Chapitre 21 - King 🏒
Mon être entier frémit à l'entente de cette demande si alléchante. Je rêve de ce moment depuis des semaines. La voir succomber, admettre son désir et son attirance pour moi. Putain, c'est la première fois que ma queue frétille à la simple idée de poser mes mains sur une femme.
Sa respiration haletante, synchronisée à la mienne, nous nous regardons droit dans les yeux, dans l'attente. J'ai envie de lui faire tant de choses que je n'arrive pas à me décider par laquelle commencer.
J'ai goûté à sa bouche, j'ai hâte de m'attaquer à sa peau, ainsi qu'à son intimité qui ne doit demander qu'à être comblée. Ses cuisses serrées sont suffisantes pour savoir à quel point elle n'en peut déjà plus, alors que nous venons tout juste de commencer.
L'idée que nos sexes ne puissent se rencontrer me frustre, mais ce ne sera pas son cas. Si elle veut être pénétrée, elle le sera. Je ne peux rien refuser à cette fille, même si ça me met à mal. Je suis prêt à garder mon désir sexuel enfermé à double tour, juste pour la voir jouir sous mon doigté ou mes coups de langue.
Oui, ce soir, dans ces vestiaires, je vais me repaître d'elle. De chaque élément qui constitue son être. Et elle m'en donne la permission. Je ne vais pas laisser une telle opportunité me filer entre les doigts.
— À tes ordres, Brooke.
Elle tremble, mordille ses lèvres. Avant de passer à l'attaque, je veux être certain qu'elle est sûre de son choix. Une fois le cap passé, il n'y aura plus de machine arrière possible.
Qu'est-ce ça fera de nous ? Je n'en sais rien, je n'ai pas très envie d'y songer actuellement. Je préfère me concentrer sur ses seins qui me narguent, cachés derrière ce débardeur blanc, qui laisse peu de place à l'imagination. Ses tétons me font de l'œil depuis que je lui ai retiré son sweat. Instinctivement, mon regard dévie sur son bras, à l'endroit où Liam a imprimé la marque de ses doigts.
Demain, pendant notre match, je ferai en sorte qu'il se trouve au milieu d'une mise en échec. Le besoin de lui éclater la gueule est beaucoup trop puissant pour que j'y résiste. Il va payer. Il peut m'emmerder autant qu'il le veut, mais je ne vais pas le laisser s'en prendre à elle sans représailles. Il a dépassé les bornes, je vais le lui faire comprendre.
Cependant, je ne souhaite pas penser à ce bâtard. Je ne le laisserai pas polluer mon esprit. Ce n'est pas de la haine que je veux éprouver. Non, le goût du désir est bien plus exaltant.
Afin de m'assurer que personne ne viendra nous déranger, je ferme la porte à clé. Le son distinctif du verrou fait sursauter Wolfy. Tout proche d'elle, je hume le parfum de ses cheveux en y enfouissant mon visage. Sur la pointe des pieds, ses lèvres se posent sur ma clavicule qu'elle parsème de baisers. Ma peau est vite recouverte par une chair de poule intense, électrique.
Ses ongles caressent mes flancs nus, elle érafle gentiment l'épiderme de mes côtes. Les frissons se succèdent, je ferme les yeux afin de saisir chaque sensation à la perfection. Les battements de mon cœur n'ont jamais été aussi frénétiques, et puissants. Brooke... Qu'as-tu fait de moi ? À chaque fois que je prends la résolution de te laisser en paix, tu rappliques pour me torturer.
Je crois n'avoir jamais éprouvé une telle envie envers quelqu'un d'autre. Je ne saurais comment expliquer ces émotions qui parcourent chaque atome de mon être, qui me poussent à vouloir être encore plus près d'elle. En elle.
N'en pouvant plus d'attendre, ma bouche se scelle à nouveau à la sienne en un baiser langoureux, humide. Goûter la cerise sur sa langue est bandant. Je ne contrôle rien en ce qui la concerne, je n'arrive pas à déterminer ce que je préfère d'elle. Si son caractère, sa personnalité, son talent sur la glace ou son petit corps parfaitement façonné. Elle me fascine comme personne d'autre auparavant, et le fait de ne pas en saisir les raisons me déconcerte. En faut-il seulement une ?
Je décide de mettre ma conscience en veilleuse afin de profiter de ce que Brooke veut bien m'offrir. Ce soir, elle me laisse accéder à son corps. J'ignore si un jour j'aurais la chance d'atteindre son âme.
