Épilogue


***Début de l'avant-propos***

Bonjour/Bonsoir à vous, comment ça va ? Quoi de neuf ?? Ça fait un bail pas vrai ???

Moi ça va, je tiens déjà à présenter des excuses à ma communauté, car aujourd'hui ça fait deux mois que vous attendiez ce chapitre ^^'

Je m'en veux tellement de ne pas avoir tenu certaines de mes promesses !

En effet, avec le début de mes études qui correspondait à la publication de ce chapitre, je n'ai pas su m'organiser à temps pour vous proposer la fin :(

Mais bon, je compte bien me rattraper en vous offrant deux derniers chapitres.

J'ai longtemps réfléchis, et je pense bien  que je vais diviser la fin de mon œuvre, la première partie sera celle qui va suivre mes propos et la deuxième partie sera en 2023 (si je suis toujours vivant bien-sûr).

Pour mieux comprendre les prochaines histoires du MERVCHAR (un jour je vous donnerai sa définition, son origine et son objectif, mais ceci se fera certainement dans une autre histoire), je vous recommanderai de relire OBLIVION depuis le chapitre : VI.

Je vous assure que cela vous aidera à mieux cerner mon monde.

De toute façon vous serez obligés de le faire à un niveau parceque tout va se complexifier XD.

Cependant ne vous en faites pas, toutes mes histoires restent indépendantes, néanmoins, elles demeurent liées grâce au...? Vous avez compris je pense.

Bon ! Assez parler, ça ne sera pas long (comme d'habitude ça c'est une caractéristique de mon univers d'écriture, ce n'est jamais assez long TT) mais j'espère que cette première fin vous annoncera au mieux la surprise que j'ai prévu pour vous ;)

***Fin de l'avant-propos***

~Le garçon et la fille~

***

Après une violente tempête, causée par Deiyo, tous les enfants de l'île disparurent, Diyuw aussi devint introuvable.

Il ne restait plus que Reeyane et lui.

***

Durant cette année qui fût riche en diverses émotions, elles avaient besoin chacune de vacances.

C'est après réflexion sur l'état de la relation qu'elles entretenaient, que sa mère eût l'idée d'aller au bord de la mer.

Au début tout avait l'air de bien se passer.

Elles séjournaient à Mulanna, l'un des hôtels les plus luxueux de la région.

Elles passaient du bon temps, faisaient des activités qui avaient pour but de les rapprocher encore plus.

Elles jouèrent au tennis de table ensemble, firent de petites courses au bord de la plage et surtout, l'hôtel organisait des concours de danse une fois la nuit tombée entre les différentes familles. Tout ceci permettait à faire naître et développer la complicité entre les membres.

Reeyane pouvait également continuer à nager comme sa passion le voulait, Flora quant à elle continuait à gérer le compte de son entreprise sur les réseaux sociaux quand l'occasion se présentait.

Les premières semaines furent agréables pour les deux, malheureusement tout va partir d'une dispute, la toute dernière.

Suite à celle-ci Reeyane va vouloir faire peur à sa mère en sortant une nuit sans la prévenir. Toutes les deux l'ignoraient mais ce soir-là fût la dernière fois que leurs regards se croisaient.

Reeyane alla nager et fût emportée par une vague dans laquelle elle crû voir une jeune femme lui parler malgré le fait qu'elles furent dans l'eau.

Cette personne semblait vouloir donner un avertissement.

L'adolescente ouvrit les yeux sur une île complètement exotique, complètement nue lorsqu'elle fût arrivée, elle se retrouvait dans un endroit qu'elle n'aurait su décrire d'elle-même.

Depuis son arrivée, un corbeau noir aux yeux de couleurs rouge-sang n'arrêtait pas de scruter ses mouvements, elle fût retrouvée par un garçon qui paraissait être dans la même tranche d'âge qu'elle.

Un certain Jon.

Son apparence physique rappelait fortement les histoires de contes de fées, à son allure, il ressemblait plus à être venu tout droit de l'imaginaire que de la réalité.

Ses longs cheveux blancs soyeux, son teint noir brillant, son odeur corporelle similaire à de la menthe, Jon avait un charme naturel que nul n'avait le besoin de venter. Son regard passionnant, influenceur à la fois, son sourire éclatant mais que l'on voyait rarement, son calme envoûtant et son côté observateur faisait de lui, aux yeux de Reeyane, quelqu'un de trop avancé pour elle.

Sur l'île Mendanna, elle avait un deuxième séjour.

Reeyane y avait rencontré huit enfants : Owhen, Alawhyn, Emhow, Babwhoosemel, Wherdie, Dewhat, Whokim et Redwhich.

