NDA : Hey, me voilà enfin avec le premier bonus ! Mais ne le lisez pas si vous n'avez pas lu le tome 1 en entier, au risque d'être spoilé.
Ce bonus parle de la rencontre entre Martial et Rose. Je vous laisse le lire XD.
***
- Nérée, bouge ton cul ! hurlai-je en faisant claquer la porte en bois à mon entrée.
Nérée fit un bon de surprise avant de me foudroyer du regard.
- Tu ne peux pas frapper avant d'entrer chez les gens ? Imagine si j'aurais été à poil !
Je me mis à rire en refermant la porte d'un claquement brusque.
- C'est pas dramatique, ça serait pas la première fois que je te verrais ainsi, pouffai-je.
Je me pris un second regard noir.
- En même temps, qui entre dans la salle de bain d'une autre personne sans même penser à toquer ? Tu n'as aucune gêne.
- C'est de ta faute, tu n'avais qu'à mettre le verrou.
Nérée poussa un profond soupir. Il se tourna lentement en ma direction.
- Qu'est ce que tu veux au juste ? T'es pas censé être à l'entraînement des Guerriers ? Tu vas jamais rentrer dans la Ligue si tu continues à sécher tous tes cours.
Je haussai les épaules avant de m'appuyer contre sa vieille table en bois.
- Tant pis, de toute façon c'est le souhait de mes parents ça, pas le mien.
Je piquai des petites galettes dans un bol posé sur la table avant de les engloutir. Nérée leva les yeux au ciel en me voyant faire. Il avait l'habitude d'avoir à faire à moi et mon estomac sur patte. Je n'y pouvais rien, manger était une passion.
- Tu ne réalises pas la chance que tu as de pouvoir vivre dans le château, ne fou pas tout en l'air, s'exaspéra mon meilleur ami.
- De toute façon j'ai déjà fini l'entraînement, je ne l'ai pas séché, lui avouai-je pour clôturer le sujet.
Nérée haussa un sourcil.
- Tu t'es encore fait virer ? s'exaspéra-t-il.
Un sourire s'étira sur mon visage.
- Non, tu me prends pour qui ! rigolai-je, j'ai juste perdu le combat.
- Perdu ? Sérieusement ? Ça fait la cinquième fois en deux semaines, tu étais pourtant dans les meilleurs de ta sélection, lâcha Nérée tel un sermon.
- On dirait mes parents là, fis-je remarquer en piquant une nouvelle galette pour l'engloutir.
Nérée me toisa durement de ses yeux orange, typique de la race des Sirènes.
- Je veux simplement le meilleur pour toi, se justifia-t-il, tu prends tout à la légère, mais la sélection de la Ligue, c'est du sérieux ! Ne gaspille pas ta chance...
- Je ne la gaspille pas, j'aurais gagné mes combats si Aleth ne s'était pas ramenée.
- Aleth ? s'étonna mon meilleur ami, la fille de la reine Junon ? Elle s'est encore incrustée dans les duels ? Elle n'a pas le droit, sa place est dans le Dôme !
Je haussai les épaules.
- Elle a comme sous race celle des Guerriers, se battre avec nous lui fait toujours un bon entraînement, puis elle est douée, la défendis-je, bien que je ne la connaissais à peine.
- Mais elle devrait être dans le Dôme, se buta Nérée.
Sachant que face à un têtu pareil, la conversation n'évoluera pas, je tirai brusquement Nérée vers moi, l'entraînant vers la sortie.
- Qu'est-ce que tu fous ! protesta-t-il.
- C'est aujourd'hui que la reine rentre au palais, y aura tout un buffet de servit dans le château, nos estomacs ne peuvent pas rater ça !
Nérée me lança un regard, désespéré de mon cas.
- Toi, tu peux y participer, mais je te rappelle que moi, non. Je ne fais pas parti du personnel du château, je suis qu'un paysans, je n'ai pas le droit de m'y rendre.
Je lui souris à pleines dents.
- Y aura énormément de monde, personne ne se rendra compte de ta présence, me butai-je, allez, viens !
Mais Nérée ne semblait pas vouloir me suivre.
