Je sortis de ma voiture et rentrai dans ma chambre. Je m'affalai sur mon lit et quelques larmes coulèrent, sans même que je m'en rende compte. Je ne savais pas quoi répondre, car certes, ce contrat, c'est la chance de ma vie de décrocher une carrière dans la mode, mais, j'ai tout ici.... Et puis, un an, c'est énorme ! Je... je ne savais pas quoi répondre.

J'entendis la porte claquer et sursautais, comme je l'ai fait ce matin.

- Salut ma chérie, c'est moi. Ça c'est bien passé ?

J'essayai alors de sécher mes larmes en vitesse avant que Mike ne vienne à la chambre, mais il me surprit avant que je n'aie fini.

- Mais que se passe-t-il ? Ça ne va pas ? Que c'est t-il passé, raconte moi.

Je le regardai, une vision floue à cause de mes larmes qui envahissaient mes yeux peu a peu. Je ne voulais rien lui dire, mais son regard inquiet me fit changer d'avis sur-le-champ. Je lui raconta alors ce qu'il s'était passé et un sourire attendrissant s'afficha sur son visage.

- Tu sais, si tu en as envie d'y aller, tu y vas... Ne t'en fais pas pour moi, fais ce qu'il te passionne d'accord ?!

J'acquiesçais et il me prit dans les bras.

- Ne t'inquiète pas mon petit cochon...

D'un seul coup, je pris un fou rire et lui renvoya son commentaire, toujours en riant.

Après une grosse dose de rire, je lui demandai comment son rendez-vous s'était passé.

- Justement, j'allais te le dire, répliqua-t-il, d'un air déçu, je ne voulais pas te décevoir...

- Tu... tu n'as pas réussi ?

Il soupira et regarda le sol.

- Si, j'ai décroché le poste !

Je criai et le pris à mon tour dans les bras. J'étais si fière de lui... Puis, il me chuchota qu'il avait une surprise pour moi. Il me banda les yeux et m'emmena dans la voiture.

Nous arrivions dans un restaurant après quelques minutes de voiture.

Le repas était divin et, sans même le savoir, une incroyable surprise m'attendait après le déjeuner.

- Hummmmm... C'est trop bon ! criai-je, la bouche pleine.

Tout le monde me regardait... J'avalai et m'excusai alors puis un petit fou rire m'échappa. J'essayai de ne pas rire trop fort ! Mike répondit à mon affirmation dégoûtante.

- Tu sais Lyzie, le repas pourrait être encore meilleur...

Je plissai les sourcils. Je ne comprenais pas... Mike se leva puis se mis à genoux sur-le-champ.

- Lyzie Anderson, voulez-vous m'épousez ?

Je faillis m'étouffer. Je n'y croyais pas, mais pas le temps de réfléchir, un oui m'échappa et, encore une fois, nous nous primes dans les bras et nous embrassons. Tout le monde à côté de nous applaudissait et sincèrement, cela devenait gênant ! Je nageais dans le bonheur, tout comme, je le voyais, mon incroyable fiancé.

Après le déjeuner, Mike me proposa un, ce qu'il appelait " ciné romance " et, bien évidemment, j'acquiesçai et reposai ma tête sur son épaule. J'étais heureuse de cette incroyable journée...
Nous arrivâmes devant le cinéma de la ville.

Le cinéma durait longtemps et le soleil se couchait peu à peu. Il était tard et nous avions passé la meilleure journée de notre vie... Pour le dîner, nous sommes allés dans le fast-food de Mike et le repas était encore une fois, divin... Nous allâmes nous coucher dans la joie et la bonne humeur. Grâce à cette magnifique journée, j'en avais presque oublié mon contrat...

Quelques minutes après avoir été me coucher, l'événement de ce matin m'était revenue et je connaissais la réponse que j'allais donner...

*

* *

Le matin, je me levais. Le coq du voisin nous avez réveillé Mike et moi et alors que ce n'était encore l'aurore. Mon fiancé se leva environ eux minutes après moi. Il m'embrassa et me reparla du contrat d'hier. Je lui avouai ma réponse et une grimace étonnée s'afficha sur son visage. Il me félicita et partit pour son travail.

- Déjà ? lui demandai-je.

- Oui, dans les fast-foods, on travaille dès l'aurore.

Je riais et repensai à la réponse que j'allais donner. Oh et puis zut ! J'ai pris ma décision et je ne changerai plus d'avis !

Je décidai alors de me rendre au château pour annoncer la nouvelle.

J'arrivais qu'après quelques minutes. Les gardes me connaissaient déjà, alors, par un geste de la main, je les saluai et expliquai ma présence par un résumé rapide, tout en continuant ma marche. Ils comprenaient très vite et me laissèrent passer.

Sans avoir besoin de personnes, je me conduis vers la même porte en marbre que la dernière fois. La porte était entre ouverte, mais j'allais tout de même toquer.

Mon point alla pour frapper, mais une discussion interrompue la trajectoire de ma main et je ne pus m'empêcher d'écouter la conversation. Le haut-parleur était activé et j'entendais tout :

- Oui, Gill, comment allez-vous ?

- Qui a-t-il Lena ?

- C'est Elizabeth Anderson, vous savez, la "styliste" que vous avez remarquée.

- Oui, qu'a-t-elle, elle a dit non ?

- Pas du tout, même, tout au contraire. Elle n'a rien dit. Je ne sais plus quoi faire...

- Je vous signal que vous lui avez donné cinq jours pour réfléchir, cela n'en fait que deux... Ne vous inquiétez pas, c'est normal qu'elle prenne son temps, ce n'est pas une décision facile... Cette fille et la styliste idéale pour moi, je le sais et je ne changerai pas d'avis. Vous êtes jalouse ou quoi ?! Vous-même savez qu'elle est idéale pour ce poste...

Quoi ?! Je ne suis pas du tout jalouse ! Simplement, cela me fait bizarre que l'on me remplace après toutes ces années ici... Mais vous avez sans doute raison...

- Bien, pas de problème alors ! Allez, bonne journée.

Je frappai à la porte après avoir entendu cette discussion. La styliste me répondit, ses doigts pincent son nez, l'air exaspéré. Je rentrai alors et dis un petit < bonjour > tout maigre et qui, sûrement, n'était pas aller à la porter de ses oreilles. Elle me regarda en vitesse puis ses yeux s'écarquillèrent.

- E... Elizabeth ?! Mais que faite vous ici ?

- À votre avis... Je suis venue ici pour vous donner ma décision. J'ai mis longtemps à réfléchir, mais maintenant, j'en suis sûr.