10. Sentiments perturbants.

De retour dans le volcan, je me laissai tomber dans un fauteuil dans un soupir. On venait de rentrer et après la bataille, nous étions tous épuisés. Sans l'intervention d'Orso, je n'avais aucune idée de comment aurait évolué la situation. La seule certitude, c'est qu'on ne serait jamais tous sortis de ce guêpier sans y laisser notre peau. Orso, après avoir volé à notre secours, en épuisant, d'après ce que j'avais compris, ses dernières et précieuses windstas, était rentré sans nous. Sanjana l'avait suivi. J'imaginais sans mal que l'Animalis était parti s'isoler de nouveau et que la Sirène s'était élancée à sa suite, refusant qu'il se renferme de nouveau sur lui-même. A vrai dire, ce que pouvait bien faire ce grizzly me laissait complétement indifférente, c'était l'entêtement de Sanjana qui s'évertuait à le remettre d'aplomb qui me titillait. Je ne voulais pas qu'elle épuise toute son énergie pour un type qui ne semblait pas vouloir être sauvé. Mais je devais reconnaître que malgré tout, la Sirène semblait avoir eu une certaine influence sur cet ourson grognon.

Rox s'arrêta à mon côté alors que je m'étalais sans aucune gêne dans le fauteuil, ne tenant pas compte de la boue séchée sur mes chaussures venant salir le velours des coussins. Nous avions entrepris le retour jusqu'au repaire dans le plus grand silence. J'avais marché en retrait, faisant bande à part, accompagnée de Rox. J'avais perçu de nombreux regards nous suivant durant notre marche. Des regards qui m'avaient agacée. Voir Rox se changer en Kitsune avait surpris la globalité des rebelles et depuis certains la dévisageaient sans vergogne, ce qui mettait la rouquine extrêmement mal à l'aise. Fort heureusement, à peine de retour dans le volcan, chacun avait vaqué à ses occupations et nous avions fini par avoir la paix.

Circé et Zahir s'étaient chargés des enfants aux yeux dorés que nous avions sauvé des griffes de la reine qui s'apprêtait à les servir aux Darknils sur un plateau d'argent. Le reste de la troupe s'était dispersée çà et là. J'avais aperçu Cassius se mêlant aux arrivants afin de soigner les blessures les plus graves.

Alors que je pensais que le calme allait enfin s'abattre autour de moi, je vis Ronan se diriger vivement en notre direction. Il se massait la nuque, les nerfs à vif. Quelque chose n'allait pas. Et nous n'allions pas tarder à découvrir quoi.

Il s'arrêta face à Rox, tentant tant bien que mal de garder un visage neutre. En vain. Il était crispé, contrarié, voir en colère.

- Tu m'expliques ? lâcha-t-il d'un ton plus froid qu'habituellement.

Rox lui lança un regard interrogateur, perturbée par l'humeur de l'Obscuras face à elle.

- Que je t'explique... ?

- Qu'est-ce qu'il t'est passé par la tête ? s'étrangla-t-il. Tu t'es jetée dans les pales ! J'ai cru que tu étais morte !

Le regard de Rox s'agrandit, comprenant les raisons de la venue de Ronan, ainsi que sa mauvaise humeur.

- Je suis désolée, je ne voulais pas t'inquiéter, répondit-elle. Il fallait agir vite, je n'avais pas le temps de vous tenir informé de mes intentions...

- M'inquiéter ? s'étrangla-t-il. J'ai cru que tu étais morte, bordel ! J'étais loin d'être inquiet, j'étais pétrifié ! J'ai cru t'avoir perdu !

- Désolée, s'excusa de nouveau la renarde en baissant les yeux. Je n'ai jamais voulu te mettre dans un état pareil, j'ai simplement agi au mieux afin de sauver les enfants. Je savais que je ne mourrais pas. Enfin... pas définitivement.

Ronan se massa la nuque d'une main tremblante, les nerfs prêts à craquer.

