Chapitre 4 : Ce que l'on ne pensait pas
Kakashi souffla de soulagement. Une légère brise venant jouer avec ses cheveux argentés tandis qu'il finissait de fermer les fenêtres et de baisser les volets de son appartement.
Cette journée prenait enfin fin, il allait pouvoir faire le tri dans ses pensées et se reposer. C'était inespéré tant il l'avait souhaiter.
Il s'effondra dans son lit, il mangerait plus tard. Pour le moment, tout ce qu'il voulait c'était dormir, s'emmitoufler dans sa couette chaude et douce et s'absenter le temps d'une nuit. L'Hatake en avait plus que besoin avec la fatigue accumulée ces derniers jours que ce soit au travail ou lors de cette fameuse nuit qui le fit naître en tant qu'oméga. Maintenant en proie à ses chaleurs que les supresseurs ne contenaient plus, il croulait sous la fatigue et gémit d'inconfort à la douleur qui revint le tirailler.
Heureusement, la pensée que cette journée lui avait apporté de précieuses informations le reconforta quelque peu. Son professionnalisme et son sérieux étant parti intégrantes de lui, pouvoir les contenter un minimum le faisait aller mieux.
Il ne pouvait se leurrer, sans Obito, il n'aurait jamais pu faire ce grand bond en avant niveau recueillement.
Un sourire bienheureux se dessina finement sur son visage. Lui qui prônait haut et fort l'utilité insoupçonnée et oubliée de ceux démunis dans les quartiers pauvres venaient encore de récupérer une preuve de leur grandes compétences. Son combat auprès de son patron de remplacement, Danzo, sur le sujet qu'il faisait traîner consciencieusement depuis des mois pourrait bien enfin avancer.
Obito avait été d'une grande aide et même s'il risquait de se faire tapper sur les doigts pour avoir divulguer cette mission cachée, avec les résultats qu'il apporterait, on ne pourrait guère le lui reprocher. Et puis au final, qu'à cela ne tienne. On ne cessait de lui répéter malgré son désaccord qu'il était un moteur de la gendarmerie de Konoha, si l'information était vrai, Danzo ne pourrait lui faire de disgrâces au risque d'en subir les répercutions.
L'Hatake se blottit d'avantage sous son plaid douillé, toc persistant chez lui prouvant confort tendre.
Obito lui apportait un contentement assez incroyable, de part son aide évidemment dans la cause qu'il défendait mais aussi en tant que personne. Ils avaient passés presque la journée entière ensemble, ayant à peine prit le temps de manger tant ils étaient à quatre mille pourcent dans leur conversation aux sujets quelque peu, il faut l'avouer, divergeant du point initial.
Enfin, ça ne faisait que confondre Kakashi dans le fait qu'il ne fallait juger quelqu'un sur la première impression.
Cependant, ce qui restait le plus important pour lui était sa mission qui s'était vu tant avancer. Il avait récupéré des noms, chose si inespérée dans son métier, il en avait sourit de joie après tant de temps à remuer dans une gadoue visseuse l'empêchant d'avancer. Étant un homme d'action, d'où son métier, il lui était plus que désagréable de ne pouvoir rien faire, heureusement, le sur place n'était plus de mode il semblerait.
Akastuki... C'était le nom d'une organisation rassemblant d'ex-mafieux ou trafiquants selon les rumeurs. Le nombre de personnes rattachées restes inconnus et tous ce qui les entourent ne sont que des on dit, seulement, Kakashi savait à présent qui était sa cible.
Ils se serraient, selon les dires d'Obito et ce qu'il avait pu entendre en écho, servis de gens démunis du ghetto pour effectuer les transactions de drogues ou autres lotions, objets interdit de ventes sur les marchés.
Ça n'étonnait que peu l'argenté qui se doutait sans trop s'avancer d'un fond d'histoire dans le genre. Après tout, il n'était pas rare de voir et revoir ce procédé infâme, surtout en tant que gendarme.
Des gens malfaisants, uniquement mu par le profit, utilisant la couverture que leur donnait des gens mourant de pauvreté pour transporter leur marchandises. Ainsi, s'ils de faisaient prendre, ils pourraient toujours trouver à redire sur le fait qu'on arrêtait des gens comme eux en laissant d'autres décéder dans la rue. Ils proclamaient souvent ensuite qu'au moins, leur drogue les rendaient heureux même l'espace d'un instant et que condamné pour condamné, ils pouvaient bien les aider.
