Ce monde est régit par trois genres distincts ; les alphas, les bêtas et les omégas.

Chaque humains, qu'il soit femme ou homme appartient à un de ces genres. Cependant, ils seront soumis à leur caprices.

Les alphas devront supporter de un à trois jours de ruts tous les deux mois.

Les bêtas ne pourront jamais sentir les phéromones et un homme bêta n'aurait jamais la moindre chance de tomber enceinte.

Les omégas seront atteint de quatre à sept jours de chaleurs tous les mois. Dans cette classe, hommes comme femmes peuvent tomber enceinte puisque les mâles sont dotés d'un utérus relié à la cavité anale qui se développera dès les premières chaleurs.

C'est à vingt-deux ans, lorsque la croissance est fini, que chaque humains se retrouvent assignés à une catégorie.

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- Kakashi senpai ! Le chef vous appelle dans son bureau.

Le silence, brisé par vague des doigts retombant sur les touches des claviers électroniques se vit bafouer par la voix grave d'un brun.

L'ensemble des hommes présents dans cette "salle des contrôles" revisitée en salle des rapports et réunions, relevèrent leurs têtes de leurs écrans.

Les quinze heures sonnaient, heure à laquelle tous les contre rendus des différents agissements signalés dans la ville de Tokyo devaient être écrit noir sur blanc. C'était bien connu du service, le chef était à cheval sur l'horaire et gare à celui qui transgressait ces avertissements quant à la ponctualité demandée.

Ce fût ainsi que, depuis une grosse heure, un homme aux cheveux atypiques d'un gris clair écrivait ses rapports. Ponctuel, précis et faiseur d'un travail d'une grande qualité, aussi bien en écrit que sur le terrain, cet être n'avait cessé de monter les échelons. À présent, sous-directeur du service d'enquêtes, Kakashi Hatake s'épanouissait pleinement dans son métier de gendarme.

- J'arrive...

Son habituel voix nonchalante répondit à celle de Tenzo venu le chercher.

D'un geste lasse, il éteignit son ordinateur en ayant au préalable sauvegardé et envoyé son travail à son chef. Il savait que l'entretien risquait de traîner et qu'il devrait directement enchaîner sur ses tours de patrouilles. Ces faits ne lui permettraient donc pas de revenir ranger ses affaires plus tard...

Ce qu'il entendait pas "ses tours de patrouilles" ? Et non, ce n'était pas de simple rondes qu'il était coutume d'effectuer dans son métier. C'était en réalité un nom de code, utiliser pour masquer des missions plus ou moins cachées du reste du monde dont on ne pouvait prendre le risque de les rendre officiel. L'effet de surprise et la discrétion attendue seraient alors réduit à néant, un point que l'on pouvait se permettre dans la gendarmerie. Encore moins pour Kakashi, qui, derrière ses allures de personnes tir au flanc, était un véritable travailleur né. Un génie, certes dès son enfance mais surtout un travailleur.

Bien trop perfectionniste et même excessivement dur avec sa propre personne, le dernier des Hatake ne se permettait aucun échec, il n'en avait tout simplement pas le droit. Cette possibilité n'en était d'ailleurs même pas une. Il fallait qu'il fasse quelque chose, il le ferait. Il fallait qu'il réussisse une mission, il réussirait.

C'était tout, point finale. Son corps surmené n'avait rien à dire à ce sujet.

Évidemment, il avait déjà échoué, déjà manqué à ses devoirs, déjà bafoué ses principes, déjà perdu face à son perfectionnisme. Seulement, ce dernier n'était malheureusement pas la seule victime de ces anciens échecs, et non. Le nom de Rin Nohara restera à jamais inscrit dans son dossier sous le nom de "victime de balles alliées".

Kakashi ne s'était jamais pardonné pour ça, jamais et ce n'était pas prêt de changer. Pas un jour ne passait sans qu'il ne ressasse ses souvenirs atroces qu'il s'imposait tel une punition irrévocable pour son crime.

