Chapitre 2 : Ton oméga, vraiment ?
Chaud...
Si chaud...
Comment se faisait-il qu'une telle chaleur le prenne ?
C'était étouffant, oppressant et terriblement désagréable.
Il se sentait perdu, embrumé ce qui n'aidait en rien son confort à revenir.
Où était-il d'ailleurs ?
Qu'est-ce qu'il faisait jusqu'alors ?
Qu'elle heure était-il ?
Douleur...
Il avait mal...
Soudainement il avait mal...
Pourquoi ?
Plus les secondes, étaient-elles seulement des secondes, passaient et plus la douleur se faisait intense.
Elle était là, logée dans le creu de son cou semble-t-il.
Kakashi avait mal mais les flammes dans lesquels il avait l'impression de brûler se faisaient soudainement plus calme. La chaleur singulière qui l'avait prise se régularisait et il put enfin sentir du frais dans les braises.
La douleur à son tour diminua. Le poids dans son cou ne bougea cependant pas mais le mal se muta en une sensation plus agréable.
L'argenté n'irait pas jusqu'à dire cela profitable mais le fait était qu'il ne cherchait plus à fuir cette sensation.
Il était bien au final. Sa conscience encore à demie endormie profitait de l'obscurité de ses yeux fermés pour se reposer encore un peu. C'était plutôt agréable tout compte fait si l'on enlevait cette chose qui pesait contre son cou.
D'ailleurs qu'était-elle ?
De nature pas si curieuse que ça, Kakashi se surpris à vouloir absolument en connaître l'origine. Après tout, on parlait là d'un poids contre son corps, peut-être était-ce autre chose que ce qu'il avait prit pour un oreiller terriblement inconfortable.
Des iris sombres, floutées par le sommeil encore présent en fond s'ouvrirent sur un miroir. Il se voyait, ses incontournables touffes blanches et sa peau claire traversée par sa cicatrice habituel.
Au final, ce n'était que lui, Kakashi Hatake.
Jusque-là, tout était dans l'ordre.
Cependant, son calme et son sang-froid se brisèrent en morceau lorsqu'il comprit ce qu'était ce poids au creux de son cou.
Ses yeux sombres s'agrandirent en une fraction de seconde.
Par le bié de la glace, il pouvait voir une tignasse noire, fourrée à demie entre son torse et sa tête. Nul doute, sa conscience le mena en un éclair à poser le nom d'Obito Uchiwa sur ces mèches diamétralement opposées aux siennes .
Du calme du réveil, l'argenté passa à la panique de l'incompréhension.
Il gesticula, émit une plainte faiblement audible alors qu'il redoutait comprendre ce que faisait cet homme dans son cou.
Ce n'était pas bon, pas bon du tout.
Alors qu'il tentait de protester, Kakashi pu entendre un grognement sourd qui vibra tout contre sa gorge. Obito semblait mécontent qu'on le stop ainsi dans son travail, seulement, l'argenté n'en avait que faire.
Ce qui aurait dû être une prévention à ne pas bouger plus devient une provocation insupportable.
Comment l'Hatake aurait pu accepter de se laisser faire alors que cet alpha imbu de lui-même s'occupait de sceller son sort sans consentement ?
C'était au dessus de ses forces, dans les deux sens du termes malheureusement...
Paniqué et épuisé, il donna une dernière impulsion de ses bras pour se défaire de ce corps collé au sien. Cependant, assis à califourchon sur Obito lui-même installé sur le rebord des lavabos, la chute ne fût pas agréable.
Trop atteint pour se réceptionner, le pauvre oméga fini fesses contre carrelage dur sans moyen d'amortir le choc. Ce dernier fût douloureux, son grognement le laissait bien paraître alors qu'il se tenait d'une main le coccyx.
Cependant, il ne laissa pas la douleur en bas de son dos prendre plus de place, bien trop pressé de voir l'étendue des dégâts posés sur lui.
