Chapitre 4 - King 🏒
— C'est quoi cette odeur ? demande Ian, assis à l'arrière de la Jeep, le nez froncé.
Cass lâche un grognement prononcé, je m'enfonce dans mon siège côté passager. L'autre jour, il avait raison : l'odeur à fertilisant ne s'est pas dissipée, même après avoir tout nettoyé. Il y a encore une sale fragrance à merde desséchée.
— Tu lui racontes ou je m'en charge ? gronde notre chauffeur en me jetant un regard en coin foudroyant.
Ian a été absent de tout le week-end, sa tante avait besoin de lui à Richmond afin qu'il lui donne un coup de main avec son déménagement. En bons amis, nous sommes allés le chercher à la gare routière.
— Il se trouve que ce crétin ici présent avait trop chaud aux fesses samedi soir !
— En quoi c'est rare ? King a toujours envie de baiser, répond Ian, concentré sur l'écran de son téléphone.
— Hey ! Ce n'est pas vrai ! répliqué-je, offensé par une telle remarque.
— Mec, rappelle-moi combien de nanas tu t'es tapées cet été ?
— Plus que toi, ça c'est certain, le rabroué-je.
Au lieu de s'offusquer, Ian esquisse un sourire en coin un poil machiavélique. Il se redresse, range son portable, puis se retrouve entre nos deux sièges, les coudes appuyés dessus.
— Je suis tout ouïe, Cass.
Un long soupir m'échappe. J'aurais dû rester à l'appart, au moins, je n'aurais pas à subir cette torture. Rien qu'en songeant à tous les événements qui se sont succédés cette nuit-là, j'ai envie de me foutre des baffes.
Aujourd'hui, pendant l'entraînement de hockey, j'étais à côté de mes pompes. Le coach a bien failli me frapper avec une crosse pour me remettre les idées en place, même si mes camarades s'en sont chargés sur le terrain. Une bonne mise en échec contre la rambarde a de quoi te faire relativiser ton jeu. Miles n'y est pas allé de main morte. Quel con aussi, celui-là !
— Ce crétin ici présent a failli s'envoyer en l'air avec une Karen, commence Cass.
Le silence se fait dans l'habitacle, jusqu'à ce qu'Ian se torde de rire en se tenant le ventre, tel l'abruti qu'il est.
— Une cougar, King ? Vraiment ? T'avais rien de mieux à te mettre sous la dent, samedi ?
— Elle n'était pas si mal, bande de bouffons ! me défends-je, crispé. Elle était même très en forme, et je ne vous raconte pas les pipes qu'elle taillait, alors bouclez-là !
Sans l'arrivée du mari, je l'aurais sautée. Pourquoi m'en cacher ?
— Pas étonnant, je suis certain qu'elle n'avait plus de dents ! lâche Cassidy, en retenant son rire.
Ian se bidonne comme jamais, et je dois avouer que la vanne est très bonne. Dans d'autres circonstances, je rigolerai. J'espère que ça lui arrivera un jour pour que je puisse prendre ma revanche.
— Et c'est avant ou après t'être fait pomper que le mari est rentré ? poursuit Cass, enfonçant le clou jusqu'au bout.
— Non ? Sérieux ? Quel sacré week-end, King !
— Ne vous marrez pas, j'ai failli y laisser la peau !
— Ce débile est sorti à poils dans le jardin, il a oublié son portefeuille et a dû retourner sur ses pas pendant que la cougar s'envoyait en l'air avec son époux dans la cuisine. Imagine la scène, se moque le joueur de baseball. Sans oublier que ce manche a fait tomber un vase, qu'il a sprinté et qu'il s'est enfui en sautant les clôtures des jardins des voisins. Puis, pour clore cette belle soirée, il s'est cassé la gueule en tombant dans un potager récemment fertilisé. D'où l'odeur infecte.
— Waouh, et dire que j'ai raté tout ça, ironise Ian avant de me tapoter l'épaule. Mec, t'as la guigne ?
Je commence à me poser la question.