Mais était-ce un crime que de vouloir se défendre de criminels tentant de vous tuer ? Sûrement pas. Cependant, s'en était lorsque, prise au piège, votre coéquipière de mission préférait se jeter sur la balle censé la libérer plutôt que de risquer une fuite d'information.

C'était bien la seule "bavure" de son dossier mais pour Kakashi, c'était une tâche immonde d'encre en trop. Les années qui le séparaient de cet instant fatidique n'aidaient en rien à soulager ses maux.

Tenzo était bien l'un des seuls réconforts qu'il avait eu et avait pour se reposer de ses démons.

Marchant à ses côtés dans les longs couloirs du postes de gendarmerie se Tokyo, Kakashi se relâchait.

- Ça va senpai ? Tu as l'air épuisé en ce moment...

Comme l'argenté aimait cette voix soucieuse qui lui parlait... C'était bien l'une des dernières qui prenait encore soin de lui. Agréable, c'était peu dire devant toute la satisfaction et l'émoi qui prenait l'être pâle.

- Ça va...

Seulement, l'Hatake ne pouvait parler de ses missions secrètes, cause de sa fatigue actuelle.

L'intention restait douce et gentille, Tenzo comprit vite le sens de cette réponse abstraite. Pour toute suite a cet échange, la tête brune en uniforme lui sourit chaudement, ses yeux noirs en amande se plissèrent sous l'action.

Kakashi ne manqua pas de le lui rendre de ses jolies lèvres délicatement pulpeuse décorées de sa taupe discrète.

Ce fût finalement une porte grise qui le coupa, décorée d'une enseigne intitulée "bureau de Danzo Shimura".

L'argenté et le brun s'échangèrent un rapide coup d'oeil peu enjoué avant de soupirer à l'unisson.

Vivement que Hiruzen Sarutobi, le chef de service initiale, se remette de ses blessures et reprenne son poste.

Le remplacent n'était que peu agréable comparé au vieil homme profondément humain qu'était Hiruzen.

Heureusement que les membres même du services étaient les mêmes ; Asuma, un grand barbu qu'ils avaient croisé au coin fumeur. Kurenaï, une femme magnifique, toujours d'une efficacité indécente dans son travail. Il y avait ensuite Gai, l'éternel rival de Kakashi comme il le disait si bien. Puis pour finir on retrouvait le trio inséparable de Aoba, Gemna et Raido.

Le service n'était pas grand mais s'auto-suffisait bien.

Prenant une nouvelle inspiration, l'Hatake frappa à la porte alors qu'il échangeait un hochement de tête avec Tenzo qui lui indiquait qu'il le laissait.

Une voix grave lui autorisa alors l'accès au bureau qu'il s'empressa de rejoindre. Il fini au garde à vous face au meuble en bois massif sur lequel jonchait plusieurs piles de papiers. Ce fût entres toutes celles-ci qu'une tête au cheveux noirs et aux yeux froids se dessina.

- Où en est l'enquête ?

Danzo ne tournait jamais autour du pot, c'était vite devenu une information dont chacun avait conscience.

Droit comme un piquet, le visage peint d'une expression sérieuse, l'argenté répondit.

- Le nombre de dealers ne cessent d'augmenter dans le périmètre nord de la ville, comme on le pensait. La misère s'y fait de plus en plus présente et forte, menant fatalement à la transaction de drogues ou armes pour tenter de rehausser leur niveau de vie et nourrir leurs enfants. J'ai réussis à nouer des liens avec certaine familles dans le secteur qui me tiendront informé si elles en savent plus sur les auteurs et les marchands distribuant leurs drogues à la population locale. J'y vais dès ce soir pour les questionner sur l'évolution des choses, je vous tiendrais au courant dès lors que j'en saurais plus.

Rapide, claire, sans la moindre bavure était le débit de parole tout à fait compréhensible de cet agent plus que prometteur. Danzo Shimura avait rapidement vu le potentiel en cet homme pâle et l'avait à plusieurs reprises abordé pour qu'il rejoigne ses services d'espionnage. Seulement, Kakashi avait toujours décliné l'offre.