- Et tu fais souvent ce genre de choses ? s'agaça-t-il. Tu te sacrifies souvent pour les autres ? Bordel Roxy, non seulement je découvre sur le tas que tu es une Kitsune, mais également que tu n'as plus que trois vies. Tu es déjà morte Six fois ! Six putain de fois ! Et tu sembles le prendre à la légère ! Tu comptais me parler quand de tout cela au juste ?

La renarde parut mal à l'aise. Elle entortilla vivement ses cheveux autour de son doigt.

- J'ai la chance d'avoir plusieurs vies, autant que je m'en serve pour la bonne cause, déclara-t-elle. J'ai conscience que parler de ma sous-race aurait simplifié les choses, mais c'est un sujet que je n'aime pas aborder et j'aurais préféré que personne n'en sache jamais rien.

- Que tu t'en serves pour la bonne cause... répéta Ronan dans un soupir. Tu n'as pas à te sacrifier et à mourir pour les autres à répétition ! Ce genre de choses laisse des séquelles ! Pense un peu à toi pour une fois et cesse de faire passer les autres avant toi.

- Ronan ! protesta Rox. Tu ne peux pas me dire de laisser les autres souffrir pour préserver mes innombrables vies ! Je m'en fiche de me souvenir de toutes mes morts, de pouvoir ressentir sans cesse les sensations qu'elles me procurent, tant qu'elles ont permis de sauver la vie d'autres personnes !

- Je comprends ce souhait de sauver autrui, et c'est tout à ton honneur, mais je refuse que tu souffres pour préserver les autres. On aurait pu trouver une autre solution, tu n'étais pas obligée de sauter dans cette roue.

- Tu sais très bien que c'est faux.

Ronan se crispa un peu plus.

- Tu penses tellement aux autres que tu ne sais même pas t'arrêter, reprit Ronan, une ou dix vies, je sais très bien que tu aurais sauté dans la roue malgré tout.

Rox entortilla vivement sa mèche de cheveux autour de son doigt.

- Là n'est pas la question, rétorqua-t-elle, mon acte a permis de sauver tous les otages sans que personne n'y perde définitivement la vie, alors ce n'est pas la peine d'en faire toute une histoire.

Je n'avais encore jamais vu Rox perdre patience. La renarde toisa son interlocuteur droit dans les yeux, lâchant sa mèche qu'elle ne cessait de malmener. Ronan contracta la mâchoire.

- Le fait que tu cours face au danger en le prenant à la légère m'énerve au plus haut point ! s'emporta-t-il. Je n'en fais pas toute une histoire, j'ai simplement peur qu'à force de penser aux autres, tu ne causes ta propre perte !

- Je sais me gérer toute seule, arrête un peu de me materner comme une enfant, soupira Rox.

Je devinai à travers la patience fragile de la renarde, qu'elle n'était pas dans son meilleur jour. Elle n'avait pas l'esprit à se prendre la tête. Mais Ronan non plus ne semblait pas être au meilleur de lui-même. Il se crispa un peu plus et ses nerfs lâchèrent. Il laissa s'échapper tout ce qu'il contenait en lui depuis, semblait-il, pas mal de temps ;

- Je sais très bien que tu es assez grande pour te prendre en main et prendre tes propres décisions, mais tu ne sembles pas comprendre à quel point j'ai eu peur. En une fraction de seconde, j'ai cru que tout s'écroulait autour de moi. Alors tu pourras trouver ça égoïste, mais lorsque je t'ai vu te jeter dans cette roue, j'aurais préféré mille fois y voir tous ces enfants à ta place et cette idée ne m'est toujours pas sortie de l'esprit. Je ne veux pas te perdre et te voir prendre des risques pareilles... j'ai cru que mon cœur s'était arrêté en même temps que le tien. J'ai déjà perdu Alisa, je ne supporterai pas de te perdre aussi. Je n'y survivrai pas. Parce que je t'aime et que tu es tout ce qui me reste.

Les yeux de Rox s'agrandirent et elle vira au rose. Ronan passa une main sur son visage et se mit à jurer avant de quitter les lieux d'un pas vif, sans un regard en arrière.