Tous chauves, vêtus de robes d'animaux différents des uns des autres. Ils disaient tous avoir neuf ans. Le village se nommait : "Oblivion" selon eux. Des animaux y déambulaient librement.

Au nord, Ogatha, une forêt habitée par trois sorcières, au sud, Oohlaa, la plage, lieu de jeu des enfants de l'île. 

Reeyane cherchait d'abord à rencontrer leurs parents, elle se rendit vite compte que cela n'était pas possible, car ceux-ci furent inexistants, la seule personne à qui ces enfants devaient tout ici, c'était Jon, leur "Grand-Frère".

Ensuite elle apprit que ces derniers ignoraient tout du monde extérieur mais parlaient sans cesse d'une fille qui était parvenue à y aller. Son nom était Dreya.

Bien après, Reeyane observa que Jon ne voyait étrangement pas le corbeau, on aurait dit que seule elle était capable de le voir. Des fois il était là, des fois non.

Elle devint peu à peu paranoïaque.

Malgré cela, elle remarqua le distinctement entre Owhen et les autres enfants, celui-ci se montrait un peu plus vif que les autres, normal vu qu'il restait très proche de Jon

Cependant cela ne l'empêcha pas de demander à Reeyane de l'emmener dans le monde extérieur avec elle.

Par la suite, grâce à Babwhoosemel, elle su que les enfants ne dormaient jamais, cela leur était interdit, si jamais ceux-ci venaient à dormir, ils seraient condamnés à un vieillissement imminent ce qui finirait par les tués. Pour éviter cela, Babwhoosemel, recouvrit son visage avec des poignées de sable d'Oohlaa.

Ce sable visiblement a des capacités de régénération de cellules à chaque contact avec la peau , ce qui faisait en sorte que les enfants qui jouaient toujours à la plage, ne pouvaient que maintenir leurs âges.

C'était en fin de journée que Jon lui avait annoncé via une lettre que Dreya était revenue.

Le lendemain, Reeyane tomba nez-à-nez avec le corbeau dans sa chambre, celui-ci étant doté de parole, s'adressait à elle comme s'il l'avait déjà connu. Vu que tout relève du surnaturel sur cette île, le corbeau la mèna dans une sorte de dimension blanche appelée : la Brèche.

Une fois là-bas, elle apprend qu'elle doit aller à Ogatha pour trouver la Tablette-Défendue qu'elle devra déchiffrer si elle veut connaître certaines vérités au sujet de son lien avec Oblivion.

Le Corbeau-Narrateur également a promis de lui révéler des informations à ce même sujet vu qu'il est au courant de tout ce qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur de la Brèche.

C'était cette même journée là que, Jon se trouvant à Oohlaa, présenta Reeyane à Dreya.

En réalité il s'agissait de son propre reflet dans l'eau, cependant la silhouette qu'elle observait sous ses yeux ne lui ressemblait nullement, et pourtant elle crû l'avoir déjà vu mais ne se souvenant plus, quelques secondes après Reeyane s'évanouit.

Le lendemain Jon sépara la mer en deux pour retrouver son corps inconscient. C'était ce jour-là qu'il lui révéla ses sentiments.

Elle n'arrivait plus à être posée dans son esprit, trop d'informations en si peu de jour la rendait folle à la longue, mais elle soupçonnait plutôt Jon d'être amoureux de Dreya.

Le plus important restait qu'elle devait se rendre à Ogatha

Sur le chemin, elle croisa Owhen qui lui fit savoir qu'en réalité, l'amante de Jon était surnommée : "L".

Apres que Reeyane fût partie du village, elle était épouvantée par la forêt, son allure lugubre et sinistre.

Une fois arrivée, elle invoqua celles dont on ne prononce le nom. Celles-ci aussi semblaient la reconnaître, comme si Reeyane était déjà venue ici, mais pour une autre raison apparemment.

Esoral, la sourde
Retehs, l'aveugle
Youne, la muette
Ne pouvaient pas manquer de lui faire comprendre qu'elles la connaissait mais sous un autre nom et que son arrivée ou son départ de l'île ne dépendaient en aucun d'elles.

Malheureusement l'Enfant-Poète avait déjà détruit la Tablette-Défendue avant que Reeyane n'arrive, Retehs lui avait tout de même dit  :

«Après le vide, l'équilibre naquit. La matière primordiale engendra deux frères. Deiyo et Diyuw. Ils vécurent seuls dans la Brèche lors des infinies. Tous deux ont créer l'île Mendana. Diyuw créa Adma, la première énergie humaine masculine. Afin de l'accompagner, Deiyo créa Lylis, la première énergie humaine féminine. Tous deux devaient êtres la première union entre des êtres humains, mais Adma voulait en savoir plus sur sa nature, Deiyo le supprima plutard car le trouvait déjà trop curieux. Lylis quant à elle, voulait plutôt découvrir le monde tangible, de peur d'être supprimée également, elle demanda l'aide de Diyuw pour s'enfuir.»