- Très bien, je te laisses t'en occuper alors. Parlons maintenant des différents faits de la semaine...

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L'Hatake souffla. Il venait de quitter le bureau de son major après trois heures de blablas incessant. Le poids de toute la semaine s'abattait sur ses épaules à la musculature fines. Heureusement que dès le lendemain il profiterait de deux jours entiers de pose, vivement le week-end !

Reprenant un peu d'énergie sur ces fortes paroles, Kakashi descendit de sa voiture de gendarme camouflée pour passer plus inaperçue.

Il était vêtu de son tee-shirt d'uniforme bleu claire et de ses armes accrochée par des sangles foncées au niveau de ses côtes. Un large jean troué d'un bleu délavé lui servait de bas alors que le tout était camouflé par un long sweat noir qui lui arrivait au milieu des cuisses.

Habillé ainsi, on ne pouvait décemment pas le deviner gendarme, il ressemblait davantage à la population locale de ce bidonville. Sa voiture étant garée plus loin afin d'éviter suspicions ou d'éventuels dégradation, Kakashi fini le trajet le séparant de ça cible à pied.

Le l'automne était bien entamé déjà et aujourd'hui n'était nul autre que le premier décembre de cette année particulièrement chaude. Cela paraissait pourtant invraisemblable lorsque l'on déambulait dans ce froid mordant actuel.

L'Hatake se surpris d'ailleurs à jouer de la buée qui sortait de sa bouche tel un souffle glacé. A défaut d'être forcément des plus sérieux, ce gestuelle permettait de passer encore plus anodin entre les humains assis ici et là.

Ici, la désolation avait tous ses droits. La pauvreté était sa complice alors que le malheur d'une vie si minable s'abattait sur les habitants de ce ghetto.

L'argenté n'arrivait toujours pas à passer indifférent face aux yeux injectés de sang que le regardait de toutes leurs peines. C'était bien trop affreux pour ses iris sombres qui ne pouvaient continuer leur chemin comme si de rien n'était.

Ainsi, Kakashi se dirigea vers une femme et ses deux enfants, une famille qui aurait pu profiter de la joie mais qui se retrouvait à survivre en plein mois de novembre dehors.

La compassion et la colère ne cessait de prendre l'argenté lorsqu'il venait ici. Comment encore aujourd'hui on pouvait laisser ainsi des hommes, femmes et même enfants mourir de faim, de soif et de froid ?

Ça le dépassait, le révulsait et il n'y restait en rien indifférent. Il combattait pour eux, ayant même abandonner son côté tiré au flanc pour endosser plus de responsabilités mais ainsi gagner plus d'autorité et faire-valoir ses idées au près du conseil de la ville.

Il ne restait pas à ruminer pour que le monde change de lui-même, au contraire. Déjà tout jeune il avait comprit que rien ne se passerait s'il restait passif. L'univers ne s'appuierait pas sur son état passif mais sur des faits et aujourd'hui, on ne pouvait pas lui enlever le mérite d'être plus qu'actif pour cette cause.

- Est-ce que ça va madame ?

Bien sûr que ça n'aller pas, Kakashi n'était pas aveugle, seulement, rien de mieux n'était pour commencer une conversation.

La femme a qui l'argenté s'adressait mit quelques secondes à réaliser que l'on lui parlait. Cependant, comment lui en vouloir alors que c'était la la preuve du peu de contact humain que l'on lui donnait ?

Un fin sourire, atténuer par la fatigue, la malnutrition et le froid vint décorer les lèvres de la mère. Elle paraissait si touchée qu'on lui accorde de l'attention.