Adroitement, j'attrape les pans de son débardeur et le lui retire. Au moment où mon torse se colle à sa poitrine, une espèce d'explosion a lieu dans ma cage thoracique. Ses mamelons durcissent lorsqu'ils rencontrent ma peau et le besoin de les prendre en bouche devient trop pressant. Ma paume dévale son dos pour empoigner son derrière galbé, les siennes demeurent prisonnières de ma poigne. Ses fesses sont à croquer, et les malaxer me procure une satisfaction nouvelle. J'aimerais la relâcher, mais je ne lui fais pas confiance. Si elle tente à nouveau de me retirer ma serviette, je ne réponds plus de rien, et je veux être raisonnable.
Ce n'est pas parce que je passe un agréable moment à ses côtés que j'oublie cette putain d'épée de Damoclès au-dessus de ma tête. Liam a été très clair, et en ce qui me concerne, je ne compte pas rompre cette promesse. Je suis un homme de parole. J'ignore ce qui se passera par la suite avec Brooke, mais je ne souhaite prendre aucun risque. Elle m'a montré sa loyauté en tenant tête à ce connard, mais je me méfie tout de même.
Sommes-nous sur la même longueur d'onde ? Je n'en ai aucune foutue idée, car moi-même je ne sais pas ce que je veux. Cette fille me retourne beaucoup trop la cervelle.
Avant d'aller plus loin, je lui demande si elle souhaite que j'arrête. Cette petite coquine me répond par un rire rauque qui fait voler en éclat toutes mes certitudes. Ses prunelles plus avides que jamais, elle répond :
— Qu'est-ce qu'il y a, King ? Tu as peur ?
Mon regard descend sur sa poitrine, que je n'avais pas encore eu le temps de contempler. Mon érection devient de plus en plus puissante, ainsi que douloureuse. Cette femme est magnifique. Ses seins sont comme je les aime, petits, rebondis. Ils me donnent envie de les prendre en bouche chacun leur tour.
— Me provoquer n'est pas très malin, Wolfy, l'avertis-je, de plus en plus affamé. Je veux être certain que tu vas bien.
Ses lèvres s'entrouvrent, ses pupilles se dilatent à un tel point que ses iris sont réduits à une fine ligne grisâtre. On dirait que je lui ai rabattu le caquet.
Sans la quitter du regard, le bout de mon index descend le long de son sternum, entre ses deux seins si joliment dressés. Sa peau se hérisse, je continue mon parcours, toujours en me délectant de ses réactions. Je la touche à peine, nous ne sommes pas encore passés aux choses sérieuses, mais elle prend feu entre mes mains. À mon tour, j'embrasse sa clavicule, parcours de ma langue sa peau, tout en descendant plus au sud, jusqu'à happer entre mes lèvres ses bourgeons rosâtres et moelleux.
— Ash, soupire-t-elle en enfouissant ses doigts dans mes cheveux.
Putain, j'adore lorsqu'elle prononce mon nom avec tellement de parcimonie.
Ash, King, Dillinger... peu m'importe, tant qu'elle pense à moi. D'ailleurs, je me demande...
— As-tu déjà fantasmé sur moi en te donnant du plaisir ? murmuré-je à son oreille en collant mon corps contre le sien encore une fois.
Le souffle court, elle ne répond pas. J'aime la titiller, ça ne changera jamais. Contempler ses réactions explosives est beaucoup trop jouissif.
— Alors ? J'attends.
Ma main caresse son ventre, à la lisière de l'élastique de son legging. Je joue avec ses nerfs. Voir sa carotide battre à tout rompre s'avère juste magnifique.
— Oui, souffle-t-elle.
— Beaucoup ? poursuis-je ma petite torture en introduisant ma main à l'intérieur de sa culotte.
Mes doigts parcourent son mont de Venus pourvu d'une légère pilosité que j'ai hâte de découvrir de plus près. En m'introduisant encore plus loin, je trouve rapidement son point sensible. Brooke glapit et s'accroche mes épaules lorsque je commence à remuer la pulpe de mon majeur autout de son clitoris déjà gonflé par l'excitation.
— Et je te caresse comme ça ?
Je ne connais pas encore son corps, j'ignore ce qu'elle aime, mais par rapport à son langage corporel, je dirais que je ne m'en sors pas trop mal.
Elle se mord la lippe lorsque je continue mon chemin le long de sa fente, parfaitement humide, et que j'introduis une phalange en elle. Instinctivement, les parois de son vagin se contractent dessus, et cela a un effet immédiat sur mon membre.
