Chapitre I : Cannabis
La drogue. Un tabou dans la société au même titre que le sexe, les menstruations, l'argent et bien d'autres encore. Un autre de ces sujets dont il ne faut pas trop parler, juste un peu pour faire croire qu'on le fait. Les sensibilisations sur ces thèmes sont aussi éphémères que le temps qui passe.
On en dit trop peu, ou trop.
On nous répète toujours la même chose ; la drogue, c'est mal. Le même discours en boucle et en boucle.
Ça n'apporte que des problèmes.
Sur le plan de la santé, physique ou psychique.
Sur le plan relationnel, familiale, amicale ou amoureuse.
Sur celui financier.
Se droguer coûte cher. Se protéger pendant les menstruations ou le sexe coûte cher aussi. L'argent régit le monde.
Mais la drogue a la particularité de gouverner l'argent, qui lui-même gouverne le monde. Dans l'ombre, discrètement, tapis comme un serpent qui attendrait sa proie, la drogue attend sa prochaine victime.
Kakashi le trouve à gerber ce monde où son père s'est suicidé, sa mère et morte, et où il faudrait se droguer pour être heureux.
Obito était en terminale au lycée.
Le lycée, ce moment un peu paradisiaque entre le commencement de la vie active et la fin de la scolarité. Les libertés sont celles données aux grands, tout en évitant leurs mauvais côtés. Les papiers à remplir, les logements à trouver, les universités à démarcher, les emplois à trouver ; tout ça n'existait pas encore vraiment. C'était là, un peu comme un nuage qui menacerait de cacher le soleil. Mais pour le moment, le soleil brillait au milieu d'un ciel bleu.
Pour beaucoup, le lycée incarne les meilleures années d'une vie.
Les parents d'Obito étaient les premiers à le dire, et à le répéter. Forcément, ça ne tombait pas dans l'oreille d'un sourd et leur fils profitait au maximum de son année de terminale. Il sortait avec ses amis, dépensait encore un peu bêtement son argent, enchaînait les journées à jouer aux jeux vidéo et à traîner sur son téléphone, et évidemment, il ne manquait aucune soirée. C'est d'ailleurs sûrement à cause de ça qu'il s'était retrouvé là, assis à côté d'un mec qu'il n'aimait pas particulièrement, et qui s'appliquer à se vider dans des buissons, juste devant lui.
L'Uchiwa se frotta la tête en se demandant quelle suite d'événements improbables avait pu le mener ici ? C'était pourtant simple de base ; Gemna avait fait une soirée pour son anniversaire ce vendredi soir après les cours. Ses parents étaient partis en voyage d'affaires pour le week-end et avaient laissé champ libre à leur fils unique.
Le brun n'était pas sourd quand il s'agissait de profiter de sa maison vide. Et voilà comment sa demeure s'était retrouvée jonchée d'adolescents, d'alcool, de mégots le tout avec la musique à fond. C'était une soirée lambda en somme. Une soirée dans laquelle Obito aurait dû faire comme toujours ; s'amuser sans se soucier du reste.
Ça n'expliquait donc pas pas comment il s'était retrouvé là, à assister Kakashi dans sa quête de recracher tout le contenu de son estomac. Parce que le mec qui vomissait depuis dix minutes n'était nul autre que Kakashi Hatake. Ce type à l'air aussi malade que blasé, et aux cheveux aussi blancs que la neige. Et surtout, cet adolescent avec lequel Obito avait peut-être le plus de mal. L'Uchiwa n'avait jamais de soucis pour sympathiser avec les autres, mais avec Kakashi c'était presque viscéral. Ils ne pouvaient pas se voir en peinture, et ce depuis aussi loin qu'Obito s'en souvienne.
Pourtant, l'Uchiwa était quelqu'un de gentil contrairement à celui dont il s'assurait la survie. C'était bien pour ça qu'il restait là malgré le froid, et surtout le manque d'envie.
Il était gentil, lui.
- « Ça va mieux ? demanda-t-il finalement lorsque l'argenté se redressa enfin des buissons. »
Obito les plaignait, autant qu'il pouvait plaindre un buisson en tout cas. Ce n'était pas forcément agréable de se faire vomir dessus, et Kakashi n'y était pas allé dans la demi-mesure. Mais lorsqu'un long frisson remonta le long de son échine à cause du vent glacial, l'Uchiwa se reprit. Il se pencherait sur le sort de la planète et de ce pauvre buisson une autre fois.
- « Ouais, laisse-moi juste deux minutes. »
La voix de Kakashi était bourrue. Pas forcément étonnant vu tout ce qu'il avait régurgité. Sa gorge devait être irritée. Obito se contenta d'hocher la tête et fixa les cheveux argentés qui ondulaient au rythme du vent. L'Hatake était assis grossièrement dans l'herbe, son corps grelottant sans qu'il puisse savoir si c'était l'effet d'avoir vomi ou le froid. Peut-être était-ce les deux d'ailleurs. Il avait fermé les yeux et gardait la tête vers le ciel étoilé. Sous la lueur de la Lune, sa peau paraissait encore plus pâle qu'à l'accoutumée.