- Tu sais ce que je risque, si je me fais prendre ? Le cachot, et encore... Je sais bien que je t'ai dis rêver de rejoindre les membres royaux, mais pas en tant que prisonnier.
- À ce genre de fête, ils ne font pas attention à qui rentre, insistai-je, puis en plus, tout le monde sera bien trop obnubilé par l'idée de voir les deux nouveaux membres de la Garde Royale pour faire attention au reste.
Je savais que mes propos tenteraient Nérée, et je vis bien vite son regard piqué au vif.
- Elles seront là ? s'étonna-t-il.
- Bien sûr, j'ai envie de voir leurs tronches, pas toi ? m'amusai-je. Je parie que l'Animalis est un rongeur et que l'autre c'est une Ogresse !
Nérée haussa un sourcil.
- Martial... On sait tous que l'Animalis est un aigle, s'exaspera-t-il, sa venue à fait le tour du royaume.
J'écarquillai les yeux.
- Sérieux ? J'étais pas au courant.
- Alors que tu vis dans le château ? se désespéra Nérée.
- C'est dommage, on n'a encore jamais eu d'Animalis de rongeur au château, commentai-je déçu.
- Je me demande vraiment comment tu as fait pour ne pas entendre parler de la nouvelle Animalis, reprit Nérée, elle est à peine arrivée qu'elle est entrée dans la Triade du Clan. Il paraît qu'elle vient d'un village qui a été ravagé par Evilash et qu'elle en est la seule survivante.
- Evi-qui ? répétai-je, ce nom m'étant familier.
Nérée cligna vivement des yeux devant mon ignorance.
- Tu ne vas pas me dire que tu n'as jamais entendu parler d'Evilash ? s'éberlua-t-il. La menace invisible apparue il y a plusieurs mois ! Elle a réduit des Centres de Soin en cendres ! Mais comment tu fais pour toujours être le dernier au courant alors que tu vis dans le palais ?
Je le regardai, les yeux ronds. Alors comme ça, elle s'appelait Evilash ?
- J'ignorais qu'elle s'appelait ainsi, lui appris-je.
- C'est la reine qui lui a donné ce nom... s'exaspera-t-il, tu aurais dû le savoir.
Je haussai les épaules, sachant éperdument qu'il avait raison. Mais ces derniers temps, j'avais bien trop été accaparé par mes entraînements et la pression qu'exerçaient mes parents pour me soucier du reste.
- Bon tu viens ! insistai-je, mon ventre ne va pas tenir à une telle attente.
Nérée soupira, mais me suivit cette fois-ci. Je savais que Nérée rêvait de faire partie de la Garde Royale de la reine, savoir qu'il croiserait peut-être les nouveaux membres de la reine devait être synonyme de rêve.
- Je pourrai même te montrer les membres du palais, te dire leurs noms et te montrer avec qui je partage mes journées, m'enthousiasmai-je en traversant le marché.
- Oui, génial, regardes où tu marches au lieu de sautiller comme ça, tu vas encore faire une connerie, grommela Nérée.
Son conseil arriva trop tard dans mes oreilles, je fonçai droit dans un étalage, renversant des caisses de draperie. Une Obscuras les rattrapa avant qu'ils ne tombent par terre.
- Tu ne sais pas regarder devant toi ? s'agaça-t-elle en me fusillant de ses yeux d'un rose vif.
Rose vif... Elle était une Gaïa.
- Excuse mon ami, il est aussi adroit qu'un manche à balais, s'excusa Nérée à ma place.
Un manche à balai... Nérée avait toujours les bons mots pour valoriser mon image.
- C'est un insulte au balai, répliqua l'Obscuras, eux au moins, ne manquent pas de renverser des étalages.
Visiblement, cette Gaïa n'était pas dans sa plus belle humeur.
- C'est parce que tu es renversante, j'en ai perdu mon équilibre, lâchai-je avec un grand sourire.
Nérée se frappa le front de sa main, exaspéré par mes propos tandis que la jeune Obscuras me regarda d'un drôle d'air.
- Je vois... Tu serais pas le bouffon de la reine, toi ? T'en as toutes les qualités.
Je clignai vivement des yeux, ne m'attendant pas à une telle répartie. Je finis par lâcher un large sourire.