Je me redressai sur mon fauteuil, à la fois gênée d'avoir assisté à une telle scène et surprise par la tournure des événements. Je connaissais les sentiments de Ronan à l'égard de Rox, mais je ne m'attendais pas pour autant à une telle scène. Rox était restée immobile. Son regard avait suivi Ronan jusqu'à ce qu'il sorte de son champ de vision et même désormais, elle ne pouvait détourner les yeux de la galerie où il avait disparu.

Je me relevai pour être à la hauteur de la renarde lorsque Maève nous rejoint vivement. Je n'avais même pas réalisé qu'elle était présente dans les lieux jusqu'à présent. Visiblement elle avait assisté à la scène qui venait de se jouer sans pouvoir entendre le moindre propos. Elle lança un regard curieux à la rouquine qui retrouvait peu à peu le contrôle sur ses émotions.

- Vous vous êtes disputés ? s'inquiéta Maève.

Rox ouvrit la bouche sans trouver quoi dire. Elle cligna vivement des yeux, assimilant une nouvelle fois les derniers propos de Ronan.

- Leurs histoires, ce ne sont pas nos affaires, intervins-je avant de changer de sujet ; je ne t'avais pas vu en arrivant, tu es là depuis le début ?

Maève se dandina sur elle-même.

- Oui et non, avoua-t-elle, j'attendais votre retour ici depuis votre départ. Puis, j'ai vu Sanjana et Orso revenir et je me suis inquiétée de les voir revenir seul, mais lorsque j'ai voulu questionner Sanjana sur votre mission, elle m'a presque envoyée balader.

- Elle t'a envoyée balader ? m'étonnai-je.

- Pas tout à fait, elle semblait surtout avoir autre chose en tête, répondit Maève pensive. Tu crois que Sanjana est amoureuse d'Orso ?

Je manquai m'étouffer à cette question.

- Mais quelle idée ! Sanjana a de meilleurs goûts que les oursons grognons ! Tu imagines de ces trucs parfois !

Rox se pinça les lèvres pour retenir un rire amusé tandis que Maève se dandinait un peu plus, gênée par la situation.

- Si tu le dis... bafouilla-t-elle. Et toi ? demanda-t-elle à Rox avec un regard pétillant. Ronan est ton petit ami ?

Le rire de Rox disparut et ce fut à son tour d'être gênée.

- Depuis quand tu es aussi indiscrète ? me surpris-je, volant au secours de la rouquine.

- C'est juste qu'on en a déjà brièvement parlé, se justifia Maève, et je n'ai pas vraiment saisie la nature de leur relation.

- Non, on n'est pas ensemble, lui répondit Rox, moins gênée que plus tôt.

- Vous semblez bien vous apprécier pourtant, remarqua Maève, en plus, j'ai entendu les derniers mots qu'il t'a dit avant de partir. C'était mignon.

Rox vira au rose.

- C'est réciproque ? ne pus-je m'empêcher de demander.

J'étais une bien piètre alliée. Ma curiosité avait surpassé mon envie de sortir Rox de son embarra. Ce qui fit rire Maève.

Rox entortilla une mèche de cheveux autour de son doigt, gênée, elle le camoufla en me lançant un regard espiègle.

- Depuis quand tu es aussi indiscrète ? me lança-t-elle en reprenant mes propres mots, plus tôt.

- Tu n'es pas obligée de me répondre, me repris-je.

- Oui, ça l'est, avoua-t-elle malgré tout, mais je ne pensais pas qu'un jour, lui, me le dirait de vive voix.

- Parce que tu savais ce qu'il ressentait pour toi ? s'étonna Maève.

- Avec mon pouvoir d'empathie, il est difficile pour moi de ne pas m'en rendre compte.

Passé la surprise, les yeux de Maève se mirent à pétiller.

- Oh, alors tu peux nous dire ce que ressent Sanjana pour Orso et vice versa ! s'enthousiasma-t-elle.

Je manquai m'étouffer.

- Je n'aime pas dévoiler les sentiments d'autrui, protesta Rox, ce n'est pas un jeu et ça ne regarde qu'eux.

Maève parut déçue.

- On ne le répétera pas, tu peux faire une exception ? implora-t-elle.

Rox secoua négativement la tête. Je plissai les yeux.