Le corps svelte se leva, non sans manquer de retomber à la seconde d'après, et se planta devant les glaces qui recouvraient le mur des toilettes.
Ses bras fins, appuyés contre les lavabos pour maintenir l'ensemble du corps debout tremblèrent sous la confirmation de ce qu'il redoutait.
Non, décidément, ce n'était pas bon du tout, loin de là.
De ses doigts incertains il effleura la peau sensible de son cou étrangement rosée.
Ce connard... Il avait osé !
Kakashi était hors de lui, partagé entre l'envie de s'écrouler de désespoir et de hurler sa rage.
Pourquoi le sort s'acharnait-il de la sorte contre lui ? Pourquoi enfin !? Qu'avait-il fait ?
- Elle te plaît ?
De ses oreilles rouges de haine, l'argenté pu entendre ses paroles hautaines sortir du dernier être qu'il avait détesté ainsi.
- Elle est si belle qu'elle t'en coupe la langue c'est ça ?
Qu'est-ce qu'il pouvait bouillir de rage en cet instant. Tête baissée pour ne pas rencontrer le sale visage de son homologue, l'Hatake tenta de se contenir pour ne pas exploser.
Il n'aurait rien à gagner à s'énerver et traiter ce connard de tous les noms qu'il méritait, au contraire, il ne ferait qu'y perdre.
Il fallait qu'il se calme, absolument. Ce n'était ni le lieu ni le moment pour perdre ses moyens, même si ses chaleurs n'en avaient eu que faire de ses points précédemment.
- Splendide, vraiment. Ça t'arrives souvent de marquer les premiers venus comme ça ?
L'ironie. C'était bien la seule chose dont il pouvait faire usage pour l'instant. Ça lui permettrait au moins de ne pas imploser, à défaut de pouvoir exploser.
Plantant enfin son regard sombres dans celui noir d'Obito, Kakashi ne pu retenir une mine dégoûtée. Son faciès négatif à son égard ne sembla plaire à l'Uchiwa qui se remit debout avant de venir se planter juste devant l'argenté.
Ce dernier lui faisait face, nullement affecté ou impressionné par la tête de plus qu'avait son homologue détestable. Qu'il soit plus grand, plus baraqué ou tout simplement un alpha ne changerait jamais rien du point de vue de l'Hatake.
Oui il était moins fort, plus petit et un oméga, mais il restait un homme et la fuite n'était de toute façon pas envisageable. Autant se jeter dans le bain et faire face.
- Je me retiens très bien merci. Je ne suis pas autant désespéré qu'une certaine personne incapable de faire son travail et complètement en proie à ses chaleurs.
Si le début de la réplique avait été dite froidement, la fin fût prononcée avec taquinerie.
Obito avait rapidement comprit que cet être singulier avait des problèmes financiers, sa faible dégaine et son corps si fin parlaient d'eux-mêmes. Ainsi, la notion du travail était un véritable problème de survie, c'était évident. Titiller ce point avait été bien trop tentant pour lui.
De plus, mentionner ces premiers chaleurs face à un oméga était de savoir collectif douloureux pour le pauvre rebut de la chaîne. C'était leur honte, les limites que l'on ridiculisaient devant eux, la frustration était de mise évidemment et Obito s'en délectait toujours.
Voir ces faciès ravagés par la gêne, la honte de se savoir faible, tellement faible que les omégas ne répondaient jamais rien, se contentant de ruminer mentalement ou de serrer les poings Des minables en sommes.
L'Uchiwa n'avait jamais été gêné de se moquer ouvertement de plus faible et plus démunis que lui et ça n'allait sûrement pas s'arrêter aujourd'hui. C'était bien trop plaisant à son goût.
Seulement, il fût surpris de la répartie proposée sans aucune forme de honte l'accompagnant.
- Il me semble que si un certain homme imbu de lui-même de m'avait pas stoppé je serais déjà en train de travailler à l'heure actuelle.
