24. Le jeu du chat et de la souris.
J'étais prise au piège.
Je n'avais aucun endroit pour m'enfuir, aucun pouvoir pour me secourir. J'étais acculée contre la commode qui bloquée l'accès à la sortie et la silhouette cendrée d'Evilash ne faisait que se rapprocher dangereusement de moi. Il n'y avait aucune issue possible. Evilash allait me tuer.
Mais je ne voulais pas mourir. Pas comme ça. Pas en renonçant. La reine m'avait annoncé que j'avais été appelée car j'avais la capacité de contrer Evilash. Ça ne pouvait pas se terminer ainsi. J'ignorais comment, mais j'allais devoir trouver comment la neutraliser, et vite.
Mais tout ce que je savais, c'est que j'étais insensible aux cendres. Et je n'avais pas le temps de me triturer davantage les neurones, Evilash était désormais à un mètre de moi. Sentant l'adrénaline palpiter dans mes veines, je laissai mon instinct de survie prendre le dessus et sans réfléchir aux conséquences, je bondis en sa direction.
Sentant les cendres voler contre ma peau, me fouettant le corps, je traversai Evilash comme si elle n'avait été qu'un simple voile de brume.
Des morceaux de cendres se mirent à voler tel une tornade déchaînée, me fouettant les jambes avec une violence inouïe. Je perdis l'équilibre et tombai lourdement sur les ruines cendrées qui constituaient un peu plus tôt le toit du sous-sol.
Les cendres volaient avec tellement de vigueur qu'il mettait impossible de me relever. J'étais clouée au sol. Dans tous les cas, où aurais-je pu aller ? J'étais prisonnière dans ce qui restait du sous-sol.
La silhouette immatérielle d'Evilash s'arrêta à quelques mètres de mon visage. Elle semblait rire. Comme si ce jeu l'amusait. Comme si me voir impuissante face à elle était plus qu'hilarant. Comme si je n'étais que sa proie et elle le plus redoutable des prédateurs.
Je tentai de me relever, mais une tornade de cendre me cloua de nouveau au sol. Mon dos heurta une poutre brisée et je lâchai un cri de douleur tandis qu'un morceau de bois s'enfonçait dans ma colonne vertébrale. Un débris, emporté par le vent de cendres, me heurta le visage. Une douleur aiguë me vrilla le crâne. Rampante, je tentai de m'éloigner le plus possible de la menace. Je me laissai tomber à plat ventre, m'aidant de mes bras pour m'éloigner de mon prédateur. Je devais être pitoyable à voir, à ramper comme un animal blessé.
Ma tête me tournait, du sang s'écoulait de mon nez, mon dos me lançait. Et je n'avais nulle part où aller. Il ne fallut que deux pas pour qu'Evilash se rapproche de moi. Elle envoya une volée de cendres me fouetter, me faisant tousser. Il me fallait de l'air. Je devais sortir de là. Mais je n'en avais ni l'opportunité, ni la force. L'adrénaline m'avait quitté dès l'instant où l'insaisissable menace m'avait privé de tout mouvement.
Toute cette mise en scène avait été calculée. Ça me rendait malade. Je ne savais plus quoi faire pour m'en sortir. Mais je continuais de ramper malgré tout, refusant d'abandonner. L'abandon ne faisait pas partie de mon vocabulaire, hors de question que je baisse les bras. Si je devais mourir, je voulais me battre jusqu'au bout.
Les ruines sur lesquelles je rampais se changèrent subitement en glace. Le sol se mit à trembler sous moi et un poing pulvérisa la glace en millier de débris. Un Ogre à la peau mauve surgit des ruines, suivis du reste de la Garde Royale. Ils n'étaient pas morts. Comment cela était-ce possible ?
Ils étaient peut-être en vie, mais contrairement à moi, ils n'étaient pas insensibles aux cendres. Et Evilash le savait.
Un violent jet de cendres s'abattit en plein dans le torse de l'Ogre qui vola à travers la pièce. Avant qu'Evilash ne puisse abattre ses cendres sur un autre membre de la Garde, je me levai et bondis pour faire barrage de mon corps. Hors de question d'être à nouveau seule. Je ne tenais pas particulièrement à la vie de ces derniers, mais sans eux, je savais que je n'avais aucune chance de m'en sortir. Et cette réalité me restait en travers de la gorge.