Ses yeux noirs, détourés de cernes foncées, auraient pu être de pur bijou de beauté s'ils n'étaient pas autant fatigués. Ses cheveux foncés était splendide mais sous le peu d'entretien et de temps qu'on leur accordait, il était emplie de poussières et emmêlés, tombant sous la forme d'un paquet lourd sur le côté droit de sa silhouette assise. Cette dernière était à peine couverte décemment, seulement des bouts de toiles empilées les unes sur les autres usées par le temps. On devinait grâce à elles, le peau de gras que contenait encore ce corps lasse de survivre, tellement épuisé par la misère qu'il était obligé de s'appuyait sur le mur derrière lui pour se maintenir assis.

Si le cas de la mère était une chose, les enfants en était une autre.

Ils étaient deux, un adolescent squelettique aux cheveux noirs et aux yeux de la même teinte et un garçon aux mêmes aspects physique.

L'aîné semblait âgé d'une quinzaine d'années alors que le cadet venait à peine de passer la dizaine.

Les deux enfants le regardait avec de grands yeux, a la fois intrigué et envoûté par cet homme si beau qui leur adressait la parole.

- Ça va merci bien jeune homme.

Mentir. C'était tout ce que pouvait faire la mère que son propre corps trahissait. Sa voix vacillait sous l'épuisement et la misère qu'elle voyait du coin de l'oeil dans le vide de son bol posé face à elle. Personne n'avait daigné lui jeter un centime aujourd'hui, une récolte encore pire que d'habitude qui ne permettrait à personne de manger.

D'un autre côté, qui aimerais venir ici, dans ce quartier pauvre où on ne pouvait rien faire si ce n'est observer la longue mort de ses habitants ?

L'être pâle devant elle devait être fou ou alors terriblement atteint de son temps libre.

Cependant, elle découvrit rapidement qu'il en était tout autre.

Elle comprit rapidement que cet homme, Kakashi comme il s'était présenté, était d'une rare bonté.

Après lui avoir demandé comment elle allait, il lui avait donné des adresses où elle pourrait postuler pour rechercher des emplois sans avoir de diplômes. L'Hatake lui avair aussi confirmé que c'était tous des contacts à lui qui cherchait justement de la main d'oeuvres et qu'elle était déjà sûre de repartir avec au moins un travail et une paye. Il lui avait ensuite donné de l'argent pour qu'ils puissent manger aujourd'hui avant de la laisser pour continuer son chemin.

C'était la première fois qu'elle faisait une rencontre dans ce genre, elle, Mikoto Uchiwa. Elle avait pleuré de joie lorsque cet homme si bon lui avait donné des noms pour qu'elle puisse enfin rapporter de l'argent à ses enfants, Itachi et Sasuke sans oublier son neveu, Obito dont elle avait prit la garde.

D'ailleurs, elle ne pouvait être qu'impatiente du retour de ce dernier pour lui annoncer la nouvelle. Au fond de son coeur, elle espérait qu'Obito devienne un jour un homme aussi gentil que ce Kakashi qui semblait avoir le même âge que lui.

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L'argenté venait de finir son tour de ses contacts du secteur. Résultat, rien de nouveau à déclarer.

D'un côté il en était heureux mais de l'autre il restait frustré. Il avait l'impression de stagner et rien au monde ne l'énervait plus que faire du sur place.

Heureusement, le sourire touché de cette mère et ses enfants lui revinrent en mémoire. Il avait au moins pu aider une personne ce soir, il n'allait pas pleurer sur son sort.

Un jolie sourire vint peindre ses lèvres, heureux d'avoir apporté l'espoir et donné la possibilité à une famille d'enfin connaître le confort d'une maison prochainement.

Il était sûr que Iruka serrait ravi d'avoir une femme de ménage aussi gentille et serviable pour l'aider à nettoyer sa salle de classe le soir.

Ce fût finalement content qu'il repartit dans le froid et la nuit tombée pour regagner sa voiture.

Cependant, un bruit de dérapement sur sa droite l'interpella. Une ombre se dessina alors, partant en courant dans le sens inverse à Kakashi.

