23. Un palais cendré.

- On prend un dragon chacun ? demanda Alisa à Circé qui ouvrait la porte menant aux dragons domestiques du château.

- Non, on ne part pas en balade. On ne peut pas utiliser autant de dragons pour une mission aussi périlleuse, lui répondit la fille aux ailes d'aigle. Alisa parut déçue.

Alisa s'appuya contre le mur du château, dans l'attente que Circé ressorte avec les dragons choisis. Silencieuse, reculée dans mon coin, je me mis à l'observer. Alisa avait un teint de poupée de porcelaine, elle semblait frêle et délicate. C'était peut-être pour cette raison que Ronan avait tenu à la garder écarté de la mission, il voulait la préserver. Pourtant, d'après ce que j'en avais vu, elle semblait avoir un caractère ensoleillé, toujours en mouvement et ne semblait pas avoir froid aux yeux. Mais je ne la connaissais que depuis peu.

Bien que d'aspect, elle semblait fragile, elle était aussi d'une beauté surréaliste. Ayant comme tout Obscuras, un physique atypique, j'avais dû mal à nier qu'elle n'en restait pas moins jolie. Elle possédait de long cheveux lisses d'un bleu nuit profond où scintillaient des milliers d'étoiles. Ses cheveux ressemblaient au ciel étoilé et lorsqu'elle les bougeait, ils se mettaient à scintiller avec plus d'ardeur, comme si les minuscules étoiles se détachaient de sa chevelure pour disparaître dans l'air ambiant.

Même ses yeux étaient hors du commun. Un peu comme tous ceux de ce monde en fin de compte. La jeune fille possédait des yeux d'un gris hypnotisant. Je me demandais à qu'elle race elle pouvait bien appartenir.

Le retour de Circé me tira hors de mes pensées. La blonde avait pris cinq dragons avec elle, de différentes couleurs.

- Je prends un dragon pour moi tout seul ! s'écria Nérée, quand il se rendit compte que seulement deux d'entre nous aurait l'occasion de voyager seul.

- Moi aussi ! cria aussitôt Alisa en courant vers un dragon blanc comme la neige. Orso leva les yeux au ciel et monta sur un dragon orange, suivis de Naïa.

- Dépêchez-vous, on n'a pas que ça à faire, ordonna-t-il au retardataire.

- Eudora, tu montes avec moi, me lança Circé. Je compris aussitôt qu'elle voulait avant tout me garder à l'œil, et même si au fond elle avait bien raison d'agir ainsi, son comportement m'agaça. Avec mauvaise grâce, je laissai Circé m'aider à monter sur le dragon vert sombre. Dans un bruissement d'ailes, Circé se plaça sur l'animal et sous le feu vert d'Orso, on s'envola dans les cieux. Orso et Circé menaient la tête du groupe.

- Tu as des ailes, pourquoi tu ne t'en sers pas pour voler ? demandai-je à Circé d'un ton cassant.

- Je préfère avoir un œil sur toi, et il est hors de question que je te laisse voler seule sur un dragon, m'expliqua-t-elle sans chercher à voiler la vérité. Je ne pris pas la peine de lui répondre, plus qu'agacée par autant de surveillance.

- Martial, tu vois quelque chose ? demanda Orso à un autre adolescent que je ne connaissais que depuis une heure.

Martial avait des plumes en guise de cheveux. Lisses et de couleurs sombres, les plumes ressemblaient à celle des corbeaux, mais à la moindre lueur, un reflet bleu venait apparaitre à la surface du plumage. Il avait la mâchoire carrée, de long et épais cil noir et des yeux d'un vert foncé profond. Sur ses paupières, on pouvait voir comme des paillettes bleues briller et incrustées dans sa chair.

- Rien de particulier. On est encore trop loin pour que je puisse percevoir le palais, expliqua-t-il.