J'atterris dans les débris cendrés du château, poussant un râle de douleur. J'avais toujours extrêmement mal au dos et ma tête ne cessait de tambouriner. Mais maintenant que je n'étais plus seule, que l'espoir de m'en sortir vivante revenait peu à peu me hanter, la douleur paraissait presque insignifiante.
Avant qu'Evilash ne puisse nous attaquer une nouvelle fois, Alisa brandit ses mains droit devant elle et forma un barrage de feu entre elle et nous. Naïa en profita pour courir vers l'escalier et glaça la commode. Mais le meuble était bien trop lourd pour qu'elle ne puisse le pulvériser elle-même. Fort heureusement, Shaytan n'avait pas été mis KO par le jet de cendre. Il avait le ventre sanguinolant, la chaire brûlée, mais ne semblait pas ressentir la douleur, malgré sa respiration sifflante. D'un puissant coup de poing, il pulvérisa la commode, nous donnant un accès vers l'extérieur.
Naïa fut la première à monter les escaliers fragilisés par les cendres. L'Ogre voulu la suivre, mais je le devançai. Hors de question de rester une minute de plus dans ce sous-sol, je voulais sauver ma peau.
Une explosion retentit dans le sous-sol. Avant que je ne puisse me poser la moindre question ou analyser la situation, le sol cendré explosa, laissant Evilash apparaître face à moi. D'un jet de cendre, elle fit écrouler des morceaux de mur, me séparant des membres de la Garde Royale. Elle divisait pour mieux régner.
Et j'étais seule. Seule, de l'autre côté des ruines. Sans pouvoir pour me protéger. Seule avec l'ennemie la plus redoutable d'Obscuratium. Je voyais déjà sa silhouette de cendre s'approcher lentement, prêt à jouer avec moi jusqu'à ce que j'en succombe. Mais je n'avais pas dit mon dernier mot. Je ne comptais pas attendre qu'elle me réduise à néant sans broncher. Au fond de moi, je n'étais pas très optimiste face à mes chances de m'en sortir, mais je ne voulais pas rendre mon souffle de manière pitoyable. Je n'étais pas de ces personnages de série qui mourraient de la façon la plus pathétique, dans des cris de larmes et de supplications avant que leur tueur ne mette fin à leur jour. Du moins, j'espérai.
Alors au lieu d'attendre que la mort ne vienne à moi telle une faucheuse avide de sang, je fis volte-face et pris mes jambes à mon cou. Je courus le plus vite possible vers la pièce voisine, espérant être plus rapide. Mais Evilash me barra la route, apparaissant dans un nuage de cendre. J'en restais figée. Pouvait-elle se téléporter ? Les dons individuels étaient pourtant censés être unique. Elle ne pouvait pas en avoir deux en commun avec Kalidas. C'était impossible.
Je fus subitement soulevée par un épais nuage de cendre et Evilash me catapulta à l'autre bout de la pièce. Je tombais lourdement, m'écrasant contre le carrelage désormais cendré. La chute me fit un mal de chien. Je sentis mes os me tirer sous la douleur. Mon cœur palpiter dans ma poitrine, affolé. Puisant dans mon courage, je me remis debout et voulu m'enfuir vers les débris du mur écroulé, mais un nouveau nuage me souleva dans les airs et je tombai une nouvelle fois au sol. Chaque tentative se voyait clôturer par la même fin. Sans cesse. Je fuyais, un nuage de cendre me rattrapait et me lançait dans les airs. Encore. Toujours. Interminablement. C'était un jeu. Pour Evilash, tout ça n'était qu'un jeu. Elle s'amusait avec moi comme un chat s'amuse avec une souris avant de la tuer.