Heureusement, j'ai gardé l'anecdote du chien et de la fille pour moi. Lorsque Cass m'a interrogé au moment de venir me récupérer, je lui ai raconté qu'une petite vieille avait eu pitié de moi et qu'elle m'avait proposé d'attendre mon ami sur son porche.
Oui, une mamie. Parfois, je m'épuise moi-même.
Cette fille n'avait rien d'une grand-mère, elle devait être plus ou moins de mon âge. Son apparence m'est passé au-dessus, il faisait sombre, même avec cette lampe-torche de téléphone braquée sur la gueule. Je crois que même si je la croisais dans la rue, je ne la reconnaîtrais pas, mis à part si elle parle. Là, je pense que je la cramerais immédiatement.
Depuis, la curiosité me titille : je ne sais pas à quoi elle ressemble. Je pourrais toujours retourner chez elle en plein jour pour lui représenter mes excuses. Il n'y a rien de plus énervant que de songer à quelqu'un sans pouvoir lui attribuer un visage, une apparence. Et mine de rien, ça me frustre.
Elle avait une jolie voix, un poil piquante, ironique. Je n'oublie pas le nom dont elle m'a affublé. Dillinger. Je ne peux m'empêcher de sourire. Après cette soirée merdique, elle a réussi un tant soit peu à m'amuser, me distraire. Pourquoi n'ai-je pas insisté pour avoir son numéro ? Deux jours se sont écoulés, et elle ne m'a toujours pas rappelé pour les réparations de la clôture.
— Fait gaffe, Cass ! gueule Ian en pointant son index devant lui.
J'ai à peine le temps de comprendre de quoi il parle que Cassidy freine en un coup sec. La voiture pile, mon corps est projeté en avant, mais ma ceinture me retient. Par réflexe, je place mon bras devant Ian afin de lui éviter de se manger le parebrise.
La courroie de ma ceinture me brûle la peau au niveau du cou, mon cerveau se percute contre les quatre coins de ma boîte crânienne et la douleur que je me coltine depuis cet aprèm au niveau des omoplates se réveille. Putain de mise en échec de mes couilles ! Je maudis Miles, sérieux ! Ce salopard m'a broyé contre la rambarde, j'espère qu'il en fera de même lorsque nous jouerons contre une équipe adverse, parce que ce fils de chien ne m'a pas raté.
Bordel de merde, ça nique !
Le cœur au bord des lèvres, le moteur ronronne toujours. En relevant le regard, je le tourne vers Cass qui respire frénétiquement et dont les mains sont crispées autour du volant, le corps raidit. Le souffle court, il bafouille :
— Je l'ai heurtée ?
Hein ? De quoi ?
Sans même répondre, Ian se précipite comme un dingue en-dehors du véhicule.
Heureusement, nous sommes la seule voiture sur la route dans les environs, mis à part nous, il n'y a personne.
— Ça va ? m'enquiers-je de mon ami en lui tapotant l'épaule.
On peut dire qu'on a eu chaud. Heureusement qu'il a de bons réflexes derrière un volant, sinon, je n'aurais pas donné cher de notre peau.
Rigide de la tête aux pieds, le souffle court, Cass hoche la tête rapidement, il flippe. Néanmoins, ça lui apprendra à se moquer de moi au lieu de faire attention à la route.
— Je te jure que je ne l'avais pas vue, exhale-t-il, la voix tremblante.
— Tu n'es pas blessée ? demande Ian, de l'autre côté du parebrise.
Avec un mal de chien entre les omoplates, je retire ma ceinture afin de sortir de la caisse. Tendu de la tête aux pieds, je m'avance vers mon pote, accroupi par terre.
— À ton avis, gros malin ? ronchonne une fille un peu mal lunée.
Ian s'écarte légèrement, et je la vois enfin. Il s'agit d'une femme d'environ notre âge, cheveux bruns aux boucles soyeuses. Son visage se tord de douleur, je perçois ses genoux, écorchés. Son jean est bon pour la poubelle, mais au moins, aucune autre partie de son corps ne semble avoir pris cher... bon, peut-être ses paumes, elles aussi égratignées.