Kakashi ne pouvait en dire plus, la boule de stresse et d'angoisse dans sa gorge l'empêchait de parler encore. Son travail... Avec tous ces événements il l'avait complètement oublié.
Combien de temps c'était-il écoulé entre le début de ses chaleurs et le départ d'Asuma ? Puis quel était le laps de temps entre son malaise et son réveil ? Combien de secondes ou de minutes c'étaient écoulées lors de son inconscience.
Kakashi n'était sûr que d'une chose ; son renvoi part son patron.
Il en tremblait d'inquiétude, bien trop paniqué par Obito et par son travail à la fois. C'était trop pour son corps qui manquait bien trop de réserve pour supporter toutes ces nouvelles choses en même temps.
- Ce même homme n'est pas celui qui t'as administré un supresseur ?
Kakashi était bloqué. Il l'avait prédit et prévu dès lors qu'il avait répondu.
Évidemment qu'il était redevable à Obito, surtout que ce dernier le tenait entre ses mains, son secret de voleur découvert.
L'Uchiwa avait un moyen de pression sur lui, dès lors, il avait gagné. Batailler dans cette situation n'était que des tentatives vaines vouées à l'échec, l'argenté le savait bien.
Il se mordit la lèvre inférieur, tentant de contenir sa rage et son désespoir qui revenaient le voir.
Il se répétait sans cesse mais encore une fois, pourquoi ? Il n'avait rien demandé alors pourquoi subissait-il autant ? Il en avait marre, il était épuisé, lasse de se défendre.
Obito avait gagné, lui-même le savait bien comme le laisser sous-entendre son sourire hautain.
Qu'est-ce qu'il voulait maintenant ? L'entendre de sa voix ?
Si monsieur voulait, monsieur aurait.
- Si... C'est toi qui m'as administré un supresseur...
C'était dit maintenant, l'argenté se sentait plus bas que terre mais c'était sûrement ce que voulait l'Uchiwa.
Cependant, comme si ça ne suffisait pas, une nouvelle vague de chaleur le frappa en pleine face, manquant de peu de le plaquer au sol.
De justesse, il s'était rattrapé sur les rebords des lavabos mais la douleur lui tordait le ventre et ses joues s'empourpaient à n'en plus finir.
- Tu es vraiment pas possible...
Dans le flou apporté par ses chaleurs, Kakashi distingua à peine cette voix lointaine qui semblait se rapprocher de lui.
Ses pauvres yeux gris foncés tentèrent désespérément de suivre ce qu'il se passait mais ça allait trop vite.
Il sentit une piqûre au niveau de son bras, de l'eau sur son visage séché à la vas vite derrière. Il aperçu une fenêtre s'ouvrir alors que l'air frais l'aidait à respirer plus calmement. Il se sentait mieux lorsque deux grands bras virent le soulever, le pressant contre un torse dure contre lequel il se blottit par réflexe. Il entendit une porte s'ouvrir alors que dans les secondes qui suivirent il distingua plusieurs voix parler. La discussion ne dura que quelques paroles avant que les doux bercements des pas qui le portaient se faisait de nouveau sentir. La dernière chose qu'il distingua fût une voiture sombre et longue dans laquelle on l'installa avant qu'il ne s'endorme.
Tout devint alors noir.
Seulement, si tout se coupa à cet instant pour Kakashi, la même chose ne se répétait pas pour Asuma.
Ce dernier avait été inquiet par le temps que mettait son ami à sortir des toilettes dans lesquels il se cachait.
Pourquoi était-il autant de temps ? Qu'est-ce qui le retenait ?
Asuma ne pouvait qui s'imaginer le pire, interdit d'aller vérifier si tout aller bien.
Son patron l'avait férocement réprimandé pour son retard. À cause de ce dernier, la bagarre avait mal finie pour l'un des combattant qui avait dû rentrer, un oreille au bord noir. Le gérant du lieu lui avait bien fait comprendre que c'était inacceptable et qu'à la prochaine fausse passe dans ce genre, le renvoi serait immédiat.