Essoufflée, mon corps me tirant dans tous les sens, je finis par ne plus me relever. À quoi bon ? Mon essai se résulterait une fois de plus par un douloureux échec. Fuir ne servait à rien. Où que j'aille, elle était capable de me rattraper. Essayer de lui échapper revenait à essayer de ne pas être mouillé sans parapluie sous une grosse averse. Inutile. Dérisoire.
Je vis alors la silhouette cendrée s'approcher de moi d'une démarche de prédateur. Un rire s'échappa de sa bouche, comme si me voir aussi pitoyable était une chose des plus hilarante.
- Pathétique, lâcha-t-elle, d'une voix transformée et étouffée par les cendres l'encerclant. Tu ne mérites que la mort. Et elle se mit à rire de nouveau. S'approchant encore. Prête à achever une proie inerte qui n'attendait plus que ça. Pourtant, ses mots eurent pour effet de me donner la force de me relever. Non. Je n'étais pas quelqu'un de pathétique. Et je ne laisserais personne l'affirmer. Ni même me mettre à terre aussi facilement. Si elle voulait me tuer, elle allait devoir le faire en pleine action, car il était hors de question que je ne sois qu'un pantin inanimé qu'il suffisait d'achever.
Cette fois-ci, je ne tentai plus de fuir. Je me dressai face à elle, droite, comme si l'idée même de la mort me semblait insignifiante. Comme si la peur était un mot que je ne connaissais pas. Et pourtant, j'étais terrifiée. Mais malgré les battements incessants de mon cœur, je restai stoïque, regardant Evilash arriver sans sourciller.
- Vas-y, tue-moi, puisque tu en meurs d'envie. Mais sache que je n'ai pas peur. Ne commence pas à te faire des idées, tu n'influes rien d'autre que du mépris. Je ne sais pas si cacher ton physique et voiler ta voix n'est que dans l'unique but de te rendre impressionnante comme dans les méchants des films et des séries, mais sache que c'est de très mauvais goût. Tu es tout simplement ridicule. Tu te caches derrière un masque et une fausse identité pour la simple raison que tu ne t'assumes même pas. Tu es un être brisé, réduis à néant. Et tout ça te rend pitoyable. La personne pathétique dans cette histoire, c'est toi, pas moi, dis-je sans ciller. Je sentais l'adrénaline bouillonner à l'intérieur de mes veines. Submergeant la peur qui s'était tapie dans mon estomac.
Evilash resta parfaitement immobile. Les secondes passèrent. Le silence prit place. Puis, elle éclata de rire.
- Je ne compte pas te tuer Eudora, du moins, pas pour l'instant, se contenta-t-elle de répondre en appuyant bien sur les syllabes de mon prénom, comme si elle trouvait quelque chose d'exaltant à le prononcer. Je ne savais pas comment elle avait eu vent de mon identité, mais mon prénom prononcé par sa bouche avait une sonorité que je n'appréciais pas vraiment. Que je trouvais sale.
- Alors que comptes-tu faire de moi ? raillai-je. M'utiliser à tes besoins comme si je n'étais qu'un pantin avant de m'achever lorsque je ne te serais plus d'aucune utilité ? J'en ai marre que l'on m'utilise à mon détriment ! me mis-je à hurler. Alors tu vas prendre tes clics et tes claques et tu vas me foutre la paix. J'ai déjà assez de parasites à gérer pour en rajouter une dans la liste.
Evilash éclata de rire. Elle riait comme si elle venait d'assister à une scène humoristique plus qu'hilarant. Et j'avais envie de l'étriper pour avoir osé rire de moi.
- Je ne veux pas t'utiliser, mais vois-tu nous avons le même ennemi commun, et tu ne le sais pas encore, mais nous avons également le même objectif. Alors tout ce que je désire pour le moment, c'est une alliance.
J'en restais béat de surprise. Une alliance ? Mais qu'est-ce que cette cinglée avait à l'esprit ?
- Et c'est en me jetant en l'air et en me traquant comme si je n'étais qu'une proie que tu espères me voir accepter ? Je ne fais d'alliance avec personne.
- C'est parce que tu n'es pas encore prête à voir la situation de façon objective, mais je ne suis pas le monstre de l'histoire, garde bien ça en tête.
Ce fut à mon tour d'éclater de rire.