- « C'est étonnant que tu sois si mal, d'habitude tu supportes bien l'alcool, murmura Obito en regardant le dos qui lui faisait face. »
Kakashi avait dû l'entendre mais il l'ignora ostensiblement. Ça n'empêcha pourtant pas l'Uchiwa de continuer sa réflexion. Ce n'était pas rare que certains de leurs amis sortent de la drogue pendant leurs soirées. L'Uchiwa était un lycéen gentil et joyeux mais sûrement pas naïf. Il savait qu'il ne vivait pas dans le monde des bisounours et que les drogues circulaient partout autour de tout le monde en vérité. Elles étaient omniprésentes et c'était peut-être le plus terrifiant. Obito n'en prenait pas personnellement mais estimait pouvoir comprendre ceux qui le faisait. C'était sûrement pour ça qu'il lâcha tranquillement sa conclusion, sans vraiment réfléchir.
- « Tu t'es drogué ?
- Mon père est mort à cause de ça, siffla immédiatement Kakashi, et Obito frissonna une nouvelle fois. » Il aurait envie de dire que c'était à cause du froid, mais la vérité se trouvait dans l'œil sombre qui le dévisageait par-dessus l'épaule de l'autre adolescent. Son iris noire paraissait presque menaçante dans la nuit. « Si c'est tout ce que tu as à dire, tu peux rentrer. Merci pour ton aide même si je ne t'ai rien demandé. »
C'était sec et tranchant à souhait, mais l'Uchiwa n'en tenu pas rigueur à Kakashi pour une fois. Il ne l'avait pas volé celle-là. Il était exactement l'idiot que l'Hatake lui répétait être.
Konoha était un village assez petit. Et comme dans chaque village, la vie de l'un était sue par tous. Konoha était ce genre d'endroit où les rumeurs courraient plus vite que la peste. Ça expliquait pourquoi lorsque l'Uchiwa venait de fêter ses six ans, il se souvenait de la nouvelle qui était tombée. Sakumo, le père de Kakashi était mort. En quelques heures à peine, tout le village était au courant. Obito était jeune à cette époque-là, et il n'avait pas fait attention à ce qu'il se disait. Il avait simplement été chamboulée par cette nouvelle tragique. Il ne l'avouerait jamais, mais il se souvenait avoir pleuré pendant presqu'une heure parce qu'il était triste pour Kakashi. Déjà à ce moment-là, lui et l'Hatake ne s'entendaient pas bien mais ça n'avait pas eu d'importance pour Obito.
Puis, en grandissant l'Uchiwa se rendit compte que la mort de Sakumo entraînait des conséquences auxquelles il n'aurait jamais pensé. Il venait d'entrer au collège lorsqu'il avait entendu pour la première fois les vieilles femmes qu'il aidait parfois lui dire de ne pas fréquenter Kakashi. « Son père était toxicomane, il n'aura jamais su s'en sortir. A croire qu'une fois tombée dans la drogue c'est impossible d'en ressortir. » avait dis l'une d'elle. « Il n'empêche que c'est horrible, il a dû terriblement souffrir » avait rétorqué une autre. « Sûrement, mais rien n'empêche qu'il est lui-même un horrible père pour laisser son fils comme orphelin à un si jeune âge. Toute sa vie le pauvre petit devra supporter la réputation terrible de son père absent. Peut-être même que Sakumo lui a déjà fait essayer de la drogue. Fais attention Obito. Le malheur d'un peut devenir le malheur de tous. » « Ça fait froid dans le dos. »
Obito était d'accord, sans être d'accord. Aucun gamin de six ans ne devrait avoir à subir ça, ni même à n'importe quel moment de sa vie d'ailleurs. Mais ce n'était pas parce qu'une personne devait subir les conséquences d'un autre, qu'elle allait forcément tomber dans ses travers. Et sur ce point-là, Kakashi était un exemple plutôt formel. A chaque fois qu'on parlait de drogues à côté de lui, son regard devenait menaçant et l'adolescent partait souvent sans un mot. Sans jamais l'avoir dit, l'argenté avait fait comprendre à tout le monde que ce n'était même pas la peine de lui proposer de la drogue. Même sans être proche de lui, Obito le savait très bien. Il était idiot d'en avoir parlé. L'alcool faisait ressortir son côté gamin ignare et niais, et l'Uchiwa l'avait rarement aussi détesté qu'en cet instant.
- « Désolé, c'était idiot de dire ça, s'excusa-t-il, laisse-moi te raccompagner à l'intérieur au moins. »
L'argenté se contenta de rouler des yeux, visiblement agacé par le comportement de l'Uchiwa. Il se laissa cependant soulever par Obito qui l'aida à marcher jusqu'à la chaleur de la maison. La musique était assourdissante et l'odeur d'alcool et de cigarettes se mélangeaient pour former une atmosphère lourde. C'était presque à regretter l'air frais et pure du dehors, mais il faisait bien trop froid en ce mois d'octobre pour rester à l'extérieur en plein milieu de la nuit.