Ainsi, le patron le tenant à l'oeil sans répit, ce qui lui empêchait toute vérification même rapide de l'état de Kakashi.
Il avait bien remarqué que le client qui était venu les aider n'était pas revenu non plus et il priait haut et fort pour qu'il ne se passe pas ce qu'il redoutait.
Il avait passé cinq minutes à prier les Dieux, cinq autres à paniquer sous le regard de son patron mécontent. Il avait honnêtement pensé à devenir fou tant l'angoisse le prenait.
Plus âgé et plus à l'aise finacièrement que Kakashi, Asuma l'avait toujours vu comme un cadet à protéger et faillit à son devoir le rendait hors de lui. Il s'en mordait les doigts d'appréhension au fil des secondes alors que ses yeux bruns étaient rivés sur la porte menant aux toilettes.
Il espérait à la fois que quelqu'un y rentre pour lui assurer que rien ne se passait entre son protégé et le grand noir mais il souhaiter au contraire tout l'inverse. Si rien ne se passait dans le sens négatif de la chose, le fait qu'une personne pénètre dans les toilettes risquerait de mettre en puéril la sécurité du genre de l'argenté. Ce n'était une chose qu'il pouvait laisse se passer, surtout vu la dangerosité de ce que la fuite de l'information pouvait apporter.
Après encore deux minutes de plus à ruminer, il avait prit une décision ; il allait entrer, quitte à se faire virer par son patron. Il ne supporterait pas d'avoir laisser son cadet seul et il fallait absolument qu'il est le cœur net de ce qu'il se tramait dans ce lieu que personne ne semblait décider à aller vérifier pour lui.
Cependant, alors qu'il entamait sa course vers le lieu interdit par le regard qui le surveillait, il fut surpris de voir Kakashi venir à lui.
Malheureusement, le pauvre barbu n'était pas au bout de ses surprises.
L'Hatake était là, certes, cependant il n'était pas seul. C'était bien ça le "problème" ou supposé problème.
Que pouvait bien faire son cadet dans les bras de ce client aux cheveux noirs ? C'était incongru et complètement loufoque.
Asuma comprit rapidement qu'il c'était belle et bien passé quelque chose durant son absence, la preuve était juste devant ses yeux.
Le client portant Kakashi c'était présenté à lui avant de demander à voir le patron de l'endroit.
Le barbu avait hésité à répondre, trop peu sûr des intentions du dénommé Obito Uchiwa comme il l'était écrit sur le badge qu'il portait.
Finalement, ce fût deux détails finement réfléchis sûrement qui le poussa à lui indiquer la personne recherchée.
Il guida alors le client et Kakashi vers son patron posté près des cuisines à l'autre bout de la salle. Le trajet à gesticuler les personnes présentes lui permit de réfléchir. Heureusement qu'il avait fait attention de passer le plus loin des foules sinon il aurait été sûr de rentrer dans quelqu'un.
Son cadet n'était pas entre de si mauvaises mains, du moins, ça lui éviterait de perdre son travail en disant l'envers du décor à son employeur comme prévu initialement.
Obito était malin, c'était un fait.
Asuma, dans le contexte et avec les informations qu'il détenait avait bien comprit que le supresseur ne faisait plus effet. Son sens de la logique le lui avait soufflé. Seulement, cet homme sombre qui les avait aidé semblait parfaitement gérer la situation.
Assez réfléchi pour comprendre qu'un mâle oméga serait en danger si on apprenait son existence, il avait joué de ses atouts pour le cacher. Il ne restait plus qu'à savoir s'il faisait ça par bonté d'âme, ce qui étonnerait Asuma ou alors par simple égoïsme à vouloir garder une telle rareté pour lui. C'était vain d'espérer que la première option soit vérité mais le barbu ne pouvait que s'y plier.