— Tu es déjà toute trempée, remarqué-je, excité comme jamais et en relâchant ma prise sur ses poignets.
Langue contre langue, je continue de caresser sa féminité aussi chaude que la braise. Ses gémissements de plaisir meurent dans ma bouche, j'avale chaque complainte afin de me nourrir d'elles. Soudain, Wolfy redevient vilaine et m'effleure à travers ma serviette. J'ai l'impression de prendre feu pour si peu.
— Non, non, grogné-je en attrapant son poignet.
Derechef, je le plaque contre la porte. Cependant, ce petit être rusé qui me fait face bouge son bassin de sorte qu'il se frotte contre le mien, m'arrachant un juron rempli de frustration.
— Tu es une terrible petite créature.
Elle me sourit malicieusement, ce qui me donne envie de punir cette bouche.
— Et tu n'as encore rien vu, me défie-t-elle.
Bien.
Je vais la baiser si intensément qu'elle tremblera si fort qu'elle n'oubliera jamais un orgasme aussi puissant. Elle ne m'oubliera jamais. Et elle en redemandera.
Je l'attrape par les hanches, plaque mes lèvres sur les siennes et la conduis jusqu'au banc. D'instinct, elle s'y assoit et je l'allonge tout du long, avant de saisir l'élastique de son legging ainsi que celui de sa culotte.
Afin de lui donner l'occasion de tout stopper, je m'arrête pendant quelques instants. Avec moi, elle n'est obligée à rien. Cependant, son regard avide, décidé, me communique le désir qui la consume tout entière. Brooke est un putain de volcan sur le point d'entrer en éruption.
Sans la quitter des yeux, je lui retire ses derniers vêtements et me délecte de la rondeur de ses hanches, de la beauté de sa peau satinée ou encore de son sexe à présent entièrement exposé. Par réflexe, elle serre les cuisses, timide. Néanmoins, elle ne me la fait pas. Cette fille n'est pas prude pour un sous, elle sait ce qu'elle veut et comment elle le veut. Et bordel, il n'y a rien de plus bandant sur cette terre qu'une femme à l'aise avec sa sexualité.
Affamé, je m'agenouille devant elle, les lèvres pincées. Je caresse ses jambes, ses hanches, son bas-ventre – qui tressaute à mon contact –, jusqu'à ce que ses cuisses s'écartent petit à petit. La vue que son sexe luisant et gorgé de sang me rend fou.
Brooke ferme les paupières, excitée et apeurée à la fois. Serait-il possible qu'elle n'ait jamais fait ça ?
C'est à ce moment-là que j'aperçois une énorme cicatrice à l'intérieur de sa cuisse droite. Je l'effleure, fasciné, et à la fois surpris. Comment s'est-elle infligée une telle blessure ? Est-ce arrivé pendant un entraînement ? Pourquoi semble-t-elle avoir arrêté le patin ? A-t-elle participé à des compétitions ?
Je me baffe mentalement afin de mettre un terme à ce flot de questions absurdes. Qu'est-ce qui me prend ?
Une fois mes idées en place, j'attrape ses cuisses et la ramène vers moi, au bord du banc. Elle lâche un petit cri de surprise, et lorsque j'embrasse sa cuisse meurtrie, elle soupire de bien-être. J'y dépose plusieurs baisers, à chaque fois, je me rapproche un peu plus de sa moiteur. Mon souffle carasse son sexe et alors que je m'apprête à goûter son nectar, elle lâche :
— Je n'ai jamais fait ça. Enfin, on ne me l'a jamais fait, plutôt, se corrige-t-elle.
— Un cunni ?
Elle dodeline négativement de la tête, sans me regarder, l'air honteux.
— Je n'ai été qu'avec un homme, m'avoue-t-elle. Et il n'a jamais voulu.
Sa déclaration ne m'étonne pas vraiment. J'ai déjà entendu plein de mecs dire qu'il était hors de question pour eux de fourrer leurs bouches dans les minous des femmes. Que c'était moche et que ça pendouillait. Comme si leurs queues et leurs couilles étaient plus esthétiques.
— Eh bien, tenté-je de détendre l'atmosphère, je suis ravi d'être le premier qui léchera ton joli abricot.
Instinctivement, elle pouffe avant d'éclater de rire. Ce son est si beau que j'ai peur de ne plus être en mesure de m'en passer.