L'Uchiwa déposa Kakashi sur un canapé où il restait de la place. Un couple se dorlotait à côté de manière assez indécente mais Obito se dis que c'était mieux que de l'assoir par terre entre l'alcool et les gens bourrés.
- « C'est bon ? Tu as fini de jouer la mère poule ? le provoqua l'argenté comme il savait si bien le faire. »
L'Uchiwa se contenter de lever les yeux au ciel sans relever la pique. C'était censé être une soirée agréable et il ne laisserait pas Kakashi la gâcher. Gemna avait fait tout le nécessaire pour que sa fête d'anniversaire soir mémorable.
- « Oui, je te laisse maintenant, bois pas trop. »
Ce fut au tour de l'argenté de rouler des yeux mais Obito était déjà parti. L'Uchiwa attrapa un gobelet qu'il but s'en se soucier de ce qu'il contenait. C'était amer et il ne réussit pas à boire cul sec. Il préférait siroter l'alcool en essayant de retrouver Gemna. Le brun était celui qui lui avait refiler un Kakashi pas bien. Son argument était qu'il ne supportait pas la vue ni l'odeur du vomi et que c'était son anniversaire. Sur le principe ça s'attendait, mais du coup c'était à Obito qu'était revenu la tâche de s'occuper des malades, même de celui au sens de la taquinerie particulièrement acerbe. L'Uchiwa soupira. Tout ça parce qu'il était le seul disponible à ce moment là. Dire que pendant ce temps Asuma et Kurenai étaient partis flirter. Gai en avait profité pour tenter sa chance auprès de « l'amour de sa vie » comme il disait, qui n'était nul autre que Shizune. Sans grande surprise, il se fit recalé et Rin se chargea de le consoler dans ses pleurs dramatiques. Obito le retrouva à faire des pontes au plein milieu de la cuisine pour noyer son chagrin de ce qu'il en avait compris.
Rin se contenta de rire en sirotant son verre, assise au comptoir en regardant Gai se donner en spectacle. Obito la rejoignit et ils purent se retrouver pour discuter ensemble.
Les deux amis d'enfance étaient sortis ensemble en seconde, à l'entrée au lycée qui avait enfin donné le courage nécessaire à Obito pour faire le premier pas. Là, ils avaient eu une relation ensemble mais qui s'était finalement arrêtée très vite. A peine deux mois, à la surprise de tous d'ailleurs. Depuis petits Rin et l'Uchiwa se pensaient fait l'un pour l'autre, et honnêtement, tout le monde ou presque le pensait aussi.
La réalité était parfois bien différente des pensées, et pleine de surprises il faut le dire.
S'il y avait bien un mot pour définir la relation entre Rin et Obito c'était l'honnêteté. Ils parlaient beaucoup, même en couple. C'est ce qui les avait conduits à remarquer qu'ils étaient bel et bien faits l'un pour l'autre, mais pas en tant que couple. Ça ne marchait tout simplement pas sur le plan de l'amour entre eux et ils avaient su s'arrêter avant de briser a jamais leur amitié. Depuis, ils étaient de nouveau inséparables en tant que meilleurs amis d'enfances.
Alors qu'ils discutaient de la façon originale dont Gai supportait son rejet, Gemna arriva pour s'assoir avec eux.
- « Ça a été avec Kakashi ? demanda le brun avec un sourire malicieux.
- Évidemment enfin, comme toujours, ironisa Obito. Je l'ai attendu et raccompagné dans le salon. Le reste, c'est pas moi qui m'en occupe.
- Je l'ai croisé, il avait l'air fatigué, reprit Gemna sans abandonner son sourire. Tu es sûr que tu n'as fais que l'attendre ? Il ne faut pas être n'importe qui pour le fatiguer comme ça. »
L'Uchiwa refusa de répondre pour des raisons évidentes. Oui Kakashi était sexuellement actif et ça se savait, tant mieux pour lui. Obito n'en avait honnêtement rien à faire. Et il n'avait rien à se prouver non plus. D'autant qu'il n'était pas gay, du moins il n'avait jamais eu de preuve du contraire jusqu'à maintenant. Il n'avait rien contre l'idée mais juste, non, pas avec Kakashi. Il finit son verre sans rien dire de plus. Gemna fit la moue en n'obtenant pas la repartie espérée.
- « Kisame a dit qu'il le ramenait chez lui avant d'aller voir Itachi.
- C'est gentil de sa part, sourit Rin. »
Obito garda la bouche fermée encore. Il avait plus entendu parler de Kakashi en une soirée qu'en un an. D'habitude, les deux jeunes hommes ne se parlaient que rarement, et juste pour s'envoyer des piques d'ailleurs. C'était comme ça depuis qu'ils se connaissaient. Et depuis, il fallait qu'ils soient toujours dans la même classe. Au grand damne des deux. Ça ne les empêchait pas de s'éviter consciemment.