Les faits étaient qu'au moins l'identité hormonale de Kakashi était masquée, pour des plants malsains ou par égard, ils étaient là.
Obito avait su la cacher parfaitement. Pour masquer les phéromones de l'oméga, il avait sortie les siennes bien plus puissantes et plus fortes qui masquaient complètement les plus délicates en dessous. Ainsi, ses atouts odorantes de sortie, tous les regards étaient portés sur lui.
Ce qu'on aurait pu prendre pour un problème devint un avantage, sûrement calculé par l'Uchiwa.
Ce dernier avait caché à demi le visage de Kakashi contre son torse, faisant discrètement ressortir ses joues rosies qui pouvaient parfaitement être prise pour de la gêne. Ce fait était immédiatement excusé le lieu dans lequel ils étaient un bar. Et qui dit bar dit boissons alcoolisées ou bières, tout un tas de moyen de finir bourré plus simplement.
L'hypothèse que Kakashi soit simplement un client saoulé par trop d'alcool qu'il aurait pu boire était la plus simple et la plus susceptible d'être vraie. Obito avait évidemment pensé à retirer les insignes "serveur" des habits de l'argenté pour que son statut de client soit plausible au yeux de tous.
En étant ainsi le centre de l'attention, aucun doute n'était permis sur le pourquoi du comment. Les personnes présentes pensèrent immédiatement à une soirée arrosée qui avait mal finie. Le second alpha completement ivre dans le bras du premier pas sobre non plus pour relâcher ainsi ses phéromones.
L'affaire était pliée avec intelligence et sans aucun débordement, du Obito Uchiwa en somme.
Un fin sourire prit même place sur le visage de l'homme aux cheveux noirs.
Le trajet se termina rapidement sous les yeux à la fois inquiet et énervé du patron qui discutait avec les cuisiniers.
Qu'est-ce qui lui valait la venue de la plus haute couture présente à cette soirée ? La réponse lui faisait peur.
Qu'est-ce que faisait son employé dans les bras de cette même couture ? La réponses risquait de l'énerver.
Il espérait au fond de lui que ce n'était pas son idiot de serveur qui avait fait une gourde. Si c'était le cas il serait viré de toute façon...
- Vous êtes le patron de ce bar ?
- Oui c'est moi. Quelque chose vous aurez gêné monsieur Uchiwa lors de votre soirée ?
Il tatait le terrain, fixant d'un œil mauvais Kakashi dans les bras d'Obito dont le visage était maintenant complètement enfoui contre le torse de son porteur.
- Rien du tout ne vous inquiétiez donc pas. Seulement, j'avouerais avoir fortement insité votre serveur à boire à mes côtés. Pour ne pas me frustrer sûrement il a accepté mais a rapidement fini vivre. Pour m'en excuser je m'en vais le raccompagner chez lui. Ma demande est donc de ne pas le pénaliser le moins du monde pour la faute qui est mienne. Vous pouvez faire cela n'est-ce pas ? Peut-être même lui donner une augmentation pour son dévouement à votre bar ? Il a fait forte impression à mes collègues qui reviendront à coup sûr ; tout cela grâce à lui.
Asuma s'amusa de la tournure des événements intérieurement.
De un, Obito demandait à ce que la paye de Kakashi n'en pâtisse en rien joue cette pseudo-soirée alcoolisée et de deux il lui réclamait une augmentation.
Encore une fois ça ne pouvait être que l'égoïsme qui parlait mais s'en était touchant, volontairement ou non.
Seulement, pour le moment, c'était plus hilare qu'autre chose. Son patron était plus que mécontent, Asuma avait apprit à le reconnaître à ses oreilles rouges.
C'était d'un drôle assez extrême de voir son patron, si sévère et dictateur se faire coincer ainsi par plus fort que lui. Un spectacle rare mais profitable à un point monstre, surtout face à la honte que ressentait l'homme à se faire ridiculiser devant ses employés.
