Chapitre 22 : Gendarme en mission
- "Il est beau, reprit une voix amusé lorsque deux hommes venaient de quitter la pièce.
- Oui, et il doit être un bon coup pour que le boss nous le présente malgré son rang.
- Une bonne pute en somme, avec un jolie minois, résuma Kisame.
- Et son caractère est amusant, rajouta Sasori. Il n'a pas l'air d'avoir peur et arrive à nous regarder de face. Il m'amuse.
- Attention, j'en connais un qui te tuerait pour marquer ainsi son attirance envers son jouet, sourit Yahiko de manière innocente.
- Mais malheureusement pour lui, je suis sûre que les jaloux ne tarderont pas à venir le voir, conclu Konan. Maitenant, au travail.
- Bien, répondirent mollement les Jonins avant de se quitter."
- "On est où ? demanda Kakashi dans un bâillement fatigué.
- J'ai une affaire à voir. Je m'en occupe rapidement pour qu'on puisse flirter ensemble après. Je voudrais pas te faire languir."
Kakashi se contenta de lever les yeux au ciel. Il suivit Obito en quittant la voiture, observant mieux l'énorme siège de la compagnie aérienne du pays. Akastuki avait même des contacts avec eux, ça fit lâcher un rire mauvais à l'argenté.
- "J'en ai pas pour longtemps, attend moi ici. Et si tu es sage, murmura l'alpha en soufflant au creux de ses oreilles sensibles, je pourrais bien te récompenser pour hier soir.
- J'y compte bien, rétorqua Kakashi, fixant droit dans les yeux d'Obito, un sourire provocateur sur ses traits."
L'Uchiwa sourit d'autant plus et l'embrassa à pleine bouche. Puis, content de lui d'avoir donné cet marque d'attention en public, il quitta l'oméga en agitant sa main dans l'air. Kakashi soupira, incrédule devant le comportant d'Obicon. Enfin, il avait gagné un peu de temps pour lui. Il allait en profiter.
L'Hatake marcha dans les rues adjacentes au siège aérien jusqu'à trouver un coin plus tranquille. Là, il s'installa sur l'un des bancs d'un parc et sortit de son jean sombre son téléphone portable. Déboutonnant le col de sa chemise blanche qui l'étouffait, Kakashi chercha dans son répertoire un contact avec qui il avait déjà eu une conversation. Il y a une semaine de ça, il avait même dû couper sa sonnerie pour cette tranquille. Mais depuis, plus rien et l'argenté allait se charger de faire changer les choses.
Il tapa rapidement sur son clavier un message pour commencer une nouvelle conversation. Trottaient dans sa tête bien trop de questions qu'il voulait absolument posé à l'homme. Kakashi s'était dit que c'était le moment.
"Re, est-ce qu'on pourrait se voir pour discuter un de ces jours ?
Kakashi."
L'Hatake n'avait jamais été très bavard, d'autant plus par message. Il espérait que Yahiko y répondrait rapidement. Kakashi voulait absolument savoir comment avait fait le roux pour se faire une place aussi haute parmi l'Akastuki sans se faire prendre. Pourtant, et en prenant l'exemple des présentations faites en début de journée avec les Jonins, Yahiko avait toute sa place dans cette mafia. Il ne jouait pas sur la discrétion, il était d'ailleurs plutôt porté sur se fondre dans la masse du groupe.
Kakashi voulait en apprendre plus sur lui mais aussi sur sa mission. Minato avait parlé d'observation mais deux ans d'observation ne rimait à rien. Son but devait avoir changé et Kakashi se demandait qu'est-ce qu'il pourrait être.
- "Hoy ! l'argenté releva la tête en entendant être interpellé. C'est toi le nouveau ?"
Deux hommes virent l'accoster, habillés sombrement ce qui accentuait leurs visages mauvais. Kakashi les jugea du regard, qu'est-ce qu'on lui voulait encore ? Il s'apprêtait à partir en lâchant un excuse quelconque lorsqu'une plaque métallique fut tendue près de ses yeux.
Un bout de mental en or inscrit Chunin dessus. Ces types étaient des membres de l'Akastuki.
- "On t'a parlé, reprit l'homme dont la fumée de sa cigarette venait directement s'écraser sur le visage de Kakashi. On t'a demandé si c'était bien toi le nouveau ?"