Ils avaient leurs groupes d'amis et se fréquentaient le moins possible. Kakashi avait laissé Rin, Asuma, Gai et leur clique pour la présence de Kisame, Itachi et Tenzo. Obito l'avait considéré comme une trahison même s'ils ne s'appréciaient pas. Rin avait été triste et ça l'avait affecté aussi du coup. Gemna et les autres étaient bien gentils de continuer à l'inviter à leur soirée. La réalité était aussi telle que Kakashi était populaire et qu'il connaissait finalement tout le monde et inversement.
Encore quelque chose qu'Obito ne comprenait pas. Comment on pouvait aimer quelqu'un d'aussi blessant et froid ? Ça le dépassait complètement. Certes Kakashi avait un passé difficile mais Obito aussi. C'était terriblement fascinant de voir combien ils auraient pu se ressembler pour finalement être le contraire de l'autre. Un peu comme deux-pièces d'un puzzle, ou le ying et le yang.
Obito n'y croyait pas. Jamais ils ne pourraient avoir une relation équilibrée et saine.
Obito s'était réveillé vers onze heures chez Gemna. Par manque de place, certains s'étaient retrouvés à dormir par terre. Heureusement, lui et Rin ne se laissaient plus avoir et étaient partis se coucher un peu plus tôt que tout le monde. Grâce à ça, l'Uchiwa et la brune avaient pu profiter d'un lit confortable même si Gai s'était rajouté dans la nuit.
Obito était content d'avoir préféré louper un peu de la fête pour dormir dans un endroit confortable. La vue de lycéens en train de s'étirer et de se masser le dos dans tous les sens voulait bien dire que le carrelage n'était pas confortable. Ceux qui avaient bien dormis eurent pitié et se chargèrent du ménage pendant que les autres avaient feu vert pour rentrer se reposer.
A midi, la maison était enfin débarrassée de toutes les bouteilles, gobelets et mégots. Ils firent de leur mieux pour nettoyer un peu le sol et remettre les canapés à leur place.
- « C'est bon, je me chargerais des détails plus tard, venez manger. »
La voix de Gemna dans la cuisine ressemblait presque à une bénédiction. Obito ne se fit pas prier et lâcha son balai pour l'appel de la nourriture. La gueule de bois ne lui réussissait jamais et ça le rendait à la fois grognon et douloureux. Sa pauvre tête cognait.
- « J'ai sorti de l'aspirine pour ceux qui en ont besoin, expliqua Gemna en finissant de servir les assiettes de pâtes. »
Obito, Rin, Gai, Kurenai et Asuma s'installèrent sur le comptoir pour manger et prendre un cachet pour calmer le lendemain de cuite. Immédiatement, avec le ventre plein et la tête apaisée, tout allait mieux.
À treize heures, chacun rentra chez lui. Obito raccompagna Rin qui habitait dans le même quartier avant de retourner dans sa maison. Ses parents travaillaient le samedi et ne reviendraient que le soir. En attendant, l'Uchiwa avait la maison pour lui. Il se déchaussa dans l'entrée et traversa le couloir jusqu'au salon. Il emprunta l'escalier dans le coin et regagna l'étage pour la salle de bain au fond. Obito savait sentir l'alcool et la transpiration mélangé.
Après une douche pour se décrasser, l'Uchiwa redescendit. Il avait troqué son jean et son haut préféré pour un survêtement complet. Après avoir attrapé de quoi grignoter, le jeune adulte se laisser tomber sur le canapé en allumant la télé. Il avait tout un tas de devoirs à faire mais l'optique de réviser lui paraissait à elle seule impossible.
Obito n'était pas un abruti, il avait simplement du mal à l'école. Il ne voyait pas l'intérêt d'apprendre toutes ces définitions et formules par cœur. Il savait qu'il n'en aurait jamais besoin quand il serait grand. Mais il n'avait pas tellement le choix. A défaut de savoir vraiment quoi faire plus tard, l'Uchiwa voulait garder le plus de portes ouvertes. Le lycée général s'imposait alors de lui-même et il avait du mal à suivre le rythme.
Obito soupira en voyant qu'il avait fini le paquet de chips qu'il avait entamé il y a dix minutes. Il était du genre stressé et noyait son angoisse dans la nourriture, plutôt sucré de préférence d'ailleurs. Heureusement qu'il aimait faire du sport à côté sinon ça se verrait.
Refusant de continuer à flâner, Obito attrapa son téléphone. Il savait pour avoir déjà essayé mainte fois qu'il n'arrivait pas à faire de sieste. C'était un peu pénible quand il adorait les soirées mais qu'il devait supporter un lendemain où il ressemblait à un zombie.
Rin et Obito s'étaient mis d'accord pour organiser certains week-ends des séances de révisions à deux. La brune n'avait aucun mal avec les cours et c'était une chance puisqu'elle rêvait de faire médecine. Son grand cœur était ce qui l'avait poussé à proposer de l'aide pour son meilleur ami en difficulté. Elle estimait que ça ne lui coûtait rien et qu'au contraire, ça les motiverait ensemble. Obito, malgré son impression de profiter de sa meilleure amie, avait accepté pour qu'elle ne se fâche pas.
