Chapitre 1 - King 🏒

Je tiens à rappeler que vos réactions et vos commentaires sont ce qui fait vivre l'histoire. 

Un petit mot pendant ou à la fin de votre lecture fait plaisir et démontre votre engouement vis à vis de l'histoire. N'hésitez pas à commenter ce qui vous fait rire, si certains sujets vous touchent etc... Je prendrai toujours le temps de lire et de répondre à chacune de vos réactions. 

Bonne lecture ! 💕

***

Assis sur le canapé de cette femme qui ne demande qu'à être comblée, je contemple la pièce dans laquelle je me trouve. La belle blonde se tient devant la cheminée de son salon, elle retire ses talons ainsi que ses bas jarretières avant de me servir un dernier verre.

Elle a au moins une bonne dizaine d'années de plus que moi, mais bon sang, ce qu'elle est bandante ! Son prénom m'échappe actuellement, ma cervelle est bien trop alcoolisée pour penser comme il se doit. Je crois qu'il commençait par un « B », mais je n'en suis plus très sûr.

En ce qui la concerne, elle n'a pas pris la peine de me demander le mien. Elle a vu ma veste sportive des Black Hawkes, et elle m'a pratiquement sauté dessus alors que je m'enfilais quelques téquilas sur le comptoir du bar.

Puis, quelques verres plus tard, me voilà chez elle sur le point de conclure. Après nous être tripotés dans sa voiture comme deux ados en manque de sexe, elle m'a proposé de continuer dans un endroit plus privé, et surtout, confortable. On ne pourra pas dire qu'Asher Kingston ne se plie pas à la volonté de ces dames.

Sa maison est sympa, j'en viens à me dire que son statut est plus qu'aisé. Vu le tailleur qu'elle porte – très sexy, soit-dit en passant –, je dirais qu'elle est avocate, ou qu'elle bosse dans l'immobilier.

Doucement, mon coup de ce soir se tourne vers moi, la lumière des flammes se reflète sur sa peau couleur pêche, tandis qu'elles dansent dans ses iris emplis de désir. La façon dont elle me mate me donne des idées loin d'être catholiques. Cette rencontre occasionnelle est vraiment ce qu'il faut pour me détendre, la pression ne cessera d'augmenter au cours des prochaines semaines. Les entraînements, les tournois vont s'enchaîner sur les prochains mois. Mon coach ainsi que mon capitaine ont été très clairs, dès la reprise, tout le monde devra se tenir à carreau et redoubler d'efforts.

Tout comme eux, mon but est aussi de remporter le championnat national, et pour cela, je suis conscient que je dois être concentré sur mes objectifs. Me disperser n'est pas une option, mais ce soir, je n'ai pas envie d'y réfléchir.

À la suite de ce qui s'est passé dans sa voiture, j'ai très hâte de découvrir ce qu'elle peut faire d'autre avec ses mains et sa langue. Assis sur le siège passager, elle n'a pas hésité une seule seconde à enfourcher mon corps pour me branler, ses lèvres plaquées sur les miennes. J'aime les femmes qui savent ce qu'elles veulent. Et putain, lorsque sa bouche a pris le relais de sa main, j'ai bien cru que j'allais jouir au fond de sa gorge.

Là, j'ai vraiment très envie qu'elle recommence pour obtenir cette délivrance dont elle m'a privé un peu plus tôt. Il n'y a rien de plus frustrant dans cette vie que lorsqu'on te refuse un orgasme, surtout lorsque tu es au bord du précipice. Il s'agit de la plus délicieuse des tortures.

Elle s'approche de moi, attrape les pans de mon t-shirt et je lève les bras pour lui faciliter la tâche.

— Alors comme ça, tu es hockeyeur ? me demande-t-elle en lorgnant sur mon torse sculpté.

Elle s'agenouille devant moi, entre mes cuisses entrouvertes pour passer ses doigts dans la boucle de ma ceinture. Une fois celle-ci défaite, elle déboutonne mon jean et ouvre ma braguette. Mon sexe se tend, à l'étroit dans mon caleçon, il palpite à une allure de dingue, quémandant à nouveau la douceur de ses lèvres et la dextérité de sa langue.

— As-tu déjà couché avec une femme plus âgée ? continue-t-elle, l'air confident.

— Non, mais l'inconnu ne m'effraie pas. Tu as peur que je sois inexpérimenté ?

Elle me gratifie d'un sourire grivois qui en dit long sur ses intentions. Elles n'ont rien d'innocentes, ou du moins, je prie pour ça.