- Bien sûr ! Je noterais d'augmenter sa paye dès son retour et ne voudra inquiétez pas, pas un yens ne lui sera retirer suite à cette soirée.
Obito sourit, c'était si facile d'avoir ce que l'on voulait d'hommes aussi banales et attachés au rang comme ce patron.
Rien à voir avec Kakashi qui lui avait tenu tête malgré tout. Ce cas de figure était bien plus plaisant que simplement gagné en un tour.
- C'est très aimable à vous monsieur. Je suis sûr que la prochaine fois que je viendrais je serais choqué des moyens que vous donné à vos employés pour leur superbe travail, j'en ai fortement hâte.
Asuma été au bord de la crise de rire alors qu'ils s'échangeaient un regard complice entre père et fils.
Obito venait d'insinuer qu'il allait vérifier si l'augmentation avait bien été faite, son patron était bloqué et pas qu'un peu.
- Sur ce, je vous souhaites une magnifique fin de soirée. Si vous voulez bien m'excuser, je me retire.
Ainsi les salutations finies, l'Uchiwa repartit vers la sortie, un fin sourire triomphale aux lèvres.
Il quitta l'immeuble avant de monter dans la limousine qu'il avait fait venir lorsqu'il était encore bloqué dans les toilettes. C'est à ce moment là qu'il sentit l'argenté perdre conscience.
De ce fait, les phéromones omégas se calment et il put arrêter de relâcher les siennes. Son chauffeur était de toute façon un agent de son clan et n'allait rien en dire.
Le trajet dans les rues illuminées de Tokyo fût plutôt agréable. La circulation ne posait pas tant de problème que ça a cette heure tardive alors que les lumières artificielles se reflétaient avec splendeur sur l'eau du célèbre fleuve Sumida.
La voiture s'arrêta d'ailleurs dans un riche quartier donnant sur l'étendue d'eau avant que les portières ne soient ouvertes.
Obito fit rapidement signe à son chauffeur qu'il s'occupait de tout avant de le laisser prendre congé. Pour sa part, l'Uchiwa rentra dans un grand building aux fenêtres immenses de tous côtés.
De sa main libre, l'autre tenant son oméga contre lui, il pressa son badge de résident contre l'entrée électrique adequate. Cette action ouvrit instantanément la porte du hall.
Ce dernier était immense, c'était peu de le dire. Le secrétariat de l'immeuble se trouvait tout au fond de la pièce, face à l'entrée. La salle regroupant tous les objets de ménages était située juste à gauche des bureaux de gestion, caché par une porte épaisse sombre. Les différents quatre cabines d'ascenseurs présentes se trouvaient tout à fait à droite de la large pièce.
Le sol fait de carrelages en marbres reluisait de sa propreté tant que la lumière du hall se reflétait sur lui. Les murs sombres, assortis aux portes cachaient près de l'entrée les boîtes aux lettres des résidents dans un élégant style moderne.
Le bâtiment était un bijou de nouveauté. Ce n'était même plus de la modernité mais du futurisme. Parfait pour les membres du clan Uchiwa, acheteurs de cet immeuble entier puis du quartier dans sa globalité. Rien n'était fait dans la demi-mesure pour une entreprise mondialement connu aussi influente que celle dont faisait partie Obito.
Ce dernier marcha rapidement dans le vaste salle de réception déserte à cette heure-ci, se dirigeant vers les ascenseurs. Il en prend un sans trop y penser avant d'actionner le bouton orné d'un "six" sertis d'or.
La cabine montante était noir, doucement éclairée par un lustre coûteux. Une bande de bois foncées, vernis soigneusement, traversait les murs sombres pour lui apporter ce petit côté monochrome que le riche homme appréciait particulièrement.
Un large miroir, occupant la moitié de l'espace face à l'entrée, reflétait les deux barrières argentées qui sortaient joliment des murs de droite et de gauche. Ce même décor argenté ce retrouvait pour les boutons démarrant du "zéro" jusqu'au "dix" inscrit en dorés sur font gris brillant.