- C'est vrai que tuer et raser une population entière fait de toi un saint.
- Ne va pas me faire croire que leur sors t'affecte Eudora, ricana-t-elle, je lis en toi comme dans un livre ouvert. Sa remarque me resta en travers de la gorge. Je n'étais pas un livre ouvert. Je ne l'avais jamais été. Le culot qu'elle avait d'insinuer me connaître m'indignait. Personne ne connaissait le vrai fond de mes sentiments, j'y avais minutieusement veillé.
- Tu ne connais rien de moi. Tu ne sais rien du feu ardent qui m'anime et me brûle les entrailles. Tu n'as pas idée des pulsions qui me motivent chaque jour à avancer. Nous ne sommes que deux inconnues qui n'avons rien à faire ensemble.
Evilash s'avança lentement, presque amusé par mes mots.
- C'est toi qui te trompes. Je suis la seule à te connaître et te comprendre réellement. Tes émotions me sautent à la figure, s'ouvrent à moi. Je sais qu'au fond, nous avons bien plus de point commun que tu ne voudras jamais l'admettre.
Je serrai les poings tellement forts que je sentis mes ongles me perforer la peau, laissant le sang couler dans ma paume. Il fallait que je me calme, que je contrôle ma colère et l'impulsivité qui m'était propre. Je n'étais pas de taille à la défier. Je ne pouvais pas me laisser emporter.
Avant que je ne puisse continuer ma conversation plus qu'étrange et déplaisante, les ruines explosèrent dans un jet de feu et Alisa apparue, suivis de près par d'autres membres de la Garde. Evilash avait disparu comme par magie. Il n'y avait plus personne devant moi. Rien de plus que de grands nuages de cendres volant partout dans la pièce.
Alisa courut en ma direction, les yeux guettant le moindre mouvement suspect. Mais Evilash ne semblait plus se trouver dans les lieux. Seules ses cendres volaient dans l'espace ambiant.
- Il faut partir, me souffla-t-elle à voix basse.
- Et le sauvetage ? demandai-je, bien qu'au fond, je m'en fichais un peu. Tout ce que je voulais, c'était quitter les lieux.
- Ils sont tous morts, m'avoua-t-elle, le regard assombri. Je regardai autour de moi, prenant conscience que tout ça n'avait strictement servi à rien. Notre venue avait été vaine et ça commençait sérieusement à m'agacer. Nous étions tombés dans la gueule du loup.
Je vis alors une boule de cendre se former dans les airs et avant qu'elle ne frappe Alisa de plein fouet, je fis barrage de mon corps. Le choc de l'impact me propulsa en arrière et je tombai sur Alisa, l'emportant dans ma chute. On glissa au sol et ma nuque heurta un morceau de débris.
Une autre boule de cendre vola dans les airs et frappa le plafond déjà fragile. Ce dernier s'écroula. Me séparant une fois de plus des autres membres de la Garde. A la différence que cette fois-ci, je n'étais pas seule. Alisa se releva à mon côté et se mit à tousser.
Avant que le toit en s'effondrant, ne bloque définitivement le passage, un aigle fit irruption dans la pièce, slalomant entre les débris qui s'écroulaient et évitant avec grâce des volutes de cendres. L'aigle s'abattit sur nous au moment où une boule de cendre se ruait en notre direction et je sentis des bras nous plaquer au sol. La boule de cendre heurta un meuble qui s'écroula en millier de voiles de poussière.
On se releva. L'aigle était désormais une jeune fille. Blonde avec des yeux bleus extrêmement clair. Circé. Circé pouvait se changer en aigle. Et pourtant, je n'aurais pas dû en être si étonné. Tous les indices convergeaient vers ce sens. Elle avait pour race les Animalis et elle possédait des ailes d'aigle. Il était évident que le terme Animalis désignait les animaux.
Un cri me tira hors de mes réflexions et j'eus tout juste le temps de me baisser pour éviter une boule de cendres me voler en pleine tête. J'étais peut-être insensible aux cendres, mais ce n'était jamais agréable de recevoir quelque chose dans le visage. Mais s'il y avait bien une chose que je ne comprenais pas, c'était le but d'Evilash. À l'instant elle me proposait une alliance, et désormais elle m'attaquait de nouveau comme si elle voulait mettre fin à mes jours. Ça n'avait aucun sens.