- On devrait voler plus bas, histoire de ne pas se faire repérer, annonça alors Orso en accordant le geste à la parole. Les autres membres de la Garde l'imitèrent. À présent, le sol me semblait plus si bas que ça. Une chute ne serait même pas mortelle. Mais la vitesse, c'était une toute autre histoire. Les dragons volaient à une allure stupéfiante. Je n'avais aucun mal à croire qu'ils étaient plus rapides qu'un train lancé à toute allure.

- La voie jusqu'au palais est déserte, nous informa Martial.

- Restez tout de même sur vos gardes, Evilash a le don de se rendre invisible, leur prévint Circé. Cette remarque me piqua au vif.

- Quelle race à la particularité de se rendre invisible ? demandai-je, me demandant s'il était possible qu'Evilash soit un Rôdeur.

- Aucune. L'invisibilité serait plutôt un don individuel, m'apprit Circé.

- Donc une seule personne peut le posséder ? résumai-je. Circé acquiesça.

- Oui, c'est plutôt rare que deux personnes possèdent le même don individuel. À vrai dire, ce cas est paru que très peu de fois, expliqua-t-elle. J'en restai silencieuse un moment. Était-ce possible que Kalidas et Evilash ait le même don individuel ? Mais pourquoi cela ne semblait pas alerter Circé ? Elle avait connu le Rôdeur autrefois, n'était-elle pas au courant de ses pouvoirs ?

Je n'eus pas le loisir de poser de nouvelles questions, les dragons se posèrent doucement sur le sol de granit, face à un paysage réduit en ruine et en cendres.

- N'oubliez pas, nous devons rester le plus discret possible. Personne ne doit nous voir, leur souffla Circé en abaissant ma capuche sur ma tête pour cacher le fait que je venais de la Terre.

- Tu ne peux pas changer son physique ? Tu t'es beaucoup entraînée récemment, tu dois savoir contrôler ce pouvoir, lança Naïa à Circé en me désignant d'un geste de la tête.

- Non merci, mon physique me convient parfaitement, marmonnai-je, peu ravie à l'idée que l'on puisse me changer en une anomalie. Circé me regarda avec attention.

- Laisse-moi au moins changer la couleur de tes yeux, ça se voit à dix kilomètres que tu n'es pas un Ogre, commenta-t-elle. J'étais peut-être têtue, mais je n'étais pas stupide. Je ne pouvais pas me permettre d'attirer les regards à cause de mes yeux bruns. J'acquiesçai. La fille ailée posa ses mains sur mes tempes et fronça les sourcils sous le coup de la concentration. Je sentis ma peau me picoter et mes yeux me brûler, mais rien dans la transformation n'était réellement douloureuse.

La blonde retira ses mains et je passai mes doigts devant mes yeux, me rendant compte qu'elle avait également fait scintiller ma peau.

- Tu lui as donné la couleur des yeux des Trivials, constata Martial. Cette découverte ne me plut pas. Les Trivials étaient la race la plus inutile. Je l'avais découvert en rencontrant Brennan après avoir repris connaissance lorsque j'étais entrée en communication avec Cassius. L'homme avait les yeux jaune pâle et la particularité de cette race est qu'ils n'en avaient aucune, hormis le don individuel.

- Tu m'as donné la race la plus pathétique ! m'énervai-je. Circé leva les yeux au ciel.

- Tu n'as pas de particularité à notre connaissance, ce serait jouer avec le feu que de faire croire le contraire sans que tu ne puisses le prouver, expliqua Circé, visiblement surprise que je connaisse cette race.

- Ne perdons pas de temps, annonça Orso, visiblement agacé par nos conversations. Nous devons aller à pied jusqu'au palais. La cour est protégée par un champ de force et aucun animal ne peut le franchir, expliqua-t-il principalement à mon attention. Mais nous devrons être vigilants, car rien ne nous assure qu'Evilash n'est plus dans les parages. D'habitude, elle ne s'attarde pas sur les lieux qu'elle réduit en cendres, mais c'est la première fois qu'elle attaque un palais. On ne peut pas savoir à quoi s'attendre.

- La première fois ? m'étonnai-je.