En soit, ce n'était pas tout à fait faux, du moins, pour Kakashi. Une telle société basée sur une inégalité cachée ne pouvait réellement parler de justice en emprisonnant des dealers et en laissant des sans abris partir là-haut. Seulement, est-ce que se laisser mourir à la drogue, manipulé par d'autres pour de l'argent était vraiment mieux ? Difficile à dire en un sens certain.
D'un côté leurs souffrances étaient abrégées mais était-ce la solution ? Pour Sakumo Hatake sûrement, pour le gendarme, il devait en exister d'autres.
Peut-être était-ce de la lâcheté à ne pas vouloir voir ce qui remet en cause son confort. Peut-être était-ce de l'égoïsme à vouloir absolument contrer l'avis d'un paternel qui aurait fini par blesser profondément le cœur d'un fils trop jeune pour connaître telle douleur. Peut-être était-ce tout plein de chose ou peut-être était-ce rien véritablement. Encore une fois, dure de le déterminer.
Ce qui restait cependant sûr était d'un tout autre sujet ; la fatigue physique comme psychologique de Kakashi. Celui ci ne saurait dire quand ni comment vraiment mais le sommeil le happa en plein réflexion. Si ça conscience avait voulue lutter, se fût son corps qui se laissa tomber aux bras de Morphée.
A plus tard la pensée, au revoir les prises de tête d'un vingt-heure passé, à demain la douleur et l'inconfort des chaleurs, bonsoir sommeil tant recherché.
Sur une dernière image de son oreiller grisé sur lequel ses cheveux argentés étaient posés, les yeux noirs se fermèrent pour plusieurs heures.
XXX
Le réveil du lendemain fût ma foi, peu agréable. Si la sonnerie stridente d'un réveil était particulièrement vicieuse au petit matin, la tempête contre les carreaux des fenêtres n'étaient guère mieux.
Kakashi grogna. Heureusement qu'il était du matin puisque lorsque l'orage avait éclaté les six heures sonnant, il était déjà debout. Seulement, il devait avouer avoir une certaine peur des aléas extrêmes du temps comme celui-ci, peut-être particulièrement la tempête finalement.
S'il devait dire pourquoi il répondrait que c'était la sensation de n'avoir aucun contrôle sur la météo qui l'angoissait mais s'il s'écoutait vraiment, sûrement que ça réponse serrait tout autre. Le petit enfant de six ans en lui, mort une sombre nuit où l'orage grondait face à une marre rouge écarlate entourant un corps froid dirait probablement que la foudre qui grondait ne cessait de lui rappeler son passé. Mais ça, il le gardait pour lui, enterré sous cette facette professionnelle et nonchalante qui lui siait si bien.
Alors qu'il s'attelait à faire la vaisselle de son café matinal aromatisé à la vanille comme il l'aimait tant, la radio en fond pour brouiller le bruit de l'orage, il laissa son esprit divaguer à l'imaginaire.
Il aimait bien le faire, aimait s'imaginer un monde meilleur, un monde où par exemple il existerait la magie, cette source infinie de fantasme chez les humains. Ce serait bien, peut-être pas finalement mais dans son imaginaire, Kakashi le voulait positif. Après tout, ses pensées étaient bien les seules choses qu'il pouvait garder pour lui alors autant en profiter pour y mêler ce qu'il faut de nier et de romantique pour en faire un rêve.
C'est ainsi qu'il se perdit dans ses songes, sa tasse posée sur l'égouttoir tandis qu'il s'occupait de ranger son appartement et de le nettoyer pour faire passer le temps. Au bout de deux jours de ces horribles chaleurs, il avait remarqué qu'être occupé restait le meilleur remède face à l'inconfort et la douleur de son mal. Chose vérifiée chose faite et le voilà à remuer, avec modération face a son état tout de même, dans son chez lui.
Après avoir ranger et astiqué ceux qui devaient l'être, ce fût au tour de ses chiens de subir un coup de brosse sûrement pas volé. Ça devait faire une semaine qu'il ne les avaient pas brossé et Dieu seul sait comme il le regrettait.