- Merci.
- Martial, ce n'était pas un compliment, s'agaça Nérée, allez viens, on se tire.
Nérée me tira le bras, mais je restai immobile, contemplant l'Obscuras. La Gaïa était une jolie créature, son physique contrastait avec son caractère épineux. D'aspect, elle semblait douce et délicate. Le teint pâle et frais, les joues rosées, elle avait pour cheveux, des fleurs de toutes les nuances de roses, passant du rose pâle à un rose presque rouge. Ses traits étaient fins et délicats. Elle était magnifique. Même si elle me lançait un regard hostile.
- T'as finis de me dévisager avec cet air stupide ? railla-t-elle, tu fais limite peur.
- C'est quoi ton nom ? demandai-je, pour unique réponse.
- C'est ''tire-toi de là'', grinça-t-elle, visiblement irrité par ma compagnie.
- C'est un drôle de nom, rigolai-je tandis que Nérée me tirait le bras pour qu'on parte.
Il semblait très mal à l'aise.
- T'es vraiment à côté de la plaque, toi, comme type, constata la Gaïa, t'es un benêt.
- Oh on en vient aux petits surnoms, c'est que notre relation évolue, plaisantai-je.
La jeune Obscuras me regarda, ahurie.
- Actuellement, je rêverais d'avoir des ailes pour voler et échapper à cette conversation ridicule, grinça-t-elle.
- J'ai des plumes sur la tête, c'est le début de ton souhait. Bon par contre, je ne peux pas voler avec.
Cette remarque me valu deux regards étranges. Nérée était blasé. Je compris pas leurs réactions que je venais de dire une connerie. Tout d'un coup gêné, je me dandinai sur place.
- Bon, on y va, bafouillai-je à Nérée en le tirant dans la foule.
Quand on fut éloigné du stand, Nérée me lança un regard consterné.
- Des fois je me demande pourquoi on est ami, t'es vraiment bizarre quand tu t'y mets, commenta-t-il.
Je lâchai un rire gêné.
- Elle est mignonne, tu crois qu'elle vit dans le château ? lui demandai-je, ignorant sa remarque.
- J'en sais rien, mais vaudrait mieux pour toi que ça ne soit pas le cas. Tu n'as pas vraiment fait bonne impression.
Je me retournai, voulant voir une dernière fois l'Obscuras. Je la vis partir en direction du château. Elle faisait bien partie des membres royaux.
- Elle va au banquet, viens ! lâchai-je en le tirant à ma suite, cherchant la Gaïa dans la foule.
- Mais tu plaisantes là ? s'écria Nérée, on ne va pas la suivre !
- Je veux juste savoir qui c'est, lui soufflai-je.
Nérée maugréa des insultes à mon intention tandis que je le guidai dans le château. Comme prévu, à cause de la foule, personne ne fit attention à Nérée, qui en tant normal, n'avait rien à faire dans les lieux.
On atterrit dans la salle du banquet où diverses tables étaient disposées, emplis de nourritures en tout genre.
- C'est une mauvaise idée, grinça Nérée, je vais me faire prendre.
- Arrête d'être aussi anxieux, ils ne te calculeront même pas, répliquai-je, cherchant la jeune Obscuras du regard.
- C'est elle, Aleth ? Me demanda Nérée en désignant une fille au cheveux rouges sang, entourée d'autres membres de Sang Royaux.
- Oui, confirmai-je.
Aleth discutait vivement avec un Obscuras aux cheveux électriques. Je l'avais déjà vu, mais j'ignorais son nom. Ce n'était pas comme si les membres de Sang Royal était facilement approchable...
- Elle ressemble à la reine Junon, commenta Nérée.
Aleth partit rejoindre une Animalis aux oreilles et à la queue de renard.
- Ce n'est pas l'orpheline, elle ? demanda Nérée en faisant une grimace.
- Si, c'est Rox, acquiesçai-je, et cesse de grimacer, elle est super cool !
- Mais c'est une orpheline, se buta Nérée, elle peut très bien avoir des origines douteuses. Je ne comprends pas pourquoi la reine a pris sous son aile quelqu'un de son genre.