L'Uchiwa était obligé d'avouer que ça marchait plutôt bien. Son problème principal était qu'il n'arrivait pas à s'y mettre. Avec l'aide de Rin, il pouvait travailler plusieurs heures sans se plaindre.
Le message envoyé pour lui proposer une séance cet après-midi, Obito se laissa à scroller son fil d'actualité. Sans surprise, il voyait des storys de la soirée défiler. Il s'amusa en voyant Gemna essayant de souffler et non de vomir sur le gâteau d'anniversaire qu'on lui avait fait. Il était content d'apprendre qu'Asuma avait pris une vidéo et qu'ils pourraient la ressortir à l'occasion. Il vit également les parties de beer pong qui avaient eu lieu où Gai avait évidemment voulu participer. Le bougre tenait assez bien l'alcool il fallait dire, presque aussi bien que Kakashi qui l'avait battu.
En voyant les cheveux argentés et le visage neutre mais légèrement rosé par l'alcool, Obito grogna. Il était sûr que Kakashi n'avait même pas besoin de réviser lui. Un génie comme lui ne se mettait pas à la place de monsieur tout le monde.
La sonnerie de son téléphone le tira de ses pensées. C'était Rin qui s'excusait. Elle était apparemment trop fatiguée et s'apprêtait à aller au lit. Sa meilleure amie lui proposa de se voir le lendemain pour travailler.
Obito lui assura que ce n'était pas un problème avant de lui souhaiter une bonne sieste. Il reposa son téléphone et se leva. Il voulait absolument trouver de quoi l'occuper. S'il ne faisait pas ses devoirs, l'Uchiwa devait faire autre chose.
Il visita rapidement le frigo et remarqua qu'il manquait quelques ingrédients. Ses parents seraient fatigués en rentrant, Obito voulait leur éviter de devoir ressortir pour faire les courses.
Il enfila ses chaussures et son manteau, attrapa des sacs, de l'argent et ses clefs puis partis. Son vélo était déjà dehors et il monta dessus dans traîner, direction le petit super marché d'à côté. C'était plus une épicerie de quartier d'ailleurs, Obito y passait régulièrement en rentrant du lycée où pour faire de petites courses.
Le trajet ne durait que cinq grosses minutes à vélo. En arrivant il attacha son véhicule et rentra dans l'épicerie. Obito attrapa les quelques articles qui lui manquait. Il s'arrêta au rayon des chocolats et ne put résister à la vue des petits roulés au cacao noirs et à la confiture de fraises. C'était la grand-mère du jeune homme qui en était fan et c'était une bonne occasion pour aller la voir.
L'Uchiwa attrapa la petite boîte et partis à la caisse pour régler ses achats. Il devait être quatorze heure et l'endroit était presque désert. Obito en profita pour décharger ses articles tranquillement en discutant avec Kushina. Cette dernière travaillait dans la gendarmerie avec son mari, Minato. Mais à la naissance de Naruto, elle avait préféré prendre la suite de sa défunte belle-mère à l'épicerie. Kushina était orpheline depuis toute petite, elle en avait beaucoup souffert et refusait de donner un avenir similaire à son petit. C'était d'ailleurs leur petite famille qui avait recueilli Kakashi à la mort de Sakumo. Ce qui expliquait pourquoi Kushina savait qu'il y avait eu une soirée hier et qu'elle en rigolait avec Obito.
- « Je suis contente si la soirée était agréable, sourit-elle en passant les articles. Kakashi est rentré tôt, Kisame l'a gentiment déposé.
- Il allait mieux ? demanda l'Uchiwa, plus pour continuer la discussion que par réelle inquiétude. Il n'allait vraiment pas bien hier, je me suis occupé de lui mais ça n'allait pas fort. »
Kushina se contenta de soupirer doucement, éteignant légèrement son sourire habituel.
- « Kisame l'a dit à Minato qui rentrait en même temps. Je l'ai croisé rapidement ce midi, il n'avait pas l'air bien effectivement. Il a à peine manger avant de repartir dormir avec Naruto, et à ces mots, le visage de la femme s'adoucit. Des vrais gamins je t'assure, ils sont mignons quand ils font la sieste ensemble. »
Obito s'imaginait assez bien la scène et ça devait être drôle à voir. Le grand et fort Kakashi qui profite de la sieste de son petit frère pour dormir aussi.
Le lycéen fini de ranger ses achats et de payer. Il partit en souhaitant une bonne après-midi à Kushina qui le lui rendit.
Obito repris son vélo et partit en direction du quartier Sud où sa grand-mère habitait. Ce n'était qu'à quelques pâtés de maisons de l'épicerie et donc très près de chez l'Uchiwa. Ils étaient très proches et passaient régulièrement chez l'autre pour partager un repas. Obito adorait aller chez sa grand-mère.
A peine arrivé dans le petit jardin fleuri, l'Uchiwa attrapa la boite de chocolat en laissant son vélo dans l'allée. Les courses pouvaient attendre cinq minutes dehors. De toute façon, il faisait bien trop froid pour que le frais ne tourne de l'œil trop vite.