C'était raffiné, sans couleurs exubérantes dont on se lassait bien trop vite, un style assez simple mais vraiment beau. Même pour les yeux habitués d'Obito, cet endroit dans son ensemble était magnifique. C'était sûrement l'une des raisons pour lesquels il aimait tant son lieu de vie.
Dire qu'il faisait entrer un parfait inconnu dans ce même endroit de vie, lui-même avait envie d'en rire d'incompréhension et de ridicule.
Son appartement avait toujours été son lieu à lui, rien qu'à lui. Là où il ne laissait entrer que quelques exceptions. Là où il se laissait aller à son côté sentimentalisme. Là où il se sentait enfin lui-même, Obito et non cet Obito Uchiwa qu'on avait forcé naître par dessus lui.
Il secouait la tête de droite à gauche.
Qu'est-ce qui lui arrivait de philosopher autant tout d'un coup ? C'était n'importe quoi, sûrement l'effet de cet oméga en chaleur dans ses bras.
De son oméga...
Sans plus réfléchir, il engouffra à pas rapides le seuil ouvert de l'ascenseur arrivé à l'étage six comme demandé. Obito se dirigea immédiatement vers la porte portant le numéro deux-cent-dix avant d'en ouvrir l'accès et d'y pénétrer.
A peine déchaussé à la va vite et la porte refermée à clef derrière lui, il partit en direction de sa chambre. Il posa son fardeau sur le grand lit de la pièce avant de foncer prendre une douche, il en avait besoin autant pour se relaxer que pour enlever l'odeur d'alcool collée à sa peau bronzée.
Il ne s'attarda pas sous l'eau tiède avant de se sécher et de se vêtir d'un cocon et d'un survêtement. Sans plus perdre de temps, il partir se coucher aux côtés d'une silhouette nouvelle.
Alors qu'il laissait le sommeil le gagner, une dernière pensée lui vint à l'esprit ; Depuis combien de temps n'avait-il pas partagé ainsi ses draps ?
Allongé sur le côté au bord du lit, tout à l'opposé de Kakashi, il ne trouva comme réponse que le mot "longtemps".
~~~~~~~
Kakashi sentait du mouvement autour de lui. Une douce chaleur venir lui caresser la peau. De la lumière délicate tenter de traverser ses paupières fermées. Une voix essayer de parvenir jusqu'à ses sens emoussés par le sommeil.
Qu'est-ce qu'on lui voulait ? Était-ce Tenzo qui le réveillait ? Pourtant, la voix qui parlait ne lui ressemblait pas...
Intrigué et proche du réveil, les yeux grisés s'ouvrirent doucement.
Un plafond blanc s'offrait à lui, illuminé par une lumière naturel assez forte. Ce point indiqué que la journée devait déjà être avancée ce qui n'aidait pas tellement ce réveil à profiter de douceur.
Il avait cours ! Il ne pouvait se permettre de louper !
Soudainement angoissée, ce fût une vif douleur au ventre qui le ramena les deux pieds sur Terre. Seulement, ce mal rapporta avec lui tous les souvenirs de la veille, quelque chose dont l'argenté aurait peut-être préféré ne pas se rappeler.
Il grogna, moitié de douleur et à la fois de frustration.
Il comprit sans se lever qu'il n'était pas chez lui, pas dans l'appartement qu'il partageait avec Tenzo. Le plafond blanc de l'endroit le lui confirmait, complètement différent du plafond gris qu'ils avaient repeint avec son ami dans leur chez eux.
Il n'eut à réfléchir qu'une seconde de plus pour poser un nom sur le propriétaire du lieu ; Obito Uchiwa.
C'était d'ailleurs sûrement cette même personne dont il sentait le poids posé sur le bout du lit dans lequel il était. Encore une fois, le matelas prouvait qu'il netait pas chez lui, il était bien trop confortable pour être celui qu'il partageait avec Tenzo.