Je grimaçai.
- Tu juges trop rapidement, elle n'y peut rien si elle n'est pas née au bon endroit. Viens, je vais te la présenter, tu verras qu'elle est géniale pour une orpheline.
Nérée fit un mouvement de recul.
- Non merci, je te signale que je n'ai pas le droit d'être ici, fit-il remarquer, vaut mieux faire profil bas.
- Rox ! criai-je, n'écoutant pas les protestations de Nérée.
La rouquine agita les oreilles en entendant son nom et nous lança un regard. Je lui fis des grands signes de mains. La renarde lâcha un rire amusé et me répondit d'un geste timide de la main.
Je tirai Nérée à ma suite, rejoignant l'Animalis.
- Salut Rox, je te présente Nérée ! lâchai-je aussitôt.
- Martial, arrête, on s'en va, grommela la Sirène.
Rox entortilla une mèche de cheveux autour de son doigt.
- Tu n'es pas du palais toi, qu'est-ce que tu fais ici ?
Nérée se figea, les yeux écarquillés.
- Je... Je... J'ai apporté le buffet, mentit-il.
Rox n'y cru pas un mot, c'était flagrant.
- Ne t'en fais pas, je ne dirai rien, mais tu ferais mieux de partir avant de te faire remarquer, les cavaliers ne vont pas tarder à arriver. La reine leur a demandé de veiller à ce qu'il n'y ait pas d'intrus, par mesure de sécurité.
Nérée bafouilla un merci et se tourna vers moi, me faisant signe de partir.
- Déjà, bougonnai-je, le suivant malgré tout.
Je ne voulais pas qu'il se fasse prendre. Je savais qu'il risquait d'avoir de grands ennuis. On s'arrêta net, arrivé devant la sortie. Deux cavaliers venaient d'arriver et montaient la garde.
- Punaise, Martial, dans quel guêpier tu m'as fourré, paniqua Nérée.
Je sentis la nervosité monter d'un coup. Si Nérée se faisait prendre, j'en serais le seul responsable.
- Je... Allons dans la foule, tu passeras plus inaperçu, décidai-je en ultime recours.
On se noya dans la masse. Nérée était désormais paniqué. Je comprenais bien pourquoi... un intrus dans le palais risquait de lourdes représailles. La culpabilité m'écrasa le ventre.
- Qu'est-ce qu'on fait ? me chuchota Nérée.
- On... agit normalement. Il y a trop de monde, ils ne te verront pas au milieu de la foule et ne sauront pas si tu fais réellement parti des membres royaux.
Nérée marmonna des phrases incompréhensibles. Si c'était des insultes à mon égard, elles étaient amplement justifiées.
Je vis subitement la Gaïa, près du buffet.
- L'Obscuras de tout à l'heure est là ! soufflai-je à Nérée.
- Et alors ? J'ai d'autres préoccupations pour le moment au cas où tu n'aurais pas remarqué.
- Viens, lui chuchotai-je en la suivant de loin.
Je voulais savoir de qui il s'agissait. Il ne me semblait pas l'avoir déjà croisé auparavant.
- Le voyeurisme, ce n'est pas sain, commenta la Sirène.
Je lui fis signe de baisser d'un ton, continuant de regarder la jeune Obscuras. Elle partit se servir un verre. Je la suivis discrètement. Nérée me rejoignit, agacé par mon comportement.
- Martial, c'est du grand n'importe quoi, grommela-t-il.
Je levai les yeux au ciel, retenant un rire. Reposant mon attention sur où se trouvait la Gaïa, je vis qu'elle n'y était plus. Clignant vivement des yeux, je me retournai pour la chercher du regard et fis un bon en remarquant qu'elle se tenait juste derrière moi, les mains posées sur les hanches.
- Tu me suis, en fait ! lâcha-t-elle d'un ton irrité.
Je me rendis subitement compte que Nérée avait raison, mon comportement était ridicule.
- Je... Non ! Je... regardais... Je lançai un regard autour de moi et vis un panier emplis d'aliments ronds et rouges. Je regardais ces belles tomates ! me justifiai-je en les désignant.
- Ce sont des pommes, le benêt, fit remarquer l'Obscuras.