Ma cougar m'enlève mes chaussures avant de poursuivre avec mon pantalon et mon boxer, qu'elle balance à l'autre coin de la pièce. Le cerveau embrumé par l'alcool et le sexe, j'ai de plus en plus hâte d'accélérer la cadence et de la prendre contre l'un des murs de contention du salon. Je suis impatient de m'introduire entre ses chairs moites pour pouvoir la goûter comme il se doit.

Sa main parcourt mon torse, elle le griffe, sans pour autant me blesser. Au contraire, je ferme les yeux tandis qu'un frisson me traverse l'échine. Sa paume se rapproche soudainement de mon pubis, tout comme son souffle chaud. Je souris, sachant d'avance le plaisir qui m'attend, quand soudain, une portière claque et elle glapit, apeurée.

Aussitôt, j'ouvre les paupières et la retrouve près de la fenêtre, en train de regarder à travers. Son air paniqué devient contagieux, l'adrénaline s'immisce dans mes veines et je décuve de manière miraculeuse.

— Merde, marmonne-t-elle. Il rentre plus tôt que prévu. Tu dois partir ! Mon mari arrive.

Pendant un instant, je bugge, atrocement. Comment ça « son mari » ?

— Crois-moi, il vaudrait mieux qu'il ne te trouve pas à poil dans son salon. Il est pour le port d'armes et, personnellement, je feindrai ne pas te connaître.

D'accord, je me casse d'ici ! Je refuse de me faire tuer à cause d'une folle furieuse ! Et puis quoi encore ? De quoi va-t-elle m'accuser pour que son mari ait pitié d'elle ? Je préfère ne pas le découvrir.

À la vitesse de l'éclair, je ramasse mes affaires quand la clé tourne dans la serrure de la porte d'entrée. Ce son m'alarme, m'angoisse, le temps semble défiler au ralenti. Putain, je ne vais même pas pouvoir remettre mes fringues !

— Sors par la porte de derrière, je vais le distraire. C'était un plaisir de t'avoir connu.

Ni une ni deux, elle écrase ses lèvres sur les miennes et s'en va retrouver son cher et tendre, tandis que je prends la tangente, les nerfs à vif. Une fois sous le porche, je commence à me rhabiller.

Bordel, j'ignorais qu'elle était mariée, sinon, jamais je n'aurais accepté de la suivre.

Un mari en colère qui, en plus, a une arme ? Mais dans quel guêpier me suis-je encore fourré ? Des coups foireux, j'en ai eu, mais celui-ci remporte la palme ! En attendant, je ne vais pas rester sagement en-dehors de chez-elle pendant qu'elle le sautera pour lui souhaiter un joyeux retour à la maison.

Une fois vêtu, je traverse le jardin, quand en fourrant ma main dans ma poche de jean, je me rends compte que mon portefeuille ne s'y trouve plus.

Oh bordel de merde, c'est une blague ?

Je retiens un grognement et me creuse la cervelle pour déterminer comment je vais m'y prendre pour récupérer mon bien. Il y a ma carte d'étudiant, d'identité, mais aussi celle de crédit, sans oublier celle qui me permet de rentrer dans mon immeuble. Je ne vais pas dormir dehors tel un chien !

Je dois trouver une façon de me faufiler à l'intérieur sans être vu, et surtout, de ne pas me faire flinguer. Ça m'apprendra à suivre une folle du sexe sans me poser des questions. Mon instinct s'est fait la malle dès le moment où elle s'est faufilée dans mon froc. Le peu de neurones actifs sont partis se faire foutre dès son premier coup de langue autour de mon gland. Là, j'ai rendu les armes.

J'aurais dû fouiner un peu chez elle afin de trouver des photos, ou que sais-je encore, qui m'aurait mis la puce à l'oreille. À présent, je me retrouve bien baisé – et pas de la façon dont je l'aurais souhaité.

Excédé, je monte à pas de loup les marches du porche et tourne la poignée de la porte. Sérieux, qui m'oblige à me compliquer la vie d'une telle façon ?

Le battant s'ouvre, les gonds grincent légèrement et je serre les dents.

Je franchis le seuil puis, sur la pointe des pieds, me déplace à travers la cuisine. Heureusement, le plancher ne craque pas sous mon poids, ne révélant pas ma présence.

Lentement, j'avance, à l'affût de n'importe quel bruit suspect. Je n'ai pas envie d'être surpris, de me prendre un coup de pelle et de finir bâillonné dans une cave insalubre où je me ferais bouffer par des rats.