La grand-mère d'Obito accouru lui ouvrir avant même qu'il n'ait eu à toquer une deuxième fois.
- « Obito ! Entre donc mon petit, il fait froid dehors. Laisse moi te préparer un chocolat chaud pour te réchauffer. »
L'Uchiwa ne se fit pas prier et fila se mettre à table pendant que l'amour de femme mettait du lait à chauffer. Il montra les chocolats à sa grand-mère qui lui sourit en déposant un tendre baiser sur son front en signe de remerciement. Ensemble, ils mangèrent quelques sucreries en attendant que le chocolat chaud soit prêt. Les tasses fumantes devant eux arrivèrent rapidement et ils s'installèrent à la petite table de la cuisine.
- « Qu'est-ce que tu as à me raconter mon petit Obito ? commença la petite dame au sourire apaisant.
- Il y a eu une soirée hier soir après les cours pour l'anniversaire de Gemna. C'était sympa ! expliqua-t-il entre deux gorgées.
- Comment va-t-il d'ailleurs ? Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu, ni lui ni les autres. La petite Rin me manque aussi. »
Obito sourit. Plus petits, ses amis et lui avaient l'habitude d'aller au petit parc de la ville qui se trouvait juste au coin de la rue. Ils s'y retrouvaient et jouaient ensemble jusqu'à l'heure du goûter. Là, la grand-mère d'Obito arrivait toujours avec des petits biscuits fait mains qu'elle leur donnait. Ça paraissait si loin maintenant qu'ils allaient entrer dans la vie active.
- « Ils vont bien, je leur dirais de venir te voir, ça leur ferait plaisir aussi, assura Obito. »
Sa grand-mère lui sourit doucement en finissant sa tasse.
- « Et Kakashi, comment va-t-il ? »
La question pris l'Uchiwa de cours. Son amour de grand-mère aimait tous les petits du village. Et elle s'était particulièrement attendrie devant l'histoire de Kakashi. Elle lui en parlait souvent pour prendre de ses nouvelles. Obito se sentait mal de lui dire qu'ils ne s'entendaient pas et préférait dire qu'avec les cours, ils ne se voyaient pas souvent.
- « Il va bien. Il était avec nous à la soirée hier. »
L'Uchiwa se garda de parler de son épisode dans les buissons. Sa grand-mère serait capable d'aller chez les Namikaze pour donner une de ses remèdes dont elle seule connaît l'existence. Ils marchaient très bien cependant, mais Obito voyait mal Kakashi être ravi qu'on le réveille de sa sieste même pour le soigner. Quoique, l'idée de quelqu'un l'embête était assez attrayante.
- « Je suis contente s'il va bien. »
Obito sourit à sa grand-mère. Ils discutèrent tranquillement de la vie du jeune homme avec sa famille. Les chocolats disparaissaient à vue d'œil et lorsqu'il n'en resta plus un seul, l'Uchiwa dû partir. Les courses l'attendaient toujours dehors.
Il embrassa sa grand-mère et lui promit de repasser rapidement. Sur le pas de la porte, elle lui souhaita un bon week-end. Obito lui sourit une nouvelle fois avant de monter sur son vélo.
Il pédala entre les rues de Konoha. L'air s'était encore rafraîchi et il était heureux que le chocolat chaud aide à le réchauffer de l'intérieur.
Obito gara son vélo devant sa maison et déchargeait les courses. Une fois fait, il regagna sa chambre et décida de jouer cinq minutes à la console pour se motiver à travailler ensuite.
L'Uchiwa était trop facilement distrait et ne put s'arrêter de jouer jusqu'au retour de ses parents le soir. La porte d'entrée claqua et Obito sursauta en remarquant qu'il s'était totalement égaré. Il soupira. Il était vraiment de bonne foi quand il disait qu'il voulait juste jouer cinq minutes.
Obito se sentait idiot mais l'appel de ses parents le rendis plus joyeux déjà. Il descendit immédiatement les rejoindre dans le salon où son père était affalé. Sa mère arriva de la cuisine juste après et l'attira dans une étreinte douce.
- « J'ai vu que tu avais fais les courses, merci Obito.
- De rien, assura-t-il en se laissant border avec tendresse.
- Ta soirée c'est bien passée hier ? demanda son père et s'étirant dans le canapé.
- Oui, c'était super, même si Gai s'est fait rejeter par Shizune. Rigola Obito en se décalant de sa mère. »
Ses parents rigolèrent de bon cœur aussi, connaissant bien les amis de leur fils. Gai s'en remettrait, ça ne les inquiétait pas.
Son père parti dans la cuisine après une petite tape affective dans l'épaule de son fils. C'était lui qui était de cuisine ce soir. Obito en profita pour mettre la table avec sa mère et lui raconter son passage chez sa grand-mère. Il lui dit qu'elle allait bien et qu'elle proposait de passer manger un de ces jours.