Avec une fille comme ça dans mon lit, je la dévorerais chaque nuit jusqu'à en être rassasié.
— Je t'assure, c'est tout un honneur.
— Tu ne prends rien au sérieux, pas vrai ?
Licencieux, je me relève et me place entre ses cuisses écartées avant de poser mes mains sur le banc et me pencher sur son corps.
— Rarement, Wolfy. Mais lorsqu'il s'agit de toi, je peux faire un effort.
Elle agrippe mes cheveux, mâchouille ses lèvres puis s'en prend aux miennes. Je la laisse me mordre, me goûter, tandis que ma paume dévale son buste, son abdomen pour se loger entre ses cuisses. Son dos se cambre lorsque j'appuie à nouveau sur la clé de son désir, ce petit bouton gorgé de sang tellement sensible. Un frisson la secoue, puis un autre et encore un autre. Sa peau se recouvre de chair de poule, de sueur. Son bas-ventre ne cesse de se contracter. Avant de la lécher, je veux qu'elle jouisse une première fois, la suite ne sera que plus facile.
Avec douceur et fermeté, je la caresse comme jamais je n'ai caressé personne. Je prends mon temps, je me délecte de ses réactions que je peux aisément percevoir sur son visage si expressif. Nos fronts collés l'un à l'autre, nos nez s'effleurent, nos gémissements s'entremêlent et mon désir est si intense que je crains de perdre les pédales. Ses doigts s'enfouissent dans ma chevelure, dévalent ma nuque, et me procurent de longs frissons qui ne font qu'augmenter ma trique. Son bassin vient involontairement à la rencontre de ma main et lorsqu'elle se tend de la tête aux pieds, les lèvres pressées, je sais qu'un premier orgasme vient de l'assaillir.
Elle est si belle, putain.
Mon but atteint, sans plus attendre, je descends sur son corps en laissant traîner ma langue sur sa peau luisante de sueur. Elle sait vers où je me dirige, et contrairement à un peu plus tôt, elle ne serre plus les cuisses. À genoux devant elle, je dépose un baiser sur son bas-ventre, puis un autre sur son mont de Venus. Tout ça, sans la quitter du regard.
Et quand j'atteins sa moiteur, je n'hésite pas à la laper comme s'il s'agissait d'un cornet de glace... ou la sucette que je lui ai volée un peu plus tôt. Ma langue opère des mouvements concentriques sur le haut de sa féminité, avant de parcourir sa fente de haut en bas et inversement.
Bon sang, son goût est exquis. Elle est délicieuse. Je pourrais la lécher pendant des heures sans m'en lasser.
Appuyée sur ses coudes, elle m'observe la dévorer et je me complais à garder le contact visuel. Cet échange silencieux entre nos yeux, tandis que mon visage demeure plongé dans son entrejambe, est super intime. Ça l'excite davantage de me voir à l'ouvrage. Je sais de quoi je parle, j'adore lorsqu'une fille me regarde dans les yeux pendant qu'elle me suce. C'est encore plus bandant.
Afin de pousser sa jouissance encore plus loin, j'enfouis deux doigts en elle et entreprends un mouvement de va-et-vient régulier. Je ne connais pas tous ses points sensibles, mais en général, ça marche plutôt pas mal.
Son souffle étouffé me fait savoir que je suis sur la bonne voie, puis son gémissement non-contenu me confirme que je m'en sors même très bien. Elle tremble sous ma poigne, se brise en mille morceaux lorsque la déferlante se transforme en raz-de-marée et l'emporte entièrement.
Haletante après ce nouvel orgasme, je décide de lui donner un instant de répit – et à moi aussi. J'aimerais que mon corps demeure de marbre, ne ressente rien, mais j'en suis incapable. Mon érection ne disparaîtra pas avant plusieurs heures si je ne me soulage pas.
Toujours à genoux devant elle, Brooke se redresse et fonce sur mes lèvres, affamée de moi. Elle savoure son goût sur le bout de ma langue, ça ne semble pas la gêner le moins de monde. Son odeur est à présent ancrée en moi. Elle m'impressionne, m'épate, à un tel point que je ne sais plus quoi penser. Je sais juste que j'ai trop envie d'elle, mais que je dois me réprimer.
Je l'attire contre moi, elle entoure ses jambes à ma taille et je prends place sur le banc. Assise sur mes cuisses, sa poitrine collée contre la mienne, ses mains tentent à nouveau de me débarrasser de ma serviette. Je dois faire preuve d'un contrôle monstre pour l'arrêter dans sa démarche.