Ça m'apprendra à aller chez des femmes, la prochaine fois, ça se passera dans mon appart. Hors de question de me faire à nouveau avoir. Puis surtout, plus de cougars ! Elles sont complètement cinglées !

— Oh, Karen ! jouit un homme en pleine extase.

Bordel, je me suis fait sucer par une Karen ? Définitivement, cette soirée craint sur tous les aspects possibles. J'aurais préféré continuer à ignorer son nom. À présent, je me doute qu'elle n'a pas la trentaine, mais plutôt la quarantaine. Il ne manquerait plus qu'elle soit la daronne d'un mec de mon âge. Bon sang, donnez-moi une corde !

Arrivé au seuil de la porte du salon, je m'accroupis et rampe sur le parquet. À l'affût, je me faufile entre les canapés à la recherche de ce satané portefeuille. Je lance un coup d'œil vers l'endroit où se trouvait mon pantalon quelques minutes plus tôt et le vois dans un coin, près de la cheminée.

En ce qui concerne les râles qui proviennent de la salle à manger, j'essaye par-dessus tout de ne pas me focaliser dessus. Sans oublier les sons de succion qui me retournent l'estomac. Il s'agit sans équivoque du moment le plus gênant de toute ma vie, et pourtant, j'en ai vécu ! La liste est aussi longue que mon bras.

Putain, cette partie de jambes en l'air était censée m'aider à décompresser, pas se transformer en véritable catastrophe. Au moins, ça m'apprendra à mieux choisir mes coups.

Rapidement, j'attrape mon portefeuille, puis fais le chemin inverse avec la plus grande des délicatesses. Ce serait bête de se faire prendre maintenant alors que...

Mon talon frôle une petite table par inadvertance, elle tangue et le vase qui se trouve dessus se fracasse par terre dans un bel éclat qui pourrait s'entendre depuis l'autre bout de la rue.

Je retiens mon souffle, une goutte de sueur perle sur ma tempe avant de s'échouer sur le sol. Les râles cessent, je sais déjà ce qui va suivre. Le type va débarquer, il va retrouver un petit jeune dans son salon en train de jouer les voleurs, il appellera la police, ou pire encore, il sortira son flingue et me buttera sur place pour être entré par effraction chez lui.

— C'était quoi ce bruit ?

Putain, rien qu'à sa voix, je sais que ce mec sera impitoyable. Il ne me fera pas de cadeau. J'ai beau être bien bâti grâce du sport que je pratique, je ne suis pas non plus The Rock.

— Je n'ai rien entendu, feint sa femme.

Elle pourrait mieux faire semblant, parce que son cher et tendre ne semble pas la croire un seul instant.

Lorsque le battant de la salle à manger s'ouvre, l'adrénaline à bloc dans mes veines, je sprinte jusqu'à la porte de la cuisine – qui est restée ouverte – et file dans le jardin. Je saute les trois marches pour atterrir sur la pelouse, devenant plus rapide que Speedy Gonzalez.

Sans prendre la peine de faire le tour de la maison afin d'atteindre la rue, je décide de sauter les clôtures entre les jardins des voisins pour échapper au mari en colère. Je suis certain qu'il m'a vu et qu'il ne va pas laisser tomber aussi facilement. Je préfère le semer avant de rentrer chez moi.

En franchissant une barrière pour la quatrième fois, je pète la paroi en bois et atterris sur une parcelle de terre fraîchement fertilisée. Génial, en plus de m'être niqué le dos, je sens la merde. De mieux en mieux.

Quelle soirée ! En tout cas, ça en fera des anecdotes, ça, c'est certain ! Il y a des jours où on ferait mieux de rester chez soi.

Doucement, je me remets debout, tout en essayant de ne pas me sentir. Je pue, putain, je pue ! L'odeur du fertilisant est nauséabonde, je dois réprimer plusieurs hauts le cœur... ou alors est-ce dû à ma consommation d'alcool ? Je n'en ai aucune idée, je sais juste que je vais dégobiller.

Là, j'ai la poisse, c'est clair ! Je ne vois pas comment nommer cette succession d'emmerdes.

Je m'appuie contre la clôture afin de reprendre mon souffle ainsi que mes esprits, lorsqu'un grognement derrière moi me parvient. Très lentement, les sourcils froncés, je tourne la tête pour constater qu'à quelques pas de moi se trouve une bête poilue assoiffée de sang qui n'hésite pas à me sauter dessus pour venir planter ses crocs dans ma cheville et m'arracher un hurlement tonitruant.

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La suite est déjà disponible 😉

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