Un énorme nuage de cendre me frappa en plein dans le ventre et je fus soulevée dans les airs. Mon dos heurta ce qui restait du plafond et je me sentis tomber, chuter en direction du sol. Circé s'envola et me rattrapa avant que je ne m'écrase lourdement sur le carrelage. Sans elle, je ne m'en serais pas sorti indemne. Mais il était hors de question que je l'admette.
Me reposant au sol, j'eus tout juste le temps de faire barrière de mon corps avant qu'un nuage cendré ne vienne frapper Circé de tout son long. Au moins, désormais, nous étions quittes.
Je n'eux pas le temps de reprendre plus longuement mon souffle que la silhouette cendrée d'Evilash se matérialisa. Elle était désormais représentée par un corps humain fait de voile de cendres. Alisa en lâcha un hoquet de surprise tandis que Circé venait de se figer d'étonnement.
- Alors ça, ce n'est pas normal, lâcha Alisa à notre intention. Je fronçai les sourcils.
- Qu'est-ce qui n'est pas normal ?
- Evilash ne se montre jamais, sous aucune forme. Personne jusqu'ici n'a eu l'occasion de la voir de prêt ou d'entendre sa voix. C'est un fantôme, m'expliqua Alisa d'une voix aiguë, sans pouvoir détacher son regard de la silhouette cendrée. J'en eu un mal de ventre. Si Evilash se montrait, j'en devais être la raison, je ne voyais pas d'autres explications. Mais on ne put pas s'atteler à y réfléchir d'avantage qu'une boule de cendre me frappa de plein fouet, me séparant des deux autres filles. Un reste de plafond s'écroula entre nous, prêt à m'isoler de nouveau. Circé se changea en aigle en une seconde à peine et vola pour me rejoindre, mais Evilash lui envoya un jet de cendre. Circé parvint à l'éviter de justesse, mais son vol fut désorienté et son aile se prit dans un morceau de décombres. L'oiseau tomba lentement au sol.
Evilash s'avança d'une démarche féline. Elle se dirigeait droit vers moi. Les flocons volant autour d'elle comme des papillons cendrés prêts à me recouvrir. Mon cœur s'accéléra dans ma poitrine. Je ne comprenais pas à quoi elle jouait. Ce qu'elle voulait réellement. Avait-elle sincèrement voulu faire une alliance ou s'amusait-elle de mes réactions, sans vraiment penser ses mots ? Son comportement était illogique. Je ne la comprenais pas. La femme de cendre s'arrêta juste devant moi.
- Je te laisse une semaine. Tu as une semaine pour réfléchir à ce que tu veux vraiment ; suivre les désirs d'une Garde qui ne te fait même pas confiance, ou me rejoindre et comprendre qui est réellement ton ennemi. Si tu te joins à moi, tu connaîtras enfin toute la vérité, quant au cas contraire, un conseil d'amie : pense à vérifier si la Garde est bien ce qu'elle paraît être avant de te fier à leurs propos. Tu as une semaine. Et sûr ces derniers mots, Evilash disparue et les ruines qui nous bloquaient le passage fondirent en millier de morceaux de cendres. Elle venait de nous créer une échappatoire. Avant de se volatiliser.
***
NDA : Hey ! Bon j'ai une semaine de retard :'3 mais j'ai une bonne excuse : j'étais malade xD
Je compte poster lundi ou mardi pour me rattraper du coup. X)
Sinon ce chapitre, un avis ? Il y avait de l'action non ?
Questions :
- Kalidas qui semble avoir deux pouvoirs en commun avec Evilash, une explication ? C'est plutôt étrange non ?
- La proposition d'alliance d'Evilash, une idée de ce qu'elle a derrière la tête ?
- Un face à face avec Evilash 😱 une réaction ?
À lundi/mardi pour le chapitre suivant !
Kissy kissy ❤️ #Nakijo.
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