— Je veux aussi te faire du bien, King, murmure-t-elle, suppliante, tandis que je passe ses bras derrière son dos afin de la tenir à distance.
Elle dépose un baiser sur le coin de ma bouche avant de mordiller tendrement ma mâchoire. Un courant électrique dévale ma colonne vertébrale.
— C'est très généreux de ta part, réponds-je d'une voix rauque que j'ai moi-même du mal à reconnaître. Mais je préfère continuer à m'occuper de toi.
Ma main replonge entre ses cuisses parfaitement écartées par mes jambes. Brooke est à présent incapable de penser de manière cohérente alors que je la conduis vers son troisième orgasme de la soirée.
***
La belle patineuse enfile son sweat dans le silence. Je l'observe depuis mon coin, habillé à présent.
Après deux mois d'une abstinence forcée, je suis heureux de constater que je n'ai pas perdu mes facultés.
Le plus perturbant là-dedans, ça a été la facilité avec laquelle j'ai réussi à lui faire prendre son pied. Il y avait une symbiose entre nous déconcertante, limite flippante. Comme si son corps avait été fait pour moi.
C'est débile, pas vrai ? On dirait que mes neurones ont grillé sous l'effet du sexe non-assouvi.
Depuis que nous avons mis fin à notre rencontre charnelle, nous n'avons pas échangé un mot.
Il s'agit de la première fois que je donne du plaisir à une fille sans attendre rien en retour. D'un côté, c'était dément et d'un autre... une très mauvaise idée. À présent, à chaque fois que je fermerai les yeux et que je penserai à ce moment, je vais bander comme un malade.
Brooke se lève du banc, vêtue, et ses cheveux à nouveau attachés dans un chignon négligé. Nos regards se croisent, et mon cœur fait un tel bond que j'ai l'impression qu'il cherche à se barrer de ma poitrine.
Elle avale sa salive, rougit et se dirige vers la porte, dans le silence. Je me racle la gorge puis la suis de près, les mains dans les poches, mon sac de sport sur mon épaule. Elle déverrouille le battant pour sortir, j'éteins les lumières avant de l'imiter.
Nous avançons jusqu'à la sortie de la patinoire. J'ignore ce qui lui traverse l'esprit, si elle regrette ce qui vient de se produire. Pour ma part, j'ai adoré la tenir dans mes bras et qu'elle me fasse suffisamment confiance pour me laisser explorer sa féminité. Elle est belle sous toutes ses coutures, je crois que la liste des choses que j'apprécie chez elles est beaucoup trop longue pour être citée. Mais ce soir, elle m'a bluffé.
— Je vais y aller, m'annonce-t-elle. Ma grand-mère doit se faire un sang d'encre.
Elle regarde son portable, puis semble coupable tout à coup, voire honteuse. Au fond de moi, ça me ferait vraiment chier qu'elle regrette, parce qu'en ce qui me concerne, ce que nous venons de partager est sans équivoque le moment le plus érotique et intime de toute mon existence.
— Vas-y, je m'occupe de fermer la patinoire.
Je n'attends rien de sa part, c'est un fait.
Ce qui s'est passé ce soir entre nous, j'ignore si cela se reproduira à l'avenir. En tout cas, elle ne me doit rien et je veux qu'elle en soit consciente.
— King, chuchote-t-elle alors que je me retourne pour éteindre les lumières qui éclairent la piste de glace.
Wolfy fonce sur moi et m'étreint. Aussitôt, je me fige, mon rythme cardiaque s'accélère et mes bras rêvent de l'enlacer en retour. Pourtant, je n'en fais rien. J'en... j'en suis incapable.
— Merci.
Elle se met sur la pointe des pieds puis effleure ma joue de ses lèvres. Je demeure sur place alors qu'elle quitte l'établissement. Je la contemple s'en aller et emporter un bout de moi avec elle. Elle monte dans sa voiture, puis s'en va sans un regard en arrière.
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🙈🙈🙈🙈🙈🙈🙈
Bon, je pense avoir été gentille. Beaucoup d'entre vous aviez peur que je ne leur fasse une petite crasse, en mode interruption... mais non 👀 Troisième base accomplie 😏🤣
À présent, que se passera-t-il?
J'espère que ce chapitre vous a plu, et surtout, que vous avez eu très chaud ! 🤣
On se retrouve demain pour le chapitre 22 à 20h 💕
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