs débordaient dans tous les sens. L'intervention des Darknils n'a fait qu'empirer les choses. Ils ont perverti son esprit encore pur, ils l'ont changé en monstre sans aucune conscience. Minos ne sait même plus penser par lui-même, je ne suis même pas sûre qu'il sache encore penser tout court. Tout ce qu'il veut, c'est tuer, avaler le pouvoir, comme une bête affamée. Dans sa tête détraquée, c'est vital de tuer et de voler, il lui faut le faire pour vivre. Parce que tuer est la seule chose qui arrive encore à lui procurer des émotions.

— Génial... On a affaire à une bête assoiffée de sang, indomptable et beaucoup plus forte que nous. Y a-t-il autre chose que je devrais savoir ?

Arachné fit grincer ses dents.

— Oui, et ça ne va pas te plaire.

— Au point où on en est, vas-y, achève-moi d'une autre mauvaise nouvelle.

— Dans sa panoplie de pouvoirs, Minos a un pouvoir omniscient.

— Omniscient ?

— Il sait tout. Il peut tout prévoir. Impossible de le prendre par surprise. Impossible de lui tendre un piège. Il sait déjà tout. Et il peut prévoir tous nos faits et gestes, tous nos plans, bien à l'avance.

Je me figeai d'horreur.

— T'es pas sérieuse ? m'écriai-je. Mais s'il peut tout prévoir, nous sommes déjà foutus ! Nous n'avons aucune chance ! Et... Ça veut dire qu'il sait très bien que la reine Zara est morte et que je suis à son poste ?!

— Je sais, en pariant sur vous, je n'ai pas vraiment choisi le bon camp, on a beaucoup plus de chance de perdre que l'inverse... Et oui, aucun doute qu'il sait déjà qui tu es réellement.

— Mais... S'il sait, les Darknils le savent aussi...

Un petit sourire se dessina sur le visage de mon alliée.

— Pas vraiment, non. Minos est incapable de tenir une conversation, il parle, mais ça n'a aucun sens. Il ne peut informer personne de quoique ce soit. Et ses pensées sont tellement emberlificotées qu'il est impossible pour un Télépathe d'entrer dans son esprit. Pour ça, tu n'as rien à craindre.

— Ça n'enlève pas le fait que nous sommes tous foutus, grinçai-je. Comment vaincre un ennemi surpuissant qui peut prédire le moindre de nos faits et gestes ? Effectivement, en te ralliant à nous, tu n'as pas misé sur les bons chevaux, car difficile de croire qu'on ait la moindre chance face à des ennemis pareils.

— Tu comptes baisser les bras ? se révolta Arachné.

— Jamais ! Je suis prête à mourir, en espérant pouvoir emporter Samaël avec moi.

— Tu te bats, mais tu ne crois pas en une victoire totale.

— Nous n'avons pas vraiment d'atout pour l'emporter.

— Tu m'as moi, lâcha Arachné avec un grand sourire.

— Sans vouloir t'offenser, choléra, ce n'est pas tes huit pattes et ton pouvoir de lévitation qui vont nous permettre de gagner la guerre.

Arachné me frappa violemment l'arrière du crâne. Je poussai un cri de douleur et, la fusillant du regard, je lui balançai toutes les insultes dans ma panoplie.

— Le gagnant d'une guerre n'est jamais le plus fort, c'est le plus intelligent, le plus stratège et celui qui sait prendre le plus de risques.

Je lui lançai un regard sceptique.

— Samaël est calculateur, stratège et brillant, et il a la force de son côté. Tu n'es pas de taille.

J'évitai une nouvelle claque.

— Comment peux-tu continuer à te battre si tu n'y crois même pas toi-même ?

— J'essaye de rester lucide tout en tentant le tout pour le tout.

— Je sais qu'on peut les battre. Tu es le cheval de Troie, c'est un avantage. Evilash possède le grand dragon, il a un pouvoir considérable. La population s'est déjà rangée une fois de votre côté, elle pourra le refaire si elle se rend compte que la dernière bataille était en réalité une victoire. Tu as le peuple de ton côté ; tu as l'avantage du nombre.

— Un peuple qui perd ses pouvoirs pendant que l'ennemi gagne en puissance.

— Un ennemi qui finira dépassé par son propre pouvoir. Fais-moi confiance, je m'attèle déjà depuis un petit moment à le rendre encore plus fêlé qu'il ne l'est déjà.

Arachné me lança un regard énigmatique avant de s'éloigner de moi. Je restai perplexe. Que faisait réellement cette araignée, tapis dans l'ombre ?

Je n'eus pas le loisir de continuer notre conversation, Arachné y mit fin en claquant dans ses mains.

— Il faut que je te parle d'une nouvelle chose qui risque de ne pas te plaire.

Je soupirai.

— Crache le morceau...

— Les Darknils ont organisé une petite réunion improvisée pour ce soir. Tous les membres influents doivent s'y rendre. Zara en faisant partie, tu y es conviée. Et je ne pourrai pas t'accompagner.

Pour une mauvaise nouvelle, c'était une affreuse mauvaise nouvelle. Arachné avait le talent de m'annoncer les choses avec délicatesse. J'avais le moral dans les chaussettes.

— T'es sérieuse ?

— Non, j'adore plaisanter sur ce genre de choses, ironisa-t-elle.

— Je n'ai pas envie d'y aller.

— Tu n'as pas le choix.

— Et tu sais de quoi on va parler ? C'est une réunion de quoi ? Je ne suis même pas préparée !