Je regardai les fruits, constatant mon erreur dans la précipitation. Je me massai le crâne, mal à l'aise.
- En effet, répliquai-je, tu t'y connais en fruits.
La Gaïa me lança un nouveau regard bizarre, me prenant visiblement pour un demeuré.
- Qu'est-ce que vous faites ici, à part me suivre ? demanda-t-elle en nous regardant tour à tour.
- On est là pour le buffet voyons ! m'exclamai-je tandis que mon ventre faisait un bruit de rejouissement. Et aussi pour voir les deux nouveaux membres de la Garde Royale, on a ouvert les paries.
- Les paries ? répéta-t-elle.
Je lui lançai un sourire fier.
- Oui, j'ai parié que la deuxième petite nouvelle était une Ogresse.
- Une Ogresse ? Pourquoi ? s'amusa-t-elle.
Je la vis pour la première fois sourire. Cette jolie fleur venait enfin de ranger ses épines.
- J'ai appris qu'elle s'appelait Rose, expliquai-je, tout le monde sait que les Ogres ont des couleurs de peau violet, mauve, beige, rose ou vert. J'imagine donc qu'elle a la peau rose et que ses parents lui ont du coup donné ce nom.
Un sourire malicieux se dessina sur le visage de l'Obscuras.
- Quel grand devin, si tu gagnes ton parie, je t'offrirai la faveur de ton choix.
J'écarquillai les yeux.
- Pour de vrai ? m'étonnai-je.
- Oui, pour de vrai. Tout ce que tu voudras.
J'écarquillai les yeux de plus belle, me demandant si elle était réellement sérieuse.
- Chouette !
- Je vous laisse, j'ai affaire, déclara la Gaïa avant de disparaître dans la foule.
- J'espère que je vais gagner, lançai-je à Nérée, excité.
- Je ne pense pas que ça va être le cas, fit-il remarquer, sinon elle ne t'aurait pas promis une telle chose.
- Tu verras bien, m'entêtai-je.
- Tu me raconteras, faut que je sorte d'ici moi, me rappella-t-il.
J'acquiesçai, cherchant un moyen de se faufiler hors du château sans être vu. Avant que je ne puisse avoir la moindre idée, un cavalier se saisit de Nérée, l'empoignant par le col.
- T'es le paysans de la cour toi, le reconnu-t-il, qu'est-ce que tu fiches ici ? s'écria-t-il avant de me lancer un regard et de me saisir par le col.
Il me foudroya du regard. Visiblement, il avait compris que j'étais de mèche.
- J'imagine que tu l'as aidé à se faufiler, grinça-t-il, vous allez avoir de sérieux problèmes tous les deux.
Je déglutis, conscient qu'il était loin de plaisanter. Il nous tira par le col. On allait avoir le droit à un séjour dans le cachot, si on était chanceux.
- Relâche-les, intervint une voix, ils sont avec moi.
Le cavalier écarquilla les yeux en se tournant vers la Gaïa. Il fit une révérence et nous relâcha.
- Je l'ignorais, toutes mes excuses, lâcha-t-il d'un ton cérémonial avant de partir.
J'en restai stupéfait. Qui était-elle pour avoir autant d'influence ? Pour qu'on lui permette d'amener des invité dans le château de sa propre initiative ? Elle devait avoir un très haut rang dans la hiérarchie.
La Gaïa s'avança face à nous.
- Il serait peut-être temps que je me présente, annonça-t-elle en me détaillant. Je m'appelle Rose, l'Ogresse, et tu as perdu ton parie.
***
NDA : Donc me voilà enfin avec un bonus :3 j'espère que vous avez aimé, j'ai tellement l'habitude d'écrire sous le point de vue d'Eudora que changer de pdv m'a un peu compliqué les choses xD
- Vous pensez quoi de la rencontre entre Martial et Rose ?
- Rose, vous la trouvez comment ? (C'est peut-être un peu dur cette question vu qu'on ne la connait pas xD)
Et pour le prochain bonus, je vais voir par rapport aux idées que vous m'avez donné ^^ si vous en avez des nouvelles, n'hésitez pas.
Kissy kissy💚
#Nakijo.
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