- Mais il y a bien quelque chose ? soupçonnai-je désormais.

- Vous êtes bien curieuse aujourd'hui, s'amusa la rouquine.

- J'adore les histoires de romance et ce que peuvent ressentir Orso et Sanjana m'intéresse, se justifia Maève.

- Je n'aime pas la romance et je n'en ai rien à battre d'Orso et de ses sentiments, me justifiai-je à mon tour, mais je considère Sanjana comme ma sœur alors j'avoue que ses histoires de cœur peuvent m'intéresser. Mais j'espère quand même qu'elle a meilleur goût en terme de crush qu'un nounours insupportable.

Maève se mit à rire alors que Rox levait les yeux au ciel.

- Sanjana n'a jamais aimé personne, reprit Maève, si elle commence enfin à s'intéresser à quelqu'un, j'aimerais bien le savoir avant de mourir.

La réplique de Maève eut le don de jeter un froid dans la conversation. Elle se rendit compte de ses propos et écarquilla les yeux.

- Je... désolée, se rattrapa-t-elle. Je ne voulais pas créer de malaise, ni mettre la pression ou quoi que ce soit, c'est sortie tout seul !

- Comment tu peux parler de ta mort de façon aussi décontractée ? grinçai-je désormais contrariée.

- Je vais mourir, tout le monde le sait, et je le sens aussi. Je me sens plus faible de jour en jour. Il faut bien que j'assimile le fait que je vais y rester et en parler naturellement m'aide beaucoup.

Elle arrivait peut-être à se faire à l'idée qu'elle allait mourir, mais moi, je ne pouvais toujours pas. L'entendre en parler avait créé une crevasse dans mes entrailles. Je ne me sentais pas bien.

- Si je vous en parle, vous me promettez de le garder pour vous ? nous demanda Rox, qui utilisa le sujet de conversation abordé plus tôt pour dissiper le malaise qui s'était créé. Je n'aime pas l'idée d'ébruiter les sentiments d'autrui à leur insu.

- Promis ! s'écria Maève alors que j'hochai la tête.

- Je ne crois pas que Sanjana soit amoureuse d'Orso, je la sens surtout confuse, avoua la rouquine.

Maève parut déçue. Moi, j'étais soulagée. Je serrai les poings, comprenant que mes pensées étaient peut-être déplacées. J'étais simplement jalouse à l'idée que Sanjana puisse me délaisser pour des éventuelles histoires de cœur. C'était mal placé de ma part et j'en avais parfaitement conscience.

- Et Orso ? demanda alors Maève.

Rox entortilla vivement sa mèche de cheveux autour de son doigt.

- C'est possible qu'il soit intéressé, oui, avoua-t-elle à voix basse, mais il déteste ses sentiments naissants. Je crois qu'il a la sensation de trahir Naïa.

Cet aveu laissa un blanc dans la conversation. Un blanc rompu brutalement lorsque Maève se mit à chanceler après une violente quinte de toux. On se précipita en sa direction pour la maintenir lui évitant une chute contre le sol. Doucement, on la guida vers le fauteuil pour qu'elle puisse s'assoir. Maève plissa les yeux de douleur portant une main à sa tête. Rox passa sa main sur son front.

- Tu es bouillante, constata-t-elle avec inquiétude, tu ferais peut-être mieux d'aller te reposer.

Maève secoua vivement la tête.

- Non, protesta-t-elle, je n'ai pas envie de finir aliter jusqu'à ce que la mort m'emporte.

La mention de sa mort me laissa un frisson des plus désagréables me parcourir l'échine.

Adam, le père de Maève, qui venait d'entrer dans la pièce, s'approcha vivement de nous lorsqu'il vit Maève mal en point. Il lui lança un regard soucieux. Maève leva son pouce en l'air pour affirmer que tout allait bien, mais Adam n'était pas dupe. Cependant, il n'objecta pas. Il s'installa sur le fauteuil aux côtés de Maève et lui passa doucement une main dans les cheveux. Maève se blottit contre lui.