Youne avait réécrit dans cinq parchemins, les propos identiques de la Tablette-Défendue.

Après avoir passé trois jours pour déchiffrer ces écrits Chanōra, Reeyane observa que la marque rouge qui revenait toujours dans les parchemins était la même qu'elle avait sur sa nuque.

Sa mère lui disait que c'était un héritage du clan de son père. Noyl Wemboa.

Au village, l'adolescente comprit que les enfants en réalité faisaient semblants d'être naïfs.

Ils étaient capables de s'exprimer correctement et savaient bien de choses sur leur origine, mais Jon les ordonnait de se comporter comme s'ils ne savaient rien du tout. Une comédie organisée pour maintenir Reeyane dans un monde d'illusion.

Les jours suivants elle fût au courant de la vérité, le Corbeau-Narrateur est Diyuw, Jon, l'Enfant-Poète est Deiyo et elle est la réincarnation de Lylis, elle est morte dans le monde tangible.

Reeyane est condamnée à vivre éternellement avec Jon.

-•-

Je ne me souviens même  plus du jour où je suis arrivée ici, d'ailleurs je ne compte même plus.

À quoi ça me servirait encore ? Je suis à présent seule avec lui pour le restant de mon existence.

C'est à peine si il me parle.

Deiyo se contente de regarder l'océan, on aurait dit qu'il attendait quelque chose ou plutôt... quelqu'un.

Je veux même pas savoir qui c'est.

Parfois pour vérifier si je ne suis plus muette je me mets à crier sans raison. Juste pour entendre ma voix, ma seule liberté restante.

Je déteste tellement la personne que j'ai été ce soir de ma disparition, si je savais j'allais tout simplement m'excuser chez maman et à l'heure ci je serais sûrement avec elle.

Les regrets me suivent dorénavant comme mon ombre.

Pas une seconde passe sans que je me pose la question de : "Et si j'avais agis autrement ?"

Je suis persuadée que les choses n'auraient pas été pareilles.

Je vais encore essayer de parler avec lui aujourd'hui, tous les jours il me snobe, à quoi ça servait de me retenir ici dans ce cas ? Il me voit comme un objet au final, un objet qu'il avait longtemps désirer et une fois qu'il a obtenu satisfaction, il s'en fou complètement.

Aujourd'hui encore je vais aller vers lui, je suis obligée, j'ai tant de questions et son silence ne me rassure de rien.

Il était à Oohlaa comme tout le temps depuis que nous sommes ici tous les deux, il ne fait rien à part observer l'horizon.

Une fois arrivée, je le retrouvais là, assis sur ses jambes entrain de pleurer pour je ne sais quelle raison.

— Bonjour Deiyo.

Comme je l'avais deviné, il ne me répondit pas.

— Je ne sais pas ce que tu fais mais j'aimerais bien savoir pour les enfants... où sont-ils ?

Il ne m'a même pas regarder. Je croyais qu'en évoquant leur sujet, cela allait le faire réagir mais non, il est tellement égoïste que leur sort ne lui préoccupe pas.

— Pourquoi ne réponds-tu pas ? Demandai-je en me courbant cette fois-ci, essayant de le toucher.

Ses cheveux en l'air, au vent soufflant, sa pose le figeait dans le temps, ses yeux ne se clignaient pas, Deiyo était vraiment un être sublime de part son physique.

Mais pourri de l'intérieur, du néant dans son coeur.

Je me suis stoppée nette. J'ai horreur de penser que j'ai failli tomber sous son charme.

— Tu sais quoi ?! Tu es inutile en fait ! M'entends-tu Jon ?!! Tu ne sers à rien, tu ne me sers à rien !!! Tu ne m'a jamais servi à quoique ce soit !! Tu ne te comporte pas comme une divinité de ton état !!!! JE REGRETTE QUE CE SOIT TOI LA DERNIÈRE PERSONNE AVEC QUI JE PASSE LE RESTE DE MON EXISTENCE !

Il a réagit.
Il s'est retourné.
Il m'a regarder et s'est levé.

— Lylis...les enfants sont dans ton monde à cause de ta volonté de les ramener avec toi. J'ai respecté cette volonté là en les envoyant là-bas, ils sont avec ta mère en ce moment. Me répondait-il calmement en me fixant, plus comme avant.