A tirer sur ces poils volants en tous sens, il se demandait bien comment un chien pouvait en avoir tant. Un mystère...
Après avoir torturer comme il se doit de toilettage et de bisous ses chers canidés, l'argenté s'amusa à créer avec les poils récupéré des bonshommes de touffes allant du blond au gris. Il n'avait jamais fait ça mais se surpris à en rigoler, ses chiens reniflant ses œuvres posées sur le canapé comme s'ils approuvaient le fait eux aussi.
C'était fou combien l'Hatake avait parfois l'impression que ses compagnons le comprenait mais peut-être n'était-ce pas qu'une impression...
Ce fût finalement son téléphone annonçant les sept heures du matin qui le tira de sa bulle chaleureuse. On était lundi, une nouvelle semaine de travaille commençait...
Kakashi se hâta à la douche avant de s'habiller rapidement et de s'administrer une dose de supresseur. Ce n'était que très peu recommandé de s'en servir autant en si peu de temps, la dose étant assez élevée, des répercussions hormonales pouvaient survenir. Seulement, l'argenté n'avait pu aller chez son médecin pour qu'il lui donne un traitement plus adaptée à cause d'un certain Uchiwa d'un bavard assez insoupçonné.
Enfin, il n'allait pas s'en plaindre puisque lui aussi s'en était donné à cœur joie en discutant avec son homologue aux cheveux noirs.
Ce fût habillé de son uniforme de gendarme comportant un bas bleu marine cargo surmonté d'une veste de la même teinte rembourré d'un gilet épais en cas d'accros qu'il partit affronter le froid ambiant.
Ses armes accrochées à sa large ceinture, celle de sa voiture mise en place ensuite, il partit vers son lieu de ronde du lundi matin où il devait retrouver Tenzo.
Le quartier Nord... Kakashi l'aimait bien.
C'était un des rares lieux de la ville encore empli de verdures où les habitants ne causaient jamais l'ombre d'un réel problème. Il y avait des voles cependant, compréhensible lorsque l'Est de Konoha n'était que ghettos, un de ceux semblables à celui où il avait rencontré la famille Uchiwa. Enfin, il était sûr que ce denrier était le plus pauvre, d'où les dealeurs qui se donnaient à cœur joua d'exploiter la désolation là-bas.
L'argenté soupira. C'était fou combien le monde n'était pas juste, pas équitable. On ne cessait de prônait l'égalité mais même dans la nature, elle n'existait pas. Les forts et les chanceux dominent, le reste subis. Malheureusement, c'était partout pareil.
Arrivé sur l'habituel parking où les deux gendarmes se retrouvaient, l'Hatake ne put s'empêcher de sourire à la vue de Tenzo. Ce dernier attendait, à demi assis sur le capot de sa voiture alors qu'il semblait jouer de la buée qui sortait de sa bouche. Kakashi ne manqua pas d'en rigoler avant de le rejoindre.
- On y va ?" Demanda le châtain d'un sourire taquin.
- On y va..." Répondit l'argenté en sa fameuse attitude nonchalante.
Ce fût sur un décor de l'Aube levant derrière ces branches dénudées de feuilles que les deux amis partirent, le froid pesant mais le bonheur de se retrouver les irradiant.
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Heyyyaaaaa c'est mwa que v'là ! (~-^-)~ je vous avez manqué ? 👀
Comment vous avez trouvé ce chap ? Il vous a plu ? N'hésitez pas à me dire vos avis en commentaires, ça me ferait trop plaisir de les lire ! ☺
Sinon, je précise pour ceux qui ne vont pas sur mon profil (ce que je comprend évidemment 😌) que j'ai annoncé ma "pause" finie. La seule différence avec mon rythme de parution d'avant c'est qu'au lieu d'avoir un chap par semaine, ça deviendra un chap toutes les deux semaines. Je préfère pour être sûre de publier à l'heure 😅
Bon, je ne vais pas pouvoir traîner d'avantage étant donné que j'ai plein de trucs à faire mais j'espère que vous allez tous bien ! Prenez bien soin de vous et sur ce, zoubiiiiii ❤
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