- Enfin réveillé ?
Une voix venait de s'adresser à lui, seulement, ce n'était pas celle de ce riche aux cheveux noirs.
A qui appartenait-elle ?
L'Hatake eu soudainement peur, très peur. L'angoisse le prenait.
Cependant, quoi de plus normal lorsque l'éventualité de s'être trompé se présentait à vous ? Surtout lorsqu'elle avait rapport avec un possible kidnappement ? Ou sans aller dans l'extrême, simplement de se réveiller sans savoir où l'on était et avec qui ? C'était oppressant et terrifiant, amplifié pour Kakashi part le fait de sa faiblesse actuelle.
Ses chaleurs le clouait au sol autant à cause de la douleur que de la fatigue que cela engendre. Il était aussi inoffensif qu'un chiot venant à peine de naître ; un être complètement dépendant et livré à lui-même si sa mère ne s'en occupait pas.
Affrontant son genre qu'il restait déjà plus que tout, l'argenté réussit à se redresser du lit et à rouvrir ses yeux crispés sous le mal.
Ses iris rencontrèrent l'auteur des paroles prononcées plus tôt.
C'était un homme, plus vieux que lui sans nul doute. Ses longs cheveux blonds étaient attachés en une queue de cheval haute et ses yeux verts le regardaient à son tour.
Finalement, le personnage ne lui était pas complètement inconnu. Il se souvenait de lui ; c'était l'homme qui était aux côtés d'Obito lorsqu'il les avait servi durant cette foutue soirée !
Alors que Kakashi s'apprêtait à lui demander qu'est-ce qu'il faisait lui, dans ce lieu qu'il ne connaissait pas, l'Uchiwa propriétaire de l'appartement entra dans la chambre.
La porte étant juste en face du grand lit, Obito tomba directement sur l'oméga assis sous les draps dont les pupilles reflétaient la plus grande incompréhension qu'il est pu voir jusque lors.
Il était perdu, comportement prévisible.
- Tu es chez moi. Je t'ai ramené après que tu t'es évanouie hier soir. Ça te dérange mon oméga ?
Ricana Obito, accoudé à l'encadrement de la porte, fixant avec supériorité Kakashi.
- Ton oméga, vraiment ?
L'Uchiwa sourit. Décidément, cet homme lui plaisait...
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Est-ce que ce ne serait pas un superbe 4600 mots pour la jeune mamie Pseudine ? Je crains bien que si (~-^-)~
Alors ? Comment vous trouvez ce chapitre 2 sauvage ? *^* mwa j'ai adoré l'écrire en tout cas ! 😆🤭
Les choses sérieuses commencent mouhehehe et notre petit Kakashi risque d'en voir de toutes les couleurs avec Obito. Mais qui sait ? Ne pourrait-il pas inverser les rôles 🤫😉 ?
Bon, je sais avoir dit que ce chapitre ne sortirais pas avant longtemps mais il se trouve que j'en ai eu envie (~-^-)~ et comme mamie flo est dans un programme pour enfin s'écouter, je me suis mise à le rédiger et puis le reste pourra bien attendre ! Je me suis enfin écouter et écouter mes envies du moment sans me traiter de tous les noms pour avoir changé mon emploie du temps, une première pour mwa 😌 oui je suis extrêmement fière et alors ? Il faut être fière de soit mes chers petits lecteurs chéris, c'est important (~-^-)~
Quelqu'un m'explique comment je fais pour a chaque fois raconter ma vie ? J'en ai marre de mwa, je pense au divorce 😭😂
Enfiiiinnn breffff !!! J'espère que ce chapitre vous aura plu autant qu'il m'a amusé à l'écrire et nhesitez pas à me donner vos avis ! C'est toujours un extrême plaisir de lire vos retours et c'est sûrement ce que je préfère d'ailleurs 😌
Bon, assez blablater et sur ce, bonne soirée et à je sais pas quand ^3^
Prenez soin de vous ❤
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