Je peux le ressentir, aujourd'hui il sait que je n'ai plus de valeur à ses yeux, je ne suis plus cette fille qui veut rentrer chez elle, cette fille qu'il voudrait continuer à convaincre, je suis maintenant celle qui restera éternellement à ses côtés, on aurait dit que son regard traduisait de la pitié...non ses yeux m'ont l'air déçus de ce qu'ils aperçoivent.

Après des lustres sans me parler, c'est maintenant que je réécoute sa voix. Elle n'a pas changé, elle ne m'a pas manqué, cette voix remplie de mensonge quand il s'agissait de me dévoiler ses "sentiments".

— Et Diyuw ? Où est-il ? Questionnai-je après que je fus surprise par le fait qu'il me réponde pour une fois après tout ce temps passé à ses côtés.

— Il est parti également, j'ignore complètement la raison. Disait-il pensif, le regard baissé à présent.

— Moi qui pensait qu'il était de mon côté...il m'a abandonné.

— C'est vrai que je ne sais pas toujours ce qui se passe dans sa tête mais je sais qu'il a toujours été de votre côté.

— Comment ça "Votre" ? Répétai-je en plissant les yeux, observant ses cheveux.

— Toutes les réincarnations de Lylis sont issues d'une lignée royale Chanōra. Il s'agit du clan Wemboa. En effet la toute première reine c'était elle, Lylis Wemboa. À travers le temps elle se réincarnait toujours chez ses descendantes, uniquement des filles bien évidemment, car son sang qui détient ses pouvoirs et sa mémoire ne pouvaient se retrouver chez n'importe quelle Chanōra.

— Une mémoire génétique... attends, ça veut donc dire que toutes les visions de certaines vies passées dont je me souviens sont vraies ? Genre j'ai vraiment eu à vivre ces vies-là ?

— C'est Lylis qui vit en vous, tu as juste des souvenirs de ce qu'elle a fait dans ces vies antérieures à la tienne, c'est pour ça qu'une fois tu étais à l'aise en cheval car dans ta vie précédente tu faisais de l'équitation, même chose pour la natation. Ce sont des héritages de ces vies passées.

— Ça veut dire que je ne suis pas libre ! Si Lylis vit en moi, ça signifie que la plupart de mes choix sont influencés par elle !! Je ne suis qu'un avatar en fait. Affirmai-je en posant ma main sur la poitrine.

J'avais comme un poids en moi qui remettait en question toute mon existence.

— Tu as parfaitement compris, en plus d'être sa descendante, tu es sa réincarnation et cette vie que tu menais ne t'appartenait pas complétement, la notion du libre-arbitre et de la liberté sont des concepts mensongers et tous Chanōra devraient le savoir.

— Mon père savait sûrement tellement de choses mais je n'ai pas pu le côtoyer pour savoir ce qu'était l'histoire de mon peuple, de ma famille. Celle qui était royale.

— Diyuw lui, a longtemps assisté votre famille de manière indirecte mais Dreya...elle était si particulière. Sa présence a tout changé, mon frère était obligé d'interagir s'agissant de certains évènements.

— Donc je ne suis pas la première personne pour qui il n'était pas neutre ?

— Oui, la première personne c'était Dreya Wemboa.

Il nous téléporta directement dans la Brèche.

— Qu'allons-nous faire ici ? Demandai-je en regardant tout autour.

— Nous allons voir la vie des avant-derniers membres de cette illustre famille. Me disait-il en voulant me tendre la main.

J'ai refusé en m'éloignant brusquement de ce monstre au visage angélique.

— C'est en ayant un contact physique avec toi qu'on pourra plonger dans la mémoire génétique de votre famille.

Après hésitation, il me tint la main et puis plus rien. Le noir total.

-•-

Il y'a des années de cela, sur les terres de Ma'nyr, une partie inconnue de notre monde, vivaient deux peuples qui ne cessaient de s'affronter pour savoir qui de l'un allait dominer sur l'autre.

Le chef de famille n'a que deux filles, Shenti l'ainée et Dreya la cadette.

L'une d'elles est une proie du terrible avenir qui guette leur famille.

L'amour est un sacrifice à moitié d'une âme pour une autre, vaut-il la peine d'être partagé ? Vaut-il la peine d'être la source du drame déterminant l'avenir de tout un peuple ?

-•-

Ceci est une partie du résumé de la prochaine histoire...(surprise évidente ouais je sais hehe)

J'aimerais répondre à toutes vos questions dans ce chapitre, peu importe, posez-les ici et ensemble nous en discuterons avant que ma prochaine œuvre ne soit disponible ^^

Faudrait pas qu'il y'ait encore des questionnements importants sur Oblivion. Je veux que la plupart d'entre-vous soient prêts mentalement avant de débuter une nouvelle aventure.

Mes histoires vous aimes, bisous, je vous attends sur la barre : "commentaires" ❤!!

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