Ce n'était pas bon, pas bon du tout. Cette personne venait peut-être d'écouter sa conversation avec son dernier contact de la soirée sur les dealers de la zone. Si l'informations venait à se reprendre que la gendarmerie était sur le coup et qu'elle travaillait avec des habitants du ghetto, ce serait l'enquête toute entière qui tomberait à l'eau. Cependant, ce n'était pas ce qui inquiétait le plus l'argenté.

Que l'enquête soit fichu était une chose, mais que les personnes qui l'aidait dans sa recherche soit victime de violence suite à leurs liaison en était une autre bien plus préoccupante. Il ne pourrait plus jamais dormir sereinement en s'imaginant la mort des habitants serviables par des dealers à cause de lui.

Il fallait qu'il retrouve immédiatement cet homme qui venait de partir, la survie d'autres pouvait en dépendre.

Il couru ainsi à la suite du potentiel voyou, priant pour ne pas le perdre de vue dans ce noir quasi-complet que la Lune tentait déclarer un minimum.

Kakashi fut rapidement surpris par l'agilité de l'homme qu'il suivait. Ce dernier réussissait à s'échapper de tous les culs de sacs dans lesquels le gendarme le menait pour le coincer. C'était rare de croiser d'aussi bon coureur, malheureusement, ce n'était pas pour plaire à l'Hatake qui redoutait d'autant plus le possible voyou.

Cependant, l'argenté n'avait rien à envier à sa cible. Il courrait au moins aussi vite et ne perdait jamais la trace de la traque.

L'homme en était d'ailleurs bien embêté. Malgré toutes ses tentatives pour semer son suiveur, ce dernier ne le perdait pas d'un seun mètre.

Ce fut ainsi que la course continua durant plusieurs autres minutes au dessus de toits de fortunes, de grillages, de barrières en entres les dédales des rues sableuses.

Au moins, Kakashi n'avait plus à craindre le froid du fait de la température déjà bien assez élevée de son corps sous l'effort.

Les trous dans son jean délavé ne le gênait plus pour un sous ce qui était étonnant lorsqu'il y a encore une dizaine de minute il les maudissait de mettre ainsi sa peau claire à nue face au frais.

Finalement, après une énième tentative de coincer sa cible, Kakashi réussit son coup. Il l'avait progressivement amené dans un cul de sac entre plusieurs pâtés de maisons dont les toits étaient jonchés de grillages et barbelés dangereux. Il n'y avait qu'une entrée et sortie possible, l'argenté put enfin souffler en voyant sa cible dos au mur du fond de l'impasse.

Kakashi s'avança progressivement vers sa cible, contrôlant tous ses mouvements pour être prêt à éventuellement stoppé une révolte. Ses yeux sombres fixaient ce qu'il voyait de l'homme en face de lui ; une peau bronzée que très légèrement perceptible du nez à la mouchoir. Le reste était caché sous une casquette grise elle-même recouverte par une capuche noire accrochée à un large sweat foncée. Son pantalon était de la même teinte mais écorché à certains endroits par l'usure. Pour finir, un sac rempli pendait en bandoulière dans son dos.

L'argenté l'étudia encore un peu pour tâter le terrain avant d'estimer qu'il pouvait parler, sa cible étant assez calme.

Cependant, alors que quelques mètres à peine le séparait de cet homme et qu'il s'apprêtait à lui demander calmement s'il pouvait lui indiquait ce qu'il faisait, son propre corps le retient.

Une vif douleur à son ventre, une chaleur interne jamais connue, une vue qui ne cessait de se flouter, une conscience qui semblait se battre pour rester éveillée, l'argenté redoutait de comprendre ce qu'il se passait.

Il avait vingt-deux ans, c'était l'âge où l'on se rangeait parmis les trois catégories sociales ; alpha, oméga ou bêta.

Plusieurs test étaient évidemment faits depuis la naissance pour tenter de déterminer qui était qui mais le corps ne manifestait son genre de lui-même qu'à la vingtaine.

Tous les test que Kakashi avait pu faire jusqu'à présent le définissait comme bêta, un genre se rapprochant plus de "l'humain banale" que les phéromones, chaleurs et ruts dépassaient largement. Ce genre ne sentait rien de plus et passait donc leur vie dans un milieu calme où leur corps ne les trahissait jamais.