- Kairos m'a raconté le déroulé de la mission, annonça Adam en portant son regard sur Rox. Comment te sens-tu ? lui demanda-t-il d'un regard inquiet.

Rox, embarrassée, lâcha un petit sourire. Visiblement, désormais, tout le monde était au courant pour sa sous-race.

- Bien, répondit-elle, tout est revenu à la normal.

Adam soupira de soulagement.

- Tant mieux. Je t'avoue que je ne connais pas la moitié des races de ce monde étrange et encore moins comment fonctionne les pouvoirs qui y sont assimilés. J'avais peur que tu ais des séquelles.

Rox entortilla sa mèche de cheveux autour de son doigt.

- Je n'ai aucune séquelle physique, c'est comme si tout avait été relancé à zéro, expliqua-t-elle.

Adam fronça les sourcils.

- Des séquelles physiques... il peut en avoir des mentales ? releva-t-il.

- Pas vraiment... marmonna la rouquine. Simplement, les Kitsunes ont la particularité de se souvenir de chacune de leur mort et de les rejouer involontairement à chaque fois que l'on perd une nouvelle vie. Cela peut laisser quelques traumatismes, mais pour ma part, je sais y faire face sans problème.

Adam parut soucieux.

- Si tu ressens le besoin d'en parler, n'hésites pas, lui lança-t-il, ne reste pas reclus au cœur de tes émotions.

Rox hocha la tête. Adam la contemplait d'un regard qui me mettait mal à l'aise. Je ne comprenais pas ce qu'il lui prenait. Il semblait presque couver Rox du regard. C'était perturbant.

- Il se fait tard et avec les événements d'aujourd'hui, on ferait mieux d'aller se reposer, intervins-je en faisant discrètement signe à Rox de me suivre.

Adam, qui ne m'avait pas accordé son attention depuis son arrivée, me lança un bref regard. Rox acquiesça doucement.

- Ce n'est pas une mauvaise idée, renchérit-elle, je vais tomber de fatigue. Bonne nuit Adam ! lui lança-t-elle.

- Bonne nuit, lui répondit-il dans un sourire sincère.

Il n'y avait aucun doute sur le fait qu'Adam appréciait beaucoup Rox, mais cela paraissait aller au-delà d'une simple sympathie. Je ne savais pas comment interpréter la situation.

On finit par rejoindre la chambre que l'on partageait à deux et Rox se laissa tomber sur son lit.

- Adam est vraiment bizarre avec toi, ne pus-je m'empêcher d'annoncer, et je ne comprends pas pourquoi.

- C'est vrai que ses réactions ont le don de me dérouter, avoua la rouquine. Ses sentiments me perturbent pas mal par moment.

Je lançai un regard à la renarde.

- Qu'est-ce qu'il ressent ? Ce n'est pas malsain j'espère.

Rox se mit à rire.

- Non, me rassura-t-elle. Il est assez protecteur et s'inquiète facilement pour moi sans que je ne comprenne pourquoi. Je n'explique pas l'intérêt qu'il me porte, mais il est réellement intéressé par ce que je fais, ce que j'aime, ce que je vis.

- Il est bizarre, commentai-je.

- Il doit y avoir une explication, supposa Rox.

- Ou, il est juste complétement bizarre, repris-je. 

***

NDA : Hey me voilà avec quelques jours de retard, mais j'ai eu des imprévus et je n'ai du coup pas eu le temps d'écrire °.°
J'espère que ce chapitre vous aura plu ! N'hésitez pas à commenter, même si en ce moment j'ai un peu de retard dans mes réponses, je réponds à tous les commentaires ! (Puis ça me boost pas mal d'en recevoir 🥰)

Sinon, revenons à ce chapitre !

- L'échange Rox/Ronan, vous en avez pensé quoi ?

- Les sentiments d'Orso et Sanjana, quelque chose à en dire ?

- En un mot, vous qualifierez comment le comportement d'Adam à l'égard de Rox ?

Voilà voilà, j'espère parvenir à poster le chapitre suivant ce weekend, mais en ce moment je manque pas mal de temps alors je ne promets rien ! Je ferai de mon mieux ✨

Kissy kissy 💙

#Nakijo.

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