Son vélo se trouve à côté d'elle, la chaîne est partie se faire foutre, et le guidon est un poil tordu. Elle a sans doute dérapé au moment où Cass a pilé. D'après son emplacement, elle venait de notre droite, par conséquent, elle n'a pas dû nous voir non plus à cause de l'éclat du soleil couchant.
Cassidy nous rejoint, le visage grave, blafard. On dirait qu'il a vu un fantôme ou qu'il est sur le point de vomir ses tripes. En retrouvant la jeune fille par terre, il constate rapidement qu'elle n'est pas gravement blessée. Il pousse un soupir empli de soulagement.
— Souhaites-tu aller à l'hôpital ? lui propose Ian. On peut appeler le 911, si tu veux.
Le doux Ian Prince, toujours prêt à secourir les demoiselles en détresse. Ses petites attentions rendent dingues les nanas, en général. Le pire, c'est que ce petit salaud s'inquiète sincèrement. Il s'agit sans équivoque du mec le plus pur que je connaisse.
— Ça ne va pas ? Je ne vais pas appeler le 911 pour deux bobos ! rouspète notre accidentée.
Plus elle parle, plus sa voix me semble familière. Où l'ai-je déjà entendue ? Pourtant, son visage m'est étranger. Je l'observe attentivement, mes yeux coulent sur son corps, sur sa poitrine galbée, emprisonnée par un tee-shirt noir au logo d'un groupe de rock – Bad Omens – à manches courtes qui colle son buste telle une deuxième peau.
Ses traits sont délicats, ses pommettes saillantes et ses lèvres pulpeuses damneraient un saint. Sa lippe est parfaitement remplie, voilà une bouche qui donnerait des idées lubriques à n'importe quel mec hétéro. Puis, quant à ses yeux, sa couleur est un mélange de nuances de gris, semblables à celles présentes dans l'hématite.
Elle est... d'une beauté pure, renversante. J'en ai le souffle coupé, et ça n'a rien à voir avec le choc du « presque accident ».
— En es-tu certaine ? demande Cass, inquiet. Un tour à l'hosto ne te ferait pas de mal, tu t'es peut-être cogné la tête. Si tu as une commotion, il vaudrait mieux qu'un médecin t'examine.
— Je t'assure que non, Docteur Shepherd. Je vais parfaitement bien, j'ai juste dérapé.
Docteur Shepherd ? songé-je, stupéfait. Se pourrait-il... ? Ce serait elle ?
Bien sûr ! C'est pour ça que sa voix m'est familière ! On vient de renverser ma sauveuse de l'autre soir, et à qui je dois une réparation de clôture. Bon sang, c'est bien ma veine, ça !
Elle se lève, refusant même l'aide d'Ian qui lui tend la main. On dirait qu'il s'agit d'une sacrée battante, et surtout, autosuffisante.
Une fois debout, elle dépoussière son arrière-train, puis son regard se rive vers moi. Elle me fixe pendant de longues secondes. Un courant électrique me parcourt la colonne vertébrale, j'avale ma salive, intimidé par ces billes grises trop curieuses qui me scrutent.
— Un souci ? bredouillé-je.
Voilà des iris aussi fascinants qu'inquiétants, sans oublier ce sourcil haussé ainsi que ce sourire en coin qui retrousse ses lèvres. Putain, elle est vraiment à croquer.
— Tiens, Dillinger ! s'exclame-t-elle. C'était toi qui conduisais ? Tu tiens à m'achever pour ne pas payer les réparations de ma clôture ?
Automatiquement, j'écarquille les yeux au point où je risque de me faire une entorse au nerf optique.
Elle éclate de rire, puis me pointe du doigt.
— Seigneur, tu verrais ta tête. Tu as l'air encore plus mortifié que l'autre jour.
Cette nana est... bizarre. Et étrangement, je ne sais pas si cela me gêne ou m'amuse.
— Vous vous connaissez ? s'étonne Cassidy.
— Pourquoi t'as rien dit, crétin ? s'énerve Ian, le front plissé.
Enfin, « connaître » est un bien grand mot.
Le point positif de cette malencontreuse rencontre ? J'ai pu assouvir ma curiosité et étouffer ma frustration. J'en ai imaginé des visages, mais j'étais loin de me douter qu'elle ressemblerait à celle qui me fait face à l'instant. Mes yeux ne sont pas déçus, ça non !