- Les palais royaux sont emplis d'habitants ayant pour la plupart du temps des dons hors normes. C'est un lieu bondé de personnes aux dons développés et il est donc risqué de s'y confronter au risque de se faire terrasser. Mais visiblement, Evilash s'est sentie assez puissante pour commencer à attaquer les lieux royaux et je crains qu'en effet, elle ait assez de pouvoir pour tous nous exterminer à elle seule, expliqua Circé.

- C'est pour cela qu'il nous faut redoubler de vigilance, nous conseilla Orso. Même si Evilash a belle et bien quitté les lieux, le palais est en cendre et risque de s'écrouler sur nous à tout moment.

- Et comment comptez-vous sauver les personnes coincées dans le sous-sol ? demandai-je.

- On va essayer avant tout de libérer un passage et nous évacuerons ceux trop faibles pour sortir d'eux même. Une fois les explications terminées, Orso se redressa, prêt à donner le feu vert pour s'aventurer dans les terres ravagées. Orso avait une forte carrure, il était imposant et tout en muscle. Il avait la peau café au lait et les cheveux semblables à la fourrure d'un grizzly. À la place des ongles, il possédait des griffes noires. Le jeune homme transpirait l'assurance et l'autorité.

Orso se tourna vers Martial, le regardant de ses yeux d'un bleu extrêmement clair.

- La voie est libre ? demanda-t-il de nouveau par pure sécurité. Martial acquiesça et Orso lança le départ en terrain découvert. Je commençais à regretter d'être venue. Je ne semblais pas être la seule à être nerveuse, même si je le cachais à ravir. Shaytan, l'Ogre, se triturait les mains avec frénésie. Mais Shaytan ne semblait pas être la figure même du courage, au contraire, il me paraissait bien peureux.

Le paysage était entièrement gris de cendres. La terre, les ruines, tout n'était plus que masse grise. Dans le ciel, des particules de cendres volaient encore et Nérée sursauta lorsqu'un voile se déposa sur sa peau, la faisant immédiatement rosir.

- Couvrez-vous le plus possible, leur conseilla Orso.

On dû toutefois se stopper devant les grilles du palais. Un immense arbre s'était abattu et bloquait le passage. L'arbre avait été réduit en cendres tout comme les barrières. Impossible d'escalader les grilles. Naïa s'avança, elle brandit ses bras en direction de l'arbre et de la grille, et les changea en glace. Shaytan donna un gros coup de poing dans la glace qui se brisa, nous donnant un accès.

Je dus admettre qu'anomalie ou non, les pouvoirs des Obscuras étaient bien utiles. La mission me semblait si facile désormais. Mais jamais je ne l'admettrais. Plutôt mourir que de leur avouer que leurs pouvoirs étaient utiles.

- Eudora, tu peux ouvrir la porte ? me demanda Circé, une fois que l'on fut devant une immense porte de cendre qui menait à l'intérieur du palais.

- Pourquoi vous ne la réduisez pas en morceaux de glace ? demandai-je, ne voulant pas me salir les mains s'il y avait une autre possibilité.

- Le palais risque de s'écrouler à tout instant, enfoncer la porte risque de précipiter les choses, expliqua-t-elle. Je poussai un soupire las et actionnai la poignée. La porte grinça et laissa des particules de cendres s'échouer sur mon visage.

L'intérieur de palais était sombre. Tout avait été réduit en cendres et aucune lumière ne venait éclairer les salles. Il était difficile de distinguer où l'on mettait les pieds.

- Le sous-sol est par là, me glissa Alisa dans un chuchotement, voyant que je ne savais pas où aller. Circé me devança pour ouvrir la marche afin de nous guider. Traversant ce qui semblait anciennement être un couloir, on arriva devant un escalier s'enfonçant dans le sol. Nous menant droit vers l'endroit où les habitants du palais étaient prisonniers.