Arachné parut embêtée.

— Je ne peux pas t'aider, j'ignore ce qu'il va s'y passer. J'imagine qu'il s'agit simplement d'un compte rendu des derniers événements. Comporte-toi comme Zara le ferait, ne dit pas de connerie, contrôle tes pulsions et... tout devrait bien se passer ?

C'était un cauchemar.

— Tu n'as aucune information qui pourrait m'être utile ?

Arachné secoua la tête.

— Dans ce genre de réunion, généralement, Zara y allait sans m'informer de quoique ce soit et c'est à son retour qu'elle me faisait un débriefing. J'ai aucune idée de ce qu'il va s'y passer. Ni même où se trouve le lieu de réunion. Une certaine Chany va venir pour t'emmener à l'endroit où tous les membres influents se réuniront.

Chany ? Comme quoi, une mauvaise nouvelle n'arrive jamais seule. Déjà que je n'étais pas enchantée de risquer ma couverture dans une réunion où serait présent tous mes pires ennemis, mais en plus, il fallait que ce soit cette insupportable Obscuras qui m'y emmène.

Chany. C'était cette Obscuras, une Rôdeuse, nous avait, une fois, permis de fuir les lieux des Darknils en toute sûreté. C'était une de leurs alliés. Une pimbêche extrêmement bavarde. Elle avait un énorme faible pour Kalidas, n'hésitant pas à trahir les siens pour ses beaux yeux. Et je la détestais. Elle m'avait fait très mauvaise impression. Il faut dire que le fait qu'elle ait osé embrasser Kalidas par surprise n'aidait pas.

Cette journée se promettait d'être affreuse. Cette réunion infernale. Et je n'avais pas le droit au moindre faux pas.

Le temps avait un sens de l'humour fascinant. Quand nous avions hâte d'un événement, les secondes se changeaient en heures, et l'attente devenait interminable, mais lorsque qu'on redoutait un évènement, les heures de changeaient en secondes et le moment propice venait bien trop tôt toquer à notre porte. C'est ce qui se produisit.

Chany toqua à la porte de la salle du trône. Elle avait spécialement été envoyée par les Darknils pour me mener jusqu'à eux. Elle entra. J'étais sous forme cendrée, mon illusion de la reine Zara fit face à la Rôdeuse.

Les événements s'enchaînèrent. Je dus quitter Arachné pour suivre Chany à travers le château. C'était étonnant de constater la place qu'avait pris Arachné dans ma vie. Elle gérait tout. Elle prenait tout en main. Et désormais, alors que je devais me débrouiller sans elle, la situation me paraissait stressante. Pourtant, j'avais l'habitude de me débrouiller par moi-même. Ces derniers temps je m'étais trop laissée aller à me reposer sur une autre personne. Ça ne me ressemblait pas. Je me maudis intérieurement. Mais je savais très bien que je saurais rebondir. Je savais me débrouiller seule et je comptais bien réussir cet entretient sans que mon masque ne vole en éclat.

—... C'est fou comme le château est grand. Si je ne le connaissais pas par cœur, j'aurais peur de m'y perdre. Mais je ne vais pas m'en plaindre, les décorations sont juste ravissantes. Les tableaux sont des œuvres d'art. Qu'il doit être plaisant de vivre dans un lieu aussi richement décoré ! C'est un plaisir pour les yeux. Je ne m'en lasserai jamais. Quand j'étais petite, mon père avait un tableau qui ressemblait à celui qu'on trouve dans la salle du trône...

L'éternelle bavarde était une nouvelle fois lancée et j'hésitais entre bailler à m'en décrocher la mâchoire ou lui arracher la langue à main nue pour la faire taire de force. Cette Obscuras m'énervait au plus haut point. Malheureusement, pour préserver les apparences, je me devais de rester imperméable à tous ses babillages. La reine abordait son masque d'indifférence et il m'en coutait de ne pas lui hurler de la fermer. Dès que son visage se dessinait dans mon esprit, je revoyais le moment où elle se jetait sur Kalidas. Elle me le paiera un jour. En attendant, je ne pouvais que me satisfaire du moment où le Rôdeur l'avait repoussée.

On arriva au lieu de rendez-vous et mes sombres émotions de vengeance et de jalousie s'estompèrent pour laisser place à l'anxiété. Le moment était arrivé. J'allais devoir discuter avec mes pires ennemis, les monstres de mes cauchemars, comme si nous étions des alliés en bon terme. Et le tout, sans faire le moindre faux pas qui me trahirait. Un jeu d'enfant.

*

NDA : Je ne suis absolument pas en retard 🙄 (bon d'un jour, presque deux, ça passe) ! J'ai juste été occupée ce weekend et j'ai eu un imprévu aujourd'hui ( <- cette dernière excuse est une excuse bidon mais faite comme si de rien n'était.)

Mais je suis enfin là avec le chapitre ! Youhouuu il était super simple à écrire *tousse*

- Le cauchemar d'Eudora au début du chapitre était très glamour, n'est-ce pas ? 😏

- Le pouvoir omniscient de Minos, vous prenez comment la nouvelle ? D'après vous, Eudora a des chances de gagner ou pas du tout ?

- Cette réunion avec les Darknils, vous la sentez comment ?

Je vous dis à ce weekend pour le chapitre suivant ! (Je serai probablement en retard, ça sera sûrement pour lundi/mardi).

Kissy kissy 💙

#Nakijo.

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