— Nous ne nous connaissons pas, explique-t-elle à ma place. Il a pété ma clôture samedi soir en échappant à un mari furax. N'est-ce pas, Dillinger ?
Cass étouffe un rire avant de me lancer un regard entendu. À présent, il sait que j'ai menti en ce qui concerne la grand-mère. Et il va le balancer, c'est certain. Il ne rate jamais l'occasion de me faire passer un sale moment.
— Dis-donc, King, elle ne ressemble pas à la petite mamie que tu m'as décrite.
— Une... mamie ? répète-t-elle, sur le point de s'esclaffer. Eh bien, tu dois être atteint d'une cécité nocturne étonnante.
— Euh... je...
— Merde, il bafouille, s'esclaffe Ian. Tu l'as vraiment pris pour une vieille ?
— Quoi ? Non, jamais de la vie ! C'est juste que je n'avais pas envie de donner des explications à cet abruti et j'ai dit que j'avais atterri chez une mémé.
Ce qui, au passage, n'est pas entièrement faux.
— Techniquement, tu m'as raconté qu'une gentille grand-mère avait eu pitié de toi, m'enfonce Cass, un sourire resplendissant sur sa gueule d'ange. Si cela te rassure, tu ne ressembles en rien à une mamie, poursuit-il en draguant ouvertement la fille qu'il vient à peine de renverser.
Je lève les yeux au ciel. Il a beau parler du fait que j'ai du mal à tenir ma queue dans mon froc, il n'est pas mieux. Il saute sur presque tout ce qui a une paire de seins et un vagin.
— C'est fort aimable à toi de faire ce constat, ironise-t-elle, pas le moins du monde charmée. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je vais rentrer chez moi.
Quoi ? À pied ? Dans un tel état ? Son vélo est bousillé, et d'après mes souvenirs, sa maison se trouve à au moins deux miles. Avec ses genoux écorchés, elle n'ira pas bien loin.
— On peut te ramener, me devance Cass, ce qui a le don de m'irriter. T'as encore du chemin à faire.
Doucement, elle le jauge, l'air suspicieux. Je ressens à nouveau cette méfiance de l'autre jour, quand je lui ai demandé son numéro de téléphone. Elle pensait sans doute que je lui faisais du rentre-dedans, je l'ai vu à la manière dont elle s'est crispée.
— Sans vouloir vous vexer, les mecs, je ne vous connais pas et...
— On n'est pas des mauvais bougres, je t'assure, s'empresse Ian de l'interrompre, un poil mal à l'aise par ce qu'elle sous-entend.
Cependant, comment lui en vouloir ? À sa place, je me méfierais aussi. Des filles qui montent dans des voitures avec des mecs et à qui il arrive des bricoles, la rubrique des faits divers en est remplie, malheureusement.
— Nous allons tous les trois à l'université d'Oak Ridge, en troisième année, et nous sommes des Black Hawkes. Moi, c'est Ian Prince, capitaine de l'équipe de Lacrosse. Lui, continue-t-il en désignant Cass, c'est Cassidy Knightley, lanceur de l'équipe de baseball, et ce débile qui a pété ta clôture, c'est Asher Kingston, ailier et star de l'équipe de hockey.
Il n'a qu'à lui dévoiler notre numéro de sécurité sociale tant qu'il y est !
Puis... « star » ? Il a pété une durite ! Depuis quand ai-je ce statut ? Je ne suis ni centre, ni capitaine, je laisse ce privilège à Montgomery. Plus loin je me tiens de discuter avec les arbitres pendant les matchs, mieux je me porte. La dernière fois que j'ai été sous-capitaine, j'ai bien failli commettre l'irréparable. J'ai été à un iota de me faire expulser du terrain parce que ça me démangeait de casser la gueule de cet incapable d'arbitre. Il le méritait amplement, il n'était pas neutre, il favorisait l'équipe adverse. L'envie de lui insérer le manche de ma crosse par le rectum m'a effleuré l'esprit.
Soudain, le regard de cette fille, auparavant pétillant, s'assombrit à l'entente du sport que je pratique.