Mais l'escalier était bloqué par une grosse commode qu'on utilisait pour ranger le linge. La commode était partiellement réduite en cendres et bloquée l'accès de tout son poids. Naïa s'avança vers le meuble et le réduit en glace. Je levai les yeux au ciel afin de voir d'où le meuble avait bien pu tomber. Un étage supérieur avait probablement déjà dû s'effondrer.

Shaytan pulvérisa la commode de glace et nous offrit un accès vers le sous-sol. Des crises de toux nous parvinrent. Il y avait belle et bien des personnes prises au piège. Mais l'endroit était plongé en plein obscurité. Impossible de voir quoi que ce soit.

- Alisa, tu peux nous éclairer ? demanda Circé en s'avançant. Alisa la rejoignit et fit apparaître une boule de feu dans le creux de sa main. Je fis subitement un bond de surprise en sentant une chaleur s'enfoncer douloureusement dans ma chair, en dessous du sternum. Les membres de la Garde Royale se tournèrent vers moi.

- Qu'est-ce qu'il y a ? me demanda Naïa, se trouvant à quelques centimètres de moi. J'étais contente que l'obscurité camouflât mon expression faciale. Hors de question que l'on me voit avec les yeux écarquillés comme un chiot apeuré.

- Rien, j'ai été surprise par son pouvoir, mentis-je en plaçant doucement une main sur mon torse. Mes doigts me brûlèrent en rentrant en contact avec le médaillon que j'avais volé à Kalidas. La douleur se dissipa aussitôt. J'avais complétement oublié la présence du médaillon, mais visiblement, c'était bien lui qui me procurait ces brûlures partielles.

Nous continuâmes à avancer et découvrîmes le lieu de refuge des survivants du palais. Ils étaient tous entassés dans une petite pièce, la plupart grièvement blessés. À notre arrivée, des têtes se tournèrent vers nous. J'avais dû mal à déchiffrer leurs expressions. Trop d'émotions se succédaient sur leurs visages.

Avant que l'on ne puisse faire quoi que ce soit, la boule de feu qu'avait créé Alisa, disparue. Je vis la silhouette de la jeune fille tomber à genoux. Subitement, elle se mit à crier.

Son cri était strident, puissant, j'avais l'impression qu'on me transperçait les tympans. Orso se mit à jurer tandis qu'un brouhaha affolé commençait à résonner dans la pièce.

Puis, le silence revint. Je le trouvais pesant. Nous étions toujours plongés dans la plus totale obscurité et personne ne semblait vouloir rompre le silence. L'air était tendu.

- Alisa, se mit à chuchoter Circé. Reprends-toi, il faut que tu éclaires la pièce. On ne peut pas s'attarder, le palais risque de s'écrouler sur nous. Un bruit de pas retentis faiblement et je devinais que Circé venait de se placer au côté de sa camarade. Je sentis un souffle dans ma nuque, j'avais la désagréable impression que quelqu'un se trouvait tout juste derrière moi. Il me collait de trop près et je n'aimais pas ça. Donnant un puissant coup de coude derrière moi, mon bras ne rencontra que du vide. La sensation d'un souffle dans ma nuque avait disparu. Peut-être n'était-ce que le fruit de mon imagination. Pourtant, j'avais la sensation désagréable que l'on me dévisageait. Ce qui était absurde étant donné que personne ne pouvait me voir dans une telle obscurité.

Alisa fit apparaître une nouvelle boule de feu qui me fit sursauter. Heureusement, personne ne remarqua mon étrange comportement. Alisa avait le regard perdu dans les vagues et captée toute l'intention des personnes se trouvant dans la pièce. Elle semblait étrange, voir ailleurs. Ses yeux gris fixés un point que seul elle semblait voir. Circé et Martial l'aidèrent à se relever, mais elle semblait toujours plongée dans une réflexion si intense que plus rien d'autre autour d'elle ne semblait exister.

Quelque chose se posa sur le dos de ma main et je le chassai négligemment, avant de me rendre compte qu'il s'agissait d'un épais voile de cendre. Fronçant les sourcils, je n'eus pas le temps de réflexion que la pièce se mit à trembler. Le toit s'effondra brutalement, écrasant les habitants du palais que nous étions venus sauver.