L'Hatake avait été plus que rassuré en entendant qu'il appartiendrait à cette classe mais il semblerait que comme chez beaucoup de monde, ses test se soient avérés faux.

L'insupportable chaleur qui le prenait ne pouvait être dû à autre chose qu'à son premier cycle en tant qu'oméga. La réalité ne lui plaisait pas mais il ne pouvait que s'y soumettre.

Seulement, même s'il prenait plutôt bien la nouvelle, ce n'était absolument pas le moment pour se permettre d'entrer en chaleur. En pleine mission, que demander de pire ?

Heureusement, Kakashi n'était pas naïf et avait prévu des supresseurs pour les situations comme celles-ci et ce fût sans attendre une seconde de plus qu'il s'en injecta une fiole.

Son regard vague fixait toujours sa cible qui ne bougeait étrangement pas, comme fasciné par ce qu'il se passait.

Seulement, l'argenté comprit bien vite que ce n'était en rien de la fascination, c'était du désir, une envie charnel qu'un oméga en chaleur venait de transmettre à un alpha.

Sa main pâle fût attrapée sans compassion alors que son corps entier ne pouvait que suivre ce qu'on lui imposait avant de finir dos au mur.

Les places étaient inversées à présent ; Kakashi coincé en position de faiblesse alors que sa cible le retenait par les poignets sur le mur en béton. 

- Tu es un oméga ?

Derrière le brouillard de sa conscience, l'argenté entendait une voix lui parler. Il grogna, le supresseur ne fonctionnait pas, son mal-être ne cessait de monter. Cependant, il se surpris à apprécier la proximité des deux corps. Le second, celui de son interlocuteur dégageait une odeur forte, imposante que son corps d'oméga semblait adorer. Kakashi posa rapidement le nom d'alpha sur sa précédente cible et celui de phéromones sur l'odeur qui lui montait à la tête.

- Il semblerait...

Son interlocuteur parut songeur, le détaillant du regard comme l'Hatake l'avait fait quelques minutes avant.

- Vu ton âge ce sont tes premières chaleurs non ? Qu'est-ce que tu fais ici ? C'est dangereux pour un oméga de trainer dans ce bidonville.

Plus les secondes passaient et plus Kakashi se sentait perdre pieds. Sa conscience s'effaçait de plus en plus alors que des instincts plus primaires voir animales prenaient le contrôles. Il adorait cette voix qui lui parlait, elle résonnait melodieusement dans son esprit alors que la senteur brute qu'il sentait finissait obstruer sa raison.

Son oméga en lui avait prit le contrôle et malheureusement, toutes les phéromones qu'il relâcha comme signe de sa victoire firent se réveiller l'alpha face à lui.

Juste avant de sombrer, Kakashi pu entendre un grognement sourd avant de sentir des mains s'agripper à ses hanches et des lèvres sur les siennes.

Il avait peur de ce qu'il découvrirait à son réveil...

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Voilà voilààààààà pour ce chapitre 1 ! Vous en pensez qwaaaa ? (~-^-)~

J'ai l'idée de l'histoire depuis des mois et je suis super contente d'avoir enfin entamée cette nouvelle aventure hé hé !

Du coup, c'est cette fanfiction ci qui prendra le rôle de fanfiction principale et qui se verra hebdomadairement continuer. Cependant, je ne compte pas reprendre un rythme directement. Je pense le reprendre après Noël mais pour le moment je publierais seulement lorsque j'en aurais le temps 😆

Je sais que cette fanfiction ressemble pas mal à mon autre Obikaka omegaverse mais j'avais ces deux idées d'histoires depuis longtemps et je voulais absolument écrire dessus donc voici voilà le résultat ! 😁

En tout cas j'espère que cette nouvelle lecture vous aura plu et sur ce, je vous dit à bientôt ! 😉😊

Zoubiiii et prenez soin de vous ~