Voyant que la fuite était veine, un jambe de l'homme étant venue le bloquer sur le banc, l'argenté soupira. Ne pouvait-il pas être tranquille après une nuit blanche sainte Kaguya ?
- "Et si c'était le cas ? répondit-il vaguement, méfiant face aux hommes qui détenaient le deuxième plus grand titre de l'Akastuki, si on ne comptait pas Obito, le parrain, évidemment."
Sa situation avait un arrière-goût de déjà vu vis-à-vis de sa rencontre avec Deidara et Kisame.
- "On a à te parler, viens."
Et Kakashi fut trainer sans réel choix vers une ruelle déserte plus loin encore. Ça sentait bien le bizutage tien, et l'oméga remercia sa conscience de gendarme de lui avoir souffler d'emmener une arme le matin même. La petite rue dans laquelle ils s'étaient écartés de l'agitation était sombre et étroite. Elle n'inspirait franchement confiance dans tous les cas. L'oméga était méfiant, les deux hommes en face de lui faisaient partit d'une mafia après tout. Ça pouvait vite dégénérer et autant dire que c'était évident qu'ils ne l'avaient pas emmené ici avec de bonnes intentions.
- "De quoi vous vouliez me parler ? demanda Kakashi, croisant ses bras sur son torse et fixant l'homme qui lui avait parlé à plusieurs reprises déjà."
Sa remarque censée placer doucement le sujet de cette mascarade sembla irrité les deux hommes pourtant.
- "Ne commence pas à jouer au plus malin ! s'écria le premier membre de l'Akastuki. Tu n'es rien de plus qu'un Genin, t'as pas à ouvrir ta gueule sans qu'on t'autorise à le faire ! siffla-t-il, s'avançant à grandes enjambées pour bloquer Kakashi contre le mur de la ruelle."
Les yeux calculateurs de l'oméga décrirent alors le personnage qu'il pouvait enfin voir sous sa capuche. La proximité entre eux révélaient des yeux fins et sombres entourés de mèches grises cachant à demi ses lunettes.
- "Kabuto, ne t'emporte pas. souffla le deuxième homme, beaucoup plus baraqué dont le couvre chef atypique cachait la partie gauche de son visage.
- Laisse moi faire Baki, je sais ce que je fais ! Je dois simplement m'assurer que le petit nouveau comprenne qu'elle est sa place, finit-il en fixant directement Kakashi, sa langue traçant de manière dérangeante les contours de sa bouche comme un serpent guettant sa proie."
Ainsi c'est pour ça, pensa l'argenté, observant en silence les deux hommes. Il n'avait rien besoin de faire, les dénommés Baki et Kabuto révélaient tous seuls leurs intentions. En un sens ça l'arrangeait mais ça le ne rassurait pas sur la suite des événements. La sonnerie de son téléphone résonna alors. Kakashi se préparait à l'attraper quand Kabuto juste au dessus de lui le retint par le poignet.
- "Hoy le nouveau ! Tu nous écoutes au moins !? Je crois que t'as pas compris dans quelle situations tu étais."
Et Kakashi avouerait que non, il était effectivement à côté de la plaque. Le coup brutal qu'il se pris dans la mâchoire le lui fit comprendre. Il jura, cracha le sang qui montait dans sa bouche. Vu le comportement des Jonins avec lui, l'argenté en avait réduit qu'Obito leur avait dit de ne rien lui faire à leur risques et périls. Mais le message semblait ne pas être descendu aux rangs inférieurs de ce qu'il en voyait. Sûrement que le boss de l'Akastuki avait jugé que l'oméga ne rencontrerait pas de Genins ou de Chunins tout de suite.
Un couteau se planta juste à côté de sa joue amochée. Kabuto prenait semble-t-il un malin plaisir à observer la peau pâle former déjà un hématome et le sang couler de sa lèvre abîmée.
- "Il serrait vraiment temps que tu comprennes quelle est ta place enculé. rigola-t-il sombrement. Donne moi ton téléphone que je regarde qui est celui qui nous a dérangé. Ça t'apprendras à obéir."
Et toi donnes moi ta gueule que je l'assomme avant de t'emmener au poste, pensa l'argenté. Mais docilement et se doutant de l'expéditeur du fameux message reçu, il tendit son téléphone à Kabuto. Son portable était de toute façon diablement protégé et l'homme n'aurait accès qu'à l'écran d'accueil où il y verrait le contact et serait content.