L'autre partie du toit se mit à grincer, et sous le poids d'un jet de cendres, il s'effondra à son tour.

Je me mis à tousser lorsque la poussière pénétra dans mes voies respiratoires. Par chance, le toit ne s'était pas échoué sur moi. Mais je semblais être la seule. Aucune silhouette ne semblait être présente. Une obscurité moins prononcée que précédemment avait fait surface, je peinais à voir les détails autour de moi.

Malgré tout, je vis un halo de cendres se former avant de finir en petit tourbillon. Derrière, je vis une silhouette sombre se dessiner.

Evilash. Il n'y avait aucun doute là-dessus.

Des cendres se mirent à voler dans tous les sens, me fouettant le visage, les bras... La silhouette semblait s'approcher de moi avec une allure menaçante. Elle se stoppa à quelques mètres.

Je sentis mon cœur rater plusieurs battements. Je n'avais jamais eu aussi peur de toute ma vie. Pourtant, au lieu de me sentir paralysé par l'effroi, un jet d'adrénaline me parcourut les veines. Il fallait que je sorte de là, autrement j'allais mourir. Sans attendre une seconde de plus, je courus vers l'escalier que l'on avait emprunté pour descendre dans le sous-sol. Je commençai à monter les marchés quatre à quatre quand je stoppai net. Une nouvelle commode bloquait l'accès.

Et alors, j'eus un déclic. Mon instinct se réveilla. Je compris.

Dès le début, lorsque j'avais vu la commode bloquer l'escalier, j'avais su au fond de moi que quelque chose clochait.

L'escalier se trouvait dans un couloir, or, qui irait installer une commode dans un couloir ? Le meuble n'avait rien à faire dans une pièce pareille. J'avais plus tôt, supposée qu'elle était tombée de l'étage supérieur, sans pour autant voir un trou dans le plafond. C'est parce qu'elle n'était jamais tombée involontairement. La commode avait été délibérément placée à cet endroit pour bloquer l'accès. Pour empêcher les survivants du sous-sol de s'échapper.

La peur me noua l'estomac.

Nous étions tombés dans un piège.

Tout ça n'était qu'un piège.

Evilash n'avait pas simplement attaqué le palais parce qu'elle savait qu'elle avait assez de pouvoir pour se confronter librement aux membres royaux, mais parce qu'elle voulait en attirer d'autres. Elle me voulait moi.

Je ne savais pas pourquoi, ni comment elle s'était rendu compte de ma présence et du fait que je viendrais. Mais une voix me criait tout au fond de moi qu'elle m'avait pris en chasse.

Je me rappelai le souffle dans ma nuque, la présence qui semblait me dévisager. Puis, l'épais voile de cendre se posant sur le dos de ma main avant que la situation ne dégénère, tout revint me frapper avec force.

Evilash savait que j'étais insensible à son pouvoir.

Ce n'était pas un hasard si le toit s'était écroulé sur tout le monde, me laissant la seule épargnée. J'en mettais ma main à couper que tout avait été calculé. C'était moi qui l'intéressais.

Et elle m'avait gardé pour la fin.

***

NDA : Hellow ! Me revoilà pour un nouveau chapitre avec plus d'action, non ?
Vous en avez pensé quoi ?

Les questions :

- Evilash et Kalidas qui semblent partager un pouvoir individuel en commun, un avis ? Un commentaire ?

- L'étrange comportement d'Alisa lorsqu'elle s'est mis à crier, quelque chose à dire à ce sujet ?

- Le toit qui s'effondre sur tout le monde, y compris la Garde Royale, une réaction ?

- Ce face à face entre Evilash et Eudora qui se profile, vous le sentez comment ?

Le suite dans le prochain chapitre :') !

D'ailleurs ce chapitre était plus long que ceux habituel, et petit à petit ça sera des chapitres de cette longueur si désormais :3

À la semaine prochaine, kissy kissy 😍

#Nakijo.

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