— Un hockeyeur, hein ? J'aurais dû m'en douter, marmonne-t-elle, un peu trop méprisante à mon goût.
Surpris, je hausse les sourcils, puis croise les bras sur ma poitrine. Quelqu'un m'explique ?
— Un problème avec ce sport ? demandé-je, agacé par son sale petit ton.
— Aucun, répond-elle avec suffisance.
Pourquoi n'en ai-je pas l'impression ?
— Et toi, comment t'appelles-tu ? poursuit Ian.
Elle prend une grande inspiration, passe une main sur son visage et crache le morceau. On dirait que ça lui coûte un bras.
— Brooke. Brooke Greene. Je suis aussi en troisième année à Oak Ridge.
— Oh, vraiment ? s'étonne Cass. Il ne me semble pas t'avoir déjà vu sur le campus.
En effet, je n'ai pas l'impression non plus. Certes, il y a un tas d'étudiants, néanmoins... je pense que si j'avais déjà croisé la route de cette fille, je m'en rappellerais. Ses yeux, on ne les oublie pas aisément. Ni la forme séductrice de sa bouche, ni... même son caractère, un poil ironique et désinvolte, mais sans doute intense lorsqu'on creuse un peu.
— J'ai été transférée, soupire-t-elle. Maintenant, vous me laissez m'en aller ou vous désirez pousser l'interrogatoire ?
— Ce n'est pas de la curiosité malsaine, la rassure Ian. Promis. Si tu veux partir, nous n'insisterons pas. Nous sommes simplement inquiets, voilà tout.
Ce type sait comment parler aux femmes. Elles sont rapidement à l'aise avec lui, et le pire dans tout ceci, c'est qu'il n'en tire même pas profit. Je connais Ian depuis que j'ai dix ans, et je crois que je peux compter sur les doigts d'une main les filles qui ont dormi dans son plumard à l'appart.
— C'est gentil, mais je préfère marcher. À un de ces quatre !
Sans plus attendre, elle ramasse son vélo, à moitié cabossé, et se tire, non sans m'avoir gratifié d'un nouveau regard noir.
Rapidement, elle disparaît au coin de la rue. La dernière chose que je vois, c'est son petit cul bien ferme qui se dandine à la perfection et qui rebondit sous mes yeux.
— Étrange nana, commente Cass en s'appuyant contre la portière de la Jeep.
En effet, et quelque chose me dit que je vais la recroiser très bientôt. J'ignore pourquoi, mais je sens qu'entre cette fille et moi... ça ne sera pas du gâteau.
Pourquoi a-t-elle changé de comportement au moment de découvrir que j'étais hockeyeur ? Sa réaction ne m'a pas échappée, elle était bien trop évidente.
Sans oublier qu'elle a été transférée, alors qu'elle est en troisième année. C'est plutôt rare pendant une licence.
— Hey ? T'es avec nous ? m'interpelle Ian.
— Tu disais ?
— Que tu aurais pu être plus gentil.
— Hein ? Quoi ? Mais c'est elle qui s'est comportée comme une crétine !
— Attends, mec, elle t'a aidé l'autre jour, et tu lui as à peine adressé la parole, la défend Cass.
Qu'étais-je censé lui dire ?
Oh oui, c'est moi, le gars qui s'est cassé la gueule dans ton jardin et que ton chien a mordu lorsqu'il tentait de fuir le mari vénère de son coup foireux ? C'est déjà suffisamment humiliant comme ça.
Sans oublier que je me tape une putain de douleur au niveau des omoplates et que je veux rentrer une fois pour toutes chez moi !
Préférant les ignorer, je retourne à l'intérieur de la voiture et boucle ma ceinture. On peut dire qu'ils ont décidé de m'emmerder aujourd'hui.
🏒🏒🏒🏒🏒🏒🏒🏒🏒🏒🏒🏒
Après tout ce temps loin de Wattpad, je suis officiellement de retour !
J'espère que ces quatre premiers chapitres vous ont plu, ainsi que titillé votre curiosité.
N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, ça fait toujours plaisir ^^
On se retrouve demain pour le chapitre 5 à 20h 💕
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