Les parents d'Obito en étaient ravis. Le dîner se passa dans la bonne humeur d'une fin de semaine. Dimanche était synonyme de journée en famille pour eux et ils avaient hâte au lendemain. L'Uchiwa ne les quitterait que deux heures pour aller réviser chez Rin.
Obito quitta ses parents après avoir fait la vaisselle pour son lit. Il les salua et partis se coucher après un rapide brossage de dents. Il sourit. L'Uchiwa adorait ses parents, qui n'étaient pas vraiment les siens d'ailleurs. Ses réels géniteurs étaient morts depuis longtemps, mais Obito était heureux. C'était il y a tellement longtemps qu'il n'avait presque aucun souvenir de ses vrais parents. Pour lui, sa famille était encore avec lui.
Sa grand-mère était bel et bien liée par le sang avec lui et avait laissé la garde de son petit fils à des amis à sa défunte fille. Elle devenait trop vieille pour s'occuper d'Obito et le couple qui se chargea de la seconder ne pouvait pas avoir d'enfants malgré l'envie.
Avec eux, Obito avait eu les parents qu'il avait perdu. Et avec Obito, ses parents avait eu le fils dont ils rêvaient tant.
L'Uchiwa se sentait complètement chez lui ici, et heureux. Son passé était peut-être triste mais il avait su aller de l'avant. Kakashi devrait en faire de même.
Obito soupira en essayant de suivre le cours de maths. Il avait révisé la veille avec Rin et avait eu l'impression d'avoir compris. Il était désespéré en voyant que le professeur expliquait déjà une nouvelle notion plus compliquée quand il avait enfin compris la précédente.
Obito était sûr que Kakashi derrière lui se débrouillait s'en problème. Il n'avait même pas besoin de se retourner pour le voir s'ennuyer sur sa table. Le monde pouvait parfois être bien injuste, se dit-il. D'autant plus quand Kisame envoya une boule de papier sur Kakashi qui grogna assez fort pour déranger Obito. Déjà qu'il avait du mal, si on pouvait respecter qu'il essaye de comprendre ce serait sympa.
- « Kakashi ! chuchota sans vraiment chuchota Kisame, Kakashi ! Réponds-moi, allé ! »
Obito soupira en s'étonnant de le faire de cancer avec l'argenté derrière lui. Les vacances de Noël approchaient à grands pas et les élèves étaient de moins en moins gérables. L'excitation du repos et des fêtes les rendaient insupportables. Leur classe ne faisait pas exception et Kisame semblait remonter pour faire réagir la marotte Kakashi en hibernation anticipée.
- « La ferme, laisse-moi, grogna la marmotte argentée en se plongeant plus encore dans le creux de ses bras. »
Kisame ne s'arrêta évidemment pas si bien qu'Obito se demandait comment faisait le prof pour ne pas entendre. Toute la classe s'était retournée pour les regarder. L'Uchiwa avait bien vu le regard désolé mais amusé de Rin qui l'encourageait à rester concentré. Obito lui assura que ça allait même sous un petit reniflement d'Asuma à ses côtés qui voyait bien que ça n'allait pas.
- « Pourquoi tu ne demandes pas à Kakashi de t'expliquer le cours ? proposa le barbu assez fort pour que le nommé l'entende.
- C'est vrai ça ! renchérit Kisame en suivant l'idée presque sadique d'Asuma qu'il avait évidemment entendu. T'as entendu Kakashi, t'as la possibilité d'aider un camarade dans le besoin, c'est l'occasion pour sortir du lit. »
C'était à peine si l'argenté affalé sur sa table avait bougé. Obito le regarda de biais pendant que le prof lançait justement les élèves en exercices pour appliquer la nouvelle formule. Il y avait le droit de s'aider dans ce cours ci et nombreux étaient ceux qui en abusaient. Enfin bon, un cours de maths lambda en somme.
Rin était avec Kurenai devant et Obito ne se voyait pas la déranger. Asuma avait sûrement comprit mais il avait « la flemme » d'expliquer.
- « C'est sûr que si Kakashi pouvait m'expliquer, ça m'aiderait énormément, sourit Obito en suivant la blague. »
Il se figea cependant en sentant un regard appuyé sur lui. Deux yeux noirs étaient sortis de l'ombre pour le fixer avec une intensité qui fit ravaler son rire à Obito. Ça devait être une blague, pourquoi devenait-il si imposant en étant à moitié affalé sur un bureau de fortune ?
Un long soupir quitta finalement Kakashi avant qu'il ne se redresse sur sa chaise.
- « Si c'est si gentiment demandé. »
La marmotte se leva et tira sa chaise jusqu'au bureau d'Obito. Il fit jouer un crayon entre ses doigts en observant de sa mine fatiguée le cahier de l'Uchiwa. Obito fixa ses notes, ne voulant surtout pas reluquer Kakashi ou paraître déboussolé qu'il soit là. C'était si étrange que le génie et sa flemme légendaire est daigné bouger, surtout pour Obito.
- « Je crois que j'ai compris ton problème, murmura l'argenté en relisant une deuxième fois les quelques exercices que l'Uchiwa avait essayé de résoudre. Je vais te montrer comment faire. »
Obito lança un regard noir à Asuma et Kisame qui se tordaient visiblement de rire à côté de lui. Il reporta rapidement son regard sur son cahier ou Kakashi écrivait la formule à développer que l'Uchiwa n'avait pas réussi à faire. En même temps qu'il la développait, l'Hatake lui expliquait comment il faisait et pourquoi. Ses mots étaient précis et simples, contrairement à ceux qu'employaient leur prof. Obito se demandait s'il ne faisait pas exprès de parler dans la langue étrangère qu'était les maths juste pour les embrouiller.
Arrivé à la fin du développement, l'Uchiwa se surpris à avoir compris. Kakashi lui montra un deuxième exemple qui lui paraissait soudainement assez simple aussi. L'argenté finit par une dernière équation qui relatait de la nouvelle notion. Là encore, Obito comprit le cheminement. Il ne savait pas s'il saurait aussi bien refaire mais il avait compris comment se lancer. Soudainement, la notion lui paraissait moins floue.
- « Tu as compris ? lança la voix nonchalante du gris.
- Je crois, répondit-il.
- Fait moi l'exemple suivant pour vérifier alors. »
Pour une fois, il laissa passa la voix acerbe de Kakashi et fit ce qu'il lui disait. Il fit une erreur à un endroit que l'argenté corrigea en lui expliquant pourquoi ça n'allait pas. Grâce à ça, Obito pu finir l'exercice entier sans une autre erreur.
Ses yeux restaient bloqués sur son cahier. Kakashi expliquait bien mieux que le prof et mieux encore que Rin. L'Uchiwa avait compris et ce n'était pas rien. Il se sentait soudainement capable de faire remonter son cinq de moyenne en maths qu'il avait cru perdu. L'anticipation du bac prenait une tout autre saveur.
Kakashi le tira de sa surprise lorsqu'il retourna à son bureau pour s'y affaler de nouveau.
- « Merci ! »
C'était peut-être inutile de les remercier puisque Kakashi semblait réparti dans le pays des rêves. Mais Obito avait été élevé à remercier l'aide des autres en toutes circonstances. Kakashi ne ferait pas exception.
Seul le silence lui répondit mais ce n'était rien.
L'effet du cannabis inhalé est rapide, moins de 20 min et dure une à deux heures. Les effets immédiats du cannabis sont la sensation d'un état de détente et de bien-être, une euphorie et une modification des perceptions.
Obito s'accrocha jusqu'au prochain devoirs de maths en faisant régulièrement des exercices. Il rentra ce vendredi soir là avec sa copie sous le bras qu'il brandit fièrement à ses parents.
- « Quatorze sur vingt, Obito, c'est génial ! sourit sa mère en le câlinant, toute fière de son fils.
- Ce soir c'est ta grand-mère qui vient cuisiner, ça se fête ! salua son père. »
Le jeune homme était aux anges. La cuisine de sa grand-mère était la meilleure. Ce n'était peut dire qu'il était heureux.
- « C'est Rin qui t'as aidé ? demanda finalement sa mère lorsqu'ils furent à table. »
Obito posa sa fourchette et détourna le regard, un peu gêné.
- « Non, c'est Kakashi.
- Vraiment ? s'étonna sa grand-mère, je savais que c'était un brave petit au grand cœur.
- Tu peux lui demander de t'aider encore ? s'enquit son père. »
Obito n'y avait pas pensé mais peut-être qu'il pourrait au moins lui demander. Ses parents ne le lâcheraient pas avec cette histoire avant d'avoir une réponse de toute façon. Il n'était pas forcément emballé par l'idée de devoir côtoyer plus souvent que nécessaire Kakashi. Mais il se doutait bien que pour que ce dernier accepte de toute façon, ce n'était pas gagné. Ainsi, Obito ne se pris pas trop la tête et répondit qu'il irait lui demander.
De toute façon, Kakashi refuserait. Ça ne lui coûtait rien, et il resterait honnête avec sa famille.
N'est-ce pas ?
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Serait-ce le début d'une nouvelle fanfiction Obikaka ? Je le crois bien 👀 En vrai ça me fais tout bizarre de revenir comme ça vous publier une nouvelle histoire ! Celle-ci me plaît particulièrement en plus. C'est un peu dans le mood d'Euphoria pour ceux qui auront la réf !
Je l'ai expliqué en annonce, mais je suis toujours sur la correction de mon manuscrit, donc je ne peux rien vous dire pour la suite. Elle risque de se faire attendre... Mais vous avez décidé que je vous publi ce premier chapitre quand même alors je m'exécute ! On remercie le hasard qui m'a fais retomber dessus il y a quelques jours parce que je l'avais complètement oubliée cette histoire !
J'en profite pour vous redire que chaque commentaires est une récompense pour l'auteur(e) ! Même juste un petit ❤️ si vous n'osez pas écrire votre avis, ça fais vraiment plaisir ! ;)
- Please enjoy -
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