Enfin, l'Hatake l'espérait. Sa joue le lançait méchamment et Obito n'allait peut-être plus tarder. Il devait le retrouver s'il ne voulait pas s'attirer sa colère, et trouver de quoi masquer sa peau rougeâtre. Un coup d'oeil sur le dénommé Baki adossé en face d'eux lui enseigna qu'il devrait pouvoir les maîtriser s'il s'y prenait bien. Ils ne semblaient pas armés de flingues trop puissants. Kakashi devrait pouvoir les menotter avant qu'ils ne dégainent éventuellement de plus petits pistolets cachés sur eux.
- "Yahiko ? s'étonna Kabuto en voyant l'auteur du message. Yahiko de l'Akastuki ?
- Oui, confirma l'oméga, peu sûr de lui."
Un deuxième coup dans ses côtes lui coupa directement le souffle.
- "Ne l'amoche pas trop Kabuto, si le boss apprend qu'on a abîmé son jouet, on risque gros. Il n'aime pas qu'on touche à ses affaires."
Kakashi retirait ce qu'il avait dit ; ces hommes savaient ce qu'ils risquaient mais prenaient tout de même le risque de venir le voir. Soit ils avaient prévu dès le début de seulement lui faire peur, ce qui semblait possible vu le comportement de Baki. Soit, ils n'avaient pas peur de la sanction. Kakashi ne serait dire si c'est à cause de leur ancienneté peut-être qui leur aurait appris à savoir à quoi s'attendre. Ou si c'était plus une histoire de ne pas redouter de sanctions par honneur ou courage.
- "Quand est-ce que tu comprendras ta place petite merde ! s'emporta Kabuto en lui donnant un troisième coup directement sur sa hanche qui fit grimacer Kakashi. Tu ne peux pas appeler Pain par son véritable nom, tu n'en a absolument pas le grade ! finit-il en l'aggripant par le col de sa chemise."
L'argenté jura intérieurement. Le dernier coup avait pour le coup était vraiment douloureux. Ça avait réveillé la douleur sourde que lui avait laissé Obito de leur séance chaude de la veille. Oui il voulait bien se laisser bizuter pour éviter les problèmes mais fallait voir à pas trop le chercher quand même. Kakashi cachait bien son jeu mais n'était en réalité que très peu patient. Et c'était quoi cette histoire de Pain ? Ce serait le nom de code de Yahiko ? Une sorte de pseudo que tout le monde devrait utiliser avant d'être autorisé à employé son prénom ? L'Hatake n'en avait jamais entendu parler, et pour cette simple et bonne raison qu'il expliqua à voix haute.
- "Je n'ai rencontré que les Jonins dans l'Akastuki, ça doit être pour ça que je ne savais pas pour son nom de code. murmura-t-il de manière tout à fait provocatrice. Et qu'est-ce que ça peut te faire ? Tu vas me frapper encore parce que tu es jaloux ? Ça ne te feras pas devenir plus important tu sais.
- Toi- ! grogna Kabuto, prêt à le frapper sans réfléchir. Il fût cependant arrêté par Baki qui le retint par l'épaule.
- Attend, avait-il dit froidement, je penses qu'on a mieux à faire que de perdre notre temps à le frapper. Regarde."
Et à ça, l'homme avait pointé le cou de Kakashi. Leurs sourires s'étirèrent alors en une expression lubrique et l'oméga comprit ce qu'ils y avaient vu ; les suçons d'Obito. Son sourire devint alors nerveux. Il avait toujours son arme mais il était toujours résolu à ne pas s'en servir. Sa provocation n'aurait pas dû mener à ça. Le bizutage pure et dur lui allait bien mieux et il avait espéré qu'en les poussant à bout, ils le laisseraient vite tranquille. Ça ne semblait plus être la même limonade soudainement.
- "Tu es la pute du patron, ça doit vouloir dire que tu es doué pour ça. ricana Kabuto en se rapprochant beaucoup trop de son cou malgré son grognements mécontents. Et tu sens l'oméga."
Kakashi n'eut le temps que de frémir aux pupilles devenant soudainement sauvages à son égard avant d'être plaqué ventre au mur. Ses bras positionnés haut dans son dos, il ne pouvait plus bouger comme il l'entendait et grogna sourdement. Kabuto n'en eu que faire et se colla complètement contre lui, pressant sans décence sa bite contre son cul et léchant sa mâchoire qu'il avait précédemment abîmée. Ses intentions étaient claires ; le baiser. Comme l'alpha qu'il était. Kakashi lâcha un cris étouffé en sentant les phéromones des deux hommes venir l'inonder. C'était tellement oppressant, l'argenté se sentait acculé et l'odeur lui montait jusqu'au cerveau.
C'était beaucoup trop fort. Et ses supresseurs de secours beaucoup trop loin dans sa poche arrière. Il jura et ne cacha même plus la haine qui se lisait dans son regard. Ses gars comptaient le violer. Et il n'était même plus sûr de pouvoir leur en empêcher. Il serra les dents et sa braguette fût descendue au même moment. Une main serpenta le long de ses côtés jusqu'à ses hanches qu'elle vient agripper pour renforcer la pression d'une érection nouvelle contre son cul. Son pantalon descendait dangereusement en révélant rapidement ses fesses. Ses mains aggripaient désespérément sa chemise, toujours maintenue en clef de bras au niveau de ses omoplates. Son visage se déformait sous la rage qui le prenait. Il ne céderait pas. Ses phéromones d'oméga resteraient en lui, quitte à mourir d'hopoxie.
Seul Obito avait le droit de les sentir.
- "Seul le boss à le droit de toucher ce qui lui appartient."
Un silence apparut, les hommes pris de surprise par le nouveau venu. Il n'en fallu pas plus à Kakashi pour saisir cette chance, envoyant sa tête en arrière pour percuter celle de Kabuto. Ce dernier jura sous la douleur, s'étant apparemment mordu la langue sous le coup. Furieux, il sortit de son sweat deux revolvers qu'il pointa vers l'argenté. Trop tard malheureusement puisque le gendarme avait d'hors et déjà aggripé son pull au niveau de la taille pour l'envoyer au sol. Assommé par la brutalité de son corps rencontrant le bitume, Kabuto n'avait rien pu faire jusqu'à avoir l'un des poignets menottés. Kakashi visait déjà Baki avec son propre pistolet qu'il avait finalement dégainé. Son regard sombre, accentué par la rougeur de sa joue abîmée ne laissait place à aucune tendresse. Il n'hésiterait pas, ça se sentait jusqu'au plus fins des tissus que le corps humain possédait.
Et pourtant, ce ne fut pas de lui dont partit deux balles à quelques micros secondes d'intervalles. Une silhouette drapée dans une cape sombre venait de tirer. Deux hommes acculés n'étaient plus que des cadavres maintenant. Kakashi en soutenait un indirectement par les menottes qu'il avait passé à Kabuto. Ses yeux se fixèrent sur son corps ensanglanté et le trou bordeaux sur sa poitrine.
Une balle en plein dans le cœur. Et pas par n'importe qui, par la meilleure assassin du monde ; Konan.
- "Cours rejoindre le boss. Il est déjà plus qu'en rogne à mon avis, ne l'énerve pas encore plus. Et cache tes blessures, je dis ça pour toi. fut tout ce qu'elle souffla lorsque la femme Jonin passa à côté du flic."
Et automatiquement, ce dernier frissonna et inspira enfin de l'air après déjà quelques temps en apnée. Il remis convenablement ses habits et partis comme conseillé en courant pour rejoindre le devant du siège aéronautique. Il penserait plus tard à qu'est-ce que faisait Konan ici, il fallait qu'il retrouve Obito. Le flic ne s'arrêta que l'espace d'une demi minute devant les grandes vitrines de la zone pour contempler l'étendue des dégâts sur son visage.
Sa joue était déjà enflée et Kakashi maudissait sa peau de marquer aussi vite. Comment cacher ça à Obito ? Impossible. Mais quitte à choisir, l'oméga préférait n'avoir à se reprocher que de s'être fait bizuter plutôt que risquer d'être encore plus en retard ensuite. Il repartit donc en courant, laissant tomber le masquage de sa blessure.
Jusqu'à ce qu'il s'arrête de nouveau à peine quelques mètres plus loin. La surprise et l'incompréhension se lisait sur son visage. "Avoir à se reprocher que de s'être fait bizuter ?" Mais qu'est-ce qu'il avait pensé ? Et qui était Obito pour lui en tenir rigueur ? Il venait de se faire tabasser, et en partie à cause de l'Uchiwa pour avoir tant attirer l'attention sur leur proximité. Pourquoi alors il se sentait si tendu ? Si désespéré et anxieux ? Et Konan, qu'avait-elle entendu en lui disant de cacher ses plaies "pour lui". Qu'est-ce qu'il risquait ? Qu'est-ce qu'Obito pourrait lui faire ?
Kakashi eu la nausée subitement. Mais que lui arrivait-il ? Ces pensées n'étaient pas les siennes, ce n'étaient pas possible. Une main se posa avec horreur devant sa bouche, enflammant un peu plus l'ouverture sur ses lèvres abimées. Et pourtant, il repris sa course, courant pour rejoindre là où devait l'attendre Obito. Là où était définitivement Obito dont les phéromones d'un alpha furieux plaquèrent Kakashi à genoux à plusieurs pas encore de l'Uchiwa.
L'oméga haleta lourdement, ne pouvant que fixer le sol sous lui. Obito qui quittait son capot sur lequel il s'était adossé pour venir le rejoindre à pas lourd semblait de plus en plus imposant. Kakashi n'avait pas besoin de le voir pour le ressentir. Des frissons parcouraient son corps et les phéromones de l'apha en disait long sur son état d'esprit. Une main gantée releva doucement son visage et l'argenté croisa enfin le regard sans émotion d'Obito. Un pouce retraçait sa joue abîmée, la caressant avec minutie.
Les phéromones libérèrent alors un parfum plus agréable, moins lourd que la colère et Kakashi pu reprendre un minimum contenance. Du moins, juste assez pour entendre distinctement Obito prononcer ces mots :
- "Il semblerait que certain n'est pas encore compris que tu étais à moi. Je vais m'assurer que ça n'arrives plus."
Et Kakashi fut jeté par dessus une épaule et assis dans le siège passager. Obito pris le volant, passa un appel sur une "réunion d'urgence au centre de l'Akastuki" et roula silencieusement jusqu'au dit endroit. Sa main libre tenait celle de l'argenté qui peinait toujours à reprendre son souffle. Il tira cependant un supresseur de la pochette à sa ceinture pour se l'injecter. Mais l'Uchiwa lui ordonna de ne pas le faire. Et Kakashi obéit, incapable d'en faire autrement. Il lâcha la seringue sur le sol de la voiture et se laissa tomber contre la vitre. Observant le paysage de la ville qui défilait, les idées de l'oméga s'emmêlaient dans tous les sens.
Mais la pensée qui revenait le plus souvent était celle ci ; Si Obito avait parlé d'une notion de passé dans ces propos, c'était qu'il avait déjà prévenu son organisation qu'on ne devait pas le toucher. Peut-être même sans le dire mais en le sous-entendant seulement mais le résultat avait dû être le même. Seulement, Obito le premier avait du douter à un certain moment de l'obéissance de ses subordonnés, ce qui expliquerait la présence de Konan. La Jonin avait dû être dépêchée pour le surveiller et le protéger en cas de problème en attendant qu'on vienne l'interpeller.
En somme, Obito savait le risque qu'il encourait mais n'avait pas trouvé bon de lui en parler. Et pour couronner le tout, ce même risque ne pouvait tout simplement pas être moindre si c'était la meilleure assassin du monde qui avait été dépêchée pour le protéger. Qu'est-ce qui aurait pu arriver à Kakashi ? Et quels genres de personne pouvaient réellement lui en vouloir pour qu'une personne si forte lui serve de garde ? Il en frissonna. Il avait toujours su dans quoi il s'embarquait, même sans réel choix. Kakashi avait été d'accord avec les risques et pourtant, il en tremblait actuellement.
Et pas de peur de ce qui pourrait lui arriver. Pas que en tout cas. Mais surtout, de ce sentiment de trahison qu'il ressentait de n'avoir pas été mis au courant malgré son importance dans l'histoire.
Il eu un rire triste et ravagé, ne remarquant qu'à moitié que la voiture s'était arrêté. Il était traîné apparemment par le poignet jusqu'en haut d'un building mais ne suivait plus. A quoi s'était-il attendu ? Il n'était que le jouet d'Obito après tout. Il commençait à l'entendre assez pour le retenir. Quel idiot il était d'avoir cru qu'on lui donnerait la moindre importance.
Si on le protégeait c'était pour empêcher les ennemies de l'Akastuki de se servir de lui contre l'organisation. Et pour qu'il reste à peu près indemne pour qu'Obito puisse le baiser tranquillement après.
Et c'était pour cette même raison qu'il se retrouvait actuellement dans une énorme salle de casino bondée de monde. Reposait ici près de deux cents personne, dont les Jonins qu'il reconnu du coin de l'oeil. Mais il était clair que tout le monde ici faisait partit de l'Akastuki, que leur cape en témoigne. Et ils les regardaient tous. Obito assis sur une sorte de grand siège au dessus de tous avec Kakashi debout à ses côtés. L'argenté paraissait plus mort que vif mais personne n'était assez fou pour en parler.
Le propre des mafias par rapport à d'autres organisations devaient se faire sur la rapidité de passation des nouvelles. Ici, les informations allaient plus vite que nul part ailleurs et chaque personne dans cette salle devait déjà savoir ce qu'il venait de se passer. Obito ne perdit donc pas plus de temps avant d'annoncer la raison de cette réunion d'urgence.
- "Vous devez avoir déjà connaissance de l'accident qui a eu lieu il y a moins dune heure, commença-t-il en grognant. Deux d'entre vous se sont permis de toucher à ce qui m'appartient. Hors, je pensais avoir été clair lorsque je vous ai déjà dit détester que l'on touche à mes affaires. Si certains se prennent d'envie d'imiter ceux deux personnes, sachez qu'elles sont maintenant mortes. Des volontaires peut-être pour les rejoindre ? et à ses paroles tout à fait malsaines venait s'ajouter son sourire mauvais."
Personne ne se fit remarquer, Genin comme Jonins. Obito en sourit, clairement dominateur et appréciant l'être.
L'ÊTRE.
- "Et maintenant pour vous prouvez qu'il est à moi, laissez moi vous le montrez, susurra-t-il puis tira sur le poignet de Kakashi pour le faire s'assoir sur ses genoux. Face à face, l'argenté prit peur qu'Obito ne le marque en mordant sa nuque mais ce qu'il fit fût peut-être encore pire."
Une main sillonna de sa nuque jusqu'à ses fesses qu'il empoigna sans pudeur devant des centaines d'yeux. L'argenté empêcha un hoquet en comprenait ce qu'il avait prévu de faire. Le baiser, devant tout le monde. Sainte Kaguya, non. Ses mains se serrèrent sur sa bouche pour étouffer l'odeur des phéromones dominatrices d'Obito auxquelles il était foutrement sensible. Les mains sur son cul remontèrent jusqu'à ses hanches pour passer sous son boxer et toucher directement sa peau.
Ça faisait diablement mal, leur débat de la veille restant horriblement frais. Mais Kakashi abandonna. Il se relâcha complètement dans la prise d'Obito qui s'arrêta de surprise.
- "Ça t'amuses de jouer avec moi ? Avait-il simplement murmuré. Tu as besoin de me violer en public pour te sentir me dominer ? Ça te fais plaisir de le faire ?"
Et Obito était passé de la surprise à un sourire mauvais et amusé. Il pressa une dernière fois les fesses pâles dans le creux de ses mains avant de se retirer. Il s'assura de remettre la chemise blanche de Kakashi convenablement dans son jean sombre avant de se lever, tenant l'oméga contre lui et dans ses bras.
- "Arrête de jouer l'oméga fragile, ça te vas pas, avait-il murmuré pour que seul l'Hatake l'entende. Tu savais que je ne le ferais pas, je suis trop possessif pour. Tu te fous de moi."
Obito lança ensuite un regard pouvant être considéré comme psychopathe à son assemblé avant de leur lancer un : "Merci de votre écoute, et rappelez vous que mes affaires sont étroitement surveillées." Chacun ressentit au moins un frisson à la menace de mort claire en dessous.
Et Obito disparu avec Kakashi qui se laissa faire, un sourire insoumis au visage.
- "Tu commences à être trop intelligent pour ton propre bien, avait grogner Obito en jetant Kakashi sur son lit.
- C'est de ta faute pour ne même pas cacher un minimum tes intentions, répondit du tact au tact l'oméga, souriant, confiant. Et d'ailleurs, je crois que tu m'avais bien dis que tu répondrais à mes questions maintenant. J'ai fais passer tes ruts, la taupe à le droit d'avoir réponse à ses questions à présent, c'était le marché.
- On fait décidément trop de marchés, avait murmuré Obito, amusé. Il s'était ensuite assis sur un fauteuil luxueux en face du lit où reposait Kakashi. Notre centre logistique à Ame a été attaqué, commença-t-il mollement, comme si ça n'avait pas grande importance. C'est là où l'Akastuki a vu le jour, fatalement, on devait aller protéger notre base. C'était le coup d'une mafia rivale et le temps qu'on la repousse jusqu'à être sûr qu'elle ne refera pas le coup, ça a pris quelques temps. Faut dire qu'on en a profité pour donner une leçon magistrale à ces gamins jaloux, ça servira de dissuasion aux autres qui voudraient s'en prendre à Akastuki."
Kakashi ressentit un frisson désagréable lui parcourir l'échine. Le sourire diablement fou d'Obito ne lui avait jamais fait un tel effet. Sûrement que les sous-entendus de tortures et de meurtres dans les paroles précédentes y jouaient pour beaucoup. L'Uchiwa était complètement corrompu.
- "Ame, répéta-t-il pensivement, si tu es le parrain de l'Akastuki, et quelle a été créée à Ame, ça veut dire que tu es originaire de là-bas ? Mikoto et ses enfants aussi ?
- Ça, commença Obito en perdant son sourire pour une expression vide, c'est une autre histoire. Tu avais demandé des explications sur mon voyage à Ame, reprit-il en ricanant. Et je te l'ai est données, ne te montres pas trop avide. Une taupe doit creuser seule son trou."
Kakashi leva les yeux au ciel devant cette métaphore qu'il jugeait douteuse.
- "Je reste un flic, évidemment que je suis avide d'informations.
- Et moi parrain de mafia, évidemment que je cache bien mon jeux. rétorqua Obito, apparemment content de lui à en voir son sourire fier.
- Et terriblement possessif et humble en plus de ça, ironisa Kakashi.
- Surtout de mon jouet favoris, s'amusa l'alpha sans relever la seconde pique."
L'expression de l'Hatake se durcit et devint soudainement froide. Ses mains serrèrent les draps d'Obito et son regard se planta dans celui du mafieux.
- "Tellement, c'est sûr. rigola-t-il sans humour. Pourtant ça ne semblait pas t'atteindre qu'on est fallit me violer. La seule chose qui t'importait ça reste bien qu'on est osé toucher à ton joujoux favoris. L'expression d'Obito s'assombrit à son tour.
- Tu me reproches quoi exactement ? Évidemment que ça m'a atteint, que j'ai menacé mon organisation de tuer quiconque te toucherait n'en est-il pas la preuve la plus formelle ? rétorqua-t-il froidement. Tu me fais faire des choses que je n'aurais jamais fais pour qui que ce soit. Et crois moi, j'aurais tellement aimer torturer les connards qui se sont pris à toi dans mon donjon. Ses iris brillèrent d'une lueur cramoisie qui semblait tournoyer dans ses orbites. Les faire crier pardon, les faire supplier ma pitié. puis il souffla de manière déçue. Mais Konan les avait déjà tués. J'ai simplement pu aller jouer avec leurs familles en leur livrant les cadavre au pied de la porte. En plus c'est Konan qui les à livré pour moi. C'était moins drôle."
L'oméga fixa incrédule l'homme qui venait de parler. Des sueurs froides désagréables lui descendaient le long du dos.
- Tu est complément fou, se surpris à réaliser véritablement Kakashi, à le conscientiser pour de bon."
Mais qui est le plus fou de nous ? se demanda-t-il mentalement en baissant les yeux sur les draps. Toi pour avoir de telles pensées ? Ou moi pour rester auprès de toi malgré ça ?
- "Et toi tu es foutue, tu es devenu mon jouet à part entière. ricana Obito apres s'être levé pour le murmurer à son oreille."
Et il a complètement raison, pensa Kakashi.
La preuve la plus formelle était sa présence encore ici.
~~~~~~~~~~4600 mots~~~~~~~~~~~~~~
Moi ? Revenir un matin sur deux pour vous poster un chapitre avant de repartir ? Peut-être Jammy, peut-être ×)
Non mais plus sérieusement, j'espère sincèrement que ce chap vous aura plu ! J'aime bien rentrer dans la psychologie des personnages et mon dieu ce que j'ai aimé en conséquence écrire cette deuxième partie de fanfic.
N'hésitez pas à me donner vos avis !
Et sur ce, je m'enfuis de nouveau